AAR Turquie

[Dandy]

Une suite est prévue, elle viendra avec un peu de retard malheuresement...

[Dandy]

La suite !

je vous préviens juste que j'ai légerment retouché la save pour faire sauter les garanties allemandes et soviétiques à l'indépendance bulgare : celle ci provoquaient en effet une réaction en chaine qui débouchait sur un gros bordel mondial, je pense que vous comprendrez ma décision.


Sur ce, bonne lecture !




La météo se dégrade rapidement dans les premiers jours de novembre, de fortes pluies se déversent sur les provinces bulgares tandis que la neige s’abat déjà en Roumanie…L’hiver est là, il s’agit de ne pas tarder désormais !
L’attaque est lancée en avance pour profiter d’une accalmie : le 6 novembre 1938, 200 000 turcs s’élancent face aux bulgares.



Les premiers contacts avec l’ennemi ont lieu à l’aube et très vite, l’écrasante supériorité turque alliée à l’effet de surprise provoque l’effondrement des 3 divisions bulgares qui veillaient à la frontière.



Les bulgares en déroute, l’ensemble de l’armée entame une marche pour prendre position dans la province de Varna.
Le 11 novembre, drame, notre chef glorieux, Mustapha Kemal « Ataturk » est mort ! Si les premières suspicions se portent sur un assassinat des bulgares, notre chef succombera en fait à une crise cardiaque provoquée par le stress des opérations.
Cette nouvelle dramatique, qui provoque un remaniement de gouvernement, ne fera qu’accélérer nos hommes et le 12 novembre, notre armée a pris place autour de Varna.
Désormais, il n’y aura qu’un d’ordre : « direction l’ouest et à marche forcée ! », il faut arriver avant que les bulgares ne s’organisent et surtout avant les neiges qui s’abattent désormais sur l’ensemble de la Roumanie.

Le maréchal Cakmak, chef d’Etat Major, lance ses généraux Karabelir et Inonu à l’assaut de la province de Plovdiv dès le 13 novembre. Les troupes turques, enhardies par les premières victoires s’élancent et culbutent les deux divisions bulgares.



Pourtant la bataille n’est pas encore gagnée : de nombreux renforts bulgares convergent vers la province ! Nos divisions doivent ainsi repousser les troupes ennemies qui affluent tout en poursuivant la conquête de la province. La tache est ardue mais le 18 novembre, une armée composée de 3 divisions alpines et 3 divisions d’infanterie est parvenue à prendre solidement pied dans Plovdiv, la victoire approche et les lumières de Sofia sont en vue ! Mais les bulgares peuvent contre-attaquer à tout moment et l’armée d’Istanbul n’arrivera que dans 2 semaines…





Pourtant, les bulgares, extenués, ne tentent pas de contre attaques et le 30 novembre, 12 divisions sont prêtes à se lancer à l’assaut de Sofia, l’attaque est programmée pour début décembre, le temps pour nos divisions de respirer un peu. Mais mal nous en prends, ce répit nous coûtera cher puisque la neige s’abat sur Sofia dès le 2 décembre, rendant toute attaque beaucoup plus ardue ! Désormais, si nous ne prenons par rapidement Sofia, notre Etat Major craint un prolongement de la guerre jusqu’au printemps. Les soviétiques brisent leur pacte de non agression avec nous, cela peut annoncer une guerre mais de toute façon, nous sommes trop engagés en Bulgarie pour ésperer tenir un front face aux russes, nos diplomates vont devoir batailler dure pour éviter une intervention soviétique…
Le 9 décembre, une attaque est lancée : nos 12 divisions affrontent 3 divisions bulgares retranchées dans la ville et notamment sur le mont Vitocha qui surplombe la ville. L’attaque, qui connaît quelques réussites locales, est toutefois repoussée dans l’après midi avec de fortes pertes des deux côtés.



Un nouvel assaut est lancé le 21 décembre contre la place forte de Sofia qui a reçue le renfort d’une quatrième division bulgare. Les combats sont rudes, on se bat dans la campagne glacée devant Sofia. Les bulgares parviennent péniblement à nous repousser et nos soldats abandonnent avec soulagement l’attaque lorsque le repli sur Plovdiv est décidé.
A ce rythme là, non seulement nous nous enfonçons dans une guerre longue et coûteuse, mais notre image en souffre, dans auprès de notre population que sur la scène internationale.
Les bulgares pour se dégager d’une situation très inconfortable pour eux aussi, tentent de réorganiser les troupes sous la forme d’une pince qui pourrait enfermer notre troupes parties à l’assaut de Sofia, deux armées bulgares sont repérées dans les provinces de Pleven et Gorna.
Toutefois, ce changement de stratégie peut nous permettre de l’emporter, en effet, pour former ces armées, l’Etat Major bulgare a décidé de dégarnir la ville de Sofia au risque de la perdre mais en pensant pouvoir couper notre armée en deux à Plovdiv.
Nous allons profiter de cette incrédulité bulgare en envoyant nos 3 divisions alpines prendre Sofia tandis que 9 divisions turques ne feront que supporter l’attaque et resteront à Plovdiv.
Le 13 janvier, l’attaque est lancée et immédiatement, les forces bulgares sont culbutées. Le lendemain, des forces turques ont percé et sont entrées dans Sofia ! La victoire est à nous !







Le gouvernement bulgare fait des offres de paix en proposant de céder à la Turquie les provinces orientales mais ces propositions sont réfusées : la Bulgarie ne doit plus jamais menacer notre grand pays !

Le 26 janvier, un espion soviétique est capturé alors qu’il tentait de mettre en place un réseau : les soviétiques s’inquiètent de la nouvelle force turque et il faudra que nos diplomates interviennent une fois de plus pour calmer la crise.
Ce même jour, les 3 divisions alpines lancées à l’assaut de Sofia ont nettoyé les dernières poches de résistances bulgares dans la province, le gouvernement bulgare, réfugié à Vraca, nous demande l’armistice sachant que la guerre est perdue : la Bulgarie est coupée en deux par nos forces !





Les termes de la paix sont simples, il sera mis en place un protectorat bulgare sous la protection de l’Etat Turc sur le modèle albanais. La paix est signée le 26 janvier 1939 en fin d’après midi dans une ferme bulgare. Nos forces auront montré leur courage pendant ces 3 mois de guerre en plein hiver face à une armée de qualité retranchée dans les montagnes.




Un grand défilé de la victoire, en l’honneur de Mustapha Kemal Ataturk est organisé ! Pendant ce temps, l’Etat Major, en organisant la nouvelle répartition des troupes dans l’Empire Turc, fomente déjà d’autre projets…

[Dandy]

Bon je vais avoir de conseils bourrins : est ce que je bourrine dans les balkans (grèce et yougo) ou bien est ce que je me calme et je tourne mes regards vers l'est ?

[syrco]

charge au nord ... roumanie ... hongrie et si t'es assez rapide (mdr) tchequoslovaquie ... apres tu t'allies aux russe et tu prends la yougoslavie

en vrai tu te feras sauté dessus quand t'en sera à la roumanie ...
la yougoslavie te donnera une guerre contrel l'allemagne et la grèce l'angleterre ... a mon avis ^^

[Leaz]

A mon avis tu devrais prendre la grèce, puis attendre voir comment la situation évolue. Le mieux a mon avis serait de rentrer dans l'axe, pour avoir sa part de yougo, et espérer prendre l'égypte et l'irak avant Barbarossa.

[Dandy]

En même temps, je ne fais pas un AAR bourrin en espérant recréer le défunt empire ottoman en quelques années. J'ai quelques idées, un peu folles et osées mais qui peuvent être amusantes....

Malheuresement, la suite des aventures de la Turquie ne viendra que début janvier, les précieux fichiers étant restés à Paris.

[Dandy]

La suite !

Après la magnifique mais dure victoire sur la perfide Bulgarie, l’Etat Major réorganise l’armée tant pour pacifier les provinces conquises que pour former un rideau défensif à l’est du pays. Ainsi, 7 divisions sont stationnées en Bulgarie tandis que 9 divisions sont envoyées à l’est face à l’URSS, la Perse et la Syrie. C’est bien peu et aussi courageuses que soient les troupes turques, elles ne pourront pas stopper une invasion du pays de la part de l’URSS.
En revanche, la Syrie et le Liban, deux anciennes possessions ottomanes qui sont désormais de honteux protectorats français, restent à la merci des forces turques. L’Etat Major réfléchit sur un coup de force qui permettrait de prendre le contrôle de la région grâce à une action rapide des forces blindées…





Mais l’heure est à la paix et il se trame d’avantage de choses sur le plan intérieur : le 24 avril, le Parti Communiste Turc est interdit. Ces traîtres marxistes s’étaient vivement opposés à la guerre contre la Bulgarie et sont désormais soupçonnés de servir l’URSS. Les relations avec cette dernière sont tendues : si officiellement le dialogue reste cordiale (+75) et que les deux pays entretiennent encore de fructueux échanges commerciaux, les envois d’espions se multiplient et des forces soviétiques sont repérées en manœuvre dans le Caucase…

Le 6 août 1939, nos chercheurs en armement se lancent sur un ambitieux projet : la conception d’un char moyen de 20 tonnes équipé d’un canon de 50mm. Le char allemand PzKpfw III est pris comme modèle et les recherches devront aboutir avant la fin de l’année.


Le premier prototype du char moyen turc de 20T pendant les essais dans les étendues brulantes d'Anatolie.




Pendant ce temps, la formation de notre deuxième division blindée se termine et le 26 août, la 2ème TKZ rejoint les forces armées turques baptisé du glorieux nom de notre ancien président : « Ataturk » sous les ordres du général Koldecan

Le 1er septembre 1939, à la surprise des gouvernants turcs, l’Allemagne agresse la Pologne tandis que la France et la Grande Bretagne apporte leur soutient à cette dernière. C’est la guerre en Europe !

Très vite, la Pologne tombe sous les assauts des chars allemands ce qui nous conforte dans le choix d’une doctrine de forces blindées : nous équipons ainsi la 2ème TKZ d’une brigade d’ingénieurs le 3 octobre : c’est une nouvelle division d’élite avec laquelle nos adversaires devront compter !

Alors même que la Pologne a déjà disparu, partagée entre l’Allemagne et l’URSS, cette dernière lance une attaque sur la petite Finlande. Le monde serait donc devenu fou ? Quoi qu’il en soit, ce regain de puissance soviétique ne peut que nous inquiéter et c’est pour cette raison que le 9 janvier, la formations de plusieurs escadrilles d’intercepteurs est décidée et nos divisions de montagne sont améliorées au standard 1939 : nous ne laisserons pas les russes s’en prendre à notre pays !

Nous observons aussi attentivement l’évolution de la Grèce : 4 espions surveillent les agissements grecs. Si les grecs masquent toute agressivité, il semble en revanche qu’ils soient à l’origine de soulèvements dans la province albanaise de Vlore près la frontière grecque.

Le printemps est calme en Europe jusqu’à ce que le 3 mai, l’Allemagne passe à l’attaque sur le front ouest en envoyant ses panzers face à la France ! Cette dernière, qui mènera une lutte courageuse et lancera plusieurs contre attaques victorieuses, ne pourra empêcher la prise de Paris 6 semaines plus tard. La France, grand vainqueur de 1918, est tombée face aux chars allemands…

Mais nous avons le regard ailleurs que sur Paris, en effet, la chute de la France à provoqué un retournement de situation au proche orient : la Syrie et le Liban, s’ils restent liés à la France, ne font plus partis des alliés. Une opération militaire pour libérer ces territoires est décidée pour l’automne sous le nom d’Opération Scorpion !

Pour mener à bien cette opération, nous utiliserons nos deux divisions blindées ainsi que 5 divisions d’infanterie. Cette force sera couverte par deux escadrilles d’intercepteurs et pourra compter sur le soutient d’un escadron de bombardement.

L’opération Scorpion est prévue pour fin octobre - début novembre selon la météo et la disponibilité de nos troupes…

[Dandy]

Ah, au fait, DandyTurk demande la meilleure stratégie possible car la Syrie et le Liban possèdent plusieurs divisions de bon niveau (français 1939, croyez moi, faut se les farcir quand même ).

Celui qui donnera la meilleure stratégie gagnera une place dans l'AAR sous la forme du Chef d'Etat Major des forces turques pendant l'opération scorpion ! (Bah quoi, vous vous attendiez à un bisou ou un carambar ? )

[Leaz]

Il nous faudrait au moins un plan avec l'état des forces énemis et des tienne, sinon ca va être dur de t'aider !

[Dandy]

Voila pour les infos plus précises :

La Turquie dispose de 2 divisions blindées "Early Tank" avec chacune une brigade d'ingénieurs, 4 divisions d'Infanterie 1939 dont une avec une brigade AA et une autre avec une brigade d'ingenieurs et 1 division de cavalerie.
Chaque division blindée dispose d'un lieutenant-général "offensif" de skill 1, les divisions d'infanterie sont sous le commandement du Général Ionu (skill 2, offensif) et je peux disposer de quelques autres généraux aux traits moins interressants (quelques skill 2 défensif, un commando...)

Ces divisions sont prètes à attaquer et pourront compter sur le soutient de deux escadrilles d'intercepteurs (on ne sait jamais...) et un escadron de bombardement tactique.

La force d'attaque pourra éventuelement compter sur un renfort de deux divisions d'Infanterie dans un délai de 1 mois.



Concernant les ennemis, les informations sont maigres :
Pour la Syrie, la carte indique au moins une divisions de milice à Dar ar Zawr, tandis que mon unique espion en Syrie rapporte 4 divisions d'infanterie. Pas d'aviation.
Pour le Liban, aucune informations mais il faudra surement compter sur une ou deux divisions d'infanterie.
Pour les deux pays, les divisions sont au niveau technologique de la France en 1939 donc plutot coriaces...



Voila la carte des opérations :




Concernant la tactique, j'avais pensé à lancer mes deux divisions blindées vers Beyrouth, l'une longeant la cote, l'autre passant par Dar ar Zawr et Hims pour se rejoindre à Tripoli et lancer l'assaut sur Beyrouth pour en finir rapidement avec le Liban. Pendant ce temps,deux divisions d'infanterie longent la cote et prennent place à Tripoli pour attaque Damas tandis que les trois autres divisions (2 DI + 1 DC) attaquent Dar ar Zwar (donc si vous avez suivi, c'est un assaut combiné avec la seconde division blindée) et y prennent place pour attaquer Damas.

Voila ce que ca donnerai, les timings étant prévus pour que chaque assaut avec plusieurs unités soient coordonnées. Avec un peu de chance, l'ennemi se pourra même se laisser enfermer dans Hims puisque je prévoi de tenir Aleppo (Alep ?) avec une ou deux DI amenée en renfort.




Edit : j'ai oublié la légende : en rouge, les divisions blindées, en bleu, les divisions d'infanterie, en vert, la division de cavalerie. Chaque trait représente le parcours d'une division.