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#1
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Petit point sur les armées …
Rodo 1er est à Venise avec 34 unités, dont Boudi, Jmlo, feu Darthmath, Druss d’Haran, Urial, Locke, Bebert, Jag, Maximus, ainsi que tous les planqués de l’Etat Major . Viennent de lui etre adjoints, tout juste arrivé de France, Otto et Griffon. Masséna est à Innsbruck avec une grosse 15aine d’unités, dont Loda et Lionel. Davout (qui devait rester en France) a finalement rejoint Masséna, du moins pour un temps. Le maréchal Ney est à Strasbourg avec Lilan et Dédé Murat recrute unités après unités à Paris Et Bernadotte est à Hanovre… dans une situation désespérée. La ville lève quelques milices éco-citoyennes, mais qui se déliteront rapidement dés qu’elles verront l’absence de toilettes sèches dans le camp français. Le Duc de Wellington propose une retraite honorable aux Français, et tente d’acheter Bernadotte avec une couronne – lui qui glose tant sur le trône ! On lui tend une lettre, une jeune Princesse Diamant, fille de roi dans les colonies, dont l’honnête pére a été assassiné dans un accident de Montgolfiére. Bernadotte accepterait-il d’entrer en contact avec elle afin de partager les 25 millions de piéces d’or (25.000.000 £) qu’elle ne peut faire sortir des colonies ? Elle a tant confiance en lui ! Bernadotte s’emporte, « Je vivrais Suédois ou je mourrais Français, mais je ne veux pas du trône d’Angleterre ! » ![]() Le refus passe mal côté britannique. A 17h30 ce 5 septembre 1805, sitôt passée l’heure du thé, les Anglais attaquent. Trop peu de choses pour défendre cette ville allemande mal construite, mal protegée. Quelques canons sont placés en embuscade à l’abri d’un muret pour en proteger l’accés, la garde nationale se mêle à la fête et les milices de la ville gardent l’Hotel de ville. En quelques heures, le tout est balayé, même si chaque Français emporté amène avec lui un Anglais dans la mort. Les civils Allemands se défendent mal, combattent mal, et Bernadotte gueule « Ça veut avoir un pays et c’est incapable de défendre une ville ? » Les Allemands le prennent mal et abandonnent le combat, se joignant aux Anglais. Bernadotte grimpe à cheval et se jette sur les lignes d’Albion. Ses hommes tombent mais lui perce, jusqu’à l’Etat Major Anglais. Wellington s’étonne « Mais que vient il faire là ? Nous n’allons pas nous battre entre officiers, n’est-il pas ? » Un coup de pistolet dans le bras, Wellington tombe de cheval. Les Anglais répliquent et percent le Français de part en part. Wellington s’approche et questionne (traduction littérale en l’absence d’un traducteur patenté) « Par les enfers saignants, ce saignant bâtard est mort, n’est-il pas ? » ![]() Les troupes commandées par le Maréchal Ney n’auront donc pas pu rejoindre Hanovre à temps. En fait, elles stationnent encore à proximité de Strasbourg, les Prussiens refusant de le laisser transiter par leur territoire. On insiste un peu, les Prussiens s’emballent et déclarent la guerre dans la foulée. On pourra donc désormais aller jusqu’à Hanovre, mais en passant par-dessus l’armée prussienne. Car on ne peut pas compter sur la Royale pour acheminer les troupes par la Manche. Les Anglais rodent, et l’Armada de Villeneuve, qui chatouillait les côtes anglaises, croise la flotte de l’Amiral Nelson. Le capitaine Bartimeus jubile et tire une bordée sur l’escadre anglaise. Celle-ci réplique aussi sec et 330 boulets de canons encadrent la flotte française. Il faut fuir, on repart donc au sud, en attendant des temps meilleurs … ![]() Comble d'infortune, la nouvelle de la mort de Bernadotte fait le tour de l'Europe. on peut vaincre Rodo facilement, il suffit de bloquer ses troupes dans des régions isolées pour pouvoir les massacrer. En France on s'inquiéte - aprés Hanovre, la Corse serait donc la prochaine cible ? Le taux d'approbation de l'Empereur descend assez bas, à 52% seulement, c'est 30 points de moins qu'avant. Ces sondages ne veulent rien dire, annonce t'on au Chateau de St Cloud, vous l'avez élu à vie... En Autriche, le front se sclérose là aussi. On ne compte pas moins de 160 unités ( ) aux alentours de Vienne. L’offensive autrichienne se fera Innsbruck, Rodo le sent … Il quitte Venise et fonce dans le Tyrol, tandis que Masséna permute et va s’occuper de le Vénitie. Rodo arrive juste à temps pour la premiére offensive autrichienne sur la ville.![]() L’Etat Major s’inquiéte – serait-ce l’ennemi qui aurait désormais pris la main ? Rodo s’emporte, sera-t-il donc l’Empereur des couards ? Tandis qu’il combattra pour la survie de l’Empire face aux Autrichiens, Ney ira marcher sur le crâne des Prussiens, puis reprendre Hanovre aux Anglais… ![]() Et Rodo le promet, si la France survit à ces 2 batailles, la guerre sera désormais totale. Paris, Strasbourg, Bruxelles, Bretagne ou Piémont, les conscrits vont désormais être levés par centaines de milliers... |
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#2
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Ces français sont des paysans genronormés, n'est-il pas ?
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![]() [20:58:20] Akmar Nibelung, Gott dit: je m'incruste pour faire genre j'ai des amis autres que les pizzas |
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#3
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Peut être, mais j'ai l'impression, à voir leur couleur flashy, que les soldats Prussiens reviennent de la Gay pride, eux
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#4
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Hey !!!! A cause de mon internet défaillant, j'avais loupé ce magnifique AAR !!
![]() ![]() Moi aussi je veux en être !! Euh, enfin...en faire partie !! ![]() Le [mettre ici un grade] d'Aspar dans la cavalerie, si possible... Ou sinon le [mettre ici un grade] Sparfell dans la marine. Steûplé steûplé steûplé !! ![]()
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"L'abstinence est une perversion sexuelle comme une autre." Ar Sparfell ( Ouais, si y'en a qui me citent dans leur signature, pourquoi pas moi? )
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#5
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Colonel d'Aspar, escadron de gendarmes lanciers, ça te va ? (une unité unique, qui sortira au printemps 1806 en gros, et qui a un excellent bonus de charge) ![]() Tu devrais normalement participer aux combats en Espagne, afin d'avoir un minimum d'historicité (enfin plus précisément à Gibraltar)
Dernière modification par marlouf ; 15/01/2012 à 14h50. |
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#6
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Citation:
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"L'abstinence est une perversion sexuelle comme une autre." Ar Sparfell ( Ouais, si y'en a qui me citent dans leur signature, pourquoi pas moi? )
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#7
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Le froid s’empare de l’Europe continentale, l’automne s’écoule puis les premières neiges arrivent déjà au loin.
Charles Louis d’Autriche, avec plus de 12.000 hommes, tente de reprendre le Tyrol face à l’Empereur français. Cette fois cependant, Rodo dispose de troupes au nombre égalant son adversaire : un peu plus de 10.000 hommes, et la meilleure artillerie qu’on puisse trouver en Europe – certains, comme le colonel Jmlo, ont beau maugréer, le retour du général de brigade Boudi Bras d’bois éclipse en partie la renommée des autres unités. On compte également de la cavalerie, enfin en nombre. Si la guérilla pourra se poursuivre avec les chasseurs à cheval de Jag et Maximus, on dispose enfin de cavalerie de choc : les dragons d’Auvergne du Capitaine Otto ont pris leur position, et le colonel Griffon plastronne dans son uniforme. Rodo s’est surtout adjoint une unité d’élite avec les Grenadiers à cheval de la Garde Impériale du colonel-major Bravlyon. ![]() On bascule toute la cavalerie sur notre flanc gauche. On y installe l’artillerie la plus puissante, les brigades de Boudi et Jmlo. Ce saillant avancé sera confié au 6éme d’infanterie de ligne de Bébert, auquel on adjoint les grenadiers de Druss d’haran. Le reste du 5éme d’infanterie (Locke & Urial) lui, reste en arriére, sur notre flanc gauche, à l’orée de la ville, en réserve. Le reste de l’artillerie y est également positionnée. La canonnade débute, les Autrichiens s’élancent et se ramassent sur le saillant français. ![]() Les artilleurs doivent reculer sous la pression autrichienne, ils passent derrière nos lignes d’infanterie. La compagnie de grenadiers de Druss d’Haran reçoit les troupes de l’Empereur d’Autriche comme il se doit, dans le feu et dans le sang. Les hommes passeront par la suite à la baïonnette afin de rougir le sol du Tyrol du sang de l’ennemi. ![]() Les Autrichiens désormais au corps à corps, Rodo fait donner toute la cavalerie en débordant les Autrichiens sur leur droite. Attaquer par les flancs et à revers, l’armée se délite à une vitesse impressionnante. ![]() L’escadron Bravlyon, soutenu par le 9ème Dragons de Griffon, perçant les lignes ennemies Le coup de grâce vient du Capitaine Otto Amable Grandpieds, qui s’empare de toutes les piéces d’artillerie ennemie avant d’aller défier l’Etat Major autrichien et de blesser leur général. La retraite est donnée, piteuse, et l’ordre est lancé côté français : pas de prisonniers ! Toute la cavalerie est lancée sur les traces des Autrichiens et les régiments sont méthodiquement anéantis. On comptera 11.700 morts du côté autrichien, et seulement 500 survivants, tandis que les pertes, côté français, restent minimes : seulement 2.000 morts, qui devraient facilement être remplacés. Le plus important étant que l’Autriche perde petit à petit tout renfort pour qu’enfin, l’assaut puisse être lancé sur Vienne. Au nord de l’Europe, Ney donne, lui, l’assaut aux forces prussiennes établies aux environs de Clèves. Ombres et brouillards, voilà qui pourrait résumer la bataille qui se joue principalement dans l’obscurité. Les Prussiens, surs d’eux, font donner leur avant-garde, qui est reçue par les mousquets français. ![]() Les premières offensives sont un échec. L’Etat major prussien s’entête et fait donner la totalité de sa cavalerie. Les hussards s’élancent, et se brisent en partie sur nos lignes. Un régiment français finit par lâcher, le bataillon voisin semble également craquer, lorsque le Capitaine François-Léopold Dédé, du 15éme d’Infanterie de ligne, colmate la brèche. ![]() L’offensive prussienne est un échec patent, une fois toute sa cavalerie brisée. Les lignes françaises s’élancent, les deux ailes se rabattent sur les Prussiens, ces derniers abandonnent. Quelques unités éparses tenteront encore d’empêcher la chute de la province, mais rien n’y fait, Ney s’empare de la ville – et désormais, la route est ouverte pour reprendre Hanovre aux Anglais. 3.000 pertes côté français, Ney passera donc le nouvel An à Clèves pour restaurer ses troupes avant de s’attaquer enfin aux Tuniques Rouge … A Paris, Murat lève des armées en masse pour, selon toute logique, traverser l’Espagne et prendre Gibraltar. Voilà qui devrait affaiblir l’adversaire de toujours ! Surtout, les technologies ayant progressé, on peut enfin construire une grande caserne dans les villes les plus importantes, ce qui débouchera à terme sur la création d’unités plus puissantes : Grenadiers de la garde, Cuirassiers, Mammelouks, Gendarmes-lanciers, les options seront enfin démultipliées. L’économie en forte croissance permet ces investissements, soutenue par le commerce en Méditerranée devenu florissant, même si une escadre anglaise coule certains de nos navires de commerce. La Royale, amarrée à Nantes tant que l’escadre de Nelson opére dans l’Atlantique, se rassure comme elle peu ; l’arsenal de la ville est quasiment fini et celui de Brest est en cours de travaux. D’ici la fin du printemps, selon toute vraisemblance, nos premiers navires de ligne, alignant chacun plus de 120 canons, devraient sortir de la rade et permettre de défier les Anglais sur mer. |
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#8
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L'Angleterre écrasera les gueux
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![]() [20:58:20] Akmar Nibelung, Gott dit: je m'incruste pour faire genre j'ai des amis autres que les pizzas |
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#9
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Et la grenouille sera enfin ce plat mondial tant attendu.
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"Comment désigner un volontaire ? C'est facile, demandez au volontaire de faire un pas en avant. Celui qui ne fait pas de pas en arrière est volontaire." Doctrine gobline "Diplôme obtenu, boulot trouvé, la vie est belle..." Moi |
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#10
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Janvier 1806, l’Empereur Rodo constate que malheureusement l’offensive en Autriche est pour l’instant un échec.
La neige empêche tout mouvement côté français, tandis que l’Autriche ne semble pas flancher malgré ses déculottées. Surtout, en plus des régiments innombrables qui campent à proximité de Vienne, les espions rapportent, en plus de la présence des Russes et de Kutuzov, l’arrivée de 3 armées prussiennes – pas loin de 45.000 soldats qui ont traversé la Prusse pour faire copains comme cochons avec les Habsbourg. Toute idée de percée est désormais retardée sur ce front, et Rodo 1er doit en prendre son parti. Des forteresses sont rapidement érigées à Innsbruck et à Venise pour endiguer les assauts ennemis, le temps que le printemps et l’initiative revienne au camp français. L’initiative viendra donc du nord. Le Maréchal Ney quitte Cléves avec ses troupes et arrive à proximité de Hanovre, ou Bernadotte donna sa vie pour l’Empire. On donne aussitôt l’assaut sur les positions anglaises malgré les conditions climatiques désastreuses, pour laver l’affront. Ce n’est plus le Duc de Wellington qui tient la place mais Alexander Cavalié Mercer, un jeune général d’artillerie de 23 ans. Quant au Coldstream Guards de sir Coelio ou les Scot Greys de Sir Aheuc, ils semblent être rentrés depuis longtemps à Londres. Tout au plus peut on trouver des dragons de la King’s German legion, et différents régiments arborant fièrement les couleurs de l’Angleterre : les Tigrres du Leceistershire, les Tailleurs du North Gloucestershire, et d’autres régions chamarées. ![]() Sous une neige drue, l’offensive est ralentie des 2 côtés. Le tout se transformera en élégant échange d’artillerie de part et d’autre. Du raffinement et de l’audace, n’est il pas ? ![]() « C’est dans le silence qu’on entend le plus souvent les boulets » Rapidement dévasté, le camp anglais adopte une attitude étonnante : tourner le dos à l’adversaire pour ne pas voir la défaite de face. Alors que les boulets écrasent l’Etat Major britannique et que les armées françaises s’ébranlent, la cavalerie anglaise nous tournera ostensiblement le dos pendant la majeur partie de la bataille … ![]() Mouais ... Le flegme anglais est d’une indécence rare. « Mais battez vous ! » rugit Ney, mais son cri est étouffé par les espaces enneigés. « Nous ne prêterons pas le flanc à vos critiques ! » répondent les Anglais, continuant à éviter notre regard. Très bien, on les fusille donc de dos. Le général Cavalier Mercé meurt ainsi bêtement, sans donner pleine mesure de ce qu’est la puissance anglaise. Cela fera tout de même un général anglais de moins à Waterloo … La piétaille anglaise, elle, se comporte bien mieux, et nombre des bataillons français sont mis en difficulté par l’adversaire. La pugnacité et le désir de vengeance côté français domine néanmoins et Hanovre tombe finalement, même si le résultat n’est pas spécialement glorieux : 8.000 morts côté britanniques, mais plus de 4.000 pertes côté français. Ney prend tout juste le temps de se poser à Hanovre pour y restaurer l’ordre, et soigner en partie ses troupes, avant de marcher au cœur de la Prusse : de l’autre côté du fleuve, c’est la région de Berlin, et la possibilité de mettre à bas cet adversaire coriace. Les ordres sont pressants : Rodo 1er est assiégé à Innsbruck par 24.000 prussiens . Une autre armée autrichienne vient tout juste d’y être éliminée, rendant l’Empire autrichien flageolant : déjà la Roumanie vient de tomber dans l’escarcelle ottomane, signe que l’Empire a tout envoyé au Tyrol et à Vienne. D’autres Autrichiens se sont également frotté à nos alliés du Wurttenberg, alors en reconnaissance prés d’Innsbruck. ![]() Mais le Wurtenberg a été étrillé, c’est Rodo qui a du sortir pour repousser les Autrichiens. 8.000 victimes de plus dans leur camp, un autre général en déroute, et déjà les Prussiens qui sont en approche en vue du siége. Une armée, puis deux, une troisième plus très loin … On les laissera continuer le siége durant la fin de l’hiver, afin qu’ils s’affaiblissent, et la sortie française sera lancée à la fonte des neiges. A moins, donc, que Ney ne s’empare de Berlin et fasse capituler ces maudits Allemands… On commence à s’inquiéter en haut lieu, la capitale est bien gardée et son gouverneur, le Général Herbert von Palpatine, un homme inflexible et qui n’hésitera pas à faire mourir tous les siens plutôt que d’abandonner la ville aux Français. Murat quitte donc Paris avec les troupes fraichement levées (dont le12éme de ligne du capitaine Riri). Gibraltar attendra, l’important, c’est Berlin. Le jusque-boutisme de Von Palpat est rapidement révélé quand, sitôt Ney entré dans la province de Berlin, une première armée est jetée en travers de la route du Maréchal pour ralentir sa progression … |
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