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#1
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1504 – 1521. La 11° Croisade
Le retour si rapide à la tête de la flotte de l’Amiral Marseillais et le renforcement massif de la marine avait intrigué le bel éphèbe Leaz, qui y vit très pertinemment une fourberie coeliesque et décida de mener enquête : charmant et peu farouche , il parvient rapidement à obtenir les aveux du Doge (confession sous la couette ), lui restait maintenant à décider ce qu’il allait faire de cela… Rejoindre le camp des comploteurs coeliens ou rallier le panache blanc des généraux De Vincel et Danton ? Son sang étant de nature guerrière , le choix fut rapidement fait et il alla trouver les deux vétérans avec un plan pour couper une fois de plus l’herbe sous les gras pieds de l’Abbé : il s’agissait ni plus ni moins de mener une nouvelle croisade, la première ayant si bien réussi et étant à la base du pouvoir des deux généraux (puissance bien éphémère comme avait pu le constater l’Amiral Marseillais, tombé de son piédestal après de trop nombreuses défaites navales contre l’ottoman )Les préparatifs commencèrent discrètement, mais le principal soucis était l’absence de casus belli… Leaz se faisait fort d’en obtenir un et il envoya, mois après mois, années après années, des centaines de marchands vénitiens dans le cot Mamelouk d’Alexandrie, avec instruction d’adopter l’attitude la plus agressive possible . Venise obtient rapidement un monopole commercial, mais cela ne suffisait pas : Leaz se mit en devoir de chasser tous les autres pays, Mamelouk en priorité, du juteux Cot. Les bénéfices que cela engendrait pour l’économie lui fournissaient un bon prétexte pour continuer et l’Abbé se frottait les mains en comptant les recettes, mais le Jésuite n’était pas sot et il se posait de plus en plus de questions … Il envoya le discret Marlouf au Caire et celui-ci ne tarda pas à comprendre ce qu’il se passait quand il fut informé que l’éphèbe Leaz ne se contentait pas d’envoyer des marchands agressifs : il expédiait aussi lettres d’insultes sur lettres d’insultes au Grand Vizir Mamelouk .Le Grand Inquisiteur embarqua aussitôt pour Venise, l’habile projet de Croisade allait être dévoilé un peu trop tôt, l’Abbé Coelio allait courir chez le Doge en brandissant son dernier exemplaire du ‘Droit international’ qui interdisait d’attaquer sans CB . Fort heureusement, Marlouf ne tenait pas l’alcool et il bu à s’en rendre malade durant le trajet… Et il parla, parla et parla encore. Le capitaine du navire envoya un message à son chef et fit ensuite traîner les choses : le Grand Inquisiteur n’était pas un marin, il ne comprit pas qu’on le faisait tourner en rond .Le Grand Inquisiteur Marlouf ![]() Et à Venise, alors que les généraux De Vincel et Danton pressaient Leaz de questions (« Quand aurons-nous ce Casus Belli ? Il nous le faut pour présenter notre plan de croisade au Doge ! »), la porte s’ouvrit avec fracas et une voix terrible rugit « Eh bien, messieurs, on complote ? ». C’était l’Amiral Marseillais . « Mais voyons très cher, pas du tout, nous… » »Inutile de nier, je sais tout ! Et quand je dis tout, c’est tout ! » »Ah ah » »Eh eh. Je devrais en avertir l’Abbé Coelio, mais je ne peux oublier que s’il est celui qui mit fin aux indignes poursuites judiciaires dont j’ai brièvement été la victime… Il est aussi celui qui les a lancé, comme je l’ai découvert récemment ! » »Oh le fourbe ! » s’exclama Leaz « On se demande qui est le plus fourbe ici… Et c’est moi, le seul pur, qui ait été accusé ! » »Voyons, Frère Marseillais, nous avons toujours soutenu l’injustice de cette accusation inique contre ta vertueuse personne ! Tes exploits… » »Que veux-tu ? » coupa Mr De Vincel, parfois d’une brutale franchise. « Ma place au sein de la croisade ! Mon capitaine ne saura pas retarder éternellement le Grand Inquisiteur Marlouf, alors partons, mes navires sont prêts… »Sans le casus belli ? » »Avons-nous le choix ? Il faut nous hâter ! Soit, Marseillais, nous ferons ainsi : l’armée va embarquer dès ce soir et sus à l’infidèle ! » »A LA GUERRE ! :epee: » rugirent les quatres comparses. Et l’armée embarqua discrètement, la flotte cingla vers l’Egypte, pendant que le navire de Marlouf tournait, tournait et tournait encore , pendant que le capitaine le faisait boire sans cesse pour lui faire perdre toute notion du temps : le Grand Inquisiteur finit par tomber malade, ce qui n’améliora en rien sa perception du temps qui passait inéluctablement. Et l’armada Vénitienne arriva au large des côtes égyptienne, au moment même où Marlouf débarquait enfin à Venise et se précipitait chez Coelio.Arrivée de l’armada chrétienne ![]() L’éphèbe Leaz, qui veillait nuit et jour depuis le départ de la flotte, dès qu’il vit le Grand Inquisiteur, se précipita chez le Doge (il y avait ses entrées car ce dernier avait un faible pour le bel éphèbe ) et lui annonça la grande nouvelle : la 11° croisade venait tout juste d’être lancée ! Quand l’Abbé Coelio surgit, essoufflé (son gros bide ne lui permettait pas de courir facilement ), il n’eut pas le temps de placer un mot que le Doge rugissait déjà : « Une croisade bien méritée ! Mon nom sera célèbre pour l’éternité ! Eh bien, Abbé Coelio, pourquoi n’êtes-vous donc jamais au courant de rien ? Aaah, Leazounet, toi seul me comprend réellement ». Il était trop tard pour parler Casus Belli, la guerre était déclarée et le diplomate Akmar fulminait presque autant que l’Abbé : il était berné, lui aussi.L’armée débarqua et des assauts furieux furent immédiatement lancé contre les grandes forteresses Mamelouks : l’arquebuse s’était répandue au sein des troupes de la Sérénissime alors que les incultes Mamelouks ne possédaient même pas encore l’artillerie .De Vincel et Danton à l’assaut des Mamelouks ![]() Le Caire et Alexandrie tombèrent rapidement et, alors que De Vincel écrasait les contre-attaques désespérées du Vizir, Danton, lui s’enfonça au cœur du royaume ennemi. La flotte Mamelouk, elle, stationnée à Alexandrie, du prendre le large et l’Amiral Marseillais lui tomba dessus en hurlant : « Vengeance ! Mon honneur de Marseillais sera lavé dans le sang ! Vive l’OM ! » Marseillais pulvérise la flotte Mamelouk ![]() Aucun navire musulman ne survécut à cette terrible bataille, l’Amiral Marseillais s’était vengé. Le général Danton, lui, prit la province de Delta d’assaut et le Grand Vizir, incapable de s’opposer aux armes à feu chrétiennes, offrit sa capitulation… Et le riche centre de commerce d’Alexandrie ! La 11° croisade était un succès complet et la prise du Caire offrit de nouvelles perspectives aux marchands vénitiens, qui se trouvaient de plus en plus à l’étroit en Europe (découverte de 2 Cot africains)Ce fut un retour triomphal pour nos héros, qui firent à nouveau la fête des années durant. Comprenant qu’il avait été joué, le Grand Inquisiteur Marlouf promit de prendre sa revanche et les deux grands rivaux, le Baron Akmar et l’Abbé Coelio, décidèrent d’un commun accord de mettre (temporairement) leurs différents de côté afin d’offrir un front uni à la redoutable alliance des 4 qui venait de se couvrir une fois de plus de gloire (on raconte que l’Abbé regretta fort d’avoir mis fin aux poursuites judiciaires contre l’Amiral Marseillais)Venise en 1521
Dernière modification par Danton ; 09/09/2006 à 21h10. |
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#2
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et NAPLES !!! ??? NAPLES mais euuuuh, NAPLES !! ![]() Un COT Italien qui n'est pas annexé : c'est pas sérieux !!! ![]() Mais c'est vrai que ça ne s'annexe pas non plus ![]() Il faut envoyer l'abbé Coelio et et le baron akmar vassaliser puis diploannexer !!!! (en voila une idée qu'elle est bonne )On attend avec impatience la suite des coups bas, "machiavélismes" et autres méchancetés de nos protagonistes !
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AAR Crusader Kings - Sicile - La gloire des Hauteville : La "loose" est un état d'esprit, cherchez là et elle devient une raison de s' enorgueillir.
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#3
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Ne me parle pas de Naples, c'est mon grand regret
Naples a été vassalisé par l'Aragon via event très tôt (1440 je crois) et ne s'est jamais affranchi de cette oppressante tutelle J'attendais donc patiemment l'annexion par event de l'Aragon à l'Espagne, mais celle-ci n'aura pas lieu: l'Aragon a refusé Me reste donc à espérer soit que Naples se réveille enfin et casse la vassalisation (que je rétablirais aussitôt, mais à mon profit ) soit que l'Aragon diplo-annexe, je pourrais alors faire la guerre à l'Aragon pour récupérer Naples Mais rien de tout cela depuis 1440 et je suis en 1542 déjà Je veeeeuuuux Naples
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#4
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Tu pourrait commencer par unifier les terres italiennes qui sont prenables, et reprendre les îles de méditérannée occidentale a l'occupant espagnol !
:s'en va voir voir le Doge lui soumettre son plan de domination:
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EU2 : GPO Molo, l'AAR. |
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#5
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Pauvre Coelio que de revers dans cette partie...
Heureusement que t'est pachifiste hein....
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And so he spoke, and so he spoke, that lord of Castamere, But now the rains weep o'er his hall, with no one there to hear. "Si le droit est avec nous, qui sera contre nous?" ![]() Citation:
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#6
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Citation:
J'avais envisagé un raid sur le Portugal (pour ses cartes ), mais je n'ai jamais réussi à obtenir un CB Déjà qu'attaquer les Mamelouks sans CB m'a coûté 6 de BB
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#7
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1522 – 1554. Le triomphe Akmaro-Coelien
La 11° croisade avait marqué une fois de plus la déroute totale de l’Abbé Coelio, du Baron Akmar et du Grand Inquisiteur Marlouf, qui n’en retirèrent aucune gloire et qui voyaient leur influence auprès du Doge décroître jour après jour : ils n’étaient plus ‘dans le coup’ comme murmuraient les courtisans . Ils se réunirent en pleine nuit dans le grenier du Palais (ah bah oui, les caves, cela aurait été mieux, mais à Venise on évite de creuser trop profondément sous terre )…Akmar. « Par la grande pizza, j’en fais le serment, nous serons alliés (le temps que je retrouve le pouvoir) » Coelio. « Par la sainte pita, j’en fais le serment, nous serons alliés (vous serez mes pions) » Marlouf. « Ah bon, nous sommes ici pour manger ? Mais je pensais que… » Coelio. »Notre influence a chuté, mais Dieu est et restera avec moi… Avec nous je veux dire » Akmar. « Je ne me suis pas assez méfié de ce Leaz… Toujours se méfier de ces jeunes arrivistes… D’ailleurs, il était trop beau pour être honnête, j’aurais du comprendre que derrière son visage d’ange se cachait le démon de la fourberie »Marlouf. « Aaah, nous sommes ici pour un exorcisme ! Où est le sujet ? Démon, je te chasserai ! Sors de ce corps ! » Coelio. »DONC, il nous faut réagir. Inutile de chercher à rivaliser dans le domaine de la guerre : ils sont 100 fois plus belliqueux et méchants (surtout Marseillais ) que moi… Que nous » Akmar. »Notre force, ce sera l’économie et la politique : les pétrodollars, c’est mon rayon. Et en plus, je suis admin »Coelio. « Moi aussi je suis admin ! Offrons de nouveaux marchés à conquérir pour nos marchands, obtenons les monopoles, multiplions par dix nos revenus, réduisons l’inflation… » Marlouf. « Amen »Coelio. »Vous connaissez votre rôle… Allons et triomphons ! Et souvenez-vous, cette réunion n’a jamais eu lieu ! » Akmar, tout bas : « Mais comme il se la pète ce vil intriguant mangeur de pita » Marlouf. « Tout cela n’était donc qu’un rêve, je vais bientôt me réveiller, au près de ma blonde… » La première mesure de ce triumvirat fut de juguler l’inflation galopante de la République : on nomma des gouverneurs dans toutes les provinces (c’est chose faite en 1522 ), on remercia le Seigneur pour les deux ‘années exceptionnelles’ qu’il envoya à Venise en moins de dix ans puis on dépense sans compter, avec la bénédiction d’un Doge impressionné par le si rapide assainissement des finances. L’Abbé Coelio était partout, bénissant de ses doigts boudinés tous les marchands, supervisant les constructions navales (les effectifs de la flotte sont portés à 150 galères), inaugurant la nouvelle manufacture etc etc. En 1542, il pouvait dévoiler au Doge étonné son bilan plus que flatteur :La chute de l’inflation et l’envolée des revenus ![]() Mais, naturellement, cela ne suffisait pas, surtout que la menace extérieure se précisait et qui mieux que les généraux allait pouvoir y faire face ? L’Empire Ottoman annexait en effet les Mamelouks, l’Autriche annexait la Hongrie, la France ne cessait de grossir et pendant ce temps, à Venise, on dépensait toujours plus. Le Baron Akmar, absent des années entières, à la grande joie de l’éphèbe Leaz, qui se voyait déjà premier diplomate de la République, revient enfin au bercail : il avait acheté l’amitié des souverains du Mali, de Delhi et même de Chine (ce qui avait coûté fort cher d’ailleurs ). Mais les pétrodollars n’avaient pas été gaspillés en vain : ces royaumes reconnaissants offrirent en effet leurs cartes terrestres et maritimes. C’était pas moins de7 centres de commerce d’Afrique ou, surtout d’Asie, qui s’ouvrirent ainsi subitement aux marchands vénitiens ! La Sérénissime s’incrusta en quelques années, de la Malaisie à la Chine, de Timbuktu à Moscou ou de Londres à Alexandrie, partout on trouvait, en force, des négociants de Venise la Belle, première puissance commerciale du monde .Le Doge prenait des bains d’or et dépensait sans compter, le monde entier était à genoux et l’implorait pour obtenir quelques miettes de sa fortune colossale : l’Abbé Coelio et le Baron Akmar triomphaient, ils se pavanaient, fiers de leur succès et se prenaient à leur tour pour des demi-Dieux (Marlouf, lui, se disait qu’il devrait un jour arrêter la drogue, même si les rêves que cela lui procurait étaient vraiment exceptionnels ).Les Demi-Dieux déchus, oubliés, sortirent enfin de leur torpeur : « M’enfin, qu’est ce qui s’est encore passé ici ? » »Bah, organisons une croisade et voilà tout » »Le Doge ne veut plus de déclaration de guerre sans Casus Belli et, de toute façon, il n’y a plus rien à prendre chez ces satanés infidèles » renifla tristement Leaz. « Il nous faut une bonne guerre ! » »Sautons sur le premier CB obtenu aléatoirement et massacrons, pillons, triomphons » »A LA GUERRE ! »En 1550, le Seigneur Très Puissant entendit leurs appels désespérés et leur donna un Casus Belli… Contre le Pape. Le général Danton y vit là la marque du Malin, une fourberie Coeliesque, mais Mr De Vincel ne voulut rien entendre : on avait enfin un Casus Belli, il fallait en profiter. Leaz était inquiet, Marseillais boudait suite aux résultats désastreux de l’OM en championnat .Mr De Vincel charge les papistes, vil suppôt du diable Coelien ![]() Le Pape capitule et accepta sa vassalisation, mais deux royaumes catholiques puissants et vicieux se lancèrent à l’assaut pour protéger le Saint Père : la Pologne et l’Autriche. Les garnisons vénitiennes des Balkans sont balayées, malgré leur courage indomptable et, pour la première fois depuis des décennies, un ennemi porte le fer directement sur l’empire vénitien .L’invasion Austro-Polonaise ![]() Naturellement, l’Abbé Coelio et le Baron Akmar se déchaînèrent et orchestrèrent une grande campagne de diffamation contre les généraux De Vincel et De Danton, accusés de tous les maux de la terre (Marseillais s’empressa de se désunir de ces deux vétérans, arguant qu’il n’était au courant de rien et que ses navires n’avaient jamais quitté leur port d’attache ). L’éphèbe Leaz, lui, mobilisa en hâte et fit ramener une partie des hordes armées qui veillaient continuellement sur le diable Ottoman et les envoya prestement dans les Blakans.La contre-offensive des généraux De Vincel et De Danton ![]() Les Austro-Polonais furent rapidement refoulés, décimés, brisés et ils s’empressèrent de payer la Sérénissime pour obtenir la paix. C’était une nouvelle victoire et le Pape avait été vassalisé, mais Coelio et Akmar poursuivaient avec toujours plus d’énergie leur violentes diatribes contre ceux qui s’étaient ainsi lancé dans une guerre avec tant de légèreté, sans examiner suffisamment les conséquences possibles, et le Grand Inquisiteur Marlouf partit extirper l’esprit du Malin chez ces ‘pauvres âmes égarées’. Le clan des généraux était à genoux, tombé lourdement de son piédestal glorieux. Sic transit gloria mundi. Mais l’alliance de circonstance Akmaro-Coelienne allait-elle tenir ou se fissurer enfin ? Les généraux allaient-ils tenter un coup d’éclat (ou d’état ) pour récupérer leur pouvoir perdu ? L’Amiral Marseillais n’allait-il pas tenter à son tour quelque chose ? Réponse au prochain épisode…
Dernière modification par Danton ; 10/09/2006 à 13h47. |
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#8
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Le prochain épisode sera très chaud
Je viens de stopper, en 1572, et il y a eu 4 conflits majeurs en moins de 20 ans Mon petit doigt me dit que les généraux De Vincel et De Danton vont revenir sur le devant de la scène
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#9
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On attend la suite avec impatience.
Un vrai plaisir... je me demande si cette nouvelle carte ne va pas me faire ressortir Eu 2 !!
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"I think Han Solo is the character we wish we were but we aren't, while Jar-Jar is the character we wish we weren't, but we are." |
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#10
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N'hésite plus, tu ne le regretteras pas
Perso, je suis conquis par cette nouvelle carte... Et je le prouve avec l'épisode suivant: la qualité est peut-être médiocre mais niveau quantité et rapidité, je suis vraiment imbattable (prend exemple, Akmar, on attend la suite de ton AAR Franconaute )1555 – 1572. Guerre sur guerre ! L’Empire Ottoman allait secouer le nid de crabes vénitiens : il attaqua brutalement, une fois encore, notre allié et vassal le Montenegro . L’Abbé Coelio, dont l’orgueil était démesuré , décidé alors de prendre le commandement des armées… Un pirate sanguinaire et brutal, le terrible Dragut décida de profiter de l’inexpérience du jésuite pour surgir devant Venise… L’inconscient avait juste oublié un détail : l’Amiral Marseillais, lui, avait conservé son poste et il savait que le meilleur moyen de le garder était d’apporter des victoires à la République…Marseillais contre Dragut ![]() Le pirate tenta bien de fuir et il avait une chance : la flotte vénitienne convoyait vers Byzance la fameuse réserve stratégique qui stationnait à Venise. Manque de chance pour lui, la flotte qu’il avait croisé, et qui l’avait décimé, ne représentait qu’une ‘infime’ partie de l’armada vénitienne . Marseillais tombe sur Dragut avec le gros de la flotte ![]() Les renforts arrivés à bon port, l’on prit l’offensive mais, conscient de ses limites, l’Abbé Coelio se contenta, sournoisement, d’appliquer les plans bien établis d’un maître en la matière : le fameux général De Danton . L’Amiral Marseillais reçut ainsi pour instruction de bloquer les détroits du Bosphore, tandis que l’armée se lançait en Thrace, pour enlever la capitale ennemie.La bataille de Thrace ![]() Le Sultan fut rapidement battu et forcé de céder la Macédoine à notre vassal du Monténégro. Mais, au sein de l’armée, le mécontentement s’amplifiait : la guerre avait été conduite avec un amateurisme évident et à Venise aussi l’on se posait des questions sur l’absence totale de gain pour la Sérénissime. L’Abbé Coelio, cependant, s’accrochait au pouvoir comme un poivrot à un luminaire de rue et il refusait d’en céder la plus petite miette. Plus pragmatique, le Baron Akmar comprit qu’il fallait, pour affermir son pouvoir, continuer ce qu’ils faisaient si bien et qui les avaient amené au pouvoir : trouver de nouveaux marchés pour nos négociants. Il offrit 100 pizzas à celui qui pourrait lui apporter la connaissance de centres de commerces supplémentaires et il eu la surprise d’être contacté par l’Amiral Marseillais : celui-ci proposait non pas de la diplomatie, mais un raid brutal et efficace, qui aurait l’avantage d’ouvrir l’aventure colonial à la Sérénissime .Le conseil était bon et Akmar envoya un déluge de marchands à Lisbonne et à Madrid : Venise se retrouva finalement seule et encaissait 100% des revenus de ces deux centres de commerce… Mais les Ibériques, qui tremblaient de peur devant notre toute puissance, n’osèrent pas réagir et n’émirent pas la moindre protestation… Voilà qui ne faisait pas nos affaires , Akmar subissait le même échec que son disciple Leaz à Alexandrie. Le Grand Inquisiteur Marlouf, qui avait jadis bien analysé les causes ce cet échec, fut consulté et il trouva une solution originale : le Royaume Musulman de Grenade était en rébellion ouverte contre son ancien maître Portugais… Venise allait discrètement lui apporter de colossales sommes de ducats puis le Grand Inquisiteur partit discrètement officialiser l’alliance qui devait permettre à Venise d’entrer dans la danse (pour protéger le Musulman, la politique n’a pas d’état d’âme ) : il essuya une rebuffade ferme et définitive. En désespoir de cause, l’on garantit l’indépendance du Califat et l’on attendit patiemment : le Portugal tomba sottement dans le piège et annexa Grenade, ce qui offrait à la Sérénissime le casus belli qu’elle attendait. Et l’armada très chrétienne partit châtier le Portugal Très Chrétien qui avait osé annexer Grenade la Musulmane : pour la première fois, la flotte vénitienne s’aventurait en dehors de la méditerranée et la longueur du trajet nous coûta quelques galères , mais l’armée parvient à bon port. Et c’est à ce moment que l’Empire Ottoman déclara une fois de plus la guerre à notre allié du Montenegro : le Doge était furieux. Mais il fallait faire face et l’on décida d’aller jusqu’au bout : la guerre fut déclarée et Venise commençait, pour la première fois de son histoire, une guerre sur deux fronts .L’assaut contre Lisbonne ![]() La chute de la capitale Lusitanienne offrit les cartes tant convoitées : des premiers colons partirent aussitôt pour l’Indonésie, l’Amérique du nord et du sud . Trois centres de commerce américains étaient en outre désormais ouverts à nos avides marchands, qui apportaient à la Sérénissime des revenus colossaux (les 300 ducats par mois ont déjà été atteints). La marine de guerre Portugaise tenta de se replier, espérant que ses fiers navires auraient raison de nos galères… Folie naturellement .L’Amiral Marseillais écrase la flotte Portugaise ![]() Le Portugal n’insista pas et offrit sa capitulation : l’armée repartit aussitôt vers l’est, où nos garnisons luttaient vaillamment contre les Janissaires. L’Abbé Coelio, cependant, était clairement dépassé par les événements et l’on supplia bien vite les généraux De Vincel et De Danton d’accepter un retour hâtif à la tête des armées. Ceux-ci acceptèrent car ils étaient nobles et purs : leur patrie avait besoin d’eux, pas question de la décevoir. L’armée retrouva aussitôt son moral et la lutte devient plus acharnée : le Sultan avait mobilisé des hordes innombrables, bien supérieur à tout ce qu’il avait jadis aligné. Contre cela, seuls des vétérans comme De Vincel et De Danton avaient une chance et ces deux héros n’hésitèrent pas un seul instant à porter le fer chez l’ennemi : la bataille de Thrace fut titanesque, jamais des effectifs aussi immenses n’avaient été engagé. L’on comptait en effet pas moins de 100.000 soldats… De chaque côté !La titanesque bataille de Thrace ![]() Ce fut une sublime victoire et, alors que Marseillais bloquait les détroits, vieille tactique éprouvée, les deux généraux déferlèrent : pas question de laisser l’ottoman s’en sortir avec une nouvelle pirouette, cette fois il allait payer et cher. La menace permanente qu’il faisait peser sur le monde occidental et sur notre allié du Montenegro en particulier devait et allait être diminuée considérablement . Vaincu, le Sultan capitula et offrit en dédommagement à la Sérénissime les provinces slaves de Thessalie, Nice et Epirus. Venise fêta comme il se devait le nouvel exploit de ses généraux et l’Abbé Coelio, fou de jalousie, tenta de rappeler ses propres succès en envoyant de nouveaux marchands dans les centres de commerce nouvellement découvert en Amérique… La France montra alors qu’elle n’était pas vraiment comme les Ibériques et qu’elle ne tremblait pas devant Venise la belle : un embargo commercial fut ordonné dès l’arrivée de notre deuxième marchand dans son cot américain… Le Baron Akmar sentit son œuvre s’effondrer et il se précipita à Paris : cet embargo était inacceptable, la France possédait en effet pas moins de trois centres de commerce. C’était un comble, il avait tout fait, et Leaz avant lui, pour obtenir un casus belli via un embargo de ce type, en vain malgré une politique commerciale d’une rare agressivité, et voilà que Paris nous embargotait alors que Venise n’avait rien demandé, ni dépassé les bornes avec ses marchands . Le Baron demanda poliment, supplia, implora, menaça, hurla, mais rien n’y fit : la France refusait de céder, sûre de sa force de première puissance continentale. Ses armées étaient nombreuses, motivées, bien commandées et avec une bonne technologie. La France voulait la guerre, elle allait l’avoir .Après un dernier ultimatum, resté sans réponse, le Doge donna son feu vert et les armées fondirent sur la France, qui s’était bien préparée au choc. La boucherie du Piemont ![]() Ce fut une lourde défaite et l’on se replia en bon ordre, la France tenta d’en profiter et marcha sur Brescia, mais De Danton les attendait de pied ferme et l’ennemi fut balayé. Les chevaliers de Rhodes, alliés à la France, tentèrent sottement de lettre Venise sous blocus : leur flotte fut complètement anéantie en moins de 30 seçondes par l’Amiral Marseillais et ses 140 galères . Des renforts étaient acheminés au nord de l’Italie, on mobilisa et les premières contre-attaques ne tardèrent pas. Il fallait cependant venger l’honneur de l’armée, au Piemont même puisque c’est là qu’elle avait reculé.La deuxième bataille du Piemont ![]() Cette fois, ce fut un vrai triomphe et on pressa l’ennemi avec violence, la province fut arrachée de haute lutte et certains poussaient pour que l’on pousse jusqu’à Marseilles, mais la France préféra reconnaître sa faute avant d’en arriver là : l’embargo injuste fut levé et la province italienne du Piemont fut cédé à Venise à titre de réparation pour les pertes subies. La victoire était totale, une fois de plus, mais Venise commençait décidément à se faire beaucoup d’ennemis … Les Ibériques, la France ou l’Empire Ottoman allaient-ils s’allier pour mettre fin au rêve merveilleux de Venise la Belle, la nation la plus riche du monde ?
Dernière modification par Danton ; 10/09/2006 à 21h15. |
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