World In Flames - Côté Axe

[Danton]

Conclusions du tour


La guerre en Chine dépasse toutes mes espérances et une victoire totale semble à portée de main. Seul bémol, l’allié a compris, avec l’attaque sur l’Espagne, qu’il n’y aura pas de Barbarossa 1941 et l’URSS pourrait bien tenter d’en profiter pour intervenir dans le Pacifique et voler au secours de la Chine .

En Europe, les Pyrénées sont complètement franchies, mais la route vers Gibraltar sera plus longue que prévue : Madrid devrait cependant tomber au prochain tour. En Méditerranée, le manque de convois condamne l’Italie au statu quo, au mieux, en Egypte. Consolation, les alliés subiront sous peu les mêmes problèmes avec les convois pour ravitailler Gibraltar, en tout cas je l’espère.

Pertes du tour. Chine 19 BP, Espagne 17 BP, Reich 15 BP, Angleterre 12 BP et Japon 11 BP.


Les Etats-Unis décident d'autoriser l'envoi de ressources aux alliés occidentaux et les coloniaux français d'Indochine se lancent dans la guérilla: Saigon est occupé!

[Cerbère]

Une campagne en Chine magistrale!
Au vu de l'état actuel des choses, il me semble que la victoire totale semble acquise, sauf catastrophe.

Concernant le problème posé par le redéploiement des troupes russes, je suppose que tu ne comptes pas passer ton hiver avec tes panzers en Andalousie.
Je sais pas ce que tu projettes pour la suite (pression sur l'Angleterre, ou l'URSS), mais je vois mal ton adversaire dégarnir son front ouest de façon trop importante, alors qu'il ne connaît pas encore ton prochain objectif, même si un Barbarossa en 41 paraît difficile.

Tu vas faire quoi après ta victoire en Chine avec l'Empire du soleil levant? Les Indes?

Personnellement j'aimerais bien voir une invasion de l'Angleterre. N'oublie pas que l'Axe restera le perdant pour l'Histoire, donc les choix historiques n'ont pas forcément été les bons

[Danton]

Envoyé par Cerbère

Concernant le problème posé par le redéploiement des troupes russes, je suppose que tu ne comptes pas passer ton hiver avec tes panzers en Andalousie.
Je sais pas ce que tu projettes pour la suite (pression sur l'Angleterre, ou l'URSS), mais je vois mal ton adversaire dégarnir son front ouest de façon trop importante, alors qu'il ne connaît pas encore ton prochain objectif, même si un Barbarossa en 41 paraît difficile.

Pour le moment, je m'en tiens à ma stratégie initiale: fermeture de la méditerranée, Barbarossa en 1942 et forte pression sur les convois anglais (quasi inexistante pour le moment ). Reste à voir comment vont tourner les événements...

Envoyé par Cerbère

Tu vas faire quoi après ta victoire en Chine avec l'Empire du soleil levant? Les Indes?

Si l'URSS me laisse en paix, l'objectif est de préparer au mieux la guerre du pacifique, avec une pression maximale sur les convois anglais et une poussée vers l'océan indien en effet.

Envoyé par Cerbère

Personnellement j'aimerais bien voir une invasion de l'Angleterre. N'oublie pas que l'Axe restera le perdant pour l'Histoire, donc les choix historiques n'ont pas forcément été les bons

Avec l'ancienne version 5 de WIF, j'ai mené plusieurs fois cette stratégie, générallement avec succès, mais avec l'actuelle je ne l'ai jamais tentée ni subie. Cela me semble tout simplement horriblement périlleux. La Royal Navy est trop puissante et les préparatifs pour une invasion de ce genre ne passent pas vraiment inaperçus. Il faudrait vraiment que j'essaye un jour mais là je vais sans doute passer mon tour , sauf événements en faveur de cela (grosses victoires aéro-navales lors des futurs batailles pour couper le ravitaillement de Gibraltar par exemple).

[Danton]

Très grosse séance de WIF ce samedi

Cela devient très chaud , ces ploutocrates corrompus et décadents se battent comme des chiens enragés, et je ne vous parle même pas de la vermine rouge .

Les combats ont fait rage en Espagne, au Portugal, Gibraltar est cannoné sans répit, en Egypte, en Manchourie et à Chungking, la capitale chinoise.

Mais nous l'emporterons car nous sommes les plus forts

[Danton]

Septembre / Octobre 1940. La Manchourie s’embrasse


La guerre dans le pacifique

Coup de tonnerre dans le Pacifique : l’URSS déclare sans attendre la guerre au Japon et vole au secours de ses frères communistes chinois. Le redéploiement vers l’est étant précoce, peu de troupes Soviétiques sont présentes, mais Joukov ne s’en soucie guère : il passe à l’offensive en Manchourie et avance violemment dans les montagnes. Terauchi quitte immédiatement le front Chinois et prend le train pour la Manchourie, mais le général Morisson ne renonce pas pour autant à son projet de mettre à terre définitivement le colosse chinois : Chang Kai Tchec, isolé dans les montagnes, est massacré .

Les sous-marins soviétiques quittent leur base de Vladivostok et s’attaque aux convois nippons, indispensables pour la survie de Tokyo, mais en vain. Frustré, l’armée rouge relance l’assaut : elle s’empare d’une ressource et marche sur Harbin, mais les moyens manquent encore trop. Du Japon se déverse alors quantité de troupes : des porte-avions partent escorter les convois, des fantassins débarquent en Manchourie : le colosse Russe va apprendre ce qu’il en coûte de défier le Mikado. Les Chinois, eux, s’enterrent et résistent avec succès aux bombardements frénétiques du Japon, qui tente d’en finir sur ce front. Le mois se termine avec la prise sans combat d’Harbin, capitale de la Manchourie jugée indéfendable par Terauchi, qui établit sa ligne de front en fonction du terrain (dans les montagnes et derrière le fleuve Tonghua) : 80% du potentiel industriel de la Manchourie restent aux mains des Samouraïs.

[Danton]

La guerre à l’ouest


Sur le front d’Espagne, l’Angleterre lutte avec acharnement, bien décidée à gagner du temps : des troupes sont débarquées à Santander et la Luftwaffe subit une cinglante défaite en tentant de bombarder celles-ci. Plus inquiétant, la Wehrmacht échoue un assaut contre Saragosse ( 4 aux dés…). Mais la disproportion des forces est telle que l’Espagne ne peut que céder : Franco établit une ligne défensive devant Madrid, avec le soutien des britanniques et attend le choc avec fatalisme. Saragosse tombe au deuxième assaut et les panzers percent dans les plaines près de la capitale : le Tagus est franchi. Le dictateur Franquiste se replie dans Madrid, il ne doit pas attendre longtemps : les fantassins allemands lancent l’assaut et s’empare de Madrid, ce qui laisse isoler le corps expéditionnaire britannique (excepté les troupes à Santander, ravitaillées par mer).

Les croiseurs auxiliaires allemands tentent une sortie à partir de Bordeaux, mais mal leur en prend : l’Orion est coulé, les autres doivent se replier. Mais la revanche ne tarde guerre : le Bismarck et son escorte s’échappe de la grande base navale et surgit en Atlantique nord, où il coule 100.000 tonnes de navires marchands, l’Espana et le Navara. « Coulez le Bismarck ! » rugit Churchill, fou de rage, mais le cuirassé rentre à bon port.



Sur le front d’Egypte, c’est la statu quo : Rome parvient à rétablir le ravitaillement et Balbo établit un lien avec Suez, mais manque de moyens pour passer à l’offensive. La Royal Navy échoue toutes ses tentatives de détection, le Bomber Command bombarde en vain Suez, au final rien ne bouge vraiment. Plus à l’ouest par contre, quelques centaines de supplétifs Italiens montés sur des chameaux s’emparent de toute la Tunisie sans jamais rencontrer d’opposition.


Conclusion du tour

La déclaration de guerre de l’URSS, intervenue plus rapidement que je ne le pensais, ouvre un nouveau front, mais pas question de passer à la contre-offensive tant que le problème chinois n’aura pas été réglé. L’avancée vers le sud, en Espagne, est plus lente que prévue, la résistance de Saragosse et l’envoi d’un corps expéditionnaire britannique devant Madrid y est pour beaucoup, mais je garde bon espoir d’arriver devant Gibraltar pour la fin de l’année.

[Danton]

Novembre / Décembre 1940. L’axe piétine


7 impulses, un temps relativement clément.

La guerre dans le Pacifique

L’URSS et le Japon se renforcent tous les deux sur le front de Manchourie, qui n’évolue guère : les bombardements russes échouent lamentablement, mais l’Armée Rouge ne cesse de masser des troupes.



En Chine, Umezu lance l’assaut et repousse les communistes chinois au nord de Chungking : le lien avec Cheng-Tu est rétabli et la capitale chinoise vit dans la terreur, encerclée aux 2/3 par les troupes Impériales. Un dernier effort et ce fruit pourri va s’effondrer, il sera temps alors de donner une bonne leçon au camarade Staline.


En Europe, l’Angleterre évacue Santander, mais abandonne le corps expéditionnaire isolé aux environs de Madrid. Bien lui en prend, la Luftwaffe et la Wehrmacht se cassent complètement les dents dessus : après trois bombardements et deux assauts, les irréductibles Anglais tiennent toujours. A Berlin, c’est l’incompréhension et la fureur : Gibraltar est toujours hors de portée. A Rome, après un nouveau raid de la Royal Navy, on annonce qu’il n’est à nouveau plus possible d’assurer le ravitaillement vers l’Egypte. Seule satisfaction, les incessants bombardements anglais en Egypte échouent systématiquement.


Conclusion du tour

Pas terrible, l’Angleterre a réussi à me mettre un coup d’arrêt. La situation en Egypte devient inquiétante, j’essaye d’y envoyer quelques renforts, mais le problème principal demeure le ravitaillement. La chute de Gibraltar devait simplifier la situation sur ce front, mais le Rocher n’est toujours pas atteint. Dans le Pacifique, c’est une course contre la montre qui a commencé : l’URSS masse sans cesse des troupes et pour faire de même, je n’ai qu’une seule solution, affaiblir le front chinois, ce que je refuse pour le moment. Chungking doit tomber.

[Danton]

Janvier / Février 1941. La chasse aux convois


4 impulses seulement, un temps complètement pourri.

L’Angleterre renforce massivement Gibraltar et Tanger et escorte lourdement ses convois : elle fait bien, les Germano-Italiens lancent une offensive navale et sous-marine de grande ampleur. Sans le moindre succès malheureusement. Ah si, le ravitaillement vers l’Egypte est rétabli. « Ils courent, nous chassons » déclare Churchill, qui riposte avec la Royal Navy : le Leipzig et le Bande Nere sont coulés, mais le Diomede subit le même sort. La Luftwaffe rallie massivement les aérodromes du sud de l’Espagne : que le soleil revienne et ces pleutres d’anglais verront l’enfer s’abattre du ciel !

Dans le Pacifique, c’est l’humiliation pour le Japon : des sous-marins Soviétiques coulent 200.000 tonnes de navires marchands. La Marine Impériale riposte et escorte lourdement les précieux convois.


Conclusion du tour

Pas grand-chose à dire, si ce n’est que l’allié défend mieux ses convois que moi ^^


La suite sera bien plus animée

[Danton]

Mars / Avril 1941. Reculer pour mieux frapper

6 impulses

Le front d’Egypte

L’Angleterre coupe une fois encore le ravitaillement Italien en Egypte puis bombarde avec succès Suez : les blindés Italiens, désorganisés, sont balayés et le canal de Suez est de nouveau libre d’accès pour les alliés. Quasi au même moment, les forces françaises libres s’emparent de Tunis. Le Duce, furieux, ordonne de rétablir à tout prix l’envoi des pâtes, mais le gros de la flotte a pris le large pour aller défier les britanniques devant Gibraltar ! Trop faiblement escortés, les convois sont massacrés par les torpilleurs anglais, qui enregistrent leur plus belle victoire : 200.000 tonnes de navires italiens sont envoyés par le fond. Le moral gonflé au maximum, Gort lance l’opération Crusader : le Bomber Command frappe, l’infanterie Indienne et sud africaine achève le boulot. Balbo est anéanti, il ne reste plus en Egypte que le général Graziani pour faire vivre le rêve Mussolinien. Signe qui ne trompe pas, Eclair, le cheval blanc du dictateur, sur lequel ce dernier voulait parader dans la capitale Cairote, est rembarqué direction l’Italie. En voilà un au moins qui ne succombera pas de faim.

La fin du rêve Mare Nostrum de Mussolini ?



Le front d’Espagne

Dans les ports du Maroc et de Gibraltar, les Anglais déversent quantité de troupes, de bombardiers et de chasseurs. Le général Alexander établit son centre de commandement sur le Rocher même : l’Angleterre ne cèdera jamais la clef de la méditerranée. Surtout pas après avoir récupéré Suez. Mais le Reich, lui, est bien décidé à faire sauter ce verrou. Les débris du corps expéditionnaire britannique d’Espagne sont enfin massacrés, le Portugal est envahi et Lisbonne tombe rapidement. Une excellente base navale pour la Kriegsmarine, qui surgit au large du Rocher : après une courte canonnade, l’Amiral Raeder ordonne le repli, le Karlsruhe a sombré. Il est vrai que le gros de la Luftwaffe se concentre plutôt sur la méditerranée, en soutien de la marine Italienne, qui décide de venger l’honneur du Duce, humilié par la perte de Suez. Une farouche bataille s’engage, les aviateurs de l’axe font des miracles et coupent le ravitaillement anglais (ce qui ne concerne en réalité que les troupes françaises présentes à Tunis, Alexander est toujours bien ravitaillé par l’atlantique). Le Guilio Cesare est certes perdu, mais Londres perd des centaines d’avions, le Kent et surtout le porte-avion Glorious !

L’étau se referme sur le Rocher

[Danton]

La guerre du Pacifique

Russes et Japonais se regardent et se défient, mais le mauvais temps calme leurs velléités. Tokyo en profite pour escorter lourdement ses convois, Moscou pour faire avancer ses renforts. Enfin, une accalmie et l’Armée Rouge passe sans attendre à l’assaut des montagnes de Manchourie. Après une grande bataille aérienne où les Soviétiques surprennent par leur pugnacité (et surtout leur nombre…), Joukov lance ses hordes et avance dans les montagnes. Au Japon, c’est l’inquiétude : une fois les montagnes dépassées, comment arrêter l’inexorable marée ? Terauchi se retranche derrière le Songhua, ce grand fleuve étant avec les montagnes son meilleur espoir. L’autre est l’envoi massif de renforts venus de Chine, mais le général Morisson refuse d’abandonner son rêve : il faut achever le serpent chinois avant de se retourner contre l’ours Soviétique puis contre les méprisables fourmis occidentales. Etape indispensable de ces projets ambitieux, prendre Chungking, la capitale des chinois nationalistes. Celle-ci est bombardée puis les fantassins chargent ! Mais les troupes du Mikado refluent, c’est l’ échec…


Conclusion du tour

La chute de Suez est particulièrement navrante, juste au moment où l’étau se resserre sur Gibraltar, c’est une bouée d’oxygène pour l’Angleterre, qui ne risque plus de perdre le contrôle total de la méditerranée pour le moment, mais c’était prévisible : non seulement le Reich n’intervient pas sur ce front, mais en plus l’Italie a concentré le gros de ses forces aéro-navales sur le front d’Espagne. C’est un choix, je connaissais les risques. Dans le pacifique, c’est une course contre la montre : mon seul espoir d’endiguer la marée Soviétique passe par l’écrasement rapide de la Chine.