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1550 – 1561. Pour une place au soleil
Acte I. L’échec des négociations avec le Portugal Edgar III succomba un beau matin de mars 1554, laissant derrière lui une Angleterre plus prospère que jamais. Mary II lui succéda, première Reine depuis bien longtemps. Alors qu’Edgar avait concentré toute son attention sur le commerce, elle tourna de son côté un regard nouveau et bienveillant vers l’Asie, où l’Angleterre disposait désormais de 2-3 bases suite aux exploits d’Henry VII. Ce qu’elle vit ne lui plut pas du tout ![]() ![]() Cela était naturellement inacceptable et le Roi de France décida d’organiser une grande conférence regroupant toutes les nations coloniales afin que celles-ci s’engagent à respecter les valeurs chrétiennes que tous étaient censés défendre. Deux points étaient à l’ordre du jour : l’interdiction des sabotages, méthode indigne entre chrétiens, et l’interdiction de thésauriser dans le seul but de priver son voisin, ce qui est pêché selon les préceptes de notre Seigneur Jésus. Venise, la France, l’Angleterre et l’Espagne donnèrent leur accord. Le Portugal, lui, refusa tout en bloc ![]() ![]() Le ton commença à monter et le Roi du Portugal se vanta publiquement d’avoir envoyé les saboteurs qui avaient détruit nos colonies d’Afrique du sud et d’Argentine : il avouait enfin ![]() ![]() ![]() Acte II. Une guerre mal embarquée La guerre fut déclarée en 1558, deux David contre un Goliath, l’Angleterre et Venise contre le très riche Portugal. Celui-ci était aussi riche à lui seul que les deux David et il disposait surtout d’une avance technologique incroyable ![]() ![]() ![]() Le plan établi était le suivant : Venise devait concentrer ses efforts en Amérique du sud uniquement, contre l’ancien royaume Inca d’une part, contre le Brésil Portugais d’autre part. L’Angleterre, elle, avait aussi deux fronts principaux à gérer : le Brésil, où 20.000 de ses soldats devaient soutenir l’offensive Vénitienne, et l’Asie, où un corps expéditionnaire de 12.000 soldats devait prendre l’offensive, en coordination avec les garnisons locales. L’Amiral Richard Uxbridge, dès que la guerre fut déclarée, quitta nos villes d’Amérique sous les acclamations de la foule en délire : il partait pour l’Asie, remplir la mission que Londres s’était fixé ![]() C’est à ce moment que Londres constata que, dans son enthousiasme à envoyer en Asie son corps expéditionnaire, elle avait comme qui dirait oubliée d’envoyer les 20.000 soldats prévus au Brésil ![]() ![]() ![]() (Lord Danton) « Amiral, euh, il y a comme un problème… » (Richard Uxbridge) « Nous n’avons débarqué que 8.000 hommes auprès de nos alliés Vénitiens, je sais, mais voyez le temps qu’il nous a fallu pour traverser l’Atlantique ! Non, nous allons remplir notre mission puis nous reviendrons, tout ira bien, vous verrez. Bon, où sont les officiers, que je les tance un peu pour cet oubli impardonnable ![]() (Lord Danton) « Il n’y a pas d’officier de l’armée de terre ici, pas un seul » (Richard Uxbridge) « Comment ? Mais qui va commander les troupes alors ? Je suis un marin, moi, pas un général ![]() (Lord Danton) « Il n’y a pas de troupes non plus » (Richard Uxbridge) « Plait-il ? » (Lord Danton) « Nous les avons aussi oublié ![]() (Richard Uxbridge) « Comment ? » (Lord Danton) « C’est la faute de Marseillais ![]() (Richard Uxbridge) « Mais, mais, mais… Vous êtes certains au moins que nous sommes en guerre ? » (Lord Danton « Oh oui, cela aucun doute ![]() ![]() (Richard Uxbridge) « Surtout pas, nous serions la risée de tous ! Euh, faisons comme si tout allait très bien, cela trompera l’ennemi ![]() Et c’est ainsi que la Royal Navy reprit sa route vers l’Asie, avec pas un seul soldat embarqué ![]() ![]() Cette victoire, toute limitée qu’elle fut, n’était pas sans importance : elle semblait prouver que le Portugal rassemblait ses navires au Brésil. La flotte Anglaise d’Asie se décida alors à quitter ses ports et convoya les troupes de garnison en Australie : ce fut un désastre, nos troupes se sont fait tailler en pièces ![]() ![]() Richard Uxbridge se sépara de quelques navires, qu’il envoya renforcer la flotte d’Asie et repartit pour l’Amérique : il errait comme une âme en peine depuis 18 mois, cela devait cesser et il fallait repartir sur de meilleurs bases. De fait, l’Angleterre s’était complètement fourvoyée, suite à une préparation des plus catastrophique et quelques oublis… ![]() ![]() Au Brésil, par contre, c’était la déroute la plus complète et les armées Portugaises, désormais trois fois plus nombreuses ![]() ![]() ![]() Alors que la Royal Navy approchait du Brésil, avec des troupes à bord cette fois, un cri d’alerte fut lancé : le pavillon d’Uriel de Queirez, le boucher des Antilles ! Hurlant et vociférant, Richard Uxbridge oublia ( c’est une habitude chez lui ![]() ![]() Un 9 au choc pour l’ennemi, c’est bien partis ![]() ![]() Victoire ! ![]() ![]() Les pertes cependant ont été lourdes, supérieures même de notre côté malgré notre victoire et notre supériorité numérique ![]() ![]() ![]() Cette fois, la victoire est sans appel ![]() ![]() La flotte de Venise, fortement endommagée par les combats, rentrent au port, mais pour la Royal Navy l’heure n’est pas venue de se croiser les bras : Richard Uxbridge poursuit les Portugais en déroute et les écrase deux fois de plus avant d’en terminer une fois pour toute le long des côtes du Brésil . ![]() Uriel de Queirez parvient enfin à se replier dans un port Portugais, la flotte Anglaise, très sérieusement endommagée, se replie avant que l’usure ne la décime. Immense victoire navale pour l’Angleterre ![]() ![]() ![]() Néanmoins, Londres ne perd pas espoir, le moral gonflé à bloc par sa victoire navale, et le conquistador George Blake apporte une nouvelle victoire au Royaume ![]() Victoire qui malheureusement qui lui coûte la vie ![]() Le très riche et très puissant Portugal, malgré sa défaite navale, conserve l’avantage, après trois années de guerre, mais au Roi du Portugal nous disons ceci : la guerre ne fait que commencer. ![]() |
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