AAR Venise

[Danton]

Bon, c'est plus modeste que d'habitude, mais il faut comprendre, parfois les vieilles rivalités cessent et tous tendent vers un objectif commun


1573 – 1612. L’ombre de Venise plane sur le monde


Avec des revenus mensuels qui dépassaient les 300 ducats, Venise la belle pouvait se considérer comme la nation la plus riche et la plus puissante du monde : seuls des embargos commerciaux de la moitié du monde (minimum ) pouvait espérer la faire plier… Toute tentative d’un pays, quel qu’il soit, de prendre l’initiative de ce mouvement de révolte mondiale devait donc être châtié avec la plus grande violence : telle sera désormais la politique du Doge. Le reste du monde doit désormais reconnaître notre suprématie mondiale ou en payer les conséquences .

On raconte que cette nouvelle intransigeance vénitienne n’était pas étrangère à la formidable montée en puissance du Grand Inquisiteur Marlouf : celui-ci obtient en effet la gloire en obtenant, par le fer et le sang, les conversions au catholicisme des provinces de Nis, Epirus, Thessalie… Et surtout Alexandrie ! La grande ville musulmane a rejoint la lumière du Christ Sauveur !

Le premier à faire les frais de cette nouvelle politique sera le décadent Royaume de Naples : le misérable ose décréter un embargo commercial. Il sera écrasé en moins de 12 mois et dépouillé de ses provinces italiennes de Capitanata et Apulie . Puis vient le tour de l’empire ottoman, qui attaque une fois encore notre vassal du Montenegro.

La bataille de Thrace



La Bulgarie est arrachée au Sultan et cédée à notre vassal du Montenegro. L’éphèbe Leaz et l’Abbé Coelio se livrent alors à une compétition acharnée : on colonise en Argentine, en Afrique du Sud, en Indonésie et nos efforts sont récompensés : un nouveau centre de commerce apparaît dans nos provinces de Louisiane .

Centre de commerce en Amérique



L’agressivité de nos marchands font enrager la Saxonie et la Hollande, qui nous ferment leurs centres de commerce : ces nations sont éloignées, elles se pensent à l’abris, d’autant que ces deux centres de commerce sont fort peu riches. Mais De Vincel et De Danton y voient l’occasion de revenir sur le devant de la scène : »La suprématie de Venise ne peut pas être contestée ! Quiconque nous cause du tort doit être châtié impitoyablement, où qu’il soit ! Nous dominons le monde et tous doivent plier devant nous… ou succomber ! ». Et l’impérialisme vénitien déclare la guerre à l’alliance Saxonie, Hollande, Danemark, Hannover et Maddbourg.

Ces nations décadentes se pensaient à l’abris de notre fureur : funeste erreur ! L’Amiral Marseillais surgit en Baltique avec plus de 200 navires de guerre et 65.000 vénitiens se précipitent sur le continent ! De Danton s’empare du centre de commerce de la Saxonie, De Vincel rase Copenhagen, le Danemark étant chef d’alliance : nul ne sera à l’abris de notre légitime colère !

Venise en Baltique



L’ennemi capitule et nous ouvre à nouveau les centres de commerce, mais à Venise le conflit devient toujours plus acharné : l’alliance (de circonstance) Akmar/Coelio/Marlouf/Leaz tente d’arracher le maximum de ducats pour coloniser toujours plus, toujours plus loin (l’Australie tombe dans le giron vénitien), l’alliance De Vincel/De Danton/Marseillais pousse à des offensives toujours plus éloignées, toujours plus téméraires .

La nouvelle déclaration de guerre du Sultan est ainsi fort mal perçue à Venise : le sot a fini de nous amuser, tout simplement . Les Janissaires sont une fois de plus rossés, cela devient vraiment une habitude.

Thrace 1596



La Rumelia est arrachée au Sultan, nul ne peut nous attaquer sans en payer le prix, mais une décision est prise : si l’ottoman attaque une fois encore, Venise sera cette fois impitoyable . Le Baron Akmar est envoyé en Thrace pour bien faire comprendre la lassitude du Doge vis-à-vis des incessantes offensives turques : « Oui, oui, c’est un utlimatum que je viens vous apporter : attaquez une fois encore et je vous bannis du forum ! ». Terrible menace. Nul doute que le Sultan se tiendra désormais à carreau.

Et nos marchands et colons repartent à l’assaut, écrasant pacifiquement toute opposition : les revenus mensuels dépassent désormais les 400 ducats, un nouveau centre de commerce apparaît en Australie…

Australie



Le boom économique (on passe de 300 à 400 ducats de revenus par mois en moins de 40 ans) apporte le triomphe à l’alliance des colo-marchands, qui semble plus solide que jadis : tous les conseillers du Doge semblent en fait avoir trouvé un certain consensus entre eux. L’ennemi, ce sont désormais les autres pays. Tous les autres pays . Ils doivent plier, Venise est l’unique puissance dirigeante du monde.

Sottement, l’Angleterre refuse ce nouvel ordre mondial et nous impose un embargo commercial : la nouvelle est à peine arrivée à Venise que la mobilisation commence aussitôt. Londres va payer. De Vincel part aux Amériques, De Danton et l’Amiral Marseillais partent pour Londres…

La chute de Londres



L’Amiral Marseillais pulvérise la Royal Navy et, en Amérique, De Vincel impose la loi vénitienne aux anglais épouvantés, qui nous cèdent leur riche centre de commerce de Powhatan… Tel sera le sort de tous ceux qui s’opposeront à notre suprématie. Pliez ou périssez, tel est le message que le Doge envoi au monde !