L'épopée d'Hallistra Montargent

[Danton]

Chapitre XV. Toujours plus de pouvoir



Alors que je prends mon bain d’or quotidien , un laquais vient m’annoncer que des survivants de Port-Nuit ont rallié mon domaine : Bevil et Daeghun. J’enrôle le premier dans mon armée et lui confie la sécurité des routes commerciales. Le seçond, lui, m’apprend que le Cercle du Marais a survécu, contre toute attente : un groupe de druides avec des sorts dévastateurs, voilà qui ferait du meilleur effet au sein de mon armée ( très utile aussi les jours de fête en mon honneur, pour les feux d’artifice. Surtout que j’envisage d’établir des commémorations mensuelles grandioses : la Saint Hallistra en quelque sorte ).


Je file ventre à terre chez ces cocos plein de vase et tente de les convaincre de venir animer les fêtes en mon honneur d’offrir leur puissance de feux dévastatrice à mon armée pour contrer celle du Roi d’Ombre. Rien à faire, non seulement ils refusent mais en plus ils soutiennent le Roi d’Ombre, qui va détruire la corruption de la civilisation ( nettoyage par le vide… ). Tant pis pour eux, je me passerai de ces artificiers.


Ils avaient pourtant une réelle puissance de feux










Sydney Natale, de la Tour des Arcanes de Luskan, me fixe alors un rendez-vous au sommet : elle a des informations pour vaincre définitivement les Ravageurs d’Ombre. Naturellement, la traîtresse me tend un piège, mais à fourbe, fourbe et demi . Je double les gages de son redoutable tueur attitré, Jalbon Double Lame, et le coco tape aussitôt sur son ex-maîtresse.



Sydney n’en a plus pour longtemps, le retournement de Jalbon fut décisif.




Sur son cadavre, je récupère les vrais noms des Ravageurs d’Ombre et part aussitôt vérifier leur utilité réelle.


Une fois n’est pas coutume, je fais barrage de mon corps musclé et superbe pour protéger Zhaeve, seule à même de lancer le rituel du Vrai Nom.






Succès, ce Ravageur trépasse définitivement. Bref retour dans mon fief, où je nomme Jalbon sergent avec Katriona et Bevil. En route ensuite vers Port-Last, à peine ralentie par une bande de tueurs de Luskan venus venger Sydney ( prenez garde, si cela continue, je viendrai prendre d’assaut la Tour des Arcanes de Luskan, comme mon cousin Baron Danton l’a déjà fait une fois ). Tiens, une Aasimar qui me défie en duel pour tester mes capacités : Lumière-Céleste. Je fais signe à mes compagnons de ne pas bouger et apprend à cette péronnelle ce qu’il en coûte de défier Hallistra Montargent .







Lumière-Céleste est une solide guerrière ( raaah, elle m’a mise à terre une trentaine de fois avec ses renversements ), mais que peut-elle contre mes pouvoirs ? Bon, rien de bien intéressant, je file à Grandroche, où l’animation est bien plus grande : les lézards ont rompu la trêve que j’avais moi-même négocié et assiègent la ville… Ou ce qu’il en reste plutôt, le blocus étant total . Légitimement irritée, je pars à la rencontre des lézards : Slaan, mon vieux copain lézard immortel, se réjouit de me revoir et m’apprend que tout cela, c’est de la faute du chaman qui a unifié son peuple : Batha le gras .



(Hallistra, glaciale) « Toi avoir violé parole et trêve négociée par ma splendeur »

(Batha le gras) « J’ai eu des visions, ces terres seront à nous désormais »

(Hallsitra) « Toi gros lézard stupide abusé par fausses visions du Roi d’Ombre »

(Batha le gras) « Je suis bien moins stupide que vous, humaine, qui me menacez alors que des centaines de milliers de mes guerriers vous encerclent »

(Hallistra) « Toi gros plein de soupe ignare. Moi dévorer des milliers de gras lézards comme toi tous les matins »

(Batha le gras) « Dans mes visions, je vous liquide et mon peuple triomphe des humains ! »

(Hallistra) « Moi taper sur toi et tes gras compagnons, ainsi toi mieux comprendre la dure réalité »


Batha le gras et ses gardes





Le gros lézard et ses hordes sont écrasés et se jettent à mes pieds : ils ont enfin compris avoir été abusé par le Roi d’Ombre.



(Hallistra) « Maintenant, moi nouveau Seigneur gras lézards. Vous tous partir fief à moi : guerriers rallier mon armée, femmes et enfants faire prospérer mes terres. Moi protéger vous désormais, vous sujets à moi »

(le peuple des hommes-lézards, frénétique) « Ooooh, Hallistra, tu es la Reine des Lézards, nous te vénérons et t’obéirons »



Forte de cet afflux inespéré de troupes et de fidèles sujets, je pars pour la forteresse des nains Poindanels : ces solides guerriers me seront très utile pour la future guerre. Malheureusement, ces barbus amateurs de bière ont gardé une assez mauvaise opinion de Khelgar et leur accueil est des plus froids, ils refusent de combattre à mes côtés .


(Hallistra, mécontente) « Avez-vous bien conscience de refuser l’appel aux armes de Hallistra Montargent, Chevalier du Fort de la Croisé, Neuf de Padhiver et Reine des Lézards ? »

(Les nains) « Rien ni personne ne nous fera bouger d’ici. Sauf si un Roi se lève naturellement… Mais cela fait des siècles et des siècles que nous n’en avons plus eu : sera notre Roi, en effet, qui pourra soulever le marteau ancestrale des Poindanel, que même un géant de feu n’arrive pas à soulever »

(Hallistra, intéressée) « Reine des nains, pourquoi pas, cela rajouterait encore à ma gloire »


Le marteau ne bouge cependant pas d’un millimètre, malgré tous mes efforts, mais je ne perds pas espoir : Hallistra Montargent, Chevalier du Fort de la Croisé, Neuf de Padhiver et Reine des Lézards sera un jour aussi Reine des nains Poindanels .

[Danton]

Chapitre XVI. Dragon et géants




Après avoir fait le tour de mes informateurs, je repars héroïquement pour les Monts Galardrym, antique foyer du clan Poindanel, chassé de là par les géants du feu, qui ont pris au passage la ceinture Poindanel. Or, il faut posséder celle-ci et les gantelets Poindanels, que j’ai déjà, pour pouvoir soulever le marteau sacré des nains. Lumière-Céleste se met une fois encore sur mon chemin, pour un nouveau duel : elle doit aimer la défaite, je ne vois pas d’autre explication. Je lui fais à nouveau mordre la poussière puis m’enfonce dans les montagnes, traquant sans merci tous les géants du feu que je rencontre, mais sans trouver leur repaire.



Finalement, je me perds complètement et me trompe de canyon : celui où je pénètre n’est pas le repère des géants du feu que je cherche, mais celui de Tholapsyx, un vénérable dragon rouge vieux de plusieurs siècles qui se vautre sur un immense tas d’or large de plusieurs dizaines de mètres .



Le bougre se montre bavard







Mes talents diplomatiques hors pairs me sauvent une fois de plus la mise : nous n’allons pas nous combattre, mais nous allier contre les géants du feu ! Avoir un bulldozer blindé qui crache le feu à mes côtés rajoutera à mon arrivée triomphale chez les géants de feu apeurés . Décidemment très sympathique, Tholapsyx m’indique le chemin à suivre pour atteindre les géants et prend majestueusement son envol : « Retrouvons-nous là bas, je passerai à l’offensive juste après vous ! » rugit le colosse.







(Hallistra, souriante) « A tout de suite, très cher ! Nous allons gagner ! Bon vol ! »



: Fais de grands signes de la main : : regarde Tholapsyx s’éloigner et disparaître à l’horizon : :Plonge dans l’océan d’or en hurlant :



(Hallistra, se roulant dans l’or) « De l’or, de l’or ! Et là, des diamants, des rubis, des… des… Un trésor digne d’une Reine ! Un trésor digne de moi ! »

(Neeshka) « Et là, des armes magiques, des bottes magiques, des… »

(Hallistra, passant d’un trésor à l’autre) « Ooooh, et regardez ceci, et encore cela ! »

(Khelgar, inquiet) « Euh, Hallistra, je… »

(Hallistra) « Gnihihihi, je suis riche, riche, riche ! »

(Khelgar) « Hallistra ! J’insiste ! »

(Hallistra) « De l’or, de l’or, de l’or ! »

(Khelgar) « Oh, je te parle ! Le dragon revient ! Et, il… il n’a pas l’air content »

(Hallistra, bondissant sur ses pieds) « Kwaaaa ? Il en veut à MON or je parie ! Aux aaaarmes ! Pas me laisser faire, voleur, c’est mon or »



Tholapsyx n’est en effet pas content







Le voleur est liquidé et, après avoir pris le maximum, je repars la mort dans l’âme, abandonnant une fortune colossale : j’enverrai mes troupes récupérer ce butin colossal et le ramener chez moi, pour mes bains d’or quotidiens . Ni l’or ni la gloire ne me font cependant oublier que je dois encore sauver le monde. Grâce aux informations du dragon, je retrouve mon chemin (mais comme j’ai bien fais de m’égarer ) et finis par tomber sur le repère des géants de feu.



Leur Roi m’accorde audience, arborant fièrement la ceinture Poindanel.



(Hallistra) « Il me faut cette ceinture ! »

(Le Roi des géants du feu) « Elle me donne une force colossale… Tuez notre ennemi, Tholapsyx, et vous l’aurez »

(Hallistra) « Déjà fait, amène la ceinture »

(Le Roi des géants du feu) « Tholapsyx mort ? Mais alors, son trésor colossal… »

(Hallistra) « A moi, à moi, rien qu’à moi, ah ah ah ! Mon précieux, ils veulent voler mon précieux ! »

(Le Roi des géants du feu) « Tuez les tous, puis partons nous emparer du butin »







Ce petit problème résolu , je retourne à la forteresse Poindanel et fais une entrée fracassante : grâce à la force surhumaine que me procure les gantelets et la ceinture sacrée des Poindanels, je défonce la lourde porte d’entrée d’un seul coup de poing puis plie la barre en fer qui la retenait fermée devant une foule de nains incrédules .



(Hallistra, triomphante) « Place à Hallistra Montargent, Capitaine de Padhiver, Chevalier du Fort de la Croisé, Neuf de Padhiver, Reine des Lézards, Tueuse de Dragon et votre future Reine ! Bon, où est le marteau ? »



Noblement, avec mon seul petit doigt , je soulève le marteau sacré des Poindanels puis le saisit fermement et le lève au-dessus de ma tête : les hurlements deviennent frénétiques !

« Hallistra, Reine ! Hallistra ! Hallistra ! »



(Hallistra, modeste comme à son habitude) « Peuple nain, je vous ai compris ! Ramassez vos armes et ralliez mon fief pour la future bataille contre le Roi d’Ombre ! Nous lutterons et nous vaincrons ! Vive moi ! Euh… Vive nous je voulais dire ! »



A la tête de mes fidèles sujets nains, je rallie mon fief, où Lumière-Céleste m’y attend tranquillement.



(Hallistra) « Encore toi ? Cette fois, y en a marre, finis de rire fillette ! »



Troisième duel contre Lumière-Céleste









Vaincue, la coquine me prête enfin serment de vassalité, je la nomme sergent et elle part recruter en mon nom des soldats supplémentaires. Tout se déroule à merveille et je décide de tourner mon vaste intellect sur un autre problème : reforger l’épée de Gith ( et comme personne ne comprend comment une telle épée surpuissante a pu être brisée, cela promet du plaisir )



Photo de famille :

[Willy AIR]

J'adore.
:fan en délire:
:attention groupie:
:Danton président Danton président:
:encaisse son chèque:

[Chazam]

Toujours aussi bon... mais comment est-ce possible?

[Danton]

Mon éditeur tient à remercier mes lecteurs sans l’enthousiasme duquel je n’aurais jamais repris cet AAR ( non, le gros chèque qu’il m’a envoyé n’est pour rien dans ma décision de reprendre )



Chapitre XVII. L’épée de Gith reformée



Pendant que je dirige les opérations de mes troupes pour ramener MON or des monts Galardrym, mes fidèles sujets compagnons d’arme s’épuisent à tenter de résoudre le mystère de l’épée de Gith afin que je puisse sauver le monde dès que j’aurai ramené mon or. C’est Ammon Jerrro qui propose finalement une solution : il y a quelques milliers d’années, un Dragon de Cristal nommé Nolaloth a lutté contre le Roi d’Ombre et, selon Jerro, ce dernier pourrait bien en savoir plus sur la destruction de l’épée de Gith, la légendaire Reine Sorcière des Githyankis. Le fait que le dit Nolaloth soit mort depuis un bon millénaire n’est qu’un petit détail de rien du tout naturellement .



Ne trouvant rien de mieux à faire, je pars pour la vallée de Nolaloth et finit par croiser la route de l’esprit du vénérable Dragon, prisonnier dans un état de non vie depuis un millénaire.







Le bougre, après quelques menaces, finit par avouer : non, il n’a pas de trésor . Mais oui, il sait comment l’épée a pu être détruite et, mieux encore, comment la reforger, chose que je suis cependant la seule à pouvoir réaliser, ayant avalé un fragment de cette épée quand j’étais encore toute petite ( je m’en souviens encore, c’était délicieux ). Pour prix de ces renseignements, le bougre me supplie de mettre fin à sa non vie, ce que je fais, pour abréger son éternelle souffrance. Ma bonté est fort mal récompensée, deux dragons noirs fous furieux surgissent, un combat titanesque compense, mon stock de potion part en fumée .







La victoire est cependant mienne et je retourne à Port-Nuit, mon village natal : une cicatrice sur la terre indique le lieu où, jadis, l’épée fut brisée. C’est là et là seulement que j’ai une chance de reforger l’épée.



Voilà ce que le Roi d’Ombre a fait de mon beau village natal







Mais il va bientôt payer, par la grâce de l’épée de Gith reforgée par mes soins ( superbe épée entre parenthèse )







Tout cela ne plait pas à tout le monde cependant









L’épée reforgée, je retourne à mon fief et fait mander Ammon Jerro, le bougre aura certainement une idée sur la suite des événements… Enfer et damnation, il est partis !



(Hallistra, furieuse) « Cara ! N’avez-vous donc pas encore compris ? Que ce soit Pentin ou Ammon Jerro, personne ne peut quitter mon fief sans mon autorisation, c’est comme cela . Bon, je me lance à mes trousses »



Le bougre est rattrapé juste avant qu’il ne se fasse dévorer par une vieille connaissance : Kuraboros, le Diantrefosse qu’il retenait prisonnier dans son sanctuaire et qui m’a aidé à le vaincre. Cette fois, les rôles sont inversés et c’est Ammon Jerro que je viens sauver : il peut encore m’être utile.









Retour dans mon fief, où j’apprends que le Seigneur Nasher est partis livrer bataille au Roi d’Ombre.



(Hallistra, incrédule) « Kwaaaa ? Il est partis sans moi ? Le pauvre, il va se faire massacrer »

(Chevalier Nevalle) « Le Seigneur Nasher n’espère pas remporter la victoire, il tente juste de gagner du temps, pour permettre aux habitants de Padhiver de fuir. Nous attendons en outre l’arrivée des troupes de nos alliés d’Eauprofonde et l’Alliance Seigneuriale »

(Hallistra) « Qui arriveront dans ? »

(Chevalier Nevalle) « Quelques jours. Il faut tenir jusqu’à leur arrivée. Si le Seigneur Nasher échoue, votre fort sera le dernier espoir de la région »

(Hallistra) « C’est bon, j’ai compris… Rassemblement général, un siège se prépare ! Le Roi d’Ombre approche »

(Chevalier Nevalle) « La confiance que vous avez en notre Seigneur est… »

(Hallsitra) « N’est-ce pas ? »







Quelques heures plus tard, les survivants hagards de l’armée de Padhiver viennent se réfugier chez moi. Sur un brancard, le Seigneur Nasher .



(Hallistra) « Alors, vieux débris, tu viens te réfugier chez moi après ta défaite prévisible ? »

(Seigneur Nasher) « Chevalier Hallistra, tous nos espoirs reposent sur vous… Arrêtez les ténèbres ! »

(Hallistra) « C’est pour cela que je suis ici, gros incapable. Je dois vraiment TOUT faire ici ! Cara ! Préparez moi mon bain d’or quotidien, j’ai à réfléchir »

[Danton]

Chapitre XVIII. La bataille du Fort de la Croisé





Après avoir médité, je décide d’aller détruire les ponts de la rivière que les armées du Roi d’Ombre vont devoir emprunter : cela les ralentira toujours un peu. Khelgar, Casalvir et un détachement d’archer m’accompagnent, Daeghun part en éclaireur. Son incompétence est telle que nous tombons dans une embuscade.









Le terrain nettoyé, je fais exploser les ponts avec les globes explosifs découverts il y a très longtemps dans les cavernes des trolls. Retour triomphal dans mon fief. Là, ému, le Paladin Casalvir m’invite à mener une ronde en amoureux sur le chemin de garde et, sous les étoiles, m’avoue qu’il donnerait sa vie pour moi .



(Voix intérieure déchaînée) « Un Paladin attiré par tes charmes démoniaque, ghihihi, c’est trop beau ! Vas y, Hallistra, nous allons en rire pendant des décennies ! »

(Hallistra, regardant de plus près Casavlir, 21 en charisme ) « Hmmm, pourquoi pas, beau mec, musclé, vaillant, loyal et fou amoureux de moi. Allez, coco, cessons de nous geler ici, mon lit nous attend »









L’auteur lève un voile pudique sur la suite de cette histoire .



Des gardes viennent de toute façon nous interrompre dans nos ébats : l’armée du Roi d’Ombre est déjà là et ses tours de siège sont en marche !



(Hallsitra, bondissant hors du lit) « Aux armes ! Gardes, sonnez l’alerte ! Dites, que regardez-vous ainsi ? Dehors, malappris ! Je vous ferai pendre pour être entré ainsi dans ma chambre sans même frapper ! Casalvir, mes vêtements, vite ! Non, non, toi reste ici, je ne voudrais pas que tu te fasses abîmer. Je reviens ! J’écrase l’armée ennemie, je terrasse son chef et nous reprenons où nous étions arrêtés. Et fais moi déjà couler un bain d’or ! »



Je bondis sur les remparts, entraînant Khelgar et Sand avec moi. Les malotrus n’avaient pas mentis : les tours de siège sont en marche .







J’avais pris Sand pour qu’ils détruisent les tours à coups de boule de feu, mais cet incapable n’arrive à rien et l’ennemi prend pied sur les remparts . La boucherie commence, les hordes déferlent sans arrêt. Finalement, l’ennemi est repoussé, les tours sont détruites. C’est à ce moment qu’un grand bruit se fait entendre : les portes principales viennent de s’ouvrir en grand !



(Hallistra, courrant dans la cour) « Les portes, bande d’inutiles, refermez les portes ! Et pendez l’idiot qui les a ouverte ! »

(Bishop, le compagnon rôdeur de mon groupe) « Inutile, elles ont été sabotées… Et bien. Il m’a fallu beaucoup d’efforts pour y arriver d’ailleurs, mais plus rien ne peut désormais empêcher l’inéluctable »

(Hallistra, suffoquée) « Que ? Maudit traître ! Qu’on le pende ! »



Mais Bishop parvient à s’enfuir par la porte qu’il vient de saboter : un régiment part à sa poursuite, mais l’arrivée des hordes ennemies oblige à un brusque retour en arrière.



(Hallistra, héroïque) « Repliez-vous, bande de singes ! Je m’occupe de tout »









(Cara) « Dites, à quoi bon se replier à l’intérieur du château puisque les portes d’entrées sont grandes ouvertes ? »

(Hallistra) « Défendez la cour, bande de singes, quiconque entrera ici en repartira les peids devants ! Dès que le soleil fera son apparition, les morts-vivants tomberont en poussière, si si puisque je vous le dis »







Les ennemis chargent vague après vague, et sans cesse se font laminer. Le soleil commence à pointer son nez, et c’est à ce moment que Garius le Ténébreux et ses laquais se décident à venir porter l’estocade finale.











En hurlant, j’enfonce profondément mon épée magique dans la poitrine de Garius le Ténébreux, qui pousse un hurlement encore plus strident et disparaît dans une tornade d’ombres et de ténèbres : « Nous nous reverrons, stupide mortelle, rien n’est encore terminé »



Sa fuite entraîne l’affaiblissement immédiat de ses hordes de morts-vivants, pulvérisés par le soleil naissant : victoire !





Hallistra ! Hallistra ! Hallistra !





(Hallsitra, future Reine du monde ) « Les ténèbres sont vaincus ! Cette victoire est avant tout la mienne ! Euh la votre, voulais-je dire, fidèles soldats ! Ensembles, nous allons conquérir le monde ! Euh, ensembles nous allons repousser le Mal, voulais-je dire ! Nous lutterons et nous vaincrons ! Vive moi ! Pardon, vive nous ! »



(Voix intérieures déchaînées) « Liquide Nasher et fais le passer pour une victime de la bataille ! Prend sa place ! »

(Hallistra) « C’est pas bientôt fini, oui, vous me déconcentrez ! De plus, je dois encore sauver le monde, ce n’est pas terminé. D’abord le sauver, puis le conquérir, faisons les choses dans l’ordre »

[Danton]

Chapitre XIX. Garius le Séducteur



Je retourne au lit, et rassure Casalvir, un peu inquiet.



(Casalvir) « J’ai entendu des bruits de combat »

(Hallistra) « La routine, j’ai mis en pièce, presque à mains nues, l’armée du Roi d’Ombre et planté mon épée dans la poitrine de Garius, mais le félon a survécu… Ah oui, Bishop m’a trahit aussi, je le ferai pendre »


Après une nuit formidable, je retrouve le sage Aldanon, qui a enfin trouvé le moyen de rejoindre le Roi d’Ombre. Je n’ai strictement rien compris à ses explications ésotériques mais, d’un claquement de doigt, je me retrouve au cœur d’un sanctuaire tellement mal fréquenté qu’il ne peut en effet que être le repaire du félon.



Ah, tous mes compagnons ont succombés et je suis seule contre cinq en plus









Allons, plus que deux : je suis vraiment formidable, je fais tout ici. Je me demande parfois pourquoi je m’encombre encore de compagnons d’armes .







L’héroïne suprême







Et c’est à la tête du groupe au grand complet que j’enfonce d’un superbe coup de pied la porte du sanctuaire de Garius le Ténébreux.



(Hallistra) « Il est temps de payer, vieux sac d’os »

(Garius le Séducteur) « Vous, vous allez payer, mais vos compagnons… J’ai le pouvoir, la richesse, les honneurs pour eux… »







Eh oui, j’inspire la loyauté et le respect le plus total







Bien observé



Finalement, seule cette garce de Cara se laisse séduire et elle rallie Garius le Ténébreux… Bishop est aussi à ses côtés : le malheureux nous a vu, Casalvir et moi, puis entendu quand nous… Bref, il était jaloux ( qui ne le serait pas de ma splendeur ?)



Bon, fini de rire maintenant…







(Hallistra) « Meuuuuuuuuuuuuurs ! »



L’épée de Gith perfore une nouvelle fois la poitrine du Ténébreux mais, cette fois, celui-ci ne disparaît pas et, crachant des torrents de sang, s’effondre en vociférant une ultime malédiction : « Le portail est ouvert, le Roi d’Ombre va revenir et tous vous détruire ! Votre monde est condamné ! »





Selon toute probabilité, le chapitre suivant sera le dernier (eh oui, même les meilleurs choses ont une fin)

[lemarseillais]

Envoyé par Danton

Selon toute probabilité, le chapitre suivant sera le dernier (eh oui, même les meilleurs choses ont une fin)

Ahh enfin....j'avais hâte

[Danton]

Tiens, toi ici? Alors, on admire mes talents?


Je viens de terminer la campagne

Suite et fin de l'AAR pour ce soir, ce fut épique


La première extension pour NWN2 est prévue pour l'automne

[Danton]

Chapitre XX. Le Roi d’Ombre





J’ai à peine le temps de cracher sur le corps encore chaud de Garius le Ténébreux puis sur celui de Bishop et Cara, ces deux vils traîtres , que le portail magique au centre de la grande salle commence à s’agiter… Le Roi d’Ombre en sort !







Bref dialogue avec le faquin, qui ne cache pas qu’il va détruire le monde ( Mais pourquoi ? Ben parce que ) puis je lance le signal : à l’assaut ! La victoire ou la mort !







D’un maître coup, je décapite le Roi d’Ombre : sa tête roule sur le sol et s’immobilise juste près du portail, son corps ideux tombe avec fracas, manquant de peu écraser Grobnar .



(Hallistra) « Ben alors, c’est tout ? Trop facile, si j’avais su je ne me serais même pas dérangée… »

(La tête du Roi d’Ombre) « Mais le combat ne fait que commencer, stupide mortelle »



La tête disparaît, ainsi que le reste du corps.



(Khelgar) « Oh que je n’aime pas cela »



Coup de tonnerre, éclair de lumière et une trentaine de rois d’ombres surgissent ! Seul avantage, ils sont bien plus petits que le précédent.







Je tape, tape et tape encore, mais cela devient de plus en plus épuisant et mes compagnons, qui n’ont ni mon courage indomptable ni mon héroïsme inégalable , commencent à paniquer : la marée ne s’arrête jamais. Ammon Jerro ne cesse de hurler « La toile, il faut les faire prisonnier de la toile ! ». Il ne peut pas parler plus clairement celui là .



Finalement, je pointe mon épée fantastique sur son nez et lui donne deux seçondes pour préciser ses pensées de façon claire et précise sans quoi je le décapite … Ah ben oui, l’antique Rituel d’Ilefarn, comment n’y ai-je pas pensé moi-même ? Grâce aux 5 statues présentes dans la salle, copies conformes de celles trouvées dans les ruines d’Ilefarn et qui m’ont donné la possibilité d’utiliser des rituels sacrés, je peux déchaîner leurs pouvoirs, vague après vague. Les choses s’améliorent immédiatement et, enfin, le dernier Roi d’Ombre est terrassé .



(Hallistra) « Eh bien voilà. Heureusement que j’étais là, n’est ce pas ? » ( note dans son journal : ne pas révéler à mes biographes que c’est Ammon Jerro qui a du me rappeler qu’il fallait activer le Rituel )



(Le Roi d’Ombre) « Assez joué maintenant ! »



Le sol tremble et un colosse s’approche : le Roi d’Ombre, plus costaud que jamais .







Pfff, pas moyen d’être tranquille ici. Les coups pleuvent, ce félon finira bien par périr ! Ben non, cela ne lui fait rien .



(Hallistra) « Ammon Jerro, je vous autorise à avoir une idée à ma place ! Viiiiiiiiiiiiiiite ! »

(Ammon Jerro) « Il utilise le pouvoir des statues à son profit ! Il faut les détruire ! »

(Hallistra) « Kwaaaa ? Mais, euh, vous êtes certain ? Leurs pouvoirs nous aident toujours »

(Ammon Jerro) « Oui, mais elles rendent aussi le Roi d’Ombre invincibles ! »

(Hallistra) « Mais comme c’est sournois… Allez, bande de singes, détruisez moi ces statues et vite ! »







Les 5 statues détruites, le Roi d’Ombre reste invulnérable et, cette fois, Ammon Jerro n’a plus d’idée. M’aurait-il trahis ? Maladroite comme jamais, Neeshka tape par erreur sur le portail : pas de résultat, une arme pareille ne peut rien contre ce portail. Ah mais, pour avoir une chance de vaincre le Roi d’Ombre, qu’ai-je du faire exactement ?



(Hallistra, à l’écart pendant que ses compagnons se font taper dessus par le Roi d’Ombre ) « Voyons, voyons, réfléchissons un peu… Oh, moins de bruit, je réfléchis ! »

(Casalvir) « Fais quelque chose, Grobnar, Sand, Zhaeve et Elanee y sont déjà passées ! »

(Hallistra) « Mais je fais quelque chose : je réfléchis »



Mais oui, j’ai la solution, là dans ma main même : l’épée de Gith ! Je ne me suis pas épuisée à reforger ce truc pour rien quand même ? L’esprit clair, je charge en hurlant le portail : la lame de Gith l’endommage aussitôt ! Voilà la solution, je suis décidemment géniale ! ( note, je le savais déjà ).







Le portail vole en éclat, le Roi d’Ombre est enfin vulnérable. A nous deux, cher vulnérable







Ses poumons sont transpercés et ma lame atteint son cœur putride : le Roi d’Ombre s’effondre pour ne plus se relever ! Une formidable onde de choc secoue alors le sanctuaire, les murs commencent à trembler…



(Hallistra) « On file, bande de singes ! Pas le temps d’emporter le moindre trésor ( c’est dire si la situation est urgente ), viiiiiiiiiiiiiite »



BOUM !



….









(Hallistra) « Faites moi confiance, nous allons nous en sortir ! Par ici, fiez-vous à mon instinct infaillible qui…. »



BAM !











Hallistra Montargent, Capitaine-Chevalier du Fort de la Croisé, Reine des Lézards, Reine des nains Poindanels, Neuf de Pahiver, Tueuse de Dragon et Grande Héroïne du monde de Faerun disparut ainsi tragiquement après sa plus immense victoire . Le monde entier la pleure et la vénère désormais comme une déesse , mais devinez qui s’est sournoisement approprié sa gloire, son château, la place et le pouvoir qui lui étaient du ?









Bravo pour la moralité , cette garce de Bréalina me le payera un jour ou l’autre… Sur ce, je pars bouder et méditer sur l’injustice qui règne en ce bas monde .





Fin de la campagne de Neverwinter Night 2