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Vieux 19/03/2012, 23h10
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Alors que les ailes françaises commencent à se former, les Anglais décident de tâter le terrain. Sir James Basileon Coelio, qui tient le plateau de Bergen, fait envoyer un unique régiment au centre, du côté du maréchal Ney, jusqu’à ce que toutes nos positions lui soient dévoilées.





Le feu de nos 20 piéces d’artillerie se concentre sur cette formation, avant que les salves de nos fusillers de ligne et une charge de cavalerie ne terrasse le petit groupe d’hommes. Ceux qui refluent éventent néanmoins notre dispositif auprès de l’Etat Major anglais. L’aile gauche française, dirigée par Lilan, est arrivée en lisiére du bois de Goosemoor, et attend le signal indiquant que sur l’autre aile, le général Darthmath aura positionné ses forces en vue d’un assaut coordonné qui diviserait les forces britanniques. Mais Sir Coelio prend les Français de cours en faisant donner les howitzers à l’orée de la forêt.





En explosant en vol ou au sol, les obus lancent des shrapnels qui viennent frapper les arbres, mais aussi les hommes. Plus le temps d’attendre une éventuelle coordination avec Darthmath, Lilan fait avancer tous ses hommes à travers bois pour éviter que le carnage ne se prolonge.





6.000 français s’enfoncent dans les taillis avant d’en sortir, côté anglais, avec des pertes substantielles dues à la canonnade anglaise. Une compagnie de howitzer est prise à revers et a tout juste le temps de lancer une salve sur l’infanterie française qui la charge.





Toute une ligne de fantassins s’effondre, tandis que leurs camarades les enjambent pour courir sus aux canons anglais. La batterie est enlevée, les derniers artilleurs font sauter leur pièce avant que les Français n’aient la possibilité de s’en resservir. Une batterie enlevée, oui, mais encore d’autres derrières, qui continuent le massacre. D’autant plus que les Anglais ont adroitement manœuvré.
Sur leur flanc gauche, Sir Peregrine Aheuc fait donner une partie de la cavalerie afin de demeurer maitre de la colline de Krainhöppen , empêchant une rapide progression des troupes du général Darthmath. Quand les dragons sont enfin laminés, toute l’aile droite française a perdu une heure précieuse pendant laquelle Lilan s’est retrouvé seul contre l’énorme masse britannique.





Que peuvent faire 15 régiments d’infanterie quand en face, on lui en oppose 25, avec un soutien artillerie conséquent ? Des saignées sont opérées dans les rangs français, les explosions empourprent l’horizon et de véritables cratéres d’obus apparaissent à la surface du sol.





« Tenez bon ! » hurle le général Lilan tandis que ses hommes sont fauchés. Un régiment français cède, puis un deuxième. « En avant ! » exhorte Charles Henri Lilan, et de toutes ses forces l’infanterie française continue sa poussée. Sur un terrain minuscule, ils ne sont plus que 4.000 français face au double d’Anglais





Après échange de salves, les masses se percutent avec rage. Des hommes, percés de toute part, hurlent avant de s’effondrer et d’être piétinés par leurs compagnons d’arme. On se bat à la baïonnette, au sabre, à coup de crosse même.





Enfin sur l’autre flanc, le général Darthmath s’empare de la colline et, sans s’occuper des quelques éléments isolés anglais qui sont désormais derrière les lignes, vient prendre à revers le camp anglais et permet à l’étau de se desserer autour des troupes du général Lilan. Ce sont désormais les Britanniques qui sont en danger, pressés d’un côté par les troupes épuisées, mais toujours combatives de Lilan,et de l’autre par les troupes fraiches et remontées de Darthmath.





Sir Aheuc Peregrine fait reculer les Scot Greys et ce qui peut encore être sauvé de la cavalerie anglaise, tandis que le lieutenant-général James Basileon Coelio assure sa sécurité en permutant les red-coats en premiére ligne. Vient le moment ou l’évacuation générale doit etre donnée, elle sera assurée par le sacrifice des milices anglaises qui permettent à l’infanterie de ligne et aux grenadiers de reculer jusqu’au village, ou des batteries positionnées là empêcheront toute progression française.

A la fin de la journée, les Anglais se retirent au nord et progressent vers la côte. Ils ont perdu prés de 7500 hommes, contre 5500 côté français.





Ney prend aussitôt en chasse l’armée anglaise, avec une force réduite de 6.000 hommes. L’avant-garde française rattrape les Britanniques, occasionnant 1500 morts de plus côté britannique, contre 1200 pertes françaises supplémentaire. Les troupes étant épuisées, Ney donne l’ordre d’arrêter l’avancée. Les Anglais, étrillés mais qui ont quand même réussi à tenir la dragée haute à un adversaire numériquement supérieur, tout en évitant de perdre leurs propres formations d’élite, rembarquent en abandonnant le province d’Hanovre aux Français. La guerre sur le continent se continuera donc en Italie, pour la conquête de Naples.

A la mi-juillet, l’aide de camp du général Rynier vient le réveiller dans sa chambre du Palais des Normands de Palerme. Dans la salle principale, il retrouve le nouveau roi des Deux-Siciles, Manu Militari, toujours peu habitué au rôle qu’on veut lui faire jouer. « Et bien ? » s’enquiert le général. Par l’une des fenêtres, on lui montre du doigt les voiles qui se détachent au loin sur la Mer dans la lueur du soleil levant.
« Voiles françaises en approche, non ? » interroge Reynier


On hésite à lui répondre. Voiles françaises, oui, mais qui s’éloignent. A bord, le colonel d’Aspar (aka Prince du Rocher) mais aussi ses proches, le colonel Thrawn et tous ses grenadiers de la Garde, l’intégralité du régiment du colonel Elvis Gérard, une partie de l’artillerie de Bismarck qui a pu etre entreposée sur les navires sans attirer l’attention, les chasseurs de Kara d’Iskandar et du cpitaine Tahiti Bob … Tous sont partis pour, selon les souhaits du roi d’Andalousie, sauvegarder ces terres françaises contre le danger espagnol.
« Mais les Espagnols ne sont pas en guerre contre nous ! » s’écrie, désemparé, le général. S’ils ne le sont pas, le Prince d’Aspar le leur fera savoir avec tous les moyens français qu’il a pu réquisitionner au dépend de l'armée d'italie. A Palerme, les soldats restés pour combattre avec le général Reynier regardent les navires disparaitrent à l’horizon.




La journée sera belle, mais Reynier n’a plus de flotte pour passer le détroit de Messine, et quant aux hommes, il lui en reste peu après le départ d’Aspar et ses troupes. Un homme lâche un juron avant de s’écarter. Le colonel Gaspard Sentenza, qu’on n’avait pas mis dans la confidence et qui aurait bien aimé lui aussi saisir sa chance en Espagne.
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Vieux 20/03/2012, 17h51
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Côté français, on cherche un homme qui pourrait s’imposer sur le trône. « Il nous faudra un Italien ! » avait averti l’Empereur. Avant de compléter : « Ou du moins quelqu’un qui ait des ascendances italiennes. Et si vous ne trouvez pas cela, prenez le premier bagarreur qui parle un peu fort »

On cherche parmi les troupes, d’abord les gradés, et l’œil du général Reynier tombe sur un petit colonel d’infanterie. On s’enquiert de son nom, ce dernier répond d’une petite voix « Manu Militari »

Ca sonne Italien ? On se consulte. Le colonel se fâche, il est Français depuis la nuit des temps. On demande au colonel s’il dispose d’autres prénoms pour en attester ? Fiérement, il lance à la cantonnade : « Emmanuel Vittorio Militari » Les lavandiéres de Palerme poussent de grands cris, le général sourit. A ses troupes, il lance « la France est grande, car en chaque soldat sommeille un roi ! » On pousse Manu Militari jusqu’au Palais des Normands, résidence du nouveau roi qui continue de vitupérer « Mais puisque je vous dis que je ne suis pas Italien ! »

Le colonel d’Aspar, Prince du Rocher et roi d’Andalousie, se retire à l’écart, déçu qu’on compte un deuxiéme roi dans la troupe et que surtout, ce dernier ait un vrai territoire. Des chefs de corps, toujours plus nombreux, l’entourent tandis que ce dernier fait miroiter les richesses de l’Andalousie, les formes généreuses des jeunes femmes madrilènes et le climat tempéré de la Catalogne. Pourquoi continuer à se battre en Italie, puisque si Roi des Deux-Siciles il y a, c’est qu’il faudra marcher sur Naples ?
Mais euh !! Pourquoi on n'a pas conquis l'Andalousie aussi ?? Après tout, c'est à nous.

Moi je dis qu'on devrait conquérir l'Andalousie. Nos alliés espagnols ne s'en porteraient que mieux, car l'Andalousie a toujours été une charge pour eux.

Enfin, après tout, ce n'est pas si grave si je ne conserve que Gibraltar : mes descendants se vengeront au XXième siècle en faisant de cette principauté indépendante de 5 000 habitants la place tournante européenne des casinos, du sexe, de l'argent de la drogue, et des exilés fiscaux.
Un vrai Macao Européen (oui oui, je sais, il est difficile de croire que ce futur attend ce misérable îlot portugais, mais ça sera ainsi, je vous jure !!) )
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"L'abstinence est une perversion sexuelle comme une autre."


Ar Sparfell



( Ouais, si y'en a qui me citent dans leur signature, pourquoi pas moi? )
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  #3  
Vieux 20/03/2012, 17h54
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On hésite à lui répondre. Voiles françaises, oui, mais qui s’éloignent. A bord, le colonel d’Aspar (aka Prince du Rocher) mais aussi ses proches, le colonel Thrawn et tous ses grenadiers de la Garde, l’intégralité du régiment du colonel Elvis Gérard, une partie de l’artillerie de Bismarck qui a pu etre entreposée sur les navires sans attirer l’attention, les chasseurs de Kara d’Iskandar et du cpitaine Tahiti Bob … Tous sont partis pour, selon les souhaits du roi d’Andalousie, sauvegarder ces terres françaises contre le danger espagnol.
« Mais les Espagnols ne sont pas en guerre contre nous ! » s’écrie, désemparé, le général. S’ils ne le sont pas, le Prince d’Aspar le leur fera savoir avec tous les moyens français qu’il a pu réquisitionner au dépend de l'armée d'italie. A Palerme, les soldats restés pour combattre avec le général Reynier regardent les navires disparaitrent à l’horizon.
Je ser...ce Colonel sera le nouveau Cortés !!
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  #4  
Vieux 20/03/2012, 18h01
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Mais euh !! Pourquoi on n'a pas conquis l'Andalousie aussi ?? Après tout, c'est à nous.

Moi je dis qu'on devrait conquérir l'Andalousie. Nos alliés espagnols ne s'en porteraient que mieux, car l'Andalousie a toujours été une charge pour eux.

Enfin, après tout, ce n'est pas si grave si je ne conserve que Gibraltar : mes descendants se vengeront au XXième siècle en faisant de cette principauté indépendante de 5 000 habitants la place tournante européenne des casinos, du sexe, de l'argent de la drogue, et des exilés fiscaux.
Un vrai Macao Européen (oui oui, je sais, il est difficile de croire que ce futur attend ce misérable îlot portugais, mais ça sera ainsi, je vous jure !!) )
Bon faut que je vois si on peut déclarer la guerre à l'Espagne (c'était le but à l'origine) parce que la situation a évolué entre temps : la Prusse nous a déclaré la guerre (pile poil au moment ou je massais mes torupes à sa frontiére ) et l'Espagne étant alliée, elle est donc en guerre de notre côté ...

J'ai surtout un gros regret (mais là c'est lors de l'installation du mod) j'ai oublié de valider l'option péninsule (que j'avais pourtant acheté sur Napoleon Total War) quand j'ai du réinstaller le mod en commençant cette campagne (au bout d'une semaine, la première installation avait foiré): au lieu de 3 provinces (et 2 pauvres iles) l'Espagne aurait été composée d'une 15aine de régions, et avec le soutien financier de l'Angleterre (et les unités propres à l'Espagne) ça aurait pu être passionnant.

Bref ça c'était une connerie sans nom Mais ça va pas nous empêcher de mettre Arounet sur le trône madriléne, non mais !
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  #5  
Vieux 21/03/2012, 23h28
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Juillet 1807

L’Empereur Rodo, n’ayant pas encore de nouvelles des aventures du général Reynier en Sicile, commence à masser les troupes françaises à la frontière prussienne. Artillerie, cavalerie, infanterie, on compte alors pas loin de 60.000 français prêts à se jeter sur la Prusse, qu’on sait blessée depuis ses pertes de l’année précédentes, mais dont les soldats se sont toujours révélés vigoureux durant les batailles.
D’ailleurs Rodo lui-même n’a-t-il pas concédé que la seule crainte qu’il avait était une double offensive anglo-prussienne sur un même secteur ? On a donc décidé d’y mettre les moyens, avec une triple offensive menée par Rodo, Masséna et Murat.





A ces 60.000 soldats, Rodo espére rajouter rapidement les 12.000 soldats de Ney – si les Anglais nous laissent un répit sur la côte allemande en cessant leurs débarquements – et 10.000 autres soldats actuellement en formation à proximité de Berlin.
Mais étonnement, ce sont les Prussiens qui lancent l’offensive, espérant couper l’herbe sous le pied de l’Empereur. La Prusse nous déclare la guerre quelques heures avant que les Français n’aient eux-même traversé la frontière. L’offensive française s’axe alors sur le cœur de la Prusse, on décide de faire tomber Varsovie. Les Prussiens, eux, ont massé la majorité de leurs forces plus au nord, à Dantzig, et commencent à remonter le long de la mer Baltique avec en vue la région de Berlin.

Laissant sur son flanc gauche les armées de Masséna et Murat, afin de briser une éventuelle attaque ennemie, Rodo se jette sur Varsovie, qui a été laissée peu défendue… en quelques heures la ville est emportée et les habitants se massent dans les rues pour applaudir celui qui leur apportera leur indépendance. Rodo 1er n’ayant qu’une parole, la Pologne est rétablie au sein du Grand Duché de Varsovie – à sa tête, on y place Tzarkubis Troyp, dont on espère qu’il pourra, durant son règne, lever plusieurs compagnies de lanciers polonais pour le compte de la France. Son frére, le prince Chazam, a juré d'armer, sur ses propres fonds, et de commander les premiers escadrons de cavaliers.





Après cette attaque éclair, Rodo ordonne à ses maréchaux, Masséna et Murat, de marcher plein nord jusqu’à Dantzig, afin de presser les troupes prussiennes et de bloquer leur offensive à l’ouest. Dans le même temps Ney quitte Hanovre et rejoint Berlin, afin d’offrir un autre axe d’offensive à venir.
La situation est, elle, un peu plus complexe au sud de l’Empire. De l’est, les nouvelles parviennent et, même si on s’y attendait unepu, le choc est bien là : les Autrichiens ont pris le contrôle de Constantinople !




Les Ottomans disparaissent du secteur européen, se renfermant sur l'Anatolie et le Proche Orient. Les Autrichiens n’ont donc plus de front sur ce secteur, et ils vont certainement se retourner contre la France à un moment ou à un autre.
Déjà les révoltes pro-autrichiennes ont commencé à secouer leurs anciennes provinces et, si la tutelle française se maintient, il n’en est pas de même partout.
Stupeur, on apprend que le Tyrol, qu’on avait cédé à la Baviére, s’est révolté avant de repasser dans le giron autrichien ! Une nouvelle verrue au sein de l’Empire, à peine quelques mois après qu’on ait cru l’affaire entendue … La Russie, elle, après avoir avalé la Grèce, semble désormais se renforcer mois après mois…

En Italie, Reynier, privé de la moitié de ses troupes suite au départ du prince d’Aspar, ne peut pousser plus loin et franchir le détroit de Messine. Dans le même temps, la flotte napolitaine passe à l’offensive et s’en prend à nos navires marchands en Adriatique.





Ce n’est qu’en faisant donner toute sa voilure que le navire que la flotte avait pris en chasse, l’Hermione, arrive à rejoindre la Sicile. La menace est prise au sérieux, du fait de la puissance de la marine ennemie, et surtout du risque qu’elle fait encourir au commerce français dans la Méditerranée : le tiers des recettes de l’Empire provient des échanges dans la région. On trouve le brick le plus rapide qui soit sur l’île et on l’envoie jusqu’à Gibraltar – espérant ainsi rallier la flotte de Villeneuve avant qu’elle ne quitte la Méditerranée, afin de lui donner ordre de revenir et affronter la flotte napolitaine.

Le Général Reynier attend également des nouvelles de Davout, qui il y a peu avait placé toute son artillerie à proximité de Rome, afin de faire tomber la cité du Vatican.
Grosse désillusion, on apprend que les premiers tirs, s’ils n’ont pas fait baisser le moral des armées papales, a cependant réussi à liguer l’Italie contre les Français.

Le protectorat sicilien commence à s’agiter et le Roi des Deux-Siciles, Manu Militari, fait venir d’urgence les restes de l’armée de Reynier pour éviter une insurrection catastrophique. La nouvelle de l’excommunication de Rodo 1er n’a pas déjà fini d’éclabousser les cours européennes que leur parvient les échos des boulets français fracassant le dôme de la basilique Sainte Pierre.
A Milan, l’ancienne république Cisalpine, devenue Royaume d’Italie, rejette aussitôt la tutelle française et déclare la guerre à Rodo – c’est désormais toute la botte italienne qui est unie contre les « hérétiques » français.

Davout, qui mène le siège de Rome, n’a plus le choix que d’emporter Rome maintenant qu’il est coupé de ses arrières après le basculement du Nord de l’Italie. Face à une armée Papale remontée, Davout lance toutes ses troupes le 28 juillet 1807 afin de mettre à bas Pie VII


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  #6  
Vieux 22/03/2012, 06h40
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Décidément pas de répit pour les armes de la France.
Les Prussiens sont un peu suicidaires, mais ça commence à faire beaucoup de fronts.
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Jean Claude VanDamme
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Vieux 22/03/2012, 13h54
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Décidément pas de répit pour les armes de la France.
Les Prussiens sont un peu suicidaires, mais ça commence à faire beaucoup de fronts.
C'est la faute des Anglais, ils viennent de monter la éniéme coalition (Prusse/Italie/Papauté) alors que l'Empereur espérait une paix durable en Europe.
Car en effet, qu'y peut-on si le Pape s'énerve à chaque fois qu'un boulet fracasse sa basilique ? Voilà un gars finalement bien attaché aux valeurs terrestres. C'est dommage, la France avait tendu une main conciliante :histoire revisitée: :Gall Maxo:
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  #8  
Vieux 22/03/2012, 14h01
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Envoyé par marlouf Voir le message
C'est la faute des Anglais, ils viennent de monter la éniéme coalition (Prusse/Italie/Papauté) alors que l'Empereur espérait une paix durable en Europe.
Toujours eux, encore eux.
Un jour il faudra vraiment leur régler leur compte à ceux là, à la Normande.
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Vieux 22/03/2012, 15h10
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Je suis encore blessé moi ?
Sinon je demande ma mutation dans la marine
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  #10  
Vieux 22/03/2012, 15h48
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Je suis encore blessé moi ?
Sinon je demande ma mutation dans la marine
Non, mais suite au traité de paix avec l'Autriche et la Russie, il s'est plus passé grand chose dans ton secteur ... mais ça va repartir en sucette avec la délcaration de guerre de la Prusse, t'inquiétes pas



Face aux forces papales, Davout a décidé d’un plan simple – et donc imparable. Il positionne ses 3 régiments d’artillerie sur le flanc droit, accompagné de nombreux régiments d’infanterie qui auront pour tâche de recevoir le gros des forces italienne. 30 piéces d’artillerie, 12 bataillons d’infanterie, assez pour jouer le rôle de l’enclume.
Au centre, 5 bataillons devront avancer progressivement afin d’assurer la jonction entre les 2 ailes du dispositif et éviter toute rupture de la ligne.
Sur la droite, Davout place la totalité de la cavalerie française, qui devra suivre les 15 bataillons français – principalement des grenadiers, afin de jouer le rôle du marteau.

900 cavaliers et 5.000 fantassins, qui auront pour tâche de progresser le plus en avant possible avant de se rabattre sur l’aile droite italienne. Une fois celle-ci brisée, la masse française continuera sa manœuvre d’enveloppement afin d’enferrer l’ennemi dans une nasse où il n’y aurait aucune issue : soldats et canons d’un côté, fantassins et cavaliers de l’autre.

Au son des tambours, les lignes italiennes s'élancent et progressent en direction des pièces d’artillerie françaises.





Le dispositif français se met en place rapidement et toute l’aile gauche française commence sa progression. Làs, le haut commandement italien y répond en déroutant une partie, puis finalement la totalité de ses troupes sur l’axe de progression français





Du côté de Davout, on se frotte les yeux – la stratégie française semblait adaptée pour un ennemi qui aurait progressé d’est en ouest, ce qui n’est désormais plus le cas. Rapidement, le flanc droit français constate son inutilité sur le terrain, seul l’artillerie ayant des cibles à plusieurs centaines de mètres de là. Le flanc gauche ayant continué sa progression, il commence à se frotter aux premières forces italiennes qu’on espère culbuter rapidement afin de provoquer l’encerclement.





Les tirs sont échangés alors que la nappe de brouillard s’étend sur tout le champ de bataille. Les premiéres lignes lâchent des salves sur les unités italiennes tandis qu’on accentue la progression des unités de tête, qui finissent de traverser le champ avant de se rabattre pour dépasser l’ennemi et le prendre à revers.





Mais là où l’on tablait sur un 10aine de bataillons italiens, on en découvre rapidement le double, tandis que des renforts viennent plus loin, au fur et à mesure que tout le dispositif ennemi bascule sur la seule aile gauche française.





Du côté de l’Etat Major de Davout, on commence à sérieusement s’alarmer devant cette masse ennemie qui s’en prend à une force bien inférieure en nombre. On fait avancer les unités du centre, afin de distraire un peu l’Italien de la seule aile gauche française. Sur le flanc droit, cependant, les armées continuent à rester l’arme au pied, désormais bien trop distantes de l’axe d’attaque italien pour pouvoir intervenir rapidement. D’autant plus qu’avancer aurait nécessiter de bloquer les axes de tir de la totalité de notre artillerie afin de faire progresser nos troupes...

A la pointe de l’attaque française, tout au bout de l’axe d’offensive, les unités impériales parviennent enfin à contourner la défense italienne et se rabattent en pensant l’encerclement aboutis. Grosse désillusion ! Car dans le secteur plus à l'ouest, la pression italienne s’est faite de plus en plus forte, pour un grenadier français, on a pas loin de 3 Italiens. Le 4éme bataillon tente de résister …





… avant de s’effondrer. Les deux bataillons à ses côtés se délitent, un vent de panique traverse les lignes françaises. On tente de colmater la brêche en envoyant la cavalerie pour juguler la percée de l’infanterie italienne.





Les résultats sont plutôt bons, et les positions françaises sont rétablies. Temporairement … car les forces papales lancent la totalité de leur propre cavalerie dans cet espace étroit ou réside la plus grande faiblesse du plan de Davout.





Plus de 1500 cavaliers se jettent en un même point, bousculant, contournant et écrasant les positions françaises. Les unités de fantassin les plus avancées, côté français, découvrent alors qu’ils sont elles-même encerclées tandis que le mince cordon ombilical les reliant au reste de l’armée s’effondre.
Toute l’aile gauche bascule dans la terreur et perd son sang froid. Chaque homme ne combat plus pour son unité, mais fuit pour sa vie. Les 3 bataillons en pointe sont encore les seuls à tenir, tandis que les 12 bataillons auparavant à leur côté sont en déroute.

Commence alors une terrible course pour la survie, chaque homme espérant rejoindre les sous-bois afin de s’y cacher. Tandis que la plus grande partie de l’armée italienne se détourne maintenant en direction du flanc droit français, la cavalerie se jette sur les restes éparses de fuyards afin d’en sabrer le plus grand nombre.
Devant la catastrophe qui s’annonce, Davout n’a d’autre choix que de sonner la retraite générale. Quand un essieu casse, on abandonne dés lors sur place la pièce d’artillerie. Ecoeuré, tout le flanc droit français abandonne le terrain tandis que le flanc gauche continue de se faire massacrer.

Se refusant à un tel abandon, le jeune lieutenant Adam d’Ygnes mène tout son escadron de chasseurs à cheval sur l’extrémité de la pointe française, afin de permettre aux 3 derniers bataillons de grenadiers sur place de se désengager et de prendre la fuite. Les hommes à cheval attirent sur eux toute l’attention des Italiens, en les fusillant copieusement…





... et en évoluant à proximité des forces italiennes, donnant ainsi de précieuses minutes aux grenadiers pour quitter le terrain et se mettre à couvert. Trois bataillons sauvés de plus … mais à quel prix ! Du jeune lieutenant Adam d’Ygnes et de son escadron, on n’aura plus de nouvelles, si ce n’est les poèmes qui fleurirent en France pour célébrer son abnégation.





C'est la premiére défaite française en Italie depuis l'intervention en 1797.
Avec prés de 6.000 morts, la retraite de Davout menace désormais de se transformer en déroute complète. Les forces papales ont certes eu de nombreuses pertes, mais rien qui ne soit définitif. De son côté, Davout a perdu la quasi-totalité de sa cavalerie, 5 bataillons d’infanterie ont tout simplement péris corps et bien, et 10 autres ne sont plus que l’ombre de ce qu’ils étaient. Reste à Davout à franchir 400 km en plein territoire ennemi, avec sur les épaules la menace conjointe des armées vaticanes et des troupes milanaises…



La Vénitie, Nice et la Savoie, qui tablaient sur une victoire rapide de Davout, se retrouvent désemparées en l'absence de troupes françaises au sein des plus grosses cités, et sous la nouvelle menace portée par le Royaume d'Italie ...
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