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  #1  
Vieux 21/07/2006, 13h35
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L'Espagne. De son histoire...



Son Altesse Royale Felippe II



-L'essor colonial:

La population espagnole est désormais beaucoup plus importante, en nombre, dans les colonies qu'en métropole. Les plus inquiets prétendent que cette situation est intenable. Jamais les colons n'accepteront de se battre pour Madrid, disent-ils.
Nous pensons que ces prévisions sont tout à fait folles.
Et donc nous continuons à envoyer nombre de paysans, qu'ils soient castillans, catallans ou même basques, vers les Amériques, afin de faire tourner l'économie coloniale qui ne cesse de croitre.

Les villes sont trés nombreuses, et le sucre est avec l'or une richesse énorme pour notre Royaume. Mais le café, le tabac, et des denrées classiques comme le métal et le blé sont aussi produites en quantité. Si ces satanés pirates, dont nombre de français et d'anglais, ne venaient pas piller nos convois dans les Caraibes, tout serait parfait.


Village colonial type, dans les Antilles.


-La situation en Europe:



La guerre faisant rage dans les Provinces Unies autrichiennes, l'Espagne a put se consacrer à régler un vieux litige. La Corse, ile soeur de la Sardaigne espagnole était depuis longtemps revendiquée par Madrid. Gênes refusant toute négociation, il a été décidé une intervention militaire. 100.000 hommes, divisés en deux armées, allant assièger Gênes et Bastia.
Gênes, comme punition, devra désormais être vassal espagnol. Tout comme le sont déjà Naples, la Lorraine, et la Savoie.
Mais notre regard dut également se tourner vers la rive sud de la Méditérranée;

-L'Afrique du nord, nouvel horizon espagnol:

Dans notre lutte contre la progression musulmane, l'Afrique du nord se devait d'être une priorité.
En effet. Le Portugal avait commencé à s'implanter dans la région, mais ses maigres moyens l'empechaient d'aller au delà d'une simple vassalisation de quelques territoires mineurs.
L'Espagne se devait donc de prendre le relais, aidée par ses moyens financiers et militaires. Les terres portugaises furent annexées, contre dédommagement financier, naturellement.
Et l'armée espagnole put ainsi bénéficier d'une base afin d'envahir le vaste Maroc. Celui-ci fut vassalisé. Voilà un pays qui ne tombera pas dans l'escarcelle de l'Ottoman. Mais l'Algérie et la Tunisie seront nos prochains objectifs. Nul doute que les combats à mener dans ces régions seront difficiles.


Des guerres anglaises:

Londres avait profité de plusieurs années de mauvaise gestion espagnole pour prendre pied en plusieurs endroits de notre zone légitime de colonisation. Le traité de Tordesillas est toujorus en vigueur, à notre connaissance, et Londres se devait donc de rendre ces terres à Madrid. Cela a été refusé.
L'armée espagnole se devait donc de faire respecter notre droit indiscutable sur les Amériques non portugaises.
Entre des interventions en Guyane, de la Floride au Mexique, dans les Antilles, et même au Québec, il ne faisait aucun doute que le combat le plus difficile serait celui de la métropole anglaise. Ces anglais sont réputés bons marins, et si le nombre de nos vaisseaux nous inspirait confiance, prudence serait de mise, tout de même. Aussi, décision était prise de jouer sur la surprise et la discrétion.
Finalement, la surprise fut pour nous. Aucune troupe ne se trouvait en Angleterre pour la défendre d'une invasion. Et la flotte anglaise n'intervint jamais pous tenter de nous empecher de débarquer.
Bref, la prise de Londres et de quelques villes anglaises fut relativement aisée.

La paix fut signée mais toutes nos revendications n'étant pas satisfaites, une seconde guerre fut déclarée quelques années plus tard. Et ce malgré nos riches offres pour règler les litiges. (250.000 ducats d'or pour une seule ile!)
Finalement, toutes les Antilles devinrent espagnoles. Que l'Angleterre se souvienne de la volonté espagnole de faire respecter les décisions du Pape !
Même vis à vis d'un renégat protestant.

Ce qui nous amène à cette mise en garde destinée à la Suède.
Votre petite implantation en Argentine risque de vous mener à la ruine.
Prenez en conscience. 150 ducats d'or seront offerts à la Suède si elle se décide à rendre ces colonies sans les défendre.
Sinon quoi, l'Espagne se verra obligée d'intervenir massivement, faisant parler toute sa puissance contre votre Royaume qui malgré sa flotte reste vulnérable. Intervention espagnole qui visera alors bien plus que ces deux misérables colonies...

Provoquer le gourou de Madrid se paye. Et la Suède aura beau remuer tous les arguments du monde, elle n'en trouvera pas un qui justifie son implantation en zone espagnole!
__________________
Allez les Cajuns!! http://www.youtube.com/watch?v=0dglMqP_zEI
Parleeeez-nous à boire....

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  #2  
Vieux 21/07/2006, 14h22
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Missive du Royaume de France à la Couronne Espagnole.





Le récit des péripéties hispaniques est ma foi fort intéressant, mais nulle mention n’est faite de la position espagnole face à l’agression autrichienne en France.

Cette guerre dure depuis des années, et nous n’avons pas encore entendu la moindre condamnation de Madrid face à cet acte de barbarie…
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  #3  
Vieux 21/07/2006, 18h48
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Royaume d'Autriche 1547 - 1560 :



Ferdinand Ier ne voulait pas être comme son grand frère Charles, ainsi en 1556 aprés l'abdication de son frère il prêta l'oreille a ce qu'il considérer comme le plus sûr alliés de l'Autriche, le royaume de Pologne. Ce dernier, poussé a la guerre par son alliés Suédois se trouvait en difficultés face aux armées des princes Allemands du Nord. Là où son frère n'y voyait qu'une guerre régretable, Ferdinand accourus a l'aide de la Pologne et déclara la guerre a l'alliance Allemande composée de la Saxe, du Brandebourg, de la Poméranie et du Holstein.
Cette guerre lui permettrait en outre d'accomplir un voeux pieu : il devait libérer les peuples d'allemagne du nord de ses princes protestants et les faire ramener a la vraie foi.



Les troupes du Roi se mirent en marche sur la Saxe, et partirent faire le siège de Dresde. Des garnisons campé dans les Sudètes, guettant toute incursion allemande a l'interieur de l'empire. Le succés fut totale, la Pologne débarassée des nombreuses troupes Saxonne et Brandebourgeoise ne tarda pas a occupée toute la Poméranie, et les villes de Saxe tombaient une a une. Bientot la paix fut signée, le prince de Saxe et sa famille renoncait a leur fausse foie protestante et revener dans le giron de l'Eglise.

Au point de vue interieure, des forts furent édifiés le long des frontières française et ottomane de l'empire, tandis que les percepteurs du Roi travaillaient a remplir les coffres.

__________________
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Vieux 22/07/2006, 15h40
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1560 – 1572. La guerre !



Un inquiétant changement du pouvoir en place en place à Moscou ne laisse planer aucun doute pour l’avenir : Suédois et Polonais se rencontrent à Danzig pour renouveler leur serment de défendre la civilisation occidentale contre la barbarie orientale . Le monde libre compte sur nous, même si son soutien est des plus limité… On raconte même qu’un bouffon d’occident, donc normalement civilisé, aurait financé les barbares pour obtenir la destruction du très chrétien royaume séculaire de Lithuanie, mais ce ne sont certainement que de fausses rumeurs : nul ne peut être assez stupide pour agir de cette façon.



En 1562, le loup carnassier passe à l’attaque et se précipite sur les innocents agneaux, dévorés à pleine dents . La Lithuanie plie, mais ne rompt pas, l’armée Polonaise se met en marche et, à Stockholm, c’est sous les vivats unanimes d’une foule en délire fière de voir ses soldats partir au loin pour défendre la chrétienté occidentale, que Klas Flemming, général en chef de nos armées, embarque sur nos drakkars et part affronter le péril venu de l’est qui menace la civilisation occidentale.



Malheureusement, les Lithuaniens, sottement fiers et inconscients, refusent de nous accorder l’accès militaire, ce qui va considérablement compliquer notre juste tâche : certes, notre armée peut circuler en Lithuanie, mais ses paysans nous refusent, sur ordre de leur souverain inepte conseillé par un étranger dont nous ne révéleront pas la nationalité mais qui était bien loin, très loin, de chez lui, l’approvisionnement que nous étions pourtant en droit d’attendre. Les sots ! Mais qu’espéraient-ils donc ? Leurs armées sont décimées, trois de leurs provinces tombent et même les Polonais, arrivés avant nous sur le front, ne peuvent rien faire pour stopper l’irrésistible vague barbaresque.



Mais nous sauverons ces ingrats même contre leur volonté ! En 1563, Flemming se heurte pour la première fois aux armées russes triomphantes qui se voyaient déjà à Riga : même à un contre deux, il remporte la victoire et récidive trois mois plus tard . Le Russe prend bonne note du courage indomptable des vikings du nord et, désormais, dans la guerre de position qui commence, va tout faire pour éviter nos forces armées .



Les Polono-Lithuano-Suédois parviennent à libérer deux provinces, mais les réserves russes semblent inépuisables, alors que la Suède, nation pauvre mais méritante, ne peut compter que sur quelques renforts envoyés au compte goutte . Une implantation en Argentine est ainsi décidée pour augmenter autant que faire se peut les si maigres effectifs de notre courageuse armée. L’absence persistante d’un accès militaire en Lithuanie continue à poser d’insurmontables problèmes logistiques.



La Pologne, elle, envoi une puissante deuxième vague qui fait un moment reculer les Russes puis se brise complètement lors de la tragique bataille de Koursk, une sanglante boucherie qui décime la noblesse Polonaise et mine sa volonté de combattre . Ainsi, alors que Flemming flairait une bonne occasion de reprendre Bogutgar, Varsovie préfère entamer des négociations de paix avec Moscou… Un événement va précipiter leur conclusion : le peuple de Lithuanie, excédé par la bêtise de ses dirigeants, qui ont offert leur riant royaume aux appétits des barbares de l’est, se soulève en masse et exige son rattachement à la sainte Pologne



C’est chose faite en 1567, mais le Tsar profite de la confusion ambiante pour annexer en toute impunité les trois provinces qu’il avait réussi à conquérir … Un lourd tribu pour une guerre qu’il ne gagnait que très partiellement, mais ainsi en a décidé le destin. La paix est signée et, alors que le Russe continue sur sa lancée en attaquant cette fois la Crimée, l’alliance Polono-Suédoise étudie les moyens d’éviter une nouvelle défaite du même genre : la cavalerie Polonaise sera renforcée, un traité est signé qui accorde à la Suède un accès militaire plein et entier dans toutes les provinces Polono-Lithuaniennes.



Alors que la civilisation vient de reculer devant la barbarie, un bouffon en occident trouve malin de menacer la Sainte Suède : le sot ne comprend t-il pas que notre petit mais courageux pays est tout entier tourné vers l’est ? Souhaite t-il tellement, avec ses beuglements hystériques et ses menaces incessantes, nous contraindre à nous tourner désormais vers l’ouest ? Assurément, voilà qui serait très lourd de conséquences pour certains royaumes d’occident justement… Qu’il réfléchisse bien aux conséquences de ses actes avant d’agir, qu’il retrouve lucidité et raison, car, une fois que la machine sera lancée, une fois que nous aurons été contraints de modifier notre politique générale, il n’y aura plus de retour en arrière possible et la face du monde en sera changée pour toujours…

Dernière modification par Danton ; 22/07/2006 à 15h45.
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  #5  
Vieux 23/07/2006, 12h15
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La loi au fond de la Deûle
 
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1560-1572 La guerre

Un brusque changement de gouvernement à moscou amène au pouvoir les faucons au kremlin.

Face à cette menace la pologne mobilise ses forces et signe à nouveau un pacte d'éternelle alliance avec la pologne au cours du sommet de Dantzig.

Statuette commémorant l'amitié eternelle polono-suédoise
Non daté


La menace ne tarde pas à se préciser et les russes finissent par nous aggresser traitreusement. La pologne n'en veut pas à la russie, pauvre brebis égaré, la Pologne en veut à l'instigateur de tout ca:

Un sombre individu conseillant le roi d'espagne et qui déverse son or dans le camp des barbares et des violeurs. Cela se payeras!!

Heureusement l'autriche nous soutient dans notre lutte et nous informons les russes et autres barbares que désormais notre indépendance est garantie par elle.

Les russes déferlent très rapidement en lithuanie avant d'etre stoppé aux portes de l'ukraine. Attaque et contre attaque se succcèdent jusqu'a la bataille tristement celebre de kursk


Bataille de kursk
L'armée polonaise est massacré par les cosaques qui ne font aucun prisonnier.

A la suite de cette défaite le vieux roi polonais s'enfonce dans la dépression et perd toute idée de victoire.

Mais un evenement innatendu se produit alors. La lithuanie décide son rattachement à la pologne. Malheureusement les russes en profitent pour garder ce qu'ils occupaient déja!

Usé par de longs mois de guerre et conscient que les populations des territoires occupé sont des russes orthodoxes et prefèrent donc subir le joug de moscou, le Roi signe une paix généreuse avec le russe.

Mais la pologne n'oubliera jamais le comportement indigne du roi d'espagne, qui ne montra son courage dans cette période qu'en envahissant un pays privé de soldat et de navire pour lui extorquer une paix infamante.

Espagne attaquant l'angleterre
Allégorie




Les barbares ne sont pas toujours ce qu'on croit....

Espagne offrant son amitié au russe.
Allégorie du XXIème

__________________
And so he spoke, and so he spoke,
that lord of Castamere,
But now the rains weep o'er his hall,
with no one there to hear.

"Si le droit est avec nous, qui sera contre nous?"

Citation:
Envoyé par DarthMath
[14-01, 18:22] : Yann !! Avec sa noix de coco dans le cul !!
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  #6  
Vieux 23/07/2006, 19h22
Aedan
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Chroniques du royaume d'Angleterre
***** 1540 - 1573 *****


La Situation de l'Angleterre en 1540

Le royaume d'Angleterre se trouve fort isolé en cette année 1540. Sa majesté Henry VIII Tudor vient de rompre une nouvelle fois avec la papauté romaine pour cause de nouveau divorce non reconu. Le roi saisissant la également l'occasion d'affimer la suprématie temporel de la monarchie en réclamant un droit exclusif sur la nomination des Eveques sur le sol d'Angleterre. Le Pape refusant cet ultimaum.... la rupture avec Rome est consommée.




Sur le plan extérieur, l'établissement de la Nouvelle-Angleterre en amérique est une réussite et un traité fut conclu avec les Valois de France fixant la frontière avec la nouvelle-France sur la rivière James.

Helas la situation économique est par contre catastrophique. Le budget de la couronne s'élève péniblement à 30.000 livres par mois soit 360.000 livres par année fiscale. Le nouveau 1er ministre Aedan Dosière nommée par sa majesté à la tête du gouvernement s'en emeut imméditament. Le commerce extérieure de l'Angleterre est tout simplement nul en cette année 1540... aucune rentrée douanière... aucune part de marchée même à Londres... l'économie est à rebatire. Le budget royal est inférieur à celui de pays pauvres comme la Russie ou la Pologne... cela ne pouvait durer

L'Expansion coloniale et commerciale

Le nouveau gouvernement Dosière prend des mesures drastiques. Le commerce sera la priorité des investissements ainsi que le devellopement colonial.

Des expéditions furent lancée dans le golfe Caraïbe et la Louisiane (du nom de louis de Dosière, compte du Vivarais et grand père paternel du chef du gouvernement Aedan Dosière) est explorée et parsemée de comptoir.

5 îles des Antilles seront également colonisée et 2 villes actives dans le commerce du sucre serpnt fondée en Martinique et Dominique.

Enfin le contournement de l'Afrique est entrepris. une colonie est fondée en Afrique du Sud à Ciskey ouvrant la route des Indes et de l'Océan Indien.

La montée sur le trone de ma reine Elisabeth 1ère d'Angleterre

La reine Marie Tudor la sanglante étant morte sans enfant, c'est sa demi soeur Elisabeth qui acceda au trone d'Angleterre en 1559.


La reine Elisabeth 1ère d'Angleterre

En 20 années de gouvernement Dosière, l'écononomie Anglaise aura connu un véritable boom économique. Des parts de marchés commerciales sont regagnés à Londres, Moscou, Istanbul, Santee et même à Ivoria en Afrique. Le budget royal passant de 33.000 livres à 55.000 livres mensuel soit une augmentation de 70% en 20 ans.

La nouvelle reine Elisabeth conservera son 1er ministre qui poura poursuivre son oeuvre de redressement.

1561, l'offensive ibérique et la déroute de l'Angleterre.

Les royaumes ibériques et en 1er lieu la puissante Espagne n'appréciait point les entreprises Anglaises dans le monde. Sans avertissement, ils déclaraient la guerre au pacifique royaume d'Angleterre à l'été 1561.

Le royaume n'était pas en état de se défendre. En cette année 1561, les royaumes ibériques étaient 6 fois plus riches et puissante que l'Angleterre et l'issue de la guerre était inévitable. La guerre surpris totalement l'armée et l'amirauté

La royal Navy était alors divisé. Le grand navigateur Frosbisher était dans l'océan indien avec 35 vaisseaux et 20.000h tandis que l'amiral Clinton ne disposait que de 20 vaisseaux en mer du nord. Il n'y avait aucune armée en Angleterre apte à s'opposer au débarquement de 70.000 espagnols au sud de Liverpool.


Sir Martin Frosbisher, commandant de la flotte australe.

Sa majesté Elisabeth ne pouvait qu'accepter l'évidence et proposa imméditament aux Ibériques la capitulation des forces anglaises. Mais le gouvernement Espagnol avait besoin de temps pour piller et bruller la Louisiane ansi que les Antilles et refusa la paix.

La chevauché Espagnole en Angleterre se poursuivit. L'ensemble du nord de l'Angleterre fut occupée et finalement aprés un long siège, Londres fut conquise par les forces Espagnoles. Sa majesté et le gouvernement Dosière put cependant échapper à la capture en s'embarquand sur la flotte de l'amiral Clinton que l'armada réal laissa miraculeusement s'echapper au débouché de la Tamise.

Dans l'océan Indien, Frosbisher se trouvait dans une situation impossible. Le seul port disponible se trouvait dans l'Atlantique et il était évident que la flotte portugaise trés supérieure en nombre devait le chercher pour le debusquer dans l'océan Indien. La route par le cap de Bonne Espérance étant également gardée et fermée par la marine Potugaise. Frosbisher s'embarqua alors dans un long périble qui dura plus d'une année essayant tempete sur tempete ainsi que la corosion accelée des coques de sa flotte.
Il décida finalement de tenter de dégager le port de Ciskey en Afrique du sud en débarquant ses forces afin de le reprendre aux Portugais. Une fois arrivé au large, des nouvelles venus d'Angleterre annonçaient un assouplissement de la position portugaise qui renonçait à Ciskey.
Frosbisher annula alors le debarquement et mis le cap sur l'Atlantique mais la flotte Portugaise l'intercepta au large du cap de bonne Espérance. Ce fut une térrible déroute et le grand marin perdi 75% de ses navires et de ses hommes quand enfin intervint la paix avec le Portugal.

C'est avec une flotte réduite à 2 vaisseaux et 4 navires de transport que Frosbisher pu enfin trouver une rade sur dans l'Atlantique.

Si le Portugal se montra clément, le traité de paix imposée par l'Espagne fut d'une brutalitée inouie.... sans égale dans l'histoire du monde.

- La Louianne Anglaise fut détruite
- La Ville coloniale de Dominique fut annexée ainsi que les Colonies de Barbados, Antigua et Trinidad.

Cette guerre avait été une grand humiliation pour l'Angleterre. Décidement l'Espagne avait montrée son visage de charogne sans foi ni loi en s'attaquant à un royaume en pleine reconstruction.

5 Années plus tard , l'Espagne déclarait à nouveau la guerre au royaume d'Angleterre pour la derniere ile de Martinique. Philippe II avait offert la sommes dérisoire de 250.000 ducats et apres le refus de la monarchie entra en guerre. La royal Navy étant incapable de s'opposer à la flotte Espagnole... un nouveau traité aboutit à la perte de la martinique par l'Angleterre

Le redressement économique se poursuit.

A l'issue de la guerre en 1563, l'économie Anglaise s'était effondrée de 35% par rapport à ses niveaux de 1561 à 39.000 livres mensuel et les riches plantations des antilles étaient perdues.

Cependant les 10 années qui devait suivre seront celui du grand boom économique. Frosbisher poursuivant ses explorations découvre les places commerciales exotiques de Malacca et de Chine.
En europe, les produits anglais se rependent et l'Anglerre gagne des parts de marché à Paris, genes, Venize et Alexandrie.

En 1573, le royaume d'Angleterre devint la 2eme puissance économique du monde à quasi égalité avec l'Autriche mais loins derriere la richissime Espagne ceci étant du à une croissance de 70% par rapports au niveaux de 1560 ens eulement 13 années.

Sous le gouvernement Dosière, soit en l'espace de 33 années, les recettes royales se seront acrue de 170% (passant de 33.000 à 88.000 livres).

La situation diplomatique.

L'Angleterre poursuit sa politique d'isolement. Aucune nation d'Europe n'offrit son aide directe au moment de l'agression espagnole hormis le soutien moral et diplomatique de la France. Ainsi la politique Anglaise sera de non-intervention en europe.

Nous obeservons avec attention la Guerre Franco-Autrichienne ainsi que les conflits à l'est mais nous n'avons pas de commentaires à formuler...


Sir Aedan Dosiere
1st minister of England Kigdom

Dernière modification par Aedan ; 23/07/2006 à 19h27.
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Vieux 24/07/2006, 22h30
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1560-1572 : la voie de l’honneur


En 1560, le sultanat était brillement administré un Suleyman d’autant plus appliqué que, depuis sa grave blessure lors de la bataille de Budapest il était cantonné à son bureau. Pourtant, les crises politiques destabilisatrices étaient fréquentes car le sultanat était démoralisé. Par deux fois en 50 ans, ses ambitions s’étaient brisées sur l’Autriche, et son armée résolument offensive.

Dans les couloirs, Lala Mustapha, jeune espoir d’une armée troublée et dont la hiérarchie avait été décimée, enrageait : les réformes nécessaires pour assouplir les structures enkolysées par le méthodisme de siège seraient lentes.


Lala moustapha et ses officiers

Vieillissant, notre sultan, à qui Allah n’avait pas offert la fortune des batailles mais tout de même la sagesse et la patience, s’était tourné vers d’autres buts. Les finances étaient apurées, le calme revenait, et d’importants efforts étaient consentis pour la conversion des provinces grecques. Les marchands faisaient leur office jusqu’à Kutch.

Le pays était en ordre de marche, des succès en Orient compensaient quelque peu les errements balkaniques et Européens, mais le pays ne pouvait effacer complétement de sa bouche l’amertume des « décennies perdues »

En juillet 1566, l’Empereur agresse la France. Un acte extraordinairement lâche, alors que le Royaume de France était agité de troubles religieux. Malgré les ratés de notre collaboration dans le passé, nous montrons immédiatement notre solidarité avec le Roi et déclaronsle guerre à l’empereur. Le Roi de France a cette fois l’intention de se battre avec acharnement. La campagne sera moins aisée que prévue pour l’Autriche. La France dispose d’un petit contingent dans les Balkans, qui fera merveille.

Nous avions arraché dans le passé un droit de passage à la Serbie et pensions nous en servir pour effectuer une percée. Les Serbes nous laissèrent rentrer en Hongrie et réussir un siège sur Banat. Au moment de la contre offensive, prévisible, des Autrichiens, il était impossible de se réfugier en Serbie. Nous perdimes la cité, et une bonne partie de notre armée. Plus tard, les Autrichiens réalisèrent la même erreur. Pensant réussir une percée vers Constantinople, il se retrouvèrent en réalité isolés dans les plaines de Thrace, à la merci d’une cavalerie rapidement réunie et du contingent français. En réalité, la situation dans les Balkans est un double goulet d’étranglement sans issue pour l’heure.

Mais la France ne doit pas perdre cette guerre.
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  #8  
Vieux 25/07/2006, 16h11
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Royaume d'Autriche 1560 - 1572 :


Maximilian II

Lorsque Maximilian II succéda a son père, Ferdinand, sa première oeuvre fut la construction d'une imposante ligne de fortification le long de la frontière française. La ligne Oostende-Bouillon annoncer clairement l'orientation qu'allait prendre la politique de ce roi.
Elevés entre Vienne et Madrid, il préferait néanmoins les pays-bas et sa magnifique capitale Bruxelle. Toutefois le renforcement des fortfications n'était qu'un premier pas dans les buts de maximilian, qui n'étaient autre que la guerre avec ce qu'il considérer comme un roi "félon" "lâche" et "incapable d'apporter la paix religieuse dans son royaume", le Roi de France.

La guerre fut déclarée le 30 juillet 1566 suite a une crise politique sans précedent dans le royaume. La faction pro-française de la cour avait tenté un coup d'état contre l'Archiduc, menacant sa propre perssone avant d'être mis hors d'etat de nuire par les gardes royaux. Toujour est-il que le trouble qui s'en suivit fut préjudiciable a l'empire, qui s'enfonça dans l'instabilité en déclarant la guerre a la France.

Fort heuresement les armées étaient préparés et 80 000 hommes étaient rassemblés aux pays-bas prêt a fondre sur la France. Malheuresement, le Brandebourg et toute son alliance protestante (saxe, holstein) en profita pour déclarer la guerre a la Hesse qui demanda le secour de ses alliés. Enfin le Sultan par un pacte avec le roi de France s'engager a lui porter secour en cas d'attaque Autrichienne. Et il ne manqua pas a sa parole.

Le royaume était alors en guerre sur ses frontières sud, ouest, et nord. La plan de guerre comportait plusieurs étapes :



Premièrement, les armées de Hollande devrait prendre Paris ainsi que Calais puis descendre sur la Picardie et le pays de Caux. Tout celà dans le but de tenir les forces française le temp que les points 2 et 3 soient reglés.

Deuxiemement, il s'agissait de lever une armée en Bohème afin d'aller punir les princes protestant et signer la paix le plus vite possible.

Enfin, profitant de l'offensive Ottomane a travers la Serbie, nos forces doivent les repousser et profiter de l'occasion pour créer une contre attaque et aller prendre Constantinople.

Les 3 phases du plan se déroulèrent sans anicroches, le siège de Paris se déroula du 17 octobre 1566 au 17 juin 1567, date a laquelle la ville tomba en nos mains. Le Louvre était occupé par les armées de Bohème. Cependant l'armée du Nord n'avait pas réussie a prendre Calais. Et l'armée de Bohème envoyée en renfort avait elle aussi buté sur l'armée française, que nos géneraux avaient eu le malheur de sous-estimé.



La phase 2 du plan se déroula sans problème, les princes allemand furent vite contraint a signer la paix. L'attention du roi était désormait reporté sur le front balkanique. L'armée de Hongrie avait réussie a percer les lignes Ottomane, conformément au plan mais avait échoués dans la prise d'Istanbul. Alors que le siège de la ville allait bientot venir a bout, le Sultan lança ses forces dans une ultime bataille qui allait cloturer cette campagne.

Nos forces furent vaincue, coupés de leur lignes de ravitaillement et inférieur en nombres. La phase 3 du plan n'était cependant qu'un semi-échec. Le sultan et l'archiduc s'étant bien rendus compte des difficultés naturelle de ce front. De notre coté les monts Bosniaques nous assurait un contrôle aisés de la frontière, tandis que toute pénetration a l'interieur de l'empire Ottoman se solder par un échec, vus l'impossibilité pour ces territoires pauvres de soutenir nos armées en campagne.

La guerre entre alors dans une nouvelle phase, une guerre de position. En france nos armées vaincue et repoussée au delà du Rhin attendent patiement les renforts venus d'Autriche, qui ne mettront que de longs mois a arriver..
Pendant ce temp les armées française passent a l'offensive :



En 1572 la situation est balancée. Dans les balkans le front est calme, tandis qu'en Hollande les français ont clairement l'avantage et aprés occupés l'Artois et Bruxelle, tentent de faire le siège des Flandre et du Luxembourg.


Missive diplomatiques :

Au roi de Pologne, nous le remmercions encore de nous soutenir lors de notre guerre contre la france, et nous vous assurons de notre soutiens quant aux affaires polono-moscovite.

Au roi de France nous le sommons de quitter les pays-bas autrichiens et de laisser nos armées penetrés en France

Au souverain Suédois nous lui assurons que tant qu'il ne montre pas d'hostilités vis a vis des princes Allemands du Saint empire, nous resterons neutre dans ses affaires.

Au roi d'Angleterre et du Portugal.. nous n'avons rien a vous dire, si ce n'est que nous ne vous reconaissons aucune influence en europe.


Royaume d'Autriche 1573 - 1588 :
(Edit du 31/08)

1573 - 1581 : Poursuite et fin de la guerre.

Le début de l'année 1573 marque le début de la dernière grande offensive Autrichienne avant l'ultime offensive qui aura lieu quatre ans plus tard.

Le plan des géneraux autrichiens était de franchir le Rhin, attiré les troupes française, puis une fois les armées enemie attirée lui asséner un coup fatal afin de le poursuivre jusque sur son territoire.


Ainsi au début du Printemps, l'ordre de marche vers le sud fut transmis a plus de 50 000 Autrichiens.

Cependant une imposante armée Française se rassembla rapidement et mis marche vers les Flandres, composé de 54 000 soldats, dont 26 000 cavaliers. Le corps d'armée de l'opération du printemp ne pouvait pas faire le poids et se replia derrière le rhin, Vienne promis l'envois d'un groupe d'armée de 20 000 hommes avant 1 ans : la révolte grondait au sein de l'empire et l'Ottoman a l'est avait déclancher une nouvelle vague d'offensive.



Nos troupes durent alors prendrent leur mal en patience et regarder les Flandres tomber, sans espoirs de changer la situation. Lorsque la nouvelle de l'arrivée des renforts tant attendus arriva de Vienne, nos forces se mirent en marche vers le Brabant afin de tendre un piège mortel aux forces française..

L'enemis réagis et se lança dans l'offensive sûr de sa victoire. En effet les effectifs français étaient impréssionants : 33 000 fantassins et prés de 28 000 cavaliers soit prés de 61 000 soldats affrontaient 50 000 fantassins de l'armée impériale. Les pertes étaient énormes de notre cotés, mais le morale tenait bon alors que celui de l'adversaire flanchait de plus en plus. Il ne restait plus qu'a esperer que l'armée de Silésie en Cologne arriverait avant la fin de la boucherie.



Heuresement graçe a la rigueur et a l'éfficacitée de l'armée impériale, les deux armées fusionèrent seulement quelques jours plus tard et infligèrent une terrible défaite a l'énemis :




Malheuresement, la situation en France devenait de plus en plus critique, nos armées peinaient a reprendre le contrôle de la belgique, et les forces française ne faiblissaient pas aussi vite que les notres. L'éloignement de nos centre de recrutement en Autriche ainsi que l'obligation de couvrir deux fronts a la fois ne nous offrait guère d'occasion de mener une offensive d'envergure et dont les renforts pouraient arriver rapidement.

Ainsi la situation évolua peu durant les quatre années qui suivirent, les armées autrichienne tenant d'un pied ferme le Zeeland, véritable forteresse naturelle et dont les marais absorbaient rapidement les nombreux cadavre de soldats français.

La situation était bloquée, a l'ouest il nous était impossible de percer tandis qu'a l'est la situation était identique. Il fallait désormait penser a la paix, et surtout a une paix raisonnable. Certains roi européens clamaient haut et fort la création de la Hollande sous tutelle française, d'autres exorter le Sultan a prendre sa revanche sur ses défaites passés.

Il nous fallait un plan, qui fut rapidement mis en oeuvre. Si nous voulions obtenir la paix avec la france a bout de souffle, il nous fallait lui montrer une dernière fois que la guerre n'était pas finie, une telle démonstration de force le pousserait surrement a se montrer raisonnable dans ses prises de guerre.

80 000 soldats furent levés durant le printemps et l'été 1578 avec l'appuis financier de notre royaume frère, l'espagne. L'offensive commença en pleins hiver, nos géneraux épuiser par tant d'années de guerre en avait oubliés jusqu'au fondement de la stratégie. Mal nous en prit, un de nos corp d'armée fut pris au dépourvus par l'hiver alors qu'il pénetrait en Champagne :



Malgré cet incident, les forces française furent prise au dépourvue et l'Artois fut rapidement liberés, la Champagne tomba en notre nos mains ainsi que la Picardie. Hélas tandis que nos armées assiégaient Calais et Paris, l'enemis trouva les forces pour se ressaisir et la campagne pris fin a la fin de l'été 1580, date a laquelle l'empereur envoya une lettre de paix au roi de France, lui cédant l'Artois.

Le plan avait fonctionné, seul une petite province fut prise pour 15 ans de guerre. Mais le Sultan ne l'entendait pas de cette manière car alors que nous pensions qu'il allait signer la paix dans la foulée c'est prés de 60 000 soldats Ottoman qui déferlaient sur les plaines hongroise..

La fin de la guerre nous permit de retrouver le préstige et l'honneur que nous avions perdus face au français : l'armée ottomane arrivée de Serbie tomba sur la garde de Hongrie, qui lui infligea une terrible et humiliante défaite, alors qu'ils étaient 5 fois inférieur en nombre !



L'armée énemie fut pourchassée avec l'aide des 13 000 cavaliers de la garde personelle de l'empereur, et fut repoussé aprés une série de défaite hors de l'empire : des 50 000 hommes du Sultan, seuls 8 000 avaient survécus a l'offensive ratée.

Le sultan accepta de rage une paix blanche offrant ainsi a l'empire un peu de paix aprés plus de 15 ans de guerre.

Blitzkrieg a l'Autrichienne 1586-1588 :

Seulement 5 ans aprés la fin de la guerre contre la coalition franco-ottomane, le désir de revanche était encore trés vif a la cour de Vienne. De nombreuses voies s'élevèrent et réclamèrent l'attention de l'empereur sur la situation exterieure : l'empire Ottoman était en pleine guerre contre les Chevaliers de Rhodes, Raguse, et surtout la Pologne et il ne fesait aucun doute qu'il était paralysé pour au moins cinq bonnes années. A l'ouest l'Espagne venait de faire plier l'angleterre pour une seconde fois et dans la foulée le roi espagnol nous informait qu'il voulait aussi faire plier la France pour avoir eu l'audace de s'en prendre a son vassal Lorrain durant sa guerre punitive contre l'anglais. Le contexte était trop bon pour prendre une revanche : la guerre fût déclarée au printemp, sans même que nous ayons eu le temp de recruter des armées suffisante.

Mais le corp d'invasion espagnol venait de récupérer l'armée de Farnese stationée en Angleterre aprés la défaite de celle-ci et s'apprétait a le débarquer dans le nord de la France :



Calais et l'Artois tombèrent rapidement tandis que l'espagnol progressait au sud et captait l'attention des armées énemie, lui inffligeant de terribles défaites. Paris et la Champagne était sous nos canons et rien ne semblait alors pouvoir nous arrêt
er !



Impréssion qui se transforma en certitude puisque deux ans aprés le début des hostilités la france était a genoux et dût nous céder la province de Calais, en guise de réparation a la perte de l'Artois.




__________________
EU2 : GPO Molo, l'AAR.

Dernière modification par Leaz ; 31/08/2006 à 05h08.
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Vieux 26/07/2006, 18h08
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1573-1588. Un flot de misère pour la pauvre Suède



Acte I. Des relations Suédo-Espagnoles


La Suède, nation pauvre et peu puissante, avait attiré sur sa pauvre petite tête blonde innocente les foudres de l’Espagne, première puissance mondiale, dont le but avoué était de dominer le monde et d’écraser tous les justes sur son passage . Nous fûmes menacé non pas de guerre, mais bien de destruction totale : la barbarie, comme le soulignait notre noble allié de Pologne, n’est peut-être pas toujours là où le pensait d’abord.


Face à cette menace affreuse et ignoble, nombreux de nos concitoyens, épouvantés, désertèrent le pays et partirent se réfugier Dieu sait où : notre population était déjà une des plus faible d’Europe, cela a encore empiré et même le Portugal est désormais plus peuplé que nous. La Suède allait devenir le martyre de l’Europe… Etait-ce vraiment possible ? Comment en était-on arrivé là ? Comme nul ne comprenait l’hostilité bestiale de l’Espagne à notre égard, bien antérieure à notre implantation en Argentine , il fallut nous tourner vers les autres royaumes d’Europe pour chercher une issue favorable à cette crise existencielle.


Une cruelle déception nous attendait : l’Angleterre nous rit presque au nez, nous assurant que, certes, elle espérait bien que l’Espagne s’embourbe en Suède de nombreuses années, mais qu’il ne fallait surtout pas compter sur un quelconque soutien de sa part, fut-il financier… Avec la France, ce fut encore pire : en réponse à nos légitimes interrogations concernant l’aide que nous pourrions recevoir en cas de guerre contre Madrid, nous avons reçu une longue liste de demandes françaises (soutien financier de la Suède, envoi de l’armée viking en France pour mater les révoltes etc etc), visiblement ce pays, 10 fois plus puissant que le notre, espérait saigner à blanc les dernières ressources de notre malheureux pays avant son anéantissement complet et ce, naturellement, sans retour aucun. L’Empire Ottoman nous promit une aide, sans nous préciser ni sa nature ni comment, en pleine guerre contre l’Autriche, il espérait nous la fournir .


Nous étions donc seul, abandonné des hommes et peut-être même du Très Haut, face à notre tragique destin . Mais avant de périr courageusement les armes à la main, en entraînant avec nous des dizaines de milliers d’Espagnols, ravagés par le froid glacial de nos inhospitalières contrées , nous avons voulu comprendre pourquoi Madrid avait décidé notre sauvage et inhumaine mise à mort. Un ambassadeur a été envoyé à la cour de Satan . Il y a été reçu bien mieux que nous ne l’espérions, force est de le constater… L’hostilité espagnole nous reste inexplicable mais nous ferons avec.


Après de longues nuits d’intenses négociations (l’Espagnol ne négocie jamais en journée, ne nous demandez pas pourquoi, peut-être craint-il le soleil ?), un accord bénéfique fut conclu pour les deux parties concernées : la Suède vendait ses deux riches colonies d’Argentine à bon prix, l’Espagne jurait sur la bible de cesser désormais son soutien à tout ceux qui étaient hostiles à la Suède, et Dieu sait s’ils sont nombreux ! La blanche brebis Suédoise, pourtant famélique, attire les regards avides de nombreux charognards aux dents longues qui rêvent de planter leurs crocs sanglants dans notre chaire délicate .


Le traité fut respecté par les deux signataires et trouva sa résolution en l’année 1573. Il est amusant de constater que les pays que nous avions contacté et qui nous avait, à défaut d’autre chose, offert leur sympathie (très utile pour repousser l’ennemi, reconnaissons le ) ne se sont pas réjouis de cet accord qui sauvait notre nation visiblement maudite par le destin : non, que du contraire, ils ont eu l’audace d’exprimer leur mécontentement. Eh bien, oui, nous avons survécu à la tourmente, ne vous en déplaise visiblement! Le spectacle apocalyptique dont vous rêviez, la destruction totale de notre nation, avec en apothéose celle de l’Espagne, car c’est ce qui attend tout envahisseur se risquant dans nos froides contrés , n’aura pas lieu.


ActeII. Un autre chemin


Puisque l’Argentine nous était enlevée, il nous a fallu chercher ailleurs ce maigre pain rassis qui manquait tant chez nous, nos enfants ne peuvent éternellement subsister avec cette herbe infecte qui constitue l’essentiel de nos tristes repas : le Danemark était gras et sa population depuis longtemps réclamait son rattachement à la Suède, ne nous demandez pas pourquoi, mais c’est ainsi. Avec la bénédiction de Madrid , qui nous couvrit d’or pour financer notre légitime expédition, l’armée viking repartit au combat : Copenhagen tomba facilement, mais la lutte fut bien plus rude en Islande, où notre flotte subit de lourdes défaites avant de pouvoir, enfin, débarquer notre troupeaux d’affamés. Mais Trondelag nous offrit une expérience dramatique de ce qui attend tout envahisseur : l’hiver était terrible et faucha des milliers de nos soldats, le siège fut long … Fort heureusement, nous n’avions, nous, qu’une seule province à prendre et non pas un pays à conquérir. Le Danemark capitula, nous céda Trondelag, où nous avions versé tant de sang, et se reconnut enfin comme notre vassal pour l’éternité, point ultime de l’unification Scandinave si ardemment souhaite par le peuple.


Nos regards pouvaient enfin se tourner vers le monde extérieur et c’est tout naturellement que nous fûmes attirés par le Groenland : les provinces étaient glaciales, désertiques et tout ce qui y poussait, péniblement, était cette herbe infecte dont nul ne voudrait mais qui constitue pourtant l’essentiel de nos repas . Nos ventres affamés et tellement habitués à la triste misère qui est la notre que nous ne réalisons même plus combien notre sort est tragique, partirent donc à l’assaut de ces colonies misérables, résidu pitoyable de la création du monde par le Très Haut. Naturellement, nous avons triomphé : le Holstein, en réalité, était ravi de pouvoir enfin se débarrasser de ce nid de misère. Nous sommes fiers d’annoncer au monde émerveillé que nous su développer ces maigres colonies en riantes cités coloniales où l’herbe infecte est cultivée avec soin et attention .


En fait, depuis l’année tragique de 1573, où notre existence même fut menacée, et l’actuelle année 1588, de grandes choses ont été réalisées : la stabilité intérieure a enfin été retrouvée, après plus de 20 ans de chaos, le Groenland a été colonisé, la Scandinavie est totalement unifiée, nos revenus commerciaux ont plus que doublés et, enfin, cerise sur le gâteau, les effectifs militaires de notre nation ont augmenté de 35% ! Une ère nouvelle, plus joyeuse, s’ouvre t-elle devant nos nobles pieds ? Mais l’on raconte aussi que, à l’est, un nouvel assaut barbare se prépare (car oui, l'on oublie un peu vite que la Suède a un voisin direct, méchant et vindicatif de surcroit)… Restons vigilant et Dieu nous donnera la victoire !
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Vieux 27/07/2006, 11h08
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Russie 1573-1588

Les Tatars en hors d’œuvre



Allocution du régent Vinskov, restituant les rennes du pouvoir au tsarevitch Sangrev Mariposovskov.



Oui, bon, c’est fait. On n’en parle plus. L’Astrakhan a été annéanti, et le Khan Sibir, balayé La route des steppes est donc ouverte, des colonies émergent.. La foi orthodoxe se répend spontanément (Uralsk, Astrakhan). Mais tout ceci est normal. Notre peuple a une vocation universelle.

A l’heure où je vous rend le pouvoir, c’est bien d’un grand dessein dont je veux vous entretenir. Exterminer la vermine mongole et tatare, est chose aisée. Des projets bien plus ambitieux vous attendent. La conquête du Monde !!

D’abord, les russes envahiront la Pologne. Ces minables slaves ne vous causeront aucun problème, tant ils sont arriérés et imbibés d’alcool frelaté(rien à voir avec notre vodka., la meilleure du monde).

Puis viendra le premier obstacle un tant soit peu sérieux : l’Autriche. Nation dégénérescente, dont l’archiduc est à l’image de l’aigle impérial : bicéphale (résultat de moults marriages consanguins entre cousins de leur soit-disant saint-empire). D’ailleurs, cela lui permet de jouter avec le roi de France en Hollande, tout en tenant le sultan ottoman en respect, le bras tendu, la main sur le front de l’enturbanné qui remue frénétiquement les bras dans le vain espoir d’atteindre l’impérial poitrail.

Les turcs seront aussi au menu : ce ne sera pas trop dur. Il n’y a qu’à voir comment les minables polonais baguenaudent joyeusement dans les balkans ottomans.

Puis les russes attaqueront les français. Brave peuple, mais qui manque singulièrement d’ambition. Notre contact leur fera le plus grand bien.

Viendra ensuite le moment d’envahir les espagnols. On raconte qu’ils sont las de combattre leurs homologues européens, qui ne leur opposent guère de résistance. Avec les troupes d’élite russes, ils trouveront à qui parler. Une fois la défaite espagnole consommée, nous n’aurons même pas à combattre les portugais qui se jetteront naturellement dans nos bras. Ces gens là sont passés maîtres dans l’art de voler au secours de la victoire, bien à l’abri sous une aile protectrice. L’Espagne battue, ils nous accueilleront les bras ouverts, garnis de colliers de têtes de morues.

Gràce à la réquisition des flottes ibériques, nous pourrons alors voguer vers l’Angleterre. Londres est en effet ville ouverte. Les espagnols y vont régulièrement en villégiature. Parait même qu’on y donne de joyeux feux d’artifices, à bord de leurs vaisseaux de guerre, qui ne servent donc qu’une fois…et même pas pour combattre.

Finalement, s’il y avait une peuple que nous épargnerions, ce serait bien le peuple Suèdois. Ces gens là sont des dépressifs congénitaux qui passent leur temps à se lamenter sur eux-mêmes et n'attendent qu’une seule chose : que leurs lacs dégèlent pour s’y jeter allègrement(allègrement ?? non!! que dis-je...?sinistrement !!) , un boulet attaché au pied. Non, non, il faut les éviter à tout prix. Nul doute que leur contact aurait une influence très néfaste sur le moral de nos troupes. Et puis, il faut bien qu’il reste des non-russes pour pouvoir témoigner de nos exploits.



Cher tsarevitch, Sangrev Marisposkov. Voila donc le programme. Au boulot !!!
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En France, on n'a ni pétrole, ni idées. Mais on a des taxes...

Dernière modification par vince ; 27/07/2006 à 11h44.
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