AAR Sicile

[athax]

Deuxième partie : escarmouche et guerre de siège.

En avril 1118 débute le siège du château de Leptis Magna, qui n'est défendu par aucune troupe ennemie.

Le sheik de Cyrenaica renie son allégeance, je décide de ne pas m'occuper de lui dans l'immédiat. Mais je ne l'oublierai pas .

Tout l'été 1118 est une suite de petite victoire contre de maigres troupes défensives levées manifestement à la hâte. Il apparaît rapidement que nous perdons autant d'hommes que nous en tuons ou capturons (épidémies, désertions, combats...)
Néanmoins, nous assiégeons et prenons au cours de cette période les cités de Salerne, Naples et Capoue. De plus, les comte de Bari et de Leptis Magna, ancien vassaux de Roger Borsa se voient obligés de nous prêter allégeance.

Puis, en août 1118, une nouvelle inquiétante nous parvient : Roger Borsa est de retour en Apulie, accompagné de 3 armées :
- une de 12 000 hommes qui débarque à Foggia, commandé par Roger Borsa soit même.
- une de 7 000 hommes qui débarque à Barri
- la dernière, composée de 8 000 hommes débarque à Lecce.

Je ne dispose plus que de 12 000 soldats sur les terres de ce dernier.
Une victoire rapide n'est plus possible. Les troupes ennemies bouscule les sièges que je commençais en Apulie et en Foggia, mes troupes se replient ... Capoue, Naples et Salerne sont perdues... et .... thrahison, une bonne moitié de mes troupes ainsi que 1000 mercenaires allemands que je venais de recruter .... se dispersent !!!!
Le trésor est tombé à 400 milles ducats d'or.
Je prends alors une grande décision : disperser toutes mes troupes, renflouer un peu les caisses, laisser croire à Roger Borsa qu'il peut envisager de venir sur mes terres et l'écraser en réunissant une grande armée.

Cela ne manque pas, en juin 1118, Roger Borsa débarque en Sicile, à Messine, avec seulement 7 500 hommes. J'envoie le commandant Bernard à la tête des 15 000 hommes du régiment de Palerme.
J'escompte une victoire écrasante mais ...

Roger Borsa se retire donc en bon ordre avec ses troupes pratiquement intacte.
Je décide alors de prendre une décision permettant de contrecarrer cette réputation de guerrier que je suis en train de me construire

Dorénavant, il faut aller de l'avant.

Après la défait de Roger Borsa, un statut quo s'installa : ce dernier retranchait ses troupes sur ces terres et de mon côté, je laissait les miennes au repos afin notamment de renflouer les caisses de l'état.

En automne de l'année 1119, Roger Borsa envoya une seconde armée en Sicile, toujours à Messine ; elle fut également repoussée avec peu de pertes de chaque côté. Une seconde armée ennemie s'empara de la province de Reggio : la seule que je détenais en Italie.

Novembre fut une année tragique : la guerre civile de séclarait dans mon Royaume d'Afrique ; les sheiks de Djerba, Syrte et Benghazy se révoltent contre mon pourvoir à quelques semaines d'intervalles. Une trahison plmus retentissante fut celle du comte de Medjerda, mon propre frère : Guy de Hauteville (nous étions rivaux depuis l'enfance ce qui n'avait pas arrangé les choses.

Enfin, en décembre 1119, mon intendante fut frappée par la pneumonie, entrainant une baisse considérable des revenus de l'état. La seule bonne nouvelle fut la fin de lépidémie de dysenterie qui sévissait à Messine ; bonne nouvelle aténuée par le fait que la province de Syracuse connut des troubles religieux entrainant la révolte et le pillage de cette province, qui ne s'était même pas convertie.

L'année 1120 débutait, il y en avait marre à la fin !
je décidais de reprendre l'initiative de la guerre.

Dans un premier temps, j'envoyais les 3300 hommes du régiment de Reggio, menés par le commandant Bernard avec pour mission de piller les terres de Roger Borsaet d'anéhantir ses régiments les plus faibles. Il essuyèrent une cuisante défaite à Tarente contre seulement 1200 soldats ennemis menés par un vassal de Roger Borsa. Qu'importe ! Le commandant Bernard poursuivit néanmoins sa mission en commençant le siège de Salerne.

Dans un second temps, les troupes de Tunis furent levées afin de contenir la guerre civile sévissant en Afrique. Une première victoire fut remporté sous les murs de la ville.

Dans un troisième temps, je prends la tête des 4500 hommes du régiment de Syracuse et je me rends en personne en Italie afin d'opérer une jonction avec les troupes du commandant Bernard.

Coup de théâtre : Roger Borsa vient de débarquer à Syracuse avec 10 000 hommes , il prend cette ville d'assaut. Seul le régiment de Palerme (14 000 hommes) est en mesure de faire face. Une défaite signifierait la perte de cette guerre et l'abandon de nos prétention en italie
Heureusement, Roger Borsa est écrasé en une sanglante victoire
Malgré cela, il lui reste de nombreuses troupes et le trésor se vide.

Pour pallier à mes problèmes d'argent, j'accepte une paix avec le sheik de Syrte qui me donne 76 milles ducats.
Je prends d'assaut le château de Medjerda et signe une paix avec mon frère : il me prête à nouveau allégeance et renonce à ses prétentions sur le titre de Duc de Sicile.

Les escarmouches s'intensifient en Italie, le sang se répand sans qu'un avantage se dessine.

[Loda]

Ca va ch***

[Tovi]

C'est vrai que ça donne envi de s'y remettre. J'avais été un peu dégouté du jeu avec une partie où les Mongols avaient envahit le monde - sauf moi, en plein milieu en Bohème .

Mais si les quelques tout petits bugs sont corrigés pourquoi pas.

PS: j'ai pas bien compris cette histoire des deux royaumes.

[athax]

Envoyé par Tovi

C'est vrai que ça donne envi de s'y remettre. J'avais été un peu dégouté du jeu avec une partie où les Mongols avaient envahit le monde - sauf moi, en plein milieu en Bohème .
Mais si les quelques tout petits bugs sont corrigés pourquoi pas.
PS: j'ai pas bien compris cette histoire des deux royaumes.

Tu n'avais pas fait un AAR de cette partie ? je me rappelle cette image de l'île de la bohème, sur le QG peut-être.

Sinon, c'est quoi cette histoire de 2 royaumes, j'en ai parlé ?

[athax]

Troisième partie : La victoire finale !

Rappelons qu'elle était la situation au début de ce moi de mai 1120 :
- la situation en Afrique était maîtrisée.
- 3000 de mes soldats bataillaient en Italie ; je m'apprêtait à débarquer à Naples avec 4500 soldats afin d'opérer une jonction.
- Roger Borsa disposait d'un effectif de 7500 hommes en Italie et disposait des restes de son armée d'invasion qui était sur mer (environ 9 000 homes)
- Ma province de Reggio était occupée
- Mes vassaux me refusaient leur aide (Loyauté < 80%)
- Le trésor était à 0.

Tout d'abord, le régiment de Messine, composé de 900 hommes seulement (la province avait été pillée) fut envoyé en Italie afin de reprendre Reggio.

En août 1120, j'opérais un brillant débarquement à Naples avec le régiment de Trapani et remportais une grande victoire :


Les combats se poursuivirent ainsi jusqu'en novembre 1120. Le déficit de l'état commençait à se faire sentir. Les fonctionnaires n'étaient plus payés, le nobles n'étaient plus subventionnés : le désordre s'installait...


Cependant, petit à petit, notre supériorité s'affirmait en Italie : nous tenions déjà plusieurs provinces de Roger Borsa, qui étaient certe reprises par ce dernier mais après leur pillage. Chaque défaite coûtait cher à nos ennemis.

De février à avril 1121, j'envoyais des renforts, d'ultimes renforts, près de 5000 homes !
De plus, Reggio venait d'être libérer par le régiment de Syracuse.

Mais voila, alors que cette guerre était gagnée, lors d'une ultime bataille dans la province d'Apulie, emporté par mon enthousiasme et pour donner du coeur au ventre à mes chevaliers, je me lançais dans la charge qui aboutit à une victoire ... mais qui me valut un coup d'épée dans le flanc : j'étais grièvement blessé !

Toutes les terres de Roger Borsa étaient néanmoins entre nos mains et je pus lui imposer ma paix selon les conditions suivantes :

- Roger Borsa devenait mon vassal
- Il me cédait son titre de Duc de Calabre
- Il donnait le Duché de Bénévent à son épouse
- Il donnait le Duché de Salerne à son second fils


C'était une grande victoire militaire, politique et économique ... ternie par la terrible blessure dont je souffrais que les meilleures médecins n'arrivaient pas à soigner.

[Chazam]

Vive le roi des pâtes... heu, d'Afrique!

[Tovi]

Le royaume d'Afrique et le royaume de Sicile, ça fait deux royaumes non ?

(l'AAR Bohème je crois qu'il était sur Benzo)

[athax]

CHAPITRE XXIV - L'après guerre-
(Décembre 1121 - décembre 1124)

Première partie : état des lieux.

Au 1ier janvier 1122, après toutes ces années de guerre, je décidais de faire un tour d'horizon afin de voir ce qu'il se passait ailleurs.
En Ibérie et en Afrique occidentale, les choses n'avait pas évolué.

En Europe Occidentale, c'était le contraire :

Ajoutons à cela que le Royaume d'Ecosse était pratiquement détruit et que le Royaume d'Irlande était en passe d'être proclamé.

A part ça, au Nordland ça n'avait pas beaucoup bougé non plus, surprenant de la part de nos farouches cousins.

Sur les terres Rus : idem, sauf que la Hongrie, qui rappelons le, détenait une bonne partie des terres Russes était en guerre contre Novgorod et ... était en passe d'être vaincu.

En méditerrannée Orientale :


Après ce rapide tour d'horizon, une seule pensée me vint : nous étions tranquille, le seul état susceptible de nous nuire était l'émirat de Séville mais il n'avait pas la puissance nécessaire pour nous vaincre sur notre propre terrain (la réciproque était encore plus véridique)

Je me tournais alors vers l'état de mon Royaume :

Les revenus dépassaient tout juste 50 mille ducats par mois, j'étais blessé, le Royaume était religieusement divisé.

C'est néanmoins avec une grande satisfaction que je revis mes enfants après cette si longue guerre.


Puis, entre janvier et mars 1122, les bonnes nouvelles affluèrent :

Les revenus passent à 76 milles ducats par mois, le déficit du Royaume est comblé, je suis guérit et un long règne s'ouvre devant moi : je n'ai après tout que 32 ans.

[athax]

Deuxième partie : campagnes en Afrique !

Il ne fallait pas oublier que j'étais encore en guerre contre un des mes ancien vassal : le comte de djerba ; les comtes de Gabes et de Mehdja avait également renié ma suzeraineté il y a quelques années, alors que je n'étais pas en mesure de leur imposer ma souveraineté.

Il était temps de les mettre au pas !
Je pris donc la tête du régiment de tunis et de ses 4200 hommes, dont 400 chevaliers.
Ces anciens vassaux n'étaient pas en mesure de faire face à cette force : il furent donc rapidement ramené à la raison.
J'annexe à mes terres les comtés de Mehdja et de Gabes. Je vassalise à nouveau le comté de Djerba.
Malheureusement, il y avait un revers à cette médaille : ma réputation se dégrada grandement ( - 5,5% )

Le comte de Barri, mon vassal de Pouille se révolta alors contre mon pouvoir ; il fut rapidement maté et "revassalisé" mais le message était passé : je devais prendre garde.

Je pris alors des mesure afin d'améliorer ma réputation. Des fiefs devaient être distribués. J'avais sous la main les deux fils de mon oncle Bernard, grand commandant du comté. Son aîné, Eudes de Hauteville et son cadet William de Hauteville furent nommés Comtes de Reggio et d'Agrigento.
(2 comtés ruinés par les troubles qui y avaient sévits )


En octobre 1122, j'avais marié un de ces deux là avec une jeune fille très intelligente : Agnès de Béarn (18 en diplomatie) qui était depuis peu chancelière du Royaume (la qualité de la diplomatie contrecarre les envies de révolte)


En janvier 1123, une nouvelle épidémie se déclara en Sicile :une dysenterie à Syracuse.

En mars 1123, je décidais de repartir en guerre ... encore


Je prends la tête du régiment de Tunis et de ses 4500 hommes dont 450 chevaliers . Je me fais accompagner par mon frère aîné, Serril de Hauteville et de 1200 de ses soldats.

Cette guerre fut une promenade dans les terres sèches des montagnes d'Afrique.

En avril 1123, j'appris avec tristesse que mon fils aîné, Charles de Hauteville, venait de tomber gravement malade.
En mai, un grand honneur est fait à ma famille. Je fis à cette occasion une promesse solenelle : que le Royaume de Jérusalem tombe, malgré mon soutien, et j'irais reconstruire ce dernier, le glaive à la main.


En juillet 1123, la promenade d'Afrique prit fin et j'obtenais ce que je voulais :

Je pus rentrer tranquillement à Tunis en me faisant une promesse : ne plus entrer en guerre pendant quelques années et administrer mes ... non, mon Royaume.

[Emp_Palpatine]

Très bonne idée les petits résumés de la situation générale!