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  #1  
Vieux 28/03/2008, 12h46
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La Guerre, la malédiction et la réconciliation de la France avec Dieu.




La Guerre:


Comme annoncé, les armées de la liberté furent lancées contre les barbares Autrichiens.

Après avoir renforcer sa frontière Nord et Nord-Est, Louis XIII décida de tout faire pour s’emparer de la Franche-Comté et de récupérer la Savoie.

Le Deuxième Objectif se réalisa plustot aisément grâce à l’aide de Kalmar mais le premier restait impossible à réaliser, malgré moult assauts en supériorité numériques les armées de la libertés ne parvinrent pas à battre les armées Autrichiennes dite au « Morale d’Acier ».

Ainsi de nombreux assauts contre la Franche-Comté furent repoussés par l’Autriche malgré quelques faiblesses par moment.

La situation semblait se normaliser lorsque les armées Autrichiennes entrèrent à Copenhague, en effet les autrichiens avaient traversé tout le saint Empire pour attaquer Kalmar sur son territoire. Bien que courageuse, cette aventure était inutile et sans intérêt, l’Empereur se rendit bien vite compte qu’il envoyait tout simplement ces hommes en enfer.

Malgré l’inutilité de ce coup tactique, cela mina encore plus le moral des troupes Françaises qui n’était déjà pas au beau fixe au vue des faibles prestations de nos armements et généraux dans la Franche-Comté.

Ce qui vint véritablement dérouté les troupes ce fut la prise de Rome par l’Empereur, à cette nouvelle, plusieurs mutinerie eurent lieu au sein des armées Françaises, mutineries qui durèrent quelques mois, pendant ce temps l’Empereur ne relâcha pas la pression et décida de passer à l’Offensive à partir de la Lorraine, au début les offensives furent brillamment contrées par le Roi Louis XIII qui contrôlait personnellement les opérations, jusqu’à ce que ….

Jusqu’à ce que le Roi détourna son attention du champs de bataille pendant une petite heure histoire de mieux connaitre une de ses nouvelles servante…

Cette inattention fut hélas fatale à cette bataille, aux soldats, au Roi lui-même et à la France…

En effet, plus de 35 000 hommes venaient de se faire anéantir, tout simplement détruit, le Roi n’ayant pas ordonné le retrait, les bataillons ont continués à se battre jusqu’à la mort.

Après cette terrible affaire, les mutineries s’intensifièrent et prirent quasiment l’allure d’une révolution forçant ainsi le Roi Louis XIII à abdiquer. Malgré son abdication, le roi fut retrouvé 3 jours plus tard, mort, une hache plantée dans le dos.



La malédiction des Louis:



Son fils, Louis XIV monta sur le trône et hérita bien malgré lui d’une situation plustot désastreuse, il essaya de réorganiser malgré tout les troupes et de rétablir les défense sur une ligne de front qui se situerait derrière la frontière, cependant le nombre de régiment n’était plus assez nombreux que pour permettre une défense correcte.

Ainsi il ne put que regarder les offensives Autrichiennes fondrent sur les troupes Françaises, démotivées, impuissantes et fuyantes.

La décision d’admettre la défaite de la France fut difficile mais nécessaire afin de sauver ce qui pouvait être sauvé.

La France perdit son droit de regard sur la province du Hainaut, dut rompre sa relation de Vassalité avec Modène et le Kalmar dut céder Rome à l’Empereur.

Après cette guerre, Louis XIV décida de lancer une grande réforme de l’armée et fit exécuté tous les généraux et autres membres de l’ex Etat-major, de même qu’il démobilisa l’ensemble de l’armée ne conservant que les volontaires et les militaires de carrières.

Cependant Louis XIV fut retrouvé mort, 2 ans après son accession au pouvoir, une hache dans le dos. Mais qui était ce mystérieux inconnu qui frappe père et fils de la même mort ?

Dieu était-il fâché contre la France et sa lignée Royale ? Le nouveau Roi Louis XV se posait beaucoup de questions ainsi que le peuple.

Qu’allait-il advenir de la France après la perte de ces monarques ? Après cette cinglante défaite contre l’Autriche, et après les purges qui en suivirent ?

Louis XV ne put apporter de réponses car il mourut assez rapidement, tout juste un an après son accession au pouvoir, lui aussi fut retrouvée mort une hache plantée dans le dos.

« La malédiction des Louis », ainsi furent appelées ces 7 sombres années en France.

Afin de ne plus prendre de risque, la noblesse et le clergé forcèrent la famille royale à changer de lignée, ainsi ce fut le cousin de Louis XV, Gaston II qui monta sur le trône.



La réconciliation avec Dieu:



Gaston II, avait sa vision de la France et avait rapidement dénoncé le regard insistant que posait son grand Oncle Louis XIII sur l’Europe. Pour Gaston II, l’Europe était le passé et l’avenir se situait aux amériques.

Ainsi donc, il envoya 30 000 hommes par caravelles dans les colonies Françaises des caraïbes, de Colombie et du Mexique. Deux conquistadors furent engagés et très vite de nombreuses nouvelles terres vierges furent découvertes.

Immédiatement Gaston II ordonna l’envoi de centaines et de centaines de collons en direction de la Colombie et du panama surtout.

Cependant Gaston II avait aussi eut de nombreux échos de la région appelée « Mexique », en effet de nombreuses mines d’or étaient présentes sur ces terres.

Ainsi avant que quiconque ne puisse s’en emparer, Gaston II décida de s’accaparer ces terres, et très rapidement le Mexique fut conquis.





Très vite, ces richesses permirent à la France de rembourser ces 2 prêts de chacun 1000 ducats qu’elle se traînait depuis maintenant 10 ans et d’enfin stopper son inflation à un seuil tout de même critique de 25 pour cent.

Après épuration des dettes le nouveau souverain décida de s’atteler à la tache de l’infrastructure qui fut si longuement délaissée par ces prédécesseurs, ce qu’il entreprit, hélas il faudra encore de nombreuses années avant que la France ne rattrape ces voisins européens niveau infrastructure mais aussi technologique et colonial où elle a prit un retard considérable.

La haine divine et la malédiction dont fut frappée la France semblent s’être éteinte, au grand soulagement de tous les Français, qui ne rêvent que de jours meilleurs dans une paix et une grande sérénité.
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Vieux 29/03/2008, 15h40
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Espagne 1597-1606: découverte et conquête d'une civilsation païenne




Au cours des explorations et colonisation du nouveau monde, certains de nos capitaines firent part d'une prise de contact avec une civilisation autochtone, dont les rites s'apparentaient au paganisme. La curiosité du roi fut frappée, et il ordonna que tout devait être entrepris pour nouer le contact avec les indigènes.
Les entrevues furent fugaces et assez hardues, mais les échanges de présents étaient fréquents. Si nos Crucifix et objets d'art semblaient les laisser perplexe, nos explorateurs ne manquèrent pas de remarquer que les idoles qu'on leur offraient étaient d'un métal scintillant ressemblant énormément à de l'or. La nouvelle fut rapportée à Madrid, puis jusqu'au Saint-Père, alors abrité en Espagne. En quête de nouvelles brebis, celui-ci prétexta que l'adoration d'idoles paiennes en or, était un pêcher mortel, et recommanda hautement au roi d'Espagne d'apporter le christ à ces indigènes. Le roi, fervent catholique, ne contesta pas l'autorité morale du saint-père, et ordonna la mise sur pied d'un plan d'invasion.

Nos fiers cavaliers embarquèrent pour le nouveau monde, et après quelques mois de navigation, se rangèrent sous les ordres des commandants locaux.
Les indigènes emblaient de plus en plus méfiants, et avaient regroupé leur armée au nord de JuJuy. Un choc frontal direct était mis sur pied, tandis qu'une armée subalterne était chargée d'occuper le flanc gauche et d'explorer la région.



Les indigènes n'avaient que lances et sarbacanes à nous opposer si bien que la victoire fut aisée, et leur repli complet mais désordonné. La première cité tombait sans sourciller, le système de défense étant inexistant.

L'armée ennemie fut pourchassée inlassablement et les mêmes effets eurent les mêmes conséquences, malgré l'épais relief qui rendait la progression très difficile à nos soldats lourdement cuirassés.


le 15 juin 1599, nos éclaireurs constatèrent que des renforts ennemis se regroupaient au nord de Puno, dans une ville plus importante que les autres, ce qui nous laissait penser qu'il s'agissait de la capitale indigène. Deux armées se lancèrent à l'assaut, tandis que la 3e assurait les arrières et explorait le sud-ouest.


Ce fut une nouvelle débandade ennemie. Après la bataille, nos soldats prirent le temps d'admirer la cité dans laquelle ils venaient de pénétrer et furent émerveillés par la beauté du lieu...


Mais il fallait repartir à la bataille, même si dans les rangs, on commençait à se demander si cette civilsation s'arrêtait quelque part. En effet, on continuait à s'enfoncer dans les terres ennemies en prenant bien soin de ne pas laisser de brèche entre les armées, car les villes non défendues peuvent être reprises instantanément



Le 3 juillet 1600, nos armées prirent contact avec une nouvelle peuplade, qu'ils araisonnèrent sans coup férir. ET la progression continuait... et continuait... Il devenait évident que nos ennemis n'étaient pas à placer simplement au rang de tribu, mais de part l'étendue de son territoire, on pouvait bel et bien parler d'empire.



Au nord, au nord, toujours plus au nord.. Mais quand cela va-t-il se terminer ? Bientôt, car l'armée ennemie, traquée et dépecée, ne compte guère plus que quelques centaines d'hommes. La fin est proche...



En 1601, alors que la guerre durait déjà depuis quelques années, ce que nous redoutions arriva. Des provinces se soulevèrent, et l'ennemi en profita pour récupérer un peu de sa souveraineté. L'on vit alors plusieurs petites escouades partir dans toutes les directions et délivrer ce que nous avions patiemment conquis. Le jeu du chat et de la souris commençait. Nos armées furent divisées pour pouvoir "chasser" dans toutes les directions.




Les nerfs de nos capitaines furent rudement mis à l'épreuve , mais ils tinrent bon, et finalement une fois la dernière provinces capturée, la paix fut signée avec une annexion totale
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Dernière modification par vince ; 29/03/2008 à 15h46.
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Vieux 29/03/2008, 15h58
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Diplomatie Espagnole



A l'Empereur-Dieu


Cher ami vos prouesses sur le champ de bataille, et votre reconquète de la ville Sainte font la fierté du monde catholique. En cette heure de gloire que vous nous apportez, la population espagnole rend un hommage unanime, et le clergé ibérique vous élève au rang de SAINT.





A la France
La roi d'Espagne se réjouit de votre nouvelle politique pacificatrice. Puisse-t-elle durer aussi longtemps que possible, et nous conduire à des rapports mutuellement profitables.

A la Grande-Bretagne
Votre discrétion est tout à votre honneur, mais votre opinion sur les affaires du monde est toujours appréciée. Vous êtes toujours le bienvenu à Madrid.

A la russie
Vous avez toute notre amitié. Puisse Dieu vous donner la force de repartir de l'avant.


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Vieux 29/03/2008, 20h59
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Histoire de Venise (p. 1)



L’affaire de Gênes et la guerre venéto-kalmaro-espagnole



Alors que Venise avait fait de belles proposition à l’Espagne pour faire en sorte que Gênes recouvre son indépendance, voilà que le Roi d’Espagne, pris d’un excès de jalousie maladive, vend la vassalité de Gênes à l’Union de Kalmar, notre principal rival, pour une somme ridicule.

Puis, pour aggraver l’affaire, voici que l’Espagne ouvre ses ports tels des attributs féminins aux furieux navires kalmariens quelques mois après. Pour finir l’Espagne et kalmar nous déclarent la guerre sans nous donner aucun motif dans les jours qui suivent, formant une sorte d’alliance hybride catholique et calviniste.

Entre temps, l’Espagne avait fait convoyé en Italie un nombre considérable de troupes, ce qui lui assurait un avantage terrestre décisif face aux troupes vénitiennes. Sans compter la flotte danoise 2 fois plus imposante que la notre qui vint bien rapidement mettre blocus devant notre capitale à partir des ports autrichiens, et ce sans prévenir l’Empereur ! Insulte suprême.

L’Empereur, sage, refusa rapidement d’offrir plus longuement ses ports aux danois, et celui-ci en fut fort contrit. Voyant que l’Espagne écrasait nos troupes mal entrainées en Italie, la flotte tenta une sortie désespérée et rencontra la flotte kalmarienne. Venise coula une trentaine de navires danois, mais en perdit une vingtaine, et au final la retraite fut décidé car la flotte vénitienne n’était pas aussi fournie que celle de l’ennemi.

Au final, alors que l’Espagne avait conquis tout le sud italien, une ultime sortie fut décidée à deux contre un, et notre flotte fut annihilée en seulement 1h de bataille : pas un seul navire ne survécut, alors que le danois n’en perdit aucun………..



La paix fut donc signée : l’Espagne signa paix blanche (prouvant donc que cette guerre n’avait pour objet qu’une vengeance personnelle suite à l’affaire marocaine), et Kalmar annexa la Sardaigne pour y installer une base navale afin de s’assurer le contrôle total de la méditerranée. L’union de Kalmar tentant ainsi de devenir la première thalassocratie européenne depuis Athènes…



Après cette piteuse défaite, Venise se fit plus discrète et s’accorda avec la France et l’Empereur : nous assurâmes à l’Autriche notre soutien, sachant que la puissance militaire autrichienne était in-arrêtable. Et dans le même temps nous nous mîmes d’accord avec la France via un accord colonial : celui nous cédait Milan et les cyclades en échange de notre province mexicaine. En effet Venise ne souhaitait pas annexer cette contrée, qui certes était fortement riche en or, mais qui sur le long terme s’avèrerait désastreuse pour notre nation. Nul doute que des rapaces tels que Kalmar, la France, peut être l’Angleterre, voir l’Espagne, sans compter le Portugal, auraient vu d’un très mauvais œil que nous annexion de telles terres. Et l’agressivité de tout ces pays se serait retournée vers la République de Venise qui n’a certes pas les moyens d’y résister à tous. Des priorités telles que renforcer notre potentiel de mobilisation terrestre, et provoquer le départ des français d’Italie semblait plus important pour Nous.



Nous aurions donc très bien pu devenir bien plus riche, nous assurer d’un monopole sur l’or, mais nous ne l’avons pas fait dans l’intérêt diplomatique de notre pacifique nation.



Dans les années qui suivirent nous commençâmes à recréer une flotte à partir de nos quelques provinces pouvant en construire…. Et l’effort de développement de notre empire des caraïbes fut poursuivi. De façon infructueuse, nous tentâmes d’amener l’Espagne vers nous et l’Empereur au sein d’une alliance catholique, ce que l’Espagne refusa en ne daignant même pas répondre à nos missives.

Une guerre éclata entre l’Empereur et la France qui vit l’Autriche victorieuse. Mais la France, fort jalouse à la manière espagnole de sa défaite, ruina son économie dans la but de se venger : des sommes colossales furent englouties dans une mobilisation folle, et la France déclara la guerre à l’Empereur avec une liste de prétention plus longue que le grand canal.

Dans un premier temps, la France eut l’avantage, surtout qu’elle s’était adjointe l’alliance de kalmar, l’éternel profiteur sans gloire, qui attaquait l’Autriche par le nord.

Nous reçûmes rapidement une lettre du Roi de France nous demandant de rejoindre son alliance contre l’Empereur…

A Venise, le sang du Doge ne fit qu’un tour après la lecture de cette lettre et il envoya immédiatement une missive à l’Empereur le mettant en courant de la proposition française. Cette lettre sauva l’Empire de la défaite, car elle signifiait que la France après cette couteuse offensive était en réalité à bout de souffle, et que si l’Empereur tenait bon, il reprendrait l’avantage, ce qu’il fit par la suite….

Venise qui n’a pas à justifier ses choix se bornera à dire qu’il fallait choisir son camp, ce qu’elle fit en choisissant l’Empereur. Rester neutre dans cette situation aurait signifié un acte hostile envers les deux partis… La France qui tentait de jouer sur tous les tableaux (en Europe et outre-mer) se devait de revoir ses prétentions à la baisse.
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  #5  
Vieux 29/03/2008, 21h47
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Histoire de Venise (p. 2)



La guerre franco-impériale et la victoire de l’Empereur



Nous avons déjà dit que Venise avait choisi le camp autrichien dans la guerre contre la France. Nous fûmes en cela encouragé par l’Espagne qui se montra fort virulente contre son ancien allié kalmarien et contre la France. En réalité nous nous demandons si cette insistance de l’Espagne pour que nous aidions l’Empereur n’était pas là pour lui faire gagner du temps afin de mener sa guerre d’annexion contre les Incas… surtout que l’Espagne n’envoya pas un sous à l’Empereur d’après nos informations. Contrairement à Venise qui se saigna littéralement, et qui envoya des centaines de milliers de ducats à Vienne pour soutenir l’effort impérial. Enfin, l’Espagne peut être éclairera t’elle ce point ? Nos impressions qui ne sont que des impressions sont peut-être fausses.

Contrairement à Madrid, strictement aucune nouvelle ne vint de Londres pour donner ne serait qu’une semblant de position envers cette guerre.

Mais revenons à la guerre : Venise n’y prit pas part directement, mais elle envoya des sommes folles à l’Empereur qui ainsi put en profiter pour recruter ; et qui à l’aide de ses formidables généraux écoeura définitivement la France et Kalmar par de formidables batailles ou les forces coalisées furent complètement anéanties par dizaines de milliers.

L’Empereur une fois la victoire acquise fit briser le lien de vassalité entre Modène et la France ainsi qu’envers d’autres vassaux en Allemagne. Venise avait choisi le bon camp dans cette guerre alors qu’au début du conflit, tout indiquait que la France en sortirait vainqueur.

En récompense, l’Empereur permit à Venise de régulariser diplomatiquement les liens avec la Toscane qui fut annexé à la République. Nous promîmes alors à l’Empereur de nous limiter à cela et nous tinrent parole.





L’affaire dalmate



L’Empire ottoman nous avait envoyé il y’a plusieurs années, au début du conflit franco-autrichien un ultimatum concernant la Dalmatie : céder la à la Bosnie notre vassal, ou ce sera la guerre… Fort embêté, nous allâmes chercher un soutien russe qui nous disait être solidaire mais totalement non préparé à entrer en guerre. Devant aider l’Empereur, nous décidâmes donc de sacrifier cette province pour obtenir la paix à l’est.

Mais suite à de subtiles manœuvres diplomatiques, nous réussîmes à faire trainer les choses en longueur : nous étions prêts à signer l’accord contre une compensation financière, alors que l’Empire ottoman voulait nous convaincre d’accepter Chypre, île russe en échange, ce que nous refusions.

Au final, un conflit éclata entre le sultan et le tsar des mois plus tard pour une question territoriale en Crimée. Conflit que le sultan gagna et s’accapara deux provinces au détriment du russe. Imaginons donc seulement un instant ce que serait devenu cet empire ottoman si l’Empereur et Venise n’avaient pas combattus ensemble il y’a 150 ans pour limiter l’appétit féroce du sultan. Si cela n’avait pas été fait, nous serions tous en Europe à payer tribut pour Istanbul… Sans compter qu’au sud, l’Empire ottoman peut compter sur un vassal mamelouk à ses ordres.

La Dalmatie ne fut pas cédée à la Bosnie donc.





La guerre napolitano-vénitienne … auquelle vient s’adjoindre l’éternel profiteur sans gloire kalmarien.



Nous sommes au début du XVIIe siècle et voilà que Naples nous déclare la guerre ! Nous mîmes le siège devant Naples et prîmes la ville, nous contentant d’une vassalisation, alors qu’une annexion pure et simple aurait pu être possible.

Mais voilà kalmar étant allié à Naples en secret ne tarda pas à envoyer 50 navires de guerre mettre le siège devant Cuba alors que notre flotte en était à peine à la moitié de son programme de reconstruction…





Diplomatie



Nous proposons ceci à Kalmar : si vous vous dites pacifique, alors nous pouvons libérer Naples de sa vassalité, et signer paix blanche avec vous de cette manière tout sera revenue à la situation antérieure. Rappelons en effet que nous n’avons pas déclaré la guerre à Naples. L’Empereur nous le pensons sera entièrement d’accord avec cette proposition qui convient parfaitement avec notre accord en Italie.



A l’Empereur : gloire à vos armées qui sont invincibles. Un arbitre impérial européen nous semble ce qu’il y’a de mieux. Nous vous demandons humblement de soutenir notre proposition de paix blanche avec Kalmar comme explicité ci-dessus.



A la France : quand donc cesserez-vous cette hostilité perpétuelle avec Venise qui n’est que la résultante de vos propres actions ? Vous souhaitiez jouer sur tous les tableaux, ce qui était une erreur, et nous espérons qu’elle ne se reproduira pas. Regardez l’exemple de Venise qui consciente de ses faiblesses en terrestre ne se lance pas dans des actions guerrières inconsidérées en Italie.

Vous affirmez vouloir maintenant vous concentrer sur la colonisation, c’est entièrement votre droit, mais prenez bien garde : vous ne pourrez jamais remporter une guerre coloniale contre des nations telles que l’Angleterre, Kalmar ou l’Espagne, c’est totalement impossible. Surtout que votre empire mexicain en fait saliver certains dont nous tairons le nom.

N’abandonnez pas le domaine terrestre, l’Europe a besoin d’un 2e arbitre avec l’Autriche sinon tout sera déséquilibré. La France perdrait absolument tout si elle choisissait la voie de la mer uniquement. Mais peut être que ça n’est pas votre intention ?



A l’Angleterre : nous regrettons votre manque d’implication en Europe, vous contentant d’entasser les richesses en Amérique du nord. Gageons que l’accord en cours de négociation puisse apaiser définitivement les petites tensions coloniales entre nous et que, rassuré, vous puissiez ainsi vous impliquer davantage en Europe.



A l’Espagne : maintenant que vous vous êtes brillamment assuré du contrôle des mines d’or Incas, gonflant considérablement vos revenus, vous êtes entré dans le club fermé des très grandes puissances dont nous ne faisons pas parti. Nous espérons que jouerez un rôle déterminant en Europe et qu’enfin l’union catholique que nous appelons de nos vœux puisse vous intéresser.

Au sultan : qu’en est il de la question dalmate ?

Au Mamelouk : le sultan d’Istanbul vient de nous informer qu’il était interdit de vous envoyer une quelconque lettre diplomatique du fait de votre situation de vassalité envers lui. La diplomatie vous est interdite et relève de la sublime porte d’après lui.
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Vieux 30/03/2008, 01h33
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Par défaut Délégations mamelouks

Au Doge :
Citation:
Envoyé par comeon
l’Empire ottoman peut compter sur un vassal mamelouk à ses ordres
Une seule réponse : .
L'empire mamelouk est redevable à l'empire ottoman de la paix durable qui règne dans notre région, et, à terme, pense lui apporter en retour quelques bonus technologiques. Nous lui apporterons durablement notre soutien actif dans toute guerre défensive, et notre soutien passif dans toute guerre agressive -comptant bien sur un comportement réciproque de la part des ottomans- ; chaque empire garde cependant sa diplomatie propre et nous gardons espoir d'un rôle plus actif , euh, au siècle prochain ?

Au Tsar :
Citation:
Envoyé par Elvis
Dorénavant donc l'ile de Chypre fait partie de la Russie, et nous défendrons donc ce territoirze comme n'importe quelle autre province continentale. Nous esperons ici avoir répondu aux interrogations du Grand Vizir
Merci au tsar pour cet éclairage. Nous maintenons cependant notre menace d'intervention à Chypre en cas de guerre russo-musulmane. Si, comme vous le dites, vous portez haut dans votre coeur vos enfants chypriotes, vous éviterez donc d'agresser nos coreligionnaires.
Bon, dans notre grande bonté, et par soucis de cohérence, nous nous engageons cependant à ne plus vous y agresser si vous n'êtes pas l'agresseur .

Au souverains français et anglais :
Nous comprenons que vous tourniez la tête à l'ouest mais vous exhortons à ne pas quitter le théâtre européen. Si des monstres y naissent, étant donné le peu d'amabilités dont font preuve les chrétiens entre eux, vous le regretteriez sûrement.
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  #7  
Vieux 30/03/2008, 03h16
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Par défaut Epopées mamelouks (1595 - 1608)

Epopées mamelouks (1595 - 1608)

En ce début de règne malien, notre allié ottoman partit en guerre contre son puissant voisin russe. Etant en union personnelle avec le Mali, notre marge de manoeuvre diplomatique était réduite. Dans l'incapacité de déclarer une guerre en cas de besoin, nous suivions donc d'emblée nos alliés. Notre rôle était doublement petit : mater d'éventuelles révoltes en territoire ottoman, et rayer de la carte méditerranéenne la présence russe. Hélas, autant les quelques rebels ne posèrent pas de soucis, autant les quelques forces russes de Chypre furent plus coriaces. La flotte russe étant venue se promener sur nos côtes quelques temps auparavant, nous avions pu dénombrer sept caravelles. Nous complétèrent notre petite flotte pour y opposer 20 galères. Le moment venu, la victoire maritime fut là, mais fut amère : la Russie rentra au port avec 4 caravelles, tandis que la quasi totalité de nos galères gisaient au fond de la Méditerranée, rejoignant la trentaine de galères coulées jadis par Kalmar. Pas étonnant que nos savants annoncent une montée des eaux pour les siècles à venir ! Un peu échaudés, nous prîmes le temps de reconstruire la flotte avant de tenter un débarquement. Et là, patatras : ne disposant que de cinq flûtes, nos deux premières attaques se brisèrent avant même d'atteindre les remparts, repoussées par 3000 fantassins russes plus aguerries. Alors que nous allions porter l'attaque décisive, l'Empire Ottoman conclut la paix. Une malheureuse petite île venait de nous résister. Nous avons honte .
Passé cet événement, une paix durable s'éternisa. Eh bien, eh bien, voilà une période morose ; sous le règne de notre roi malien la cour s'en est allée sous d'autres cieux. En l'absence de souverain au Caire les nobles sont rentrés en leurs demeures et le palais est désert. Les feuilles mortes s'y amoncellent dans les cours perdues , attendant le retour de quelques jardiniers du roi.
Les nobles en leurs contrées se soucièrent de leur aménagement. C'est ainsi que partout dans le pays de grands travaux furent entrepris pour améliorer le bonheur du peuple (ou son contrôle ?) et des temples fleurirent sur terre.

Voilà qui préparera l'avenir, en attendant qu'il veuille bien revenir.

SnoopyNap , Grand Vizir d'un roi malien ( mais c'est qu'il a la vie longue ce roi ! Et dire que d'autres pays voient défiler trois rois en sept ans !)
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  #8  
Vieux 30/03/2008, 13h07
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Souvenirs ottomans (1577-1595)


Souvenez vous le malheur qui avait frappé l'Empire quelques années auparavant. La honte avait été jetée injustement sur notre Sultan. Un petit royaume se disait avoir été la victime de l'Empire Ottoman, ses droits n'ayant pas été respectés sur certaines terres devenues ottomanes. Certains de nos voisins, trop content de pouvoir nous juger, mimèrent une profonde affliction. Leur projet fut un succès s'il visait à ruiner notre crédit international. Notre réputation était devenu détestable. Seul notre allié Mamelouks et nos vassaux acceptaient encore nos ambassades.

Devant tant de malheurs, notre aimé Sultan pris le parti de ne pas cèder face à l'adversité. Il ne remis en rien ses projets à plus tard. C'est ainsi qu'en 1577, l'Empire Ottoman entrait en guerre contre les Timurides, qui nous menaçaient depuis trop longtemps, et la Perse pour avoir trahi son suzerain dans un conflit précédent.
Face à la discipline et l'art militaire ottoman, les dizaines de milliers de Timurides ne purent rien. De retraite en retraite ils refluaient vers leur capitale. Magnanime, le Sultan accepta de signer la paix dès le début de l'année 1478 contre 4 provinces dont le centre de commerce de Hormuz.
Quant au Perse, son sort fut réglé encore plus rapidement en quelque mois. Sa punition était exemplaire : les 3/4 de son royaume furent annexé par l'Empire.
Notre réputation déjà exécrable en devenant démoniaque.

Si le Sultan avait été aussi prompt à déclarer la guerre qu'à signer la paix c'est parce qu'entre temps, courant 1577, 2 autres Etats nous avaient attaqué. Probablement pensaient ils nous prendre à revers pendant que nos armées seraient concentrées sur le front oriental. Si l'attaque de la Bosnie prétait plus à sourire, d'autant plus que son allié vénitien l'avait abandonné dans sa folie, la dow russe (ia), elle, ne pouvait pas être ignoré. D'après nos informateurs, ce sont quelques 140000 russes qui pouvaient être vomis sur nos terres du Nord.

Et effectivement c'est ce qui se produisit. Les Russes se gargarisaient d'avancer sans rencontrer d'ennemis durant les premiers mois, pensant probablement que les janissaires étaient effrayés. En fait nos troupes se trouvaient encore sur le front sud contre les Timurides. Plusieurs provinces tatars au nord de la mer noire tombèrent sous la férule russe. Le Sultan pressait ses généraux. Il fallait bloquer l'avance russe avant qu'il franchisse les montagnes du Caucase.

Porté par le souffle d'Allah, les armées ottomanes parcourèrent plusieurs centaines de km en bon ordre, sans pertes, en 2 petites semaines. Cette célérité divine allait devenir mortelle pour la Russie. En effet, la contre-offensive ottomane pulvérisa les lignes ennemis, faisant des dizaines de milliers de morts. En quelques mois, l'ensemble des provinces perdues étaient reconquises. La Russie, chancelante, implorait la paix blanche. La bonté d'Allah se chargea du reste.
Quant à la Bosnie, un simple détachement de 10000 hommes suffit pour en faire la conquête et la forcer à se soumettre à l'autorité du Sultan. Un nouvel allié était acquis à notre cause.


C'est en janvier 1580 que l'Empire Ottoman retrouvait enfin la paix. Les chrétiens apeurés de constater qu'il ne pouvait faire plier ce puissant empire proposèrent de renouer les contacts diplomatiques avec nous. Comme le Sultan souhaitait une longue période de paix et de calme pour son peuple, il accepta. C'est ainsi que s'écoulèrent les 15 années qui suivirent, uniquement troublée par une nouvelle attaque de la Russie vers 1584 qui ne passa jamais la frontière et échoua pitoyablement en quelques semaines.
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VIVE LA FRANCE !!!
VIVE L'OM !!!
VIVE LE ROI DES rois !!!

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  #9  
Vieux 30/03/2008, 14h45
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Missive Diplomatique :


Au Doge, sachez très chèr Doge que la France ne possède aucun antagonisme envers quelque nation qui soit , y compris la votre et ce malgré tous les actes détestables que nous pouvons vous reprocher.
Nous n'ignorons pas que vous devez nous en reprocher un bon nombre également c'est pour cela que nous fesons table rase du pass, qu'il s'agisse de relation avec le Doge, avec l'Empereur ou avec toute autre nation avec laquelle nous avons pu entrer en conflit direct ou diplomatique.

La France se veut etre une nation pacifique et désarmée, son destin ne sera plus maintenant que l'évangélisation des terres paiennes d'amérique.
Quant à notre implication européenne réduite, il nous étonne qu vous nous demandiez d'y garder un oeil en tant "qu'arbitre", en effet vous semblez très heureux de la situation actuelle en Europe qui va vous permettre de faire à peu près ce que vous voulez à condition que l'empereur acquiesse.

Nous ne souhaitons pas jour à l'arbitre ou devoir intervenir de quelques manières qui soit dans les guerres et affaires d'autres Etats.
Nous ne feront qu'honnorer nos traités d'alliances et de vassalités comme nous l'avons déjà déclarer dans d'autres missives.
Donc certes, nous nous retirons de la tumultueuse vie européenne tout en garantissant à nos alliés et nos vassaux une protection, car la France n'a qu'une parole. Cependant pour le reste, voyez avec votre Suzerain car nous ne nous en occuperons pas.


Gaston II, Roi de France.
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  #10  
Vieux 30/03/2008, 14h47
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Chroniques Impériales. 1596 – 1606. Le Saint Père libéré par l’Empire





La guerre se poursuivait donc, avec férocité et acharnement : l’alliance Franco-Kalmarienne était même persuadée de sa future victoire. De fait, l’année 1596 allait fort mal démarrer , avec trois défaites successives sur le seul mois de janvier : l’une en Toscagne, où 2.000 cavaliers Impériaux furent massacré, une autre en Savoie, contre les Français et une autre devant Vienne, où 2.000 preux tentèrent vainement de s’opposer aux hordes Danoises qui déferlaient.


L’Empereur Dieu , cependant, ne paniqua pas et se réfugia dignement dans Vienne pour poursuivre la lutte, écrasant de son Impérial mépris les 20.000 soldats de Kalmar qui campaient aux portes de la capitale. 6.000 partirent d’ailleurs immédiatement pour parcourir l’Autriche d’un bout à l’autre dans l’espoir de trucider de jeunes recrues à peine mobilisées : une technique de lâche qui ne donna pas le moindre résultat, les recrutements Impériaux se faisaient en effet ailleurs et ils étaient importants, grâce au massif soutien non désintéressé d’un riche donateur étranger qui se trouvait à Venise .


L’état-major Impérial, lucide, ordonna l’abandon total du front Italien ( Savoie / Toscagne) et l’affaiblissement du front des Flandres : des mesures difficiles, mais nécessaires . Dès le mois de février, 6.500 cavaliers venus de Lorraine déferlaient devant Vienne et se ruaient sur les 13.500 Danois qui assiégeaient honteusement la ville : ce fut un carnage total…







Voir Vienne et mourir…


Les cavaliers victorieux poursuivirent sur leur lancée et balayèrent les hordes Polonaises qui avaient envahis à leur tour l’Autriche, pendant qu’un corps d’armée nouvellement recruté traquait impitoyablement les soldats Danois qui sévissaient en Autriche : désespérés et massacrés, ces voyous finirent par se réfugier… Chez le Sultan . Sur le front Lorrain, les offensives Françaises étaient stoppées nettes puis les contre-attaques Impériales permirent de reprendre rapidement la Franche-Comté et Breisgau. Commencée sous les pires auspices, l’année 1596 s’achevait ainsi fort bien pour l’Empire, qui n’ignorait cependant pas que la France recrutait alors massivement : le pire restait à venir .


L’année 1597 remplit toutes ses promesses : plus de 15.000 Danois, soutenus par autant de Français, déferlèrent en Savoie, conquise par l’Empire, et quatre fois plus de cavaliers Français tentaient de percer en Lorraine. Une fois encore, Vienne fit face au défi avec le plus grand talent : les Franco-Danois furent éjectés de Savoie et repoussés de Lorraine. Tout allait pour le mieux, mais l’on racontait que Paris intensifiait toujours plus sa mobilisation… C’est alors qu’une noble et généreuse idée frappa l’Empereur Dieu, dont le cœur était aussi pur que celui de l’agnelet qui vient de naître : c’était le moment de libérer le Saint Père, retenu captif des geôles puantes par l’hérétique de Kalmar, qui avait en outre annexé ses terres. C’était en outre la moindre des politesses : les Kalmariens avaient campés devant Vienne, il était logique de leur rendre la pareille . Les étendards Impériaux apparurent devant Rome, la Cité Eternelle, dès le mois de novembre 1597.


L’année 1598 fut celle de gigantesques offensives de la cavalerie Française en Lorraine : les chocs étaient terribles, mais jamais les troupes Impériales ne flanchèrent. Des milliers et des milliers de Français étaient massacrés lors de chaque bataille . La violence de ces offensives était telle que Vienne ne put envoyer que de maigres bataillons en Savoie, où les Franco-Kalmariens, très largement supérieurs en nombre à nos forces armées, étaient revenus en force. Résultat, nos troupes furent vaincues, subissant même en Savoie une des plus importante défaite Impériale de toute la guerre : la Savoie fut ainsi reconquise , mais, en Lorraine, la ligne de front restait intacte. Et en septembre, le monde catholique émerveillé put applaudir à tout rompre les exploits de l’Empereur : Rome tombait !







Une mauvaise surprise attendait cependant les Impériaux : le Saint Père n’était nulle part . Des Kalmariens capturés révélèrent alors la nouvelle ignominie de l’hérétique : le Saint Père avait été amené à Copenhagen et jeté dans de profondes oubliettes . Le moral chuta immédiatement : vrais catholiques, les Autrichiens avaient tant espérés pouvoir secourir le Pape. C’est alors que l’Empereur Dieu s’adressa à ses officiers : « Puisque le Saint Père est à Copenhagen, allez donc le chercher ». L’exploit semblait cependant irréalisable : la flotte Danoise était la meilleure du monde, elle l’avait souvent prouvé lors de ces dernières décennies, et nul doute qu’elle allait empêcher toute traversée du détroit de Sund. Mais l’Empereur Dieu avait parlé et Sa Volonté devait être accomplie .


Un corps d’armée quitta le front des Flandres, assez calme, et remonta plein nord : un assaut contre le Holstein Danois marqua le début tonitruant de cette offensive particulièrement audacieuse . Paniquée, l’alliance ennemie comprit que le vent était en train de tourner : la puissante flotte Danoise abandonna la méditerranée et cingla vers la mère patrie, tandis que la France lançait de nouvelles et sanglantes offensives en Franche-Comté pour détourner l’attention Impériale de son allié Kalmarien.







Les soldats Impériaux lancés au Danemark constatèrent à leur très grande joie que leur vénéré Empereur Dieu, une fois de plus, avait réussi un miracle : le détroit de Sund était gelé ! Ils franchirent alors celui-ci à pied ou à cheval et déboulèrent en avril 1599 devant Copenhagen, l’orgueilleuse capitale Danoise. L’insolent Kalamar allait payer cher son bellicisme et son hérésie : la chute de Copenhagen fut accueillie partout avec stupeur, mais joie. Justice avait été faite et le Saint Père fut sorti des oubliettes puant.







Le Saint Père traversa juste à temps le détroit de Sund, où les glaces avaient fondus, ce qui laissaient les soldats Impériaux victorieux à Copenhagen dans une fâcheuse situation. Il leur restait cependant encore une mission sacrée à remplir : attirer à eux les hordes Danoises. Ainsi, alors que le Pape ralliait Vienne pour se jeter, éperdu de reconnaissance et d’admiration, aux pieds de l’Empereur Dieu , tous les soldats Danois quittèrent le front Italien.


Cet abandon, et les échecs répétés de ses offensives, décida le Roi de France de se retrancher désormais sur la défensive totale. Quelques raids Impériaux furent menés en France : ils étaient parfois repoussés mais permirent à l’Empereur de se faire une idée sur l’ampleur des effectifs qui lui faisait encore face. Il y avait alors encore près de 70.000 soldats Français en état de combattre, ce qui, après tant de carnages, donne une idée de l’ampleur incroyable de la mobilisation Française et des formidables ressources humaines dont disposait Paris . L’Empereur en alignait cependant presque autant sur les fronts de Flandres et de Lorraine, plus quelques réserves en Autriche, où d’épisodiques offensives Polonaises venaient encore troubler les campagnes autrichiennes et d’autres à Copenhagen. Le sort de ces dernières troupes fut vite scellé : le bataillon fut attaqué et détruit par les Danois, qui reprirent leur capitale dans la foulée. Le moral de nos troupes ne pouvait nous permettre, à lui seul, de remporter une guerre…


Au mois de juin, les offensives autrichiennes s’intensifièrent, en Bourgogne et à Valencienne principalement. De timides négociations de paix commencèrent alors, mais ne donnèrent rien, le Kalamar refusant de restituer ses terres au Saint Père : la poursuite de la guerre était dès lors inévitable et l’Empereur planifia une double offensive quasi simultanée. La première flèche Impériale jaillit de Lorraine, la seçonde des Flandres. Le haut commandement Français parut immédiatement débordé et réagit tardivement, comme s’il était occupé ailleurs : ce fut un massacre innommable . Plus de 35.000 chevaliers Français trouvèrent la mort en moins de deux semaines : les armées étaient complètement disloquées et l’Empereur ordonna immédiatement l’envoi de la deuxième vague restée en réserve dans les Flandres.


Ces renforts permirent de briser toutes les tentatives Françaises de réorganiser les troupes et les éléments avancés Impériaux étaient déjà à moins de 50 kilomètres de Paris . Devant eux, un vaste boulevard : la guerre était gagnée. Paris le comprit immédiatement et offrit sa reddition sans condition. Beaucoup auraient profités de cette occasion inespérée pour s’emparer d’un immense butin, mais l’Empereur, reconnaissant la bravoure du Roi de France, ainsi que la relative correction dont il avait fait preuve durant toute la guerre ( Vienne lui rendit naturellement la pareille : ce fut une guerre entre gentlemans), décida de rester modéré dans ses revendications : fin du droit de regard Français sur le Hainaut, dévassalisation de la Saxe et de la Toscagne et, surtout, cession des terres de la Papauté à l’Empereur. La Ville Eternelle devait être libérée de l’emprise de l’hérétique !


La paix fut signée en janvier 1600, l’Empire commençant ainsi le siècle nouveau sous les meilleurs auspices. Un Te Deum fut célébré à Vienne par le Saint Père en personne, qui retourna ensuite à Rome : l’Empereur, grand défenseur de la liberté des peuples, avait naturellement immédiatement rendu son indépendance à la Papauté. L’honneur du monde catholique était lavé, grâce éternelle en soit rendue à l’Empereur . Une nouvelle très gratifiante nous parvient alors d’Espagne, pays amis de longue date : son clergé, lucide et bienveillant, venait de nous canoniser ! Le cœur de l’Empereur se gonfla de joie et de fierté, ses mérites étaient donc reconnus au sein du monde catholique.


Le moment était venu de souffler un peu et peut-être, qui sait, de nouer de nouvelles relations avec les ennemis de hier. Le Roi de France semblait décidé à ouvrir une ère nouvelle, mais, malheureusement, il n’en fut pas de même du kalamar haineux, qui multiplia immédiatement les gestes hostiles envers l’Empereur . Ce Roi ne comprend t-il pas qu’il court ainsi à sa perte ? Pendant plus d’un siècle, le pavillon Danois a flotté fièrement de victoire en victoire, en s’appuyant sur une flotte de tout premier ordre. Puis vient les défaites et la chute de Copenhagen. Le kalamar ne semble pas comprendre qu’il a tout intérêt à cesser d’irriter l’Empereur car celui-ci, à l’inverse de lui, n’est pas fou : l’Autriche se bat uniquement sur terre et ne va pas gaspiller ses précieuses ressources en allant lutter sur mer, le terrain de prédilection du kalamar. Libre à ce dernier cependant de venir se frotter à nous sur terre… Si voir Vienne et mourir ne lui a pas suffit, nous pouvons lui en remettre une couche .


Après ses deux victoires contre la France, la puissance autrichienne n’avait malheureusement guère évolué, l’Empereur n’ayant rien annexé malgré ses victoires : nos revenus sont désormais trois fois inférieurs à ceux de la France , qui a annexé les Aztèques, mais notre prestige militaire est immense. Celui qui défiera la Volonté Impériale aura à affronter nos hordes au grand complet et Gloire et Victoire sont nos étendards, qu’on se le dire .



Quant à savoir si nos revenus dérisoires et notre manpower de plus en plus à la traîne par rapport aux grandes nations expansionnistes ( l’Ottoman, aussi spécialisé terrestre que nous, alignerait un manpower 50% plus important que le notre, avec autant de terminators que nous ), c’est une autre question. Mais l’Autriche, nation non expansionniste, n’a pas pour vocation de dominer l’Europe, elle n’en a de toute façon pas les moyens…
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