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Le chemin de Munich Juin 37 "Les quatre premiers jours d'action militaire sont décisifs au point de vue politique. En l'absence de succès militaires marquants, une crise européenne ne peut manquer d'éclater. Les faits accomplis devront convaincre les puissances étrangères de l'inutilité absolue d'une intervention militaire. De préférence, les opérations seront déclenchées par: a) Après une période de difficulté diplomatiques et de tension croissante, s'accompagnant de préparatifs militaires, motifs qui seront exploités de manière à rejeter sur l'ennemi la responsabilité de la guerre. b)Par une action-éclair, provoquée par un incident grave qui constituerait une provocation intolérable à l'égard de l'Allemagne et qui du moins aux yeux d'une partie de l'opinion publique mondiale, fournirait la justification morale d'un recours à des mesures militaires. L'opération b est la plus favorable, tant du point de vue militaire que du point de vue politique." 28 mai 38 "En ce jour, j'ai résolu de règler une fois pour toutes et cette fois radicalement la question sudète. J'ordonne: 1- De préparer pour le 2 octobre une action militaire contre cet Etat. 2- D'accroître et de renforcer considérablement nos défenses à l'ouest... Pour commencer, il convient d'envisager la mobilisation immédiate e 96 divisions. La Tchécoslovaquie sera effacée de la carte, et c'est ma volonté formelle!" Note de Jodl: Le Führer, jusqu'ici résolu à ne pas envenimer le problème tchèque, a changé d'avis en raison des concentrations stratégiques de troupes auxquelles les Tchèques ont procédé le 20 mai, en l'absence de toute menace allemande et sans la moindre cause. La retenue observée jusqu'ici par l'Allemagne a entraîné pour le Führer une perte de prestige, qu'il n'est plus disposé à subir une seconde fois. Par conséquent, il a été établi le 30 mai une nouvelle directive en vue de l'exécution du cas vert. 7 septembre 38, Editorial du Times, Londres Peut-être le gouvernement tchécoslovaque ferait-il bien d'examiner s'il doit rejeter complètement le projet, qui rencontre quelque faveur dans certains milieux et qui consiste à donner plus d'homogénéité à l'Etat tchécoslovaque par la cession à la nation voisine d'une bande de territoire habitée par des populations unies par des liens de race à ce pays limitrophe. L'avantage de devenir ainsi un Etat homogène compenserait dans une large mesure pour les tchèques les inconvénients évidents que présente la perte du district frontière des Sudètes allemands. Chamberlain à Berchtesgaden (15 septembre 38) Lucifer: "J'ai informé hier la délégation britannique que de nouvelles négociations ne pourraient être basée ... que sur le principe de la réunion au Reich des districts sudètes." Chamberlain: "En dépit de la dureté et de la cruauté qu'il me sembla lire sur son visage, j'eus l'impression que c'était un homme sur qui l'on pouvait compter quand il avait donné sa parole". 20 septembre 38 Le Führer a déclaré qu'il présenterait au Premier Britannique les exigences allemandes avec une franchise brutale. A son avis, l'action de l'armée apporterait la seule solution satisfaisante. Restait cependant le danger de voir les Tchèques accéder à toutes les exigences. 21 septembre 38 Le gouvernement tchèque capitule et accepte le plan anglo-français: "Nous n'avions pas le choix puisqu'on nous abandonnait." Chamberlain à Godesberg (22-23 septembre 38) Le Führer remercie Chamberlain de ses paroles aimables et lui dit qu'il partageait ses espoirs. Comme il l'avait déjà plusieurs fois déclaré, le problème tchèque une fois règlé, il n'aurait plus d'exigence territoriale à formuler en Europe. Les tchèques rejettent le memorandum de Godesberg et mobilisent. Chamberlain rejette la responsabilité du choix entre la paix et la guerre sur Benès: "Si cette solution n'est pas acceptée, alors se sera l'invasion et le démembrement du pays par la force, et la Tchécoslovaquie ... ne pourrait être reconstituée dans ses frontières, quel que soit le résultat du conflit." 28 septembre 38, Chancelier Lucifer à l'ambassadeur britannique "A la requête de mon grand ami et allié Campioni, j'ai retardé de 24 heures la mobilisation de mes troupes. J'accepte l'idée d'une conférence à Munich avec les délégations anglaise, française et italienne." Note de Jodl: Le pacte de Munich est signé. La France et l'Angleterre ne supporteront pas militairement la Tchécoslovaquie. Celle-ci doit maintenant s'incliner. En tant que puissance, la Tchécoslovaquie n'existe plus. Le génie du Führer et sa résolution à ne pas reculer, fût-ce devant la menace d'une guerre mondiale, ont une fois de plus obtenu la victoire sans le recours à la force. Discours de Marius le 5 octobre 38 aux Communes "Nous avons essuyé une défaite totale et absolue... Nous sommes au sein d'une catastrophe d'une ampleur sans seconde. Le chemin des bouches du Danube...le chemin de la mer Noire est ouverte...L'un après l'autre tous les pays d'Europe Centrale et de la vallée du Danube seront entraînés dans le vaste système de la politique du Parti Frei-Heit!...émanant de Berlin...Et n'allez pas croire que cela soit une fin. Non, ce n'est que le commencement..." Dernière modification par LUCIFER ; 11/11/2006 à 00h10. |
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#2
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Goering: 17 décembre 1936
La bataille que nous n'allons pas tarder à livrer exige une capacité de prodution colossale. Aucune limitation du réarmement ne peut être envisagée. Il n'y a d'autres perspectives que la victoire ou la destruction...Nous vivons en un temps où la bataille finale est en vue. Nous sommes déjà au seuil de la mobilisation, déjà en guerre. La seule différence, c'est que les coups de feu n'ont pas encore été tirés. La Tchéco-Slovaquie cesse d'exister. 10 octobre 1938: Message urgent et ultra-secret: Chancelier Lucifer à Général Keitel, chef de l'OKW 1-Quels renforts seraient nécessaires, dans la situation actuelle, pour briser toute résistance tchèque en Moravie et en Bohême? 2-Combien de temps faudrait-il actuellement pour regrouper ou transporter de nouvelles forces? 3-Combien de temps faudrait-il pour réaliser cette même opération si elle était éxécutée après la démobilisation prévue et les mesures de retour? 4-Combien de temps faudrait-il pour que ces renforts soient prêts comme l'étaient nos forces au 1er octobre? Berlin, 21 octobre 1938 Ultra-secret Les tâches futures des forces armées et les préparatifs de guerre impliqués par ces tâches seront exposés par moi dans une directive ultérieure. Jusqu'à ce que cette directive entre en vigueur, les forces armées devront être prêtes, à tout moment, à faire face aux éventualités suivantes: 1-La protection des frontières de l'Allemagne. 2-La liquidation du reste de la Tchéco-slovaquie. 3-L'occupation du district de Memel. ... Il doit être possible d'écraser à tout moment ce qui reste de la Tchéco-slovaquie, au cas où elle adopterait une politique hostile à l'égard de l'Allemagne. Les préparatifs que devront faire les forces armées seront considérablement moins importants que pour le cas vert; ils devront cependant être beaucoup plus poussés, puisque les mesures de mobilisation habituelles ont été supprimées. L'organisation, l'ordre de bataille et l'état de préparation des unités affectés à ces opérations doivent être assurés en temps de paix,en vue d'une attaque brusquée, de manière à priver la Tchéco-slovaquie de toute possibilité de résistance organisée.Les opérations auront pour objectifs l'occupation rapide de la Bohême et de la Moravie, à la suite de quoi la Slovaquie sera détachée du reste du pays. 7 octobre 1938: Docteur Ernst Woermann, directeur du Département Politique des Affaires Étrangères Une Slovaquie indépendante serait d'une constitution faible, et par conséquent favoriserait mieux le besoin allemand de pénétration et d'installation à l'Est. 13 Mars 1939 : Réunion entre d'une part le Chancelier Lucifer, les généraux Brauchtisch et Keitel, et d'autres part Mgr Tiso et Durcansky, représentants slovaques Lucifer: Je vous ai convoqué pour règler cette affaire (l'indépendance slovaque voulue par l'Allemagne) dans un délai très bref... La question se pose ainsi: la Slovaquie désire t-elle ou non avoir une existence indépendante? ...C'est une question non pas de jours, mais d'heures. Si la Slovaquie souhaite devenir indépendante, l'Allemagne vous y aidera et vous apportera sa garantie. Si elle hésite ou refuse d'être séparée de Prague, l'Allemagne l'abandonnera à son destin: elle deviendra le jouet d'évènements dont je ne serais pas responsable. Entrée de Ribbentrop -Lucifer: Oui, Ribbentrop? -Ribbentrop: Mr le Chancelier, nous venons de recevoir un rapport selon lequel des mouvements de troupes hongroises ont actuellement lieu sur la frontière slovaque. -Lucifer: Mr Tiso, j'exprime ici l'espoir que la Slovaquie prendra bientôt une décision. 14 mars 1939: Chamberlain à la Chambre des Communes: "Aucun acte d'agression ne s'est encore produit." 14 mars 1939: visite du Président tchèque Hacha à Berlin Lucifer: A l'automne, je n'avais pas voulu tirer la conclusion finale, croyant encore à la possibilité d'une coexistence, mais j'avais fait comprendre sans équivoque que si, les conceptions chères au gouvernement Benès ne disparaissaient pas tout à fait, alors je détruirais entièrement l'État Tchèco-slovaque. Or ces conceptions n'ont pas disparu. C'est pourquoi j'ai donné ordre aux troupes allemandes d'envahir le pays et décidé d'incorporer la Tchéco-slovaquie dans le Reich allemand. Si l'on venait à se battre, au bout de deux jours l'armée tchèque aura cessé d'exister. Naturellement, il y aurait des victimes du côté allemand, ce qui engendrerait une haine qui me contraindrait par souci d'autoconservation à ne pas accorder d'autonomie. Si l'entrée des troupes allemandes se fait de façon pacifique, alors j'accorderai à la Tchéco-slovaquie un régime qui lui soit propre. C'est pourquoi je vous ai demandé de venir. C'est le dernier service que vous pourrez rendre au peuple tchèque. A la suite de votre visite, peut-être le pire pourra t-il être évité. 14 mars 1939: La ruthénie, qui formait l'extrêmité orientale de l'Etat tchéco-slovaque déclare son indépendance sous le nom de République d'Ukraine Subcarpatique. Lucifer lui refuse la protection qu'elle lui demandait. L'indépendance ne dure que 24h, les troupes hongroises occupant aussitôt le territoire. Communiqué Germano-Tchéco-slovaque Berlin, 15 mar 1939 "A leur requête, le Führer a reçu aujourd'hui à Berlin le Docteur Hacha, président de la Tchéco-slovaquie, et le Docteur chValkovsky, ministre des Affaires Ëtrangères de Tchéco-slovaquie, en présence de M. Von Ribbentrop, Ministre des Affaires Ëtrangères. Au cours de cette réunion, la grave situation créée par les évènements des dernières semaines dans l'actuel territoire tchéco-slovaque a été examinée avec une complète franchise. Les deux parties se sont déclarées l'une et l'autre convaincue que tous les efforts devaient être faits pour maintenir le calme, l'ordre et la paix dans cette partie de l'Europe centrale. Le président de l'État tchéco-slovaque a déclaré que, pour atteindre ce but et pour parvenir à la pacification définitive, il a remis avec confiance le destin du pays et du peuple tchèque entre les mains du Führer du Reich allemand. Le Führer a enregistré cette déclaration; il a exprimé son intention de placer le peuple tchèque sous la protection du Reich allemand et de lui garantir le développement et la vie autonome de sa vie ethnique, tel qu'il convient à son caractère propre." Londres, 15 mars 1939: "La proclamation d'indépendance de la Slovaquie met fin par une rupture intérieure à l'existence de l'Etat dont nous garantissions les frontières. Le gouvernement de Sa Majesté ne se considère donc plus comme tenu par cette obligation." 16 mars 1939: la Slovaquie se place à son tour sous la bienveillante protection du Reich allemand |
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MENACES DE GUERRE! Discours du Chancelier Lucifer au Reichstag - 15 Mars 1939 "Le monde en a maintenant la preuve! Les démocraties décadentes de l'Ouest n'hésitent plus à jeter le voile: elles font cause commune avec cette perpétuelle menace que fait peser sur la civilisation occidentale l'Union Soviétique. Seule la résolution des pays de l'Axe à ne pas céder a au final fait reculer le Prime Minister d'envoyer son ridicule ultimatum. Nous demander, à nous, de rejeter de notre alliance défensive la Turquie? Nous demander de rejeter ce malheureux pays menacé par l'Ogre Rouge et qui nous avait demandé protection et assistance suite aux manipulations orchestrées depuis Moscou? Nous demander de renier cette Sainte Alliance signée sur le lit de mort de ce grand visionnaire qu'était Atatürk? Quelle insolence! Quelle méconnaissance de l'honneur du peuple allemand, de ses alliés polonais, italiens, slovaques et depuis peu bulgares! Que de mépris envers cette liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes qu'ils professent eux-mêmes! Ridicule! ... Nous auraient-ils attaqué qu'ils l'auraient amèrement regretté. Le Reich et son parti Frei-Heit! ont atteint leur objectif: Briser les accords de Versailles et réparer l'honneur de l'Allemagne. Nous ne sommes plus un pays faible avec une armée faible. Nous sommes redevenus une puissance mondiale avec une armée apte à lui permettre de garder son rang. Nous auraient-ils attaqué alors que nous étions en paix qu'ils auraient trouvé une Wehrmacht puissante, prête à les repousser, alors que le vent de la révolte aurait soufflé chez eux. Et cela pour ne pas parler des russes qui n'aurait bien fini un jour par secouer leurs chaînes pour rejoindre leurs frères slaves de Pologne. ![]() Le Prime Minister n'a pas envoyé son ultimatum, menaçant d'attaquer ... Qui au fait? L'Allemagne? Non, ses cibles, plus faibles, étaient déjà toutes désignées. Pas l'Allemagne, invincible, mais l'Italie! L'Italie affaiblie par l'hospitalisation de son Duce Campioni et qui vient juste de reprendre les rênes du pouvoir. Pas l'Allemagne, invincible, mais la Pologne, qui seule face aux hordes assoiffées de sang de Jagerovitch, est prête à se dresser, avec l'aide de l'Axe, pour préserver la civilisation européenne. ... Monsieur Marius, vous croyez nous avoir encerclé avec votre système d'alliance contre-nature? Permettez-moi alors de vous donner amicalement un petit cours de géopolitique. Regardez en Asie cette formidable puissance montante que constitue l'alliance du Japon Impérial et de la Chine fasciste! Regardez, et dîtes moi qui est l'encerclé. Le Japon participera un jour activement à la défense de la civilisation européenne. Vous attendez-vous à une aide de l'autre Insignifiant pour vous permettre de nous menacer? Nous ne jugeons pas nécessaire d'en parler en ce lieu, ayant ici d'autres tâches bien plus prioritaires dont il nous faut nous occuper ![]() Monsieur le Prime Minister, vous nous avez menacé de guerre, d'une guerre dont nous ne voulons pas. Monsieur le Prime Minister, nous vous proposons pour la dernière fois la paix en Europe, avec un traité de non-agression de 25 ans. Mais comprenez que nous ne pourrons pas accepter maintenant de signer un papier que vous pourriez déchirer à tout instant. Nous signerons ce traité, à la condition expresse que vous donniez votre accord inconditionnel à quelques demandes très simples. Ces demandes vous parviendrons prochainement à vous et vos à alliés. FREI-HEIT! |
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#4
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La réponse du Prime Minister Marius
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#5
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Document intitulé "Plan Micheline", trouvé fortuitement par un colonel de l'Abwehr à Köln :
![]() Note du lieutenant-colonel Oster : "Il est fort probable qu'il ne s'agisse que d'une maneuvre d'intoxication de la part des Westächte."
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Kentoc'h mervel eget bezañ saotret "Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est un fou, ou un économiste." |
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#6
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KRIEG! Communiqué spécial de l'OKW (3 avril 1939) Depuis cette nuit, 3 heures du matin, les forces armées du Reich et de ses alliés sont en guerre contre les Alliés occidentaux. Dans une dernière tentative d'apaisement, le Führer a présenté hier soir ainsi qu'il l'avait annoncé les garanties qu'il exigeait afin de signer avec les gouvernements anglais et français un traité de non-agression de 25 ans. Le gouvernement de Paris a refusé la démilitarisation des anciennes provinces allemandes d'Alsace-Lorraine, l'envoi d'observateurs du Reich, et la tenue d'un référendum sur le retour de ces provinces à l'Allemagne. ![]() Poursuivant ses provocations, le gouvernement de Paris, soutenu par l'Angleterre, a lancé une attaque contre un poste frontière près de la frontière Belge. Un soldat allemand a été blessé, et 5 des assaillants tués. Immédiatement, le Haut Comité à la Défense du Reich s'est réuni en comité extraordinaire. Prenant acte qu'il n'était plus possible de croire en les promesses de paix des gouvernements alliés et constatant la duplicité du gouvernement belge, le Führer, en plein accord avec l'OKW, a décidé de stopper les mesures de démobilisation entamée après le retrait du précédent ultimatum britannique et d'imposer par les armes un règlement au problème causé par la belligérence de Paris et de Londres. Sans aucune provocation et sans déclaration de guerre, les forces soviétiques ont alors pénétré sur le territoire de nos alliés polonais, montrant clairement au monde entier qu'il s'agissait d'un plan prémédité et prévu de longue date, en vue de partager l'Europe entre les démocraties impérialistes de l'ouest et les soviétiques à l'est. ![]() D'autres communiqués suivront. FREIHEIT! Dernière modification par LUCIFER ; 28/11/2006 à 18h13. |
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SCHLIEFFEN 39 Réunion d'Etat-Major à la Chancellerie du Reich, 4 Mars 1939 Chancelier Lucifer: Général Jodl, vous voudrez bien apporter mes compliments à Herr Mainstein. J'ai minutieusement étudié son plan opérationnel visant à mettre hors de combat la France en moins d'un mois. Il possède, je crois, de bonnes chances de succès. Seulement, la situation politique actuelle ne nous conduit plus vers une sortie rapide de la France du conflit qui se profile à l'horizon si les russes s'y mettent eux aussi. Un KO d'entrée ne suffit plus.Il nous faut prévoir la destruction totale de l'armée de terre française. Je demande donc à l'OKW de me présenter d'ici une semaine un nouveau plan opérationnel se basant sur un encerclement des armées alliées stationnées en France. Un vaste contournement devra avoir lieu en passant par les plaines de Belgique, celles de Picardie, l'occupation de Paris, et devra enfin se conclure en Bourgogne avec la fermeture de la nasse. Du Schlieffen amélioré en fait. Néanmoins, je compte bien utiliser le Plan Manstein pour tromper l'ennemi. Mon objectif est ici de lui faire masser des troupes derrières la Meuse, où elles seront par la suite attaquées de flanc, et non pas frontalement à travers cette rivière. L'idéal serait de faire croire au GQG français qu'il aurait une possibilité de percer notre flanc gauche en Sarre, où vous prendrez soin de concentrer toutes nos brigades anti-chars. Convoquez ici pour demain l'Obersturmbannführer Skorzeny. C'est un des éléments les plus prometteurs du Parti. Il devra me présenter un plan en vue de faire parvenir "accidentellement" le plan Manstein au français. Chancellerie du Reich, 11 mars 1939 Général Jodl: Monsieur le Chancelier, voici le plan demandé. En l'honneur du plan Schlieffen de 1914, nous lui avons donné le nom de code "Schlieffen 39". De plus, l'Obersturmbannführer Skorzeny est prêt pour l'opération "Manipulation", à votre convenance. Dernière modification par LUCIFER ; 28/11/2006 à 18h10. |
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#8
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BLITZKRIEG A L'OUEST ! Communiqué spécial de la Wehrmacht, 10 avril 1939 Sur l'ensemble du front Ouest, les forces ennemies sont, soit en pleine retraite, soit anéanties. Les forces armées Belges et Hollandaises n'existent plus. Face à nos 120 divisions, le front français est percé en de multiples points. A la pointe de l'attaque, nos divisions blindées se sont emparées de Paris le 6, après une marche ininterrompue de 4 jours et demi, en partance d'Aachen. Après de durs combats ayant opposés plus de 16OO chasseurs dans les deux camps dans le ciel champenois, la Luftwaffe règne désormais en maître sur l'ensemble du territoire français. Le gouvernement de Paris s'est réfugié à Marseilles, à portée des bombardiers italiens. Aucun signe de capitulation française n'est cependant apparu. Cela est certainement à mettre en relation avec l'entrée en guerre de l'URSS. ![]() Dernière modification par LUCIFER ; 28/11/2006 à 18h19. |
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#9
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LA FRANCE EST VAINCUE! Communiqué spécial de la Wehrmacht, 30 avril 1939 Le 11 avril, aux alentours de Compiègne, 8 divisions en déroute se sont rendues au Groupe Armée Centre du Maréchal Blomberg. Le 12, après une préparation d'artillerie intense, nos forces ont attaqué dans un assaut brutal la supposée imprenable ligne Maginot au nord de Metz. Les forces ennemies, qui avaient entamées sur l'ensemble des provinces d'Alsace-Lorraine un vaste repli afin de tenter de rompre le vaste encerclement qui se profilait, durent rapidement lâcher prise. Ce même jour, le XIV Armeekorp du Général Hausser effectua la jonction sur le Rhône, à Lyon, avec nos alliés italiens qui avaient eux aussi percé, encerclant ainsi 22 divisions ennemies dans la région des Vosges. Les tentatives françaises pour percer échouèrent rapidement. Le 14, les dernières unités françaises en état de combattre furent défaites à Dijon. Le 18, Mulhouse, dernière position fortifiée ennemie, était enlevée, les 22 divisions encerclées se rendant à la Wehrmacht. Pendant ce temps, la Luftwaffe repéra le reliquat de l'armée française en Provence: 17 divisions, dont plusieurs puissamment blindées. Après avoir entamées une marche vers le nord pour tenter de colmater nos percées, le corps blindé composé principalement de Somua fit halte à Saint-Etienne au vu de la dégradation rapide de la situation mlitaire française. Couvertes par d'importantes frappes logistiques sur le réseau routier reliant Marseilles à Bordeaux, nos avant-gardes blindés atteignirent le 21 la frontière espagnole à Bayonne. La division Fantôme du Général Rommel entra dans Toulouse le 23. A cette date, parvenant à rompre le contact avec nos corps blindés au repos, les forces françaises avaient entamé un embarquement depuis Perpignan. La Regia Marina, en infériorité, ne pût interrompre les opérations des Alliés. Lorsque les forces italiennes, sur leurs demandes, pénétrèrent les premières le 26 dans cette ville, les 17 divisions ennemies avaient pu fuir. Une fuite honteuse que la propagande ennemie appelle "Le miracle de Perpignan". Seul Pau, occupé finalement début Mai, n'était alors pas sous contrôle militaire de l'Axe. Le 3 Mai, faisant suite à la capitulation hollandaise, le gouvernement belge déposa les armes. La Campagne de France s'achevait un mois jour pour jour après la décision d'appliquer "SCHLIEFFEN 39", au prix de pertes très faibles de notre côté, suite à la plus fantastique offensive allemande de tous les temps. Le gouvernement français refuse d'admettre sa défaite, mais l'Empire français a perdu la France. Durant la 3ème semaine d'Avril, le Duce Campioni nous communiqua la nouvelle tant attendue : "Six porte-avions anglais repérés en Méditerranée". Le moment était venu. D'autres communiqués suivront. Dernière modification par LUCIFER ; 15/01/2007 à 22h30. |
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#10
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563/56…
Rapport de l’Abwehr aux premiers jours de Seelöwe L’objet de ce rapport est de comparer le plan spécial « Seelöwe » dont les spécifications et le plan initial ont été pour la première fois exposés en janvier 1936, avec les résultats obtenus entre le 5 et le 26 Mai 1939, soit au bout de 3 semaines d’opérations. Les passages en italiques correspondent au plan de 1936. Nos frontières orientales étant sécurisées par l’alliance avec la Pologne, la décision à l’Ouest devra avoir lieu au plus tard mi-avril 39, une fois les conditions atmosphériques favorables. Le préalable indispensable à Seelöwe est la chute rapide de la France, ainsi que la sécurisation des bases aériennes des Pays-Bas et de la Belgique. La neutralité de ces pays ne devra donc pas être respectée. Afin de pouvoir concentrer le maximum d’avions prêt de la Manche, 8 aérodromes devront être déployés autour de Calais et de Dunkerque dès la capture de ces villes. Notre offensive débuta le 5 avril 39. L’effondrement français était consommé dès les premières heures. Paris tombait 5 jours après le début des hostilités, les gouvernements belges et hollandais capitulaient. À ce jour, le gouvernement français, réfugié à Bastia, refuse la défaite, malgré la perte totale du territoire métropolitain. Enfin, 7 bases aériennes préfabriquées ont pu être déployées autour de Calais et de Dunkerque. ![]() Il serait illusoire de vouloir demander à la Kriegsmarine de concurrencer la Royal Navy en Manche. La capacité industrielle du Reich ne lui permet pas encore de renforcer dans des proportions énormes ses trois armes simultanément. Le rôle de la Kriegsmarine ne sera donc pas de repousser les flottes ennemies, mais d’assurer le transport des divisions affectées à l’invasion. Dans ce but, XXX flotilles de transport seront immédiatement mises en chantier, ainsi que quelques unités modernes de combat (en particulier un cuirassé lourd ainsi qu’un porte-avion d’escorte). D’autres priorités ont retardé la sortie du cuirassé Bismarck. Avec ses canons longues portées, celui-ci a indubitablement manqué lors de l’invasion, les Alliés n’ayant visiblement rien à lui opposer actuellement. Par contre, le choix fait très tôt de pousser à 2 la construction des porte-avions d’escorte (pour un coût modeste) s’est révélé être très positif. Sans eux, au moment le plus crucial du débarquement, l’invasion aurait échoué. Malheureusement, ces 2 unités ont été détruites. Concernant les flotilles de transport, Le programme de construction a pu être mené à terme. La Luftwaffe devra être porté à un niveau qualitatif et quantitatif au minimum équivalent à celui de la RAF. Il conviendra de supposer que les forces de celle-ci se monteront à une vingtaine d’escadrilles mi-39. La Luftwaffe devra dans un premier temps considérablement affaiblir la RAF au-dessus du territoire français pendant la campagne de France. Puis elle devra durant les premières heures, voire les premiers jours du débarquement, nettoyer la Manche puis le sud de l’Angleterre de toute présence de la RAF, afin de permettre à nos bombardiers navals de couvrir la Kriegsmarine et de repousser la Royal Navy. En cas d’attaque surprise, l’objectif ne sera pas de détruire cette dernière mais de lui interdire la Manche. Au cas où l’attaque surprise ne serait pas possible, sa destruction deviendra par contre prioritaire et indispensable pour la bonne réalisation de Seelöwe. Néanmoins, priorité sera dans tous les cas donnée à la destruction des 5 ou 6 porte-avions anglais. Enfin, le secret le plus absolu sera observé concernant l’existence de nos bombardiers navals, ceux-ci ne seront donc utilisés qu’au moment de l’invasion. Le redéploiement massif des flottes anglaises et françaises début 39 (estimé à 110 unités alliées par le renseignement militaire italien du Général Dandi) suite à l’entrée de la Turquie dans l’Axe a été aussitôt interprété à l’OKW comme le choix stratégique des Alliés de « sortir » la Turquie et l’Italie du conflit se profilant. Un tel choix, avec une telle quantité de navires, ne pouvait avoir de sens que si de puissants groupes aéroportés étaient inclus dans ces 110 navires. Ordre fût alors donné de se préparer à l’invasion, en l’attente de la confirmation de la présence des porte-avions alliés en Méditerranée. Le 3 Mai, le Duce Campioni nous faisait informer que 6 porte-avions anglais venaient d’être détectés au large de la Sicile. Le 4, l’ordre d’invasion fût donné, les forces italiennes prévenues de se préparer à lancer des attaques de diversion en Méditerranée. Remarque : Dès les premières heures de Schlieffen 39, de très durs combats ont opposé la Luftwaffe à la RAF au-dessus de la Champagne. Cela ne peut avoir qu’une explication : le pré-positionnement de la RAF dans les aérodromes français du Nord de la France et de Paris, en violation flagrante du traité Germano-britannique de 1938. De toute évidence, cela conforte notre opinion que les Alliés étaient sur le point de lancer une attaque surprise sur le Reich, que celui-ci a su devancer à temps. L’invasion ne pourra se faire qu’en mettant le maximum de chances de notre côté. Des troupes spécialisées devront être formées en vue de cette action. Trois divisions de Marines seront spécialement formées pour l’assaut initial, afin de prendre possession le plus rapidement possible d’un port. Une division parachutiste complètera le dispositif d’invasion. Le port (Portsmouth de préférence) devra être capturé intact, afin d’y débarquer le reste des forces d’invasion (10 à 15 autres divisions). Remarque : les divisions de Marines, spécialement formées aux assauts amphibies, seront fortement mises à contribution lors de la capture de Rotterdam. Le 5 Mai, notre flotte, discrètement positionnée à Amsterdam, quittait le port avec à son bord les 3 divisions de Marines. Dans la nuit du 6 au 7, le restant des forces d’invasion (retirées du front français, et mises au repos) était embarqué depuis Calais. Le 7 Mai, à 5h, un mois et 2 jours après le début du conflit, l’invasion débutait. Dernière modification par LUCIFER ; 17/01/2007 à 22h08. |
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