Franconaute  

Précédent   Franconaute > Jeux Paradox > Europa Universalis > Europa universalis 2 > AAR EUII

Notices

 
 
Outils de la discussion Modes d'affichage
  #33  
Vieux 07/10/2006, 19h56
Avatar de Danton
Danton Danton est déconnecté
Franconaute
 
Date d'inscription: septembre 2005
Localisation: Asgard, monde des Ases
Messages: 4 627
Par défaut

1672 – 1680. L’agnelet Suédois lutte pour sa survie



Depuis des décennies et des décennies, le royaume protestant de Courlande souffrait de l’opression barbare de la Pologne catholique et ne cessait d’appeler à l’aide, mais ses cris désespérés se perdaient dans les plaines glaciales et désertiques de la région : ce royaume courageux était à bout de force et, dans une ultime tentative avant l’impitoyable agonie dans d’atroces souffrances , rassembla ses dernières forces pour hurler leur désespoir né de cette épouvantable malédiction qui pesait sur leurs frêles épaules depuis la main mise des Polonais sur leur pays ravagé .

Miracle de la foi, ce cri fut si puissant qu’il parvient à traverser la baltique et parvient aux douces oreilles du Roi de Suède, homme délicat et raffiné qui ne saurait laisser son prochain dans le besoin, lui qui dirige un pays qui a tant souffert de la malédiction que dame nature a jeté sur notre glacial pays . Une intervention fut décidée et, en 1672, la guerre reprenait : très vite, les barbares de Pologne furent balayés par les fiers vikings du nord et, épouvantés devant notre fureur, n’insistèrent pas trop et nous offrirent le contrôle de la Courlande, qui fut immédiatement intégré à notre alliance. Deux peuples courageux, mais pauvres venaient d’unir leur destin tragique…

Chose incroyable, la Courlande était encore plus mal en point que nous, et il apparut bien vite que nos maigres ressources ne parviendraient pas à rendre honneur et dignité à ce peuple martyrisé depuis des décennies : il fallait chercher ailleurs les richesses nécessaires pour sauver le protestantisme aimant dans la région. La province d’Hinterpommern était riche et grasse, de plus elle était jadis Polonaise : comme de plus normal que l’ancien bourreau paye pour sauver sa victime à peine libérée de son joug infernal ?


La Suède fit connaître ses légitimes prétentions sur la dite province auprès de l’Empereur d’Autriche, nouveau maître d’Hinterpommern, mais le bougre refusa d’entendre raison, et cela même après le début de sa guerre contre la France. Une ultime ambassade fut reconduite manu militari par les Autrichiens, la guerre était devenue inévitable et elle fut déclarée en 1678.

Les opérations militaires commencèrent fort bien, même si, en Suède, l’on évitait de crier victoire : l’Autriche n’avait pas encore réellement réagi, empêtrée dit-on par une révolte en Hongrie. L’avance Suédoise n’avait ainsi rien à voir avec la blitzkrieg menée jadis en Russie : l’on avançait lentement, pas à pas, en narguant les espions ignobles qui rapportaient le moindre de nos faits et gestes à Vienne … Ce fut à la fin de cette première année de guerre que l’Autriche réagit enfin : surgissant de la brume, Ferdinant d’Autriche se jetta contre nos armées.



La bataille de Wiekepolska




De profonds désaccords au sein du haut commandement Suédois fut la cause de l’immense tragédie qui frappa nos preux : les armées arrivèrent en ordre dispersés et furent massacrés par les Autrichiens au moral d’élite , les soldats les plus redoutables d’Europe…

L’Empereur ordonna une contre-attaque généralisée pour pousser au maximum sur sa lancée : ses hordes se précipitèrent, mais, cette fois, se heurta à un haut commandement Suédois parfaitement unifié qui sut coordonner ses mouvements de la meilleure façon : pendant que la première armée résistait farcouchement et que la deuxième volait à son secour, la troisième se précipitait pour couper la retraite des Autrichiens qui allaient et devaient être vaincus .



Ferdinant écrasé



Ce fut la déroute complète pour les Autrichiens, complètement écrasés . La victoire Suédoise était totale, mais personne ne doutait qu’il ne s’agissait là que du seçond round de la guerre. Afin de lancer au mieux le troisième, l’on décida d’envoyer de nombreux renforts sur le continent… Ils n’étaient pas encore arrivés à Danzig qu’une terrible nouvelle vient les frapper de plein fouet : la flotte Batave venait de surgir en Baltique et harcelait nos pauvres pêcheurs qui tentaient de gagner leur maigre pitance dans ces eaux glaciales et sombres qui sont les nôtres.

Naturellement, n’écoutant que leur courage indomptable , nos fiers navires changèrent de direction et cinglèrent plein ouest, dupant une fois de plus les espions qui nous espionnaient toujours et qui allèrent de ce pas répandre le mensonge révoltant que les fiers vikings du nord voulaient attaquer la Hollande . La flotte Hollandaise fut finalement rattrapée, alors qu’elle tentait de fuir, alertée par ces mêmes espions de notre furieux retour, mais, grosse et grasse du butin pillé sur nos côtes, elle ne parvient pas à nous échapper…



La flotte Batave écrasée




Les Vikings du nord, une fois de plus victorieux, repartirent aussitôt à l’est (on raconte que les vils espions toujours embusqués attrapèrent à cette occasion un torticoli épouvantable tant nos mouvements étaient rapides ) et débarquèrent à Danzig. Juste à temps pour faire reculer les hordes autrichiennes qui venaient d’arriver, commandées par Charles de Lorraine lui-même : la deuxième bataille de Wiekepolska se termina par un véritable triomphe pour la Suède, qui s’empara ensuite de la dite province .

La poursuite des Autrichiens ne put cependant avoir lieu à cause de l’arrivée inattendue de 35.000 soldats Bavarois : ils ont été massacrés jusqu’au dernier pour avoir osé s’interposer entre nous et le fruit de notre légitime colère .

C’est à ce moment que nos plus chers amis d’Europe, dupés sans doute par ces espions malhabiles qui ne comprenaient décidémment rien à rien et ne cessaient d’envoyer des rapports toujours plus stupides, toujours plus insensés à leurs supérieurs (certains d’entre eux auraient même prétendu que la Suède, nation continentale et terrestre, s’apprétait à fondre sur des empires coloniaux qui ne l’ont jamais intéressée ) décrétèrent un inique embargo contre notre pauvre mais fière nation, en guerre depuis deux ans et demi…

Nos chers amis d’Angleterre , eux qui nous avaient offert l’accès aux dits centres de commerce, nos tendres amis d’Espagne , à qui nous avions généreusement offert le monopole commercial dans notre centre de commerce du Canada pour permettre à leur pays ravagé d’améliorer son efficacité commerciale et nos frères Portugais, que nous avons soutenu avec tant d’énergie quand la tourmente s’abattait sur leurs têtes blondes innocentes (refu absolu de se joindre aux charognards qui se jettaient contre un pays en vacande de pouvoir)… Une telle ingratitude était impossible ! Sans nul doute, il ne s’agissait là que d’un horrible malentendu qui ne demandait qu’à être dissipé. L’on décida donc de prendre le temps de régler cela avant que les vieilles et fidèles amitiés ne disparaissent pour de bon, ce qui serait une réelle tragédie…

Une grande réunion au sommet eu lieu et, au sortir de celle-ci, la paix était retrouvée : l’Empereur accédait à nos demandes et nous cédait Hinterpommern afin de soulager l’immense l’immense misère du peuple de Courlande, les pays embargoteurs jurèrent sur la bible que tout cela n’était qu’un malentendu et que jamais ils n’avaient voulu causer le moindre tort à leur grand et cher ami de Suède, lui qui n’avait qu’amitié et même amour profond pour ces dignes compagnons qui avaient su concentrer entre leurs mains la quasi-totalité des richesses du monde hors européen et qui, loin de se battre entre eux, s’unissaient pour faire régner la paix à jamais dans le monde…

Quelle noble volonté, quelle fabuleuse idée ! En vérité, je vous le dis, mes frères, la guerre est désormais bannie de ce monde ! Démobilisons donc tous nos armées et faisons joyeusement, paisiblement, du commerce libre partout où l’on trouve quelque chose à négocier ! Une ère de paix sans précédent s’ouvre pour le monde , malheur à qui tenterait de la briser car il déclencherait notre juste colère ! Paix aux hommes de bonne volonté. Amen.


Dernière modification par Danton ; 07/10/2006 à 20h00.
Réponse avec citation
 


Règles de messages
Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
Vous ne pouvez pas modifier vos messages

Les balises BB sont activées : oui
Les smileys sont activés : oui
La balise [IMG] est activée : oui
Le code HTML peut être employé : non
Navigation rapide


Fuseau horaire GMT +2. Il est actuellement 15h19.


Powered by vBulletin® Version 3.7.6
Copyright ©2000 - 2025, Jelsoft Enterprises Ltd.
Version française #19 par l'association vBulletin francophone