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#1
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L'Abbé s'avanca vers l'archevêque.
Ils se connaissaient bien, ils avaient fait leur séminaire ensemble, et chacun avait ensuite suivi sa route, et réalisé une brillante carrière au sein de l'Eglise. Deux prélats fastueux, ambitieux, qui rivalisaient de superbe et de morgue pour mieux accroitre leur influence et leur puissance. Ils avaient même plusieurs fois été amenés à s'affronter publiquement, chacun ayant déversé sur l'autre un flot continu d'anathèmes et d'injures variées. Mais cela n'avait pas empéché un profond respect de s'installer entre ces deux grands prélats, qui formaient la double tête de l'Eglise française naissante. L'Abbé s'approcha donc de l'archevêque de Reims : "Bonsoir frère Alexandre (les deux avaient gardé l'habitude depuis le séminaire, de s'appeler par leurs prénoms, comme de simples moines; -Bonsoir mon frère. Alors ca yest ? Vous venez me chercher ? Ces fous de ducs félons ont donc obtenu ma tête. -Oui mon frère...cette tâche me répugne mais il m'appartient de vous conduire au bûcher. -Vous me connaissez mon frère, j'y monterais la tête haute, méprisant de mon regard tous ces imbéciles. Car je suis innocent mon frère vous n'en doutez pas n'est-ce pas ? -Ben non mon con, c'est moi qui ai distribué les rôles je suis au courant ! Heu pardon.... Je vous connais, frère Alexandre, grand est votre orgeuil mais vous n'êtes point un vendu. -Nous devons partir maintenant, mon ami ? -Il le faut, il le faut oui parce que là ya France-Chypre à la télé donc bon -M'en fous je suis belge, on est déja éliminés nous Fort bien, je vous suis." Les deux hommes se toisèrent alors un long moment, sans plus parler. Puis soudain l'Abbé entonna "Bien sûr qu'un jour s'en va pour l'un et pour l'autre s'en vient Bien sûr les étoiles se meurent quand le ciel s'éteint C'est notre amour qui n'aura jamais de lendemain Mon frère" L'archevêque continua cet étrange cantique : "Bien plus qu'un monde qui s'ouvre à l'un et pour l'autre chavire Bien plus qu'une mer qui supplie quand la source est tarie C'est tout notre amour qui s'éloigne des rives et se perd Mon frère" -Tout s'oublie Chacun avec sa peine Que le temps nous reprenne Les souvenirs D'un frère -Chacun avec sa peine Que le temps nous apprenne A nous aimer En frère -Bien sûr que la terre est brûlée quand la pluie l'oublie Bien sûr que tout est cri puisqu'on se l'est jamais dit Bien sûr l'amour puisqu'il ne peut plus grandir, s'enterre Mon frère -Bien plus qu'un dernier regard pour décider d'une vie Bien plus que cette fin d'espoir que le courant charrie C'est un amour qui ne trouvera pas de rivière Mon frère -Tout s'oublie Chacun avec sa peine Que le temps nous reprenne Les souvenirs D'un frère -Chacun avec sa peine Que le temps nous apprenne A nous aimer En frère -Puiqu'on ne sera toujours Que la moitié d'un tout M: Puisqu'on ne sera jamais Que la moitié de nous Mon frère -Bien sûr que rien ne pourra jamais nous l'enlever -Bien plus que tout ce que la vie peut nous accorder Les deux conclurent enfin le chant à l'unisson L'amour sera toujours cette moitié de nous qui reste A faire Mon frère Ce furent les dernières paroles de Saint-Danton, archevêque de Reims. Il monta ensuite sur son bûcher, sans un regard pour ceux qui l'avaient condamné, sûr de son innocence L'Histoire dit qu'ensuite l'Abbé s'empressa d'aller regarder France-Chypre, en demandant aux germains, au voyant et au médecin leurs mps...
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![]() [20:58:20] Akmar Nibelung, Gott dit: je m'incruste pour faire genre j'ai des amis autres que les pizzas |
#2
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Erfff...
Moralité, c'était bien un vote à la con. Tu m'étonne qu'avec des Ducs de ce niveau, y'ait eu la révolution ![]() |
#3
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Et après on se demande pourquoi je m'abstiens
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Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung |
#4
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En même temps, si tout le monde s'abstient, on n'avance pas beaucoup.
![]() Considérons l'innocence de l'Archevêque de Reims, et espérons que son âme puisse nous aider à guider notre vote. Il serait bon (et chouette) que davantage de ducs s'expriment, dans la mesure du possible.
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"Violer la grammaire rend le langage bâtard." (Ar Sparfell) |
#5
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« Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière ! »
Ainsi parla l’Éternel et nous n’avons nulle crainte d’aller bientôt le retrouver car notre âme est pure et juste ![]() « Tiens, déjà 21h00 ? Dis moi, mon bon, ai-je encore le temps de lancer une ultime malédiction, je suis en pleine rédaction là... « Je t’ai déjà brûlé... » ![]() Mon Dieu, comme c’est triste ! Quelle erreure ! Quelle tragédie ! Mais comme c’est beau ! Quelle belle fin ! ![]() Nous cessons donc séance tenante notre ultime malédiction et écrasons de notre mépris le charlatan, dont les effets d’annonce grand guignolesque sont aussi nombreux que ses résultats lamentables, quoiqu’il en dise ![]() Le médecin a échappé de peu à sa folie aveugle, notre martyr en est le prix. Plus près de toi, Seigneur... loin de tous ces fourbes nous irons en chantant.. ![]() PS. Dis moi, mon bon, c’est curieux, chaque fois que tu masterises, je ne passe pas le premier jour ![]() PPS. J'espère que la partie va désormais repartir sur de bonnes bases... J'ai pris la peine, hier soir, de faire un vote 'utile', bien que je ne croyais ni Curtis ni le charlatan coupables, mais c'est le jeux (de plus, contrairement à ce qu'affirment certains ![]() ![]() Bon amusement à tous et mort aux germains ![]() |
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