L'épopée d'Hallistra Montargent

[Danton]

Je remercie mes fans ( salue la foule immense et hystérique ), grâce auxquels mon éditeur a finalement accepté ( pression terrible sur ses frêles épaules, menaces de mort etc etc) de publier la suite de l'épopée d'Hallistra, grande aventure en X chapitre par Danton le modeste



Chapitre VII. Où l’on rejoint finalement la Garde


Ce lourd dilemme pèse sur mes pourtant robustes épaules et je médite tout en visitant la ville… Deux groupes viennent troubler ma méditation : ils veulent la peau de Neeshka, qui a humilié et volé, jadis, le chef de bande Leldon, plutôt rancunier semblerait-il. Khelar est partisan de la laisser régler seule ces problèmes, mais ces rustres ont osé interrompre ma méditation et cela est inacceptable .


(Hallistra) « Bon, ton passé nous a tous rattrapé… Il y a déjà les pas beaux Lamelins et nains gris qui nous traquent, et maintenant ces brigands : tu as certainement une bonne idée »

(Neeshka) « Vi, vi, je propose d’aller piller l’antre de Leldon, il voudra récupérer ses biens et nous pourrons négocier… »

(Khelar) « Hein, hein, très drôle. Il te traque parce que tu l’as volé, jadis, et tu voudrais récidiver… »

(Hallistra) « Tu disais qu’il était riche, c’est cela ? Bon, allons y alors, et gare à lui s’il le prend mal et nous envoi encore ses tueurs »



Reste juste à localiser l’antre secrète du dit Leldon et c’est là que nous faisons appel à une vieille connaissance d’un de nos cousins très éloignés : Ophala, du Masque de Pierrelune .


« Ophala, vieille coquine, toujours en vie ! Dis, tu te souviens certainement que tu as toujours une dette envers mon cousin germain, Baron Danton (le héros, si, si ), eh bien il est temps de payer : où se cache Leldon ? Allons, parle, tu ne voudrais pas que mon cousin apprenne que tu as refusé de m’aider, non ? Si mes souvenirs sont bons, il parlait, la dernière fois que j’ai eu l’immense honneur de le rencontrer, de te faire frire à petit feux… »


Ophala ( qui s'est presque évanouie de peur en entendant le nom du redoutable Baron Danron) parle et le cambriolage s’exécute sans accrocs ( beaucoup de pièges et de gardes, mais rien de trop méchant) : la planque est soigneusement pillée et nous laissons un aimable message à l’intention de Leldon « Gros pas beau répugnant et abject, tes biens sont désormais les miens. Cesse de nous envoyer tes tueurs sinon c’est ta femme que nous prendrons la prochaine fois »


Cette affaire terminée, et comme nous sommes tous très respectueux de la loi, je décide finalement de rallier la garde de la ville : mon tonton Duncan m’a en effet prévenue que, pour rallier le crime organisé, il faudrait très certainement commettre un assassinat pur et simple… Trop répugnant pour moi. De plus, nous risquons de tomber sur Leldon et quelque chose me dit qu’il ne doit pas trop nous apprécier . Tant pis pour lui.


Le prévôt Cormick est ravi de nous engager et, comme il devine que nous avons l’âme pure, nous confie une première mission capitale : faire le tour des docks et des postes de gardes. Joyeuse randonnée qui me permet de constater l’ampleur du problème : près de 80% de la garde a été corrompue et ferme les yeux sur les coupables agissements des brigands à la solde de Moira, leur redoutable chef de bande. Un grand nettoyage commence et les gardes qui refusent de rallier la lumière ( je réussis à en convaincre certains de jouer désormais double jeux ) sont mis hors d’état de nuire. La réaction ne tarde pas et deux embuscades nous prennent pour cible…





Retour triomphal au poste de garde pour annoncer le succès de notre grand nettoyage : surprise, le poste de garde a été attaqué en représailles ! Le lieutenant Roe a même été tué. Les brigands ne reculent décidemment devant rien pour ne pas perdre leur contrôle des docks. Nous retournons voir le prévôt Cormick, rallié par la chef des gardes, Brélaina.


(Cormick) « Ah, Hallistra, votre dernière mission fut un plein succès, je ne pensais pas que la garde était à ce point corrompue »

(Brélaina) « Il faut les comprendre… La ville les paye si mal…La situation économique est catastrophique »

(Cormick) « Parce que les brigands font de la contrebande et ruinent notre économie ! La Garde doit respecter ses engagements »

(Brélaina) « Ces malheureux ont une famille à nourrir… Mettons fin à la contrebande et tout ira mieux »

(Cormick) « Ces vendus ne méritent aucune pitié et sont la cause même du problème : la contrebande prospère grâce à eux »

(Hallistra) « Parfaitement, arrêtons les tous ! Qui viole la loi doit en payer le prix ! La loi est sacrée et tout et tout »

(Neeshka :murmure : ) « Oui, bon, n’en rajoute pas »

(Voix intérieure furieuse) « Hallistra ! C’est pas bientôt fini ces conneries oui ! Reviens sur le droit chemin ! La loi, on s’en moque ! »

(Cormick) « Aaaah , je savais que je pouvais compter sur vous ! Vous remplacerez le lieutenant Roe, paix à son âme… J’ai une nouvelle mission pour vous, lieutenant Hallistra ! »

(Hallistra) « Encore ? Mais moi tout ce que je veux c’est un laissé passer pour le quartier de Lacnoir, c’est tout »

(Cormick) « Vous dites ? »

(Hallistra) « Je disais : formidable ! De quoi s’agit-il cette fois ? »

(Cormick « Une importante cargaison d’arme doit être introduite en ville par les contrebandiers ce soir : Moira prépare une guerre ouverte contre la garde… Interceptez la »

(Hallistra) « Ben voyons »


Nous filons ventre à terre dans le quartier insalubre par où doit passer la cargaison et tombons sur une nouvelle embuscade : un gang rival cette fois qui refuse la politique violente de Moira contre la garde.

( Voix intérieure mystérieuse) « Hallistra ! Reprend toi ! »

(Hallistra) « Bon, bon… "


Au lieu de tous les coffrer, je scelle un accord avec cette bande puis je crée une habile diversion pour éloigner la garde du quartier, corrompue une fois de plus ( leurs collègues des docks ont eu moins de chance ) : reste plus que les contrebandiers.







(Khelar) « Eh mais ! Ce butin doit revenir à la garde ! »

(Neeshka) « Rooo, ils ne verront pas la différence si on se sert d’abord »

(Hallistra) « De toute façon, la garde c’est nous. Alors servons-nous, mais avec modération : nous ne sommes pas des corrompus nous »

…

(Cormick) « Aaah, la loi a encore triomphé grâce à vous ! Vos qualités et vos hautes valeurs morales sont vraiment admirables ! C’est quelqu’un comme vous qu’il nous faudrait à la tête de la Garde… Oui, vous devriez être Capitaine des gardes ! »

(Hallistra) « Ah oui, mais non, moi tout ce que je veux c’est passer dans le quartier de Lacnoir »

(Cormick) « Vous dites ? »

(Hallistra » « Rien, rien, vive la Loi »

(Cormick) « J’ai une nouvelle mission pour vous »

(Hallistra) « Encore ? Mais… »

(Cormick) « Allez dans cet entrepôt secret des contrebandiers, arrêtez tout le monde et, surtout, apprenez le maximum… »


Direction l’entrepôt donc. Celui-ci est bien gardé et personne ne songe à se rendre. Que du contraire, tous ne songent qu’à nous exécuter et nous sommes obligés de les griller les uns après les autres.







Mais plus nous avançons et plus les choses se compliquent. Les brigands sont en effet remarquablement organisés. Au moindre bruit de combat, tous déboulent et nous nous retrouvons vite avec une horde sur le dos. Certains magiciens les soutiennent en outre, à grands coups d’éclairs et les brutes, en groupe, sont littéralement mortelles : ce sont en effet pour la plupart des roublards… Résultat, une pluie d’attaques sournoises s’abat sur nous et finit par avoir raison de notre grande résistance. Nous plions, mais ne rompons pas.





Pour l’emporter, il faudra faire appel à toute notre habileté tactique ( et à un large stock de potions ) : utilisation judicieuse des sorts d’Elanee, des portes pour ne pas avoir trop d’adversaires en face en même temps etc etc. Au final, des combats particulièrement difficiles qui ont largement usé nos réserves de potions de soins. Une liste des contacts secrets des contrebandiers vient cependant récompenser nos efforts.


(Neeshka) « Bon, servons-nous maintenant »

(Khelar) « Mais nous faisons désormais partie de la Garde ! Hallistra en est même le future capitaine ! »

(Hallistra) « Ton capitaine t’autorise à te servir »

( Voix intérieure mystérieuse) « Voilà qui est mieux ! »


En ressortant, nous tombons sur la garde du Seigneur Nasher, qui s’était enfin décidée à intervenir pour rétablir l’ordre. « Ouais ben, vous arrivez trop tard. J’ai purgé la garde de la corruption qui la rongeait et les brigands de Moira sont dispersés, quasi ruinés. Rentrez chez vous, la loi c’est moi dans les docks désormais »


Cormick a naturellement encore une mission pour nous : aller vite protéger Fisher, son plus habile informateur ( c’est grâce à lui que l’entrepôt secret a été localisé), avant que Moira ne se venge sur lui. Nous nous précipitons, mais les brutes nous ont devancés et il nous faut avancer à la force du poignet. Enfin, nous retrouvons Fisher… Et Moira.


(Moira) « Misérables, encore vous ! Vous avez ruinés mes plans, mais vous allez le payer de votre vie ! Tuez les tous ! »

(Hallistra) « Pour la Loi et la Justice ! »


La chef des brigands et ses sbires sont liquidés, pour le prix de quelques potions supplémentaires.


(Fisher) « Enfin, enfin ! La Garde a retrouvé toute sa force et sa loyauté ! Aaah, je le savais moi que le crime ne payait pas »

(Hallistra) « Eh oui, mais qu’est ce que cela nous a coûté… C’est que c’est cher des potions… Quelqu’un doit bien nous payer pour cela… Tiens, au fait , à combien estimez-vous votre vie que nous venons de sauver ? »

(Fisher) « …. «

(Voix intérieure mystérieuse) « Parfait Hallistra ! Nous sommes content de toi, continue ! »


…


(Cormick) « La loi et la Justice ont enfin leur champion ! Cela tombe bien, j’ai une nouvelle mission pour vous… »

(Hallistra) « Encore ? Mais c’est pas bientôt fini, non ? Moi tout ce que je veux, c’est pouvoir entrer dans le quartier de Lacoir »

(Cormick) « Pardon ? »

(Hallistra) « Rien, rien, allez y"

(Cormick) « Bien. L’émissaire d’Eauprofonde n’a jamais atteint Padhiver, il a du être capturé par les brigands dans les marais en dehors de notre ville… Je compte sur vous »

(Hallistra) « Si j’avais su, j’aurais plutôt rallié le crime organisé moi »

[Danton]

Chapitre VIII. Le retour des peaux-vertes



Mon uniforme de la milice bien visible, je pars pour le Font à l’effraie, avant-poste de Padhiver qui garde une route commerciale et un des seuls points d’eau disponibles à des kilomètres de distance sur celle-ci. A peine arrivé, je prends par revers des bataillons orques puis, la victoire obtenue, sympathise avec Callum, le commandant du fort qui me met au parfum :

-L’émissaire d’Eauprofonde n’a jamais atteint le fort, il faut le chercher dans les montagnes et chez les orques plus particulièrement.

-Les tribus des peaux-vertes ont été unifiées par une brute meurtrière, Logram Arrachoeil, qui est bien décidé à s’emparer du Font à l’effraie . Son repaire est inconnu.

-Un combattant mystérieux, le Katalmach, décime les orques mais évite la garnison.

-Le seul point de départ est la tribu des Brisecrâne : son chef, Yaisog, est un orque vicieux et pervers qui, une lame sous le nez, aura peut-être des informations intéressantes à nous donner .


Bon, allons y, pas de temps à perdre. L’accueil est chaleureux, nos amis les peaux-vertes sont fidèles au poste.






Tiens, ils semblent avoir des ennuis avec des trolls… Résultat, ils ont provoqué un éboulement qui bloque l’accès à leur repaire. Les affreux . La chasse aux trolls commence, impitoyable et sans merci.







Finalement, au fin fond de la caverne des trolls, je découvre des globes explosifs : niark, niark, niark, je vais tout faire sauter moi . BOUM. Ok, la voie est dégagée, on fonce. Agréable surprise, je tombe sur l’émissaire recherché, éperdu de reconnaissance. Mais est-ce vraiment lui ? Un doute subsiste et, pour le lever, je décide d’aller quand même remettre mes salutations à Yaisog Brisecrâne . Un chemin sanglant est tracé jusqu’à lui et le poltron, vaincu, passe aux aveux : lui, il n’y est pour rien, naturellement, c’est Logram Arrachoeil qui lui a donné des ordres. L’émissaire est chez ce big boss et non, il ne connaît pas son repaire. Pfff, menteur .


Bon, ce n’est pas grave, je repars arpenter les montagnes : le prochain orque qui me tombe dessus, je le fais frire à petit feu et il parlera. Il ne faut pas attendre longtemps, les peaux-vertes me tendent une habile embuscade…







Comme si on avait besoin de lui, le Katalmach vient nous aider : c’est un Paladin humain du nom de Cassalvir. Il est en froid avec Padhiver, mais connaît le repère de Logram. Seul problème, il insiste pour venir avec moi… Tant pis, je dois me résoudre à me séparer (temporairement) d’Elanee . Ses sorts de soin nous manqueront… Le repère de Logram est bien protégé par ses guerriers et une meute de sales bêtes à pattes






Dans les cavernes, le combat est impitoyable, mais pas trop difficile au final : la puissance de mes pouvoirs ne cessent d’augmenter et si mes compagnons succombent une fois ou l’autre, ce n’est jamais mon cas . Mes décharges enflammées frappent désormais jusqu’à trois ennemis en même temps, mais c’est ma résistance formidable qui impressionne le plus : les flèches sont déviées, la force des coups qui me touchent est considérablement amoindrie et quand la situation devient vraiment mauvaise, je fais appel aux sombres puissances qui sont en moi et mes blessures disparaissent en quelques minutes… (régénération du fiélon ). Mes compagnons me regardent avec de plus en plus de respect… Et de crainte .


(Voix intérieure mystérieuse) « Vois tout ce que nous pouvons t’apporter ! Satisfait nous et tes pouvoirs vont encore grandir ! »

(Hallistra) « Mes pouvoirs sont innés et ne vous doivent rien »

(Voix intérieure interloquée et froide) « Prend garde à ce que tu dis, à ce que tu fais… Grand est notre courroux et puissants sont nos moyens ! »

Pas moyen d’être tranquille ici


Bon, je passe finalement ma rage sur Logram Arrachoeil, qui nous attendait : Yosaig Brisecrâne nous a en effet menti et trahi. Il connaissait le repère de Logram et est venu le prévenir de notre arrivée . Des sbires au services de Lorn sont également présent et, naturellement, ils ne nous aiment pas . Un violent combat s’ensuit et nous ne laissons derrière nous que cadavres sanguinolents et démantibulés. Logram est décapité, sa tête fera plaisir à Callum. Ah, voilà l’émissaire recherché.

« Tout se passe bien ici ? Ben quoi, on vous laissait en quasi liberté on dirait ? »

« Merci à vous de m’avoir libéré, ils me gardaient en permanence à l’œil et allaient me torturer » « Bon, je vous raccompagne » « Non, non, inutile, j’irai plus vite seul » « Je viens avec j’ai dis » « Nan, veux pas » « Ingrat ! Malpoli ! Escroc ! Et ma récompense alors ??? » « Je m’en moque »


Bon, Callum s’en chargera. Je file bide à terre au Font à l’effraie, à peine retardé par une embuscade de tueurs envoyés par Lorn ( toujours aussi rancunier celui là, il va falloir lui régler son compte une fois pour toute un jour ). Là, rien.



(Hallistra)« Comment cela, je dois d’abord libérer l’émissaire d’Eauprofonde ? Mais c’est fait ! J’en ai même libéré deux en fait, maintenant que j’y pense »

(Callum) » Rien vu, pas au courant, repartez »

(Hallistra) »Mais puisque je vous dis… »

(Callum)« Veux pas le savoir »


Bon, l’ingrat a du partir directement pour Padhiver… Je parie qu’il va affirmer s’être libéré tout seul pour me priver de ma légitime récompense : l’escroc ! Ulcéré, je fonce, marchant nuit et jour, vers Padhiver, où je déboule chez Brélaina, chef de la milice :

(Hallistra) « J’ai tout fait, n’écoutez pas ce sale petit escroc ! Sans moi, il y serait toujours ! Bon, et ma récompense ? »

(Brélaina, suprise et de mauvaise humeur) « Vous n’avez toujours pas sauvé l’émissaire ? Dépêchez-vous enfin ! »

(Hallistra) « Mais ? J’en ai même sauvé deux ! Où est ma récompense ? »

(Brélaina, glaciale) « Un milicien accomplit ses missions par devoir, pas pour obtenir une récompense et l’émissaire n’est toujours pas libéré »

(Hallistra, encore plus glaciale) « Je vous dis que j’en ai même sauvé deux, j’exige donc une double récompense et un droit d’entrée pour le quartier de Lacnoir »

(Brélaina, plus froide qu’un tombeau) « Pas d’émissaire, donc pas de récompense et pas de droit d’entrée »

(Hallistra, enflammée) « Petite morveuse, reprend cet uniforme pourri de la milice alors et… « : entraînée de force à l’extérieur par ses compagnons :

(Hallistra) « J’aurais du rallier le crime organisé, je le savaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis »


…


(Hallistra) « Je suis parfaitement calme , vous pouvez me lâcher. Bon, qui a une idée ? Si je trouve cet émissaire, je le fais bouillir vivant puis je le fais manger par Brélaina »


A suivre




Si mes fans ont une idée pour retrouver ce putride émissaire, je suis coincé là.

[Tzarkubis Troyp]

Massacrer tout le monde. C'est très très bon.

[Danton]

Je remercie mes fans pour leur aide, mais j'ai finalement trouvé la solution par moi même


Chapitre IX. Les forces ténébreuses se remettent en mouvement



L’exploration des montagnes reprend : où se terre donc ce maudit émissaire putride ? Au cours de mes recherches, j’ai la surprise de tomber sur un groupe de nains du clan Poindanel, qui tente vainement de reconquérir une vieille demeure clanique aux mains de gobelours. Khelar Poindanel est ravi de l’aubaine et je daigne le suivre dans cette nouvelle mission de nettoyage : qui sait ? L’émissaire a peut-être été capturé par les gobelours… Le grand nettoyage terminé, c’est la déception : pas d’émissaire . Par contre, des gantelets magiques très puissants : une relique du clan Poindanel ! Une aubaine pour Khelar…


De mauvaise humeur, je retourne alors dans les grottes du clan Brisecrâne : un indice m’a peut-être échappé. Quelques orques ont déjà recolonisé l’endroit, mais après un farouche combat contre une matrone orque armée d’un rouleau à pâtisserie (véridique ), les occupants nous laissent fouiner en paix. Rien. Retour dans les cavernes du clan Arracheoeil… Ah tiens, mais je n’étais pas passé par ici moi ! Ooooh, des morts-vivants ! Chouette alors, mon instinct me dit que je vais encore tomber sur un prêtre de l’ombre .


(Hallistra) « Ah, enfin, cher émissaire, vous ici ! Bon, vous avez de la chance, je voulais vous faire bouillir mais j’ai changé d’avis : je vais plutôt passer ma rage sur ce sympathique prêtre de l’ombre… J’en ai déjà liquidé deux ». Aussitôt dit, aussitôt fait, Garius le Ténébreux et le Roi d’Ombre perdent un valet de plus . Callum nous récompense, je retourne à Padhiver et récupère Elanee. Leldon le Rancunier apprend rapidement mon retour et me fixe un rendez-vous galant à minuit, dans le parc de la ville. Les baisers enflammés que nous avons échangés resteront un joyeux souvenir… Le parc de la ville aussi s’en souviendra : dans l’enthousiasme de ma passion, j’ai carbonisé une bonne partie de la végétation . Leldon a finalement pris la fuite, mais Neeshka et moi sommes bien décidé à le retrouver tôt ou tard pour lui accorder une douce et fatale étreinte .


(Hallistra) « Alors, calmée ? »

(Brélaina) « L’émissaire m’a tout raconté…Une bonne chose de faite ! Mais d’autres troubles requièrent votre attention ! Non, pas ce qui s’est passé au parc cette nuit, je vais enquêter moi-même à ce sujet»

(Hallistra) « Ah oui ? »

(Brélaina) « Non, allez plutôt aux docks et trouvez le Spectre, un navire de Luskan. Selon mes sources, il est remplis d’espions et de saboteurs venus de Luskan… Faites votre devoir »

(Hallistra) « Pfff, je fais tout ici »


A l’extérieur, deux joyeuses embuscades m’apprennent que les docks restent très dangereux. Sur le Spectre, c’est pire : le chef des Luskanien, Ahia Azuré, est un mage compétent… Et il venu pour moi . Vaincu, il passe aux aveux : l’incapacité de Lorne à nous arrêter et les trois prêtres de l’ombre liquidés ont irrité leur supérieur à tous, Garius le Ténébreux, un des cinq maîtres des arcanes de Luskan. Les choses se compliquent et mes ennemis s’énervent de plus en plus (et deviennent de plus en plus nombreux ). Il est temps de reprendre l’initiative…


(Hallistra) « Cette fois, c’est assez ! J’exige un accès au quartier de Lacnoir ! J’ai des affaires personnelles et urgentes à y régler ! Refusez et je passe en force »


Brélaina cède à moitié : les nobles continuent à être assassinés dans Lacnoir et les neufs de Padhiver, la garde personnelle du Seigneur Nasher, ont repéré dans le quartier marchand la base de ces tueurs. A moi d’aller nettoyer les lieux puis, c’est promis, j’aurai un accès pour Lacnoir. Il était temps…


La base en question est bondée de Lamelins et Githyanli… Ils surgissent de partout et tentent de déborder nos maigres défenses . La puissance de ma magie se déchaîne et frappe sans arrêt : un torrent furieux de flammes.







Et tout cela n’était encore qu’un apéritif. En pénétrant dans la dernière pièce, nous apercevons un golem de lame sortir d’un portail magique : il décapite les githyankis présent puis se précipitent vers nous.



(Hallistra) « Eh, attend ! Les ennemis de mes ennemis sont mes amis ! »

SLAM ! BAM !

Ok, pas moyen de discuter avec ce samouraï nippon, il faut taper, c’est tout .







Battu, le golem prend la fuite via le portail et le calme revient : quelque chose me dit que nous nous retrouverons un jour .


Brélaina, enfin, tient sa parole, mais la hyène nous joue un sale tour : nous n’avons pas vraiment accès au quartier de Lacnoir… Nous avons juste le droit d’aller, bien escorté, à la demeure d’Aldanon le Sage. Fort bien, puisque je n’ai pas le choix, ainsi soit-il mais je fais le serment de revenir après brûler mon manteau de milicien devant Brélaina . La milice devra désormais se débrouiller sans moi .


Aldanon se montre bavard : lui aussi possède un fragment d’argent, qu’on lui a mystérieusement donné, et ses expériences lui apprennent bien des choses. Ces fragments sont en fait des morceaux d’une des fameuses lame d’argent des Githyankis, armes fabuleuses que ces monstres utilisent pour couper le cordon qui relient les voyageurs au plan matériel lors de leur voyage dans le plan astral ( ce qui leur est fatal naturellement ), mais elles possèdent bien d’autres pouvoirs. Ces monstres, gouvernés par une reine liche, ont créés le corps des Chasselames pour récupérer les lames perdues leurs chevaliers, les seuls à disposer de ces lames d’argent… Mais ce qui les motive tout particulièrement, ici, c’est de comprendre comment cette lame a pu être ainsi brisée…


Leur rendre les fragments ne semble pas être une bonne idée, il y a trop en jeux et de sombres puissances s’activent visiblement… Un seul homme peut nous aider et nous informer plus sur la nature de ces lames et, peut-être, du rituel qui semble se mettre en place : Ammon Jerro. Naturellement, il est mort, mais ce n’est qu’un détail . Peut-être a-t-il laissé des notes dans son sanctuaire secret… Pour localiser celui-ci, il faut pénétrer dans les archives de Padhiver… Je charme le lieutenant qui m’escorte et celui-ci accepte de faire un détour par les archives, aussi dans le quartier de Lacnoir : les githyankis m’ont devancés…

[Otto Granpieds]

Aussi superbe qu'hilarant, Danton

[Danton]

Je n'avais pas trop l'inspiration pour la suite...



Chapitre X. Des githyankis à la louche



Les archives nettoyées ( et pillées ), j’arrive juste à temps pour empêcher les Githyankis de détruire le tome qui m’intéresse : Ammon Jerrro a une lointaine descendante, Shandra Jerro, qui vit dans une ferme près de Grandroche. Tiens ? Mais nous l’avons déjà rencontré, cette fichue bourrique têtue. Le temps presse et je me précipite sans même prendre le temps d’aller brûler mon manteau de lieutenant des gardes devant Brelaina ( c’est dire si j’étais pressé ). Les Giths m’ont une fois de plus devancés. Violent combat.


(Hallistra) « Ah ben, heureusement que j’étais là, non ? C’est la deuxième fois que je vous sauve la vie… »

(Shandra) « Laissez moi tranquille ! »

Slam. :rentre chez elle en claquant la porte.

(Hallistra) « Oh la garce ! Khelgar, enfonce la porte »… BAM !... (Hallistra) « Donc, je disais… Tiens, on a frappé à l’autre porte ? Va voir, Khelgar… Ah tiens, inutile »


Pas moyen de discuter en paix ici…






Les Giths liquidés, on court après Shandra, qui a quitté sa maison en nous criant de nous laisser enfin tranquille… Je lui cours après , d’autres Giths surgissent et font de même. Nouveau combat et nouvelle tentative de dialogue…

(Hallistra) « Donc, je disais je suis venu pour vous aider ( si, si ) et, surtout, je cherche le sanctuaire de votre grand-père, Ammon Jerro »

(Shandra) « D’accord, je vais parler, mais pas ici… Je veux d’abord être en sécurité »

…


Retour à la chope sans fond, à Padhiver.

(Hallistra) « Ici, vous êtes en parfaite sécurité. Parlez ENFIN! »

(Shandra) « Fatiguée… Demain, promis »

(Hallistra) « Mais c’est que tu commences à me gonfler toi ! Tu vas parler, dis, tu vas parler ! »

(Shandra) « Nan , demain »


Naturellement, en pleine nuit, les Giths repassent à l’offensive et il nous faut défendre l’auberge de mon tonton Duncan.






« Et voilà, je le savais, ils ont enlevé Shandra. Je suis certaine qu’elle l’a fait exprès, pour éviter de me parler : dès que je la retrouve, je la ligote et je m’occupe d’elle personnellement . Bon, il nous faut un bon rôdeur pour traquer les Gith… Toi, Bishop, avec nous ! Elanee, désolée, mais on reviendra ». La traque commence, les Giths nous tendent une embuscade, puis une autre et ainsi de suite, sans jamais se décourager.







Ces joyeux combats me permettent d’expérimenter mes nouveaux pouvoirs, toujours plus puissant ( j’abandonne le feu pour des décharges fantastiques qui étourdissent les ennemis, en plus des dégâts naturellement ). De même, je commence à booster les capacités de mes compagnons d’arme et… Bref, c’est une boucherie .


Ah, enfin un Gith qui accepte de parler.

(Gith bavard) « Mouhaha, ton destin s’achève ici. Kalach-Cha, Zeeaire, la Chasselame favorite de notre Reine Liche, m’a accordé le privilège de mettre fin à tes jours »

(Hallistra) « Formidable, et aurais-je le privilège avant de succomber de savoir pourquoi tant de haine ? »

(Gith bavard) « Tu es Kalach-Cha : une voleuse d’une de nos larmes d’argent, que tu as réduite en fragment pour dissimuler ton crime abject. Grand honneur pour Chasselame aussi prestigieux que moi de te tuer… J’ai déjà liquidé ton amie d’enfance, tu te souviens ? »


Ce Gith bavard n’est autre que celui qui a dirigé l’assaut contre Port-Last et liquidé Emie la douce ! A moooooooooooort !

…


Le tueur subit enfin le châtiment que je lui avais promis il y a si longtemps. Mais où est donc encore passée cette garce de Shandra ? L’exploration continue et je tombe cette fois sur des succubes, qui ont charmé des Githyankis pour en faire leurs esclaves et liquident ceux qui leur résistent.


C’est jamais simple de taper sur une succube, elles ont un je ne sais quoi qui attire






Oh mais qui voilà, le golem de lame que j’ai déjà affronté à Padhiver ! Curieusement, il ne bouge pas, mais Giths puis Succubes voulaient le torturer, pour s’amuser un peu. Pas moyen d’en tirer quelque chose en tout cas. Et tiens, un diable prisonnier des succubes : Méphasme est son nom et lui se montre plus bavard que le golem. En échange de sa liberté, il nous apprend tout ce qu’il sait : Zeeaire, la Chasselame Githyanki du plus haut rang, est bien décidée à mener cette traque à son terme . Zaxis, un Tannar’ri Hesrou, se tient entre elle et nous et est l’envoyé d’une autre puissance, redoutable car capable de contrôler de nombreux démons. Et le maître du Golem ne forme qu’un camp de plus, qui naturellement veut aussi notre peau .



(Bisshop) « C’est formidable le nombre d’ennemis que tu as, et tous sont très puissant »

(Hallistra) « Je t’ai sonné, toi? »


N’empêche, pourquoi tout le monde m’en veut ainsi, je n’ai rien fais moi



Pour retrouver Shandra ( mais elle va finir par parler oui ), il va être nécessaire de se frayer un chemin sanglant au milieu de tous ces ennemis si puissants…


Photo de famille, peut-être la dernière si l’opposition est trop forte

[Danton]

Chapitre X. Complément



La photo de famille terminée, je repars courageusement vers mon destin : un gros pas beau se retrouve vite sur mon chemin. Zaxis, le démon Tanar’ri Hezrou .







L’affaire est promptement terminée et je peux alors passer au vrai morceau sérieux : Zeeaire, la plus puissante des Chasselame Githyanki, inférieure seulement à la Reine Liche. D’un geste, elle récupère les trois fragments d’argent que j’ai récupéré puis fulmine de rage : il y en a un quatrième dont j’ignorais tout… Et il est dans mon propre corps ! Etrange, étrange. La coquine décide de me disséquer pour s’en emparer, chose que je refuse naturellement et si elle intervient via un portail dimensionnel qui lui permet de frapper sans le moindre risques, ses gardes, eux, sont bien présent…







Les gardes vaincus, Zeeaire continue à faire pleuvoir ses sorts sur moi.

(Hallistra) « Assez ri maintenant ! Détruisons ce portail ! »


…


Le portail s’effondre enfin. Surprise, alors que je pensais renvoyer Zeeaire dans son putride plan d’existence ( le plan Astral), la coquine, enragée, choisit de prendre le risque de rester plutôt ici afin de récupérer le dernier fragment. Mal lui en prend, elle est vaincue sans trop de difficultés et, agonisante, a le culot de me menacer encore…


(Zeeaire) « Les Githyankis te laisseront désormais en paix, nous n’avons plus d’avant-poste sur ce monde, mais ne pense pas avoir gagné : une menace bien plus importante pèse sur toi et va dévaster tout ton monde… Le Roi d’Ombre est de retour… Aaargl »

(Hallistra) « Je t’en donnerai moi du Roi d’Ombre : s’il approche, je lui botte les fesses . Mais il y a plus urgent… SHANDRA ! »

La tête de mule, paniquée mais reconnaissante aussi, se jette à mes pieds et m’implore de la prendre avec elle. Soit, une guerrière a toujours son utilité (surtout que Shandra est un personnage ‘gratuit’ qui ne compte pas dans les limites du groupe ).

Retour à la chope sans fond, où mon tonton avoue enfin : le Roi d’Ombre a bien attaqué jadis Port-Nuit, alors que je n’étais encore qu’un nourrisson. Curieusement, j’en ai réchappé… Avec ce fragment dans la poitrine. L’histoire est très loin d’être terminée…



Fin de l’acte I de la campagne

[Chazam]

Quelle aventure! Bon, la suite!

[Danton]

Acte II.



Chapitre 11. Où le Roi d’Ombre se rappelle à mon bon souvenir



Les choses commencent fort : la ville de Luskan, par la voix de son ambassadrice à Padhiver, m’accuse du meurtre de tout un village (Ember, traversé lorsque je volais au secours de Shandra) et exige mon extradition, en vertu d’un traité signé entre les deux villes. Naturellement, non seulement je me sais innocent mais je devine en plus qui est derrière tout cela : Garius le Ténébreux, de la Tour des Arcanes, valet probable du Roi d’Ombre. Il n’a rien trouvé de plus intelligent pour me stopper .


Le Seigneur Nasher s’aperçoit rapidement que mon âme est pure et juste , mais cela ne lui suffit pas pour empêcher mon extradition : par contre, si je devenais Bachelier, ce serait à lui et à lui seul de me juger… Le Chevalier Grayson Corett est ravi de me prendre pour écuyer et, devant mes mérites évidents (et mes yeux enflammés ) me fait immédiatement passer au stade de bachelier.



(Hallistra) « Et concrètement, Seigneur Goret , qu’est ce que je gagne à cela ? »

(Grayson Corett) « Eh bien, vous faites désormais partie de la petite noblesse de Padhiver, raison pour laquelle Luskan ne peut exiger votre extradition »

(Hallistra) « Ah ah, me voici noble. C’est un bon début et, assurément, je le mérite »

(Grayson Corett) « Euh oui, si vous le dites… Mais vous êtes aussi et surtout Bachelier, avec tous les devoirs que cela comporte : respect de la loi, défense de la veuve et l’orpheli… »

(longue liste que j’estime inutile de préciser ici, de toute façon je n’ai même pas lu ces devoirs )

(Hallistra) « :baille : Je vois, Seigneur Goret , je vois »

(Grayson Corett) « Et pour commencer, une nuit de veille dans la clairière de la désolation, pour méditer… Vous deviendrez officiellement Bachelier juste après »



La nuit de veille se passe fort bien (Shandra vient me tenir compagnie, ce qui était interdit, j’étais censée rester seule, mais on s’en fiche ) : juste quelques assassins de Luskan qui viennent me déranger, pas de quoi s’affoler. Me reste maintenant à rassembler les preuves de mon innocence. Un petit tour auprès de la capitaine Brélaina.


(Brélaina) « Tiens, votre uniforme de garde…euh… Il n’en reste plus grand-chose »

(Hallistra) « Ben tiens, j’avais commencé à le brûler et j’allais te le jeter par terre en ricanant… Une boule de feu des voleurs, durant mon service : la milice ne connaît pas sa chance de m’avoir ! Avec moi, la LOI va règner ! »

(Brélaina) « Cela tombe bien, j’ai justement une mission pour vous »


Ben tiens . Bon, ce n’est pas difficile : un gang de voleur, désorganisé et affaibli par mes exploits, tente de se refaire un stock de matériel de voleur… Je les attends au rendez-vous et me fais passer pour Dame Gannish, trafiquante d’armes d’Amn. Le but était de les arrêter en flagrant délit, mais ces pas beaux ont hésité au dernier moment, et , au lieu de tous les arrêter, j’ai été obligée de tous les abattre . Le capitaine Brélaina n’a pas apprécié. Mais je m’en moque complètement .


Rien que pour la faire rager, je libère des diablotins tenus prisonniers par l’académie de magie de Padhiver et ces charmantes bestioles s’empressent de partir semer le chaos dans la ville. Et qui sera tenu pour responsable ? Mais oui, le capitaine Brélaina !


Quand Leldon lance un nouveau défi à Neeshka pour voir qui est le plus grand voleur de Padhiver, je n’hésite pas un instant : « La loi ? La milice dont je fais partie ? Mais de quoi me parlez-vous donc ? »

Le ‘collectionneur’ est dévalisé et Leldon, mauvais perdant , tente de récupérer le butin par la force : mal lui en prend, je mets fin de façon brutale à cette vieille rivalité Neeshka/Leldon puis compatis auprès du capitaine Brélaina : « Oui, oui, un des marchands les plus riches de la ville cambriolé… Terrible tragédie. Naturellement, je ferai tout pour retrouver le coupable . Si, si. Bon, vous m’excuserez mais je dois encore prouver mon innocence sur le crime d’Ember… Oui, je sais, accuser de crime quelqu’un d’aussi vertueux que moi, c’est vraiment ignoble , mais que voulez-vous ? Les Luskaniens ne reculent devant rien »


Exploration ensuite d’une crypte de la noblesse, pour récupérer une gamine étourdie. Ooooh, mais qui voilà ? Des disciples de l’ombre ! Arval, leur chef, est liquidé après un farouche combat.






Des notes inquiétantes sont retrouvées : un sombre rituel se met en place, le Roi d’Ombre s’active toujours plus. Et j’ai un premier aperçu de ce qui peut arriver : tous les disciples de l’ombre et la jeunesse dorée de Padhiver séduite par ce culte démoniste que j’ai du liquider pour atteindre Arval… Se relèvent tous, sous forme d’ombres majeures . Il faut combattre farouchement pour sortir de la crypte et faire le point : les prêtres de l’ombre déjà vaincus se contentaient de lever des goules, des zombis et des squelettes. Arval est allé plus loin : le Roi d’Ombre gagne en puissance. Et visiblement il me craint. Il fait bien .

[Danton]

Chapitre XII. Le procès



Suivant les conseils du Seigneur Nasher, je me rends à Port-Last, où je trouve assez facilement Alaine, une amie d’enfance de Shandra et seule survivante du massacre d’Ember : elle me reconnaît et hurle de peur . Donc, quelqu’un a usurpé mes traits … Et il n’était pas seul, des dizaines de soldats l’accompagnaient. Je passe ensuite sur les lieux « de mon crime ». Tiens, les notes du maire : Luskan (le village dépend, ou plutôt dépendait de cette ville naturellement) avait cessé ses livraisons de marchandises au village quelques jours… Comme si la ville savait qu’un massacre se préparait et ne voulait pas perdre de l’argent en envoyant des marchandises qui seraient pillées par ses propres soudards…


Mais cela ne suffit pas naturellement : oh, Marcus, caché dans le puit ! Ce gamin prophète que j’ai aidé jadis ! Grâce à son don de voyance, il avait prévu le coup et a pu se cacher… Toujours grâce à ce don, il a pu percer l’illusion magique : derrière mes propres traits, si nobles et si raffinés , se cachaient en réalité le visage d’un rustre gros et lourd. Or, le commanditaire réel du crime n’est autre que Garius le Ténébreux, haut mage de Luskan, et celui-ci a deux lieutenants : l’ambassadrice Torio Calvel, mon accusatrice, et Lorne Bering, une vieille connaissance (et le frère de Bevil). Dans le bois des murmures, proche d’Ember, quelqu’un a vu un feu peu avant le massacre : et si quelqu’un avait tout vu de là ? Bon, allons voir. Ooooh, une sympathique créature : une dryade furieuse d’avoir été trompée par Lorne. La coquine m’avoue qu’elle a fournis une poudre magique de changement d'apparence à celui-ci d’une part pour se venger du village d’Ember , d’autre part en échange de sa promesse de lui donner une pierre philosophale cachée dans des cavernes sombres. Je devrais la liquider et prendre un peu de cette poudre comme preuve supplémentaire de mon innocence, mais je finis par me décider à plutôt négocier avec la coquine pourtant meurtrière : elle a un je ne sais quoi qui me plait bien







Le Bois aux murmures et ses cavernes présentent cependant une caractéristique des plus pénible : la magie n’y fonctionne pas . Voilà qui est plutôt pénible. Les loups sanguinaires ne me causent aucun problème, mais lorsque je tombe sur deux loups-garous, les choses se compliquent fort… Ces choses se moquent de nos armes et la magie ne fonctionne toujours pas… Le combat est violent, farouche et acharné, mais le bon droit finit par l’emporter ( la rapière magique de Neeska n’a jamais semblé rencontré le moindre problème et, de mon côté, ma masse d’arme enflammée faisait au moins des dégâts de feu) : comme quoi, avoir un matériel varié est vraiment de la plus grande importance ! (mais c’est pas rigolo d’avoir ainsi la magie entièrement neutraliée ). Pas de pierre philosophale. Bon, continuons.


Ah, des gobelins. Voyons voir leur chef, Gek. « Toi donner pierre philosophale à moi ! Moi besoin pour prouver mon innocence dans massacre Ember. Toi comprendre ? » » Mais parfaitement, honorée aventurière, malheureusement, ce ne sera pas possible : cette pierre procure à toute ma tribu de redoutables pouvoirs magiques et ce sont ceux-ci qui, seuls, nous permettent de tenir en respect les araignées géantes et elles aussi dotées de pouvoirs magiques qui infestent ces cavernes dans lesquels nous nous sommes installés suite à un différent avec notre ex-chef de notre ancienne tribu, qui ne pensait qu’à piller alors que nous ne souhaitons que vivre en paix… » Toi pas avoir compris, moi vouloir pierre, ok ? » « Cette même pierre qui nous a permis de vaincre le redoutable tueur qui a dirigé l’attaque sur Ember… Nous l’avons carbonisé grâce à notre très puissante magie , mais il reste bien quelque chose, un anneau en fait, qui pourrait vous intéresser, n’est-il pas ? » « Toi donner anneau ET pierre » « Vous aurez l’anneau si vous liquidez toutes ces horribles araignées pour nous » « Ok, moi tuer araignées pour toi puis revenir pour anneau ET pierre. Toi avoir bien compris cette fois ? ». Il faut savoir leur parler à ces petits sauvages sinon ils ne comprennent rien .


Un grand nettoyage commence (la magie fonctionne dans ces grottes !) et je finis par arriver devant la « reine » des araignées, une créature immense et rusée qui tente maladroitement de dialoguer avec moi. Comme je la comprend au moins aussi bien que les gobelins , je décide de lui donner quelques insectes à manger ( les deux loups-garous en avaient toute une collection) puis je tapote sur ses mandibules : « Voilà, brave bête, on est copain maintenant . Ooooh, et tu portes un nom en plus : Kistrel ! Oui, oui, affectueuse amie, naturellement que ta présence à mes côtés serait la bienvenue, mais, vois-tu, dans une ville, tu créerais la panique… Puis j’ai promis aux gobelins de nettoyer la caverne. Ecoute, amie Kistrel, voilà ce que je te propose : tu pars, j’empoche l’anneau et la pierre, puis tu reviens et… Le reste ne me regarde pas . D’accord ? Entendu, on fait comme cela ». :tapote encore amicalement sur les mandibules acérées de Kistrel, qui quitte la caverne en me faisant les yeux doux, dans lesquels je lis tout l’amour qu’elle semble me porter .


Ma nouvelle copine, Kistrel





Retour auprès de Gek. « Moi avoir liquidé araignées, toi donner anneau et pierre à moi, ok ? » »Ah, digne aventurière, mais notre accord n’était pas cela : voici l’anneau, comme promis, mais de la pierre il n’a jamais été question. Elle nous procure de redoutables pouvoirs magiques et est désormais une relique sacrée pour notre tribu » »Toi sale petit rat sournois et fourbe » »J’ai été, et toute ma tribu avec moi, très honoré de votre visite, noble aventurière, mes gardes vont vous raccompagner maintenant jusqu’à la sortie » « Inutile, moi connaître le chemin. Moi partir, petite vermine, toi content ? »


Après m’être éloignée un peu, j’envois Neeshka dérober la fameuse pierre philosophale : la roublarde, en se glissant d’ombre en ombre, parvient bien jusque là, mais se fait détecter au moment de la substitution : quelle gourde ! Plus moyen de finasser, il faut passer à la méthode brutale. Gek n’avait pas menti : tous les membres de sa tribu possèdent bel et bien des pouvoirs magiques. Le combat est farouche est acharné, les gobelins sont exterminés jusqu’au dernier. N’avaient qu’à me donner la pierre .


Je passe ensuite celle-ci à ma copine dryade et reçoit la poudre en échange. Bon, il est temps d’affronter mon procès. La foule en délire hurle de joie à chaque déclaration de l’ambassadrice de Luskan, Dame Torio, une redoutable langue de vipère, mais elle trouve à qui parler : son premier témoin, Alaine justement, est promptement retournée grâce à mes talents de persuasion puis j’enfonce le clou toujours plus avec Marcus et le témoignage de Calum, un des honorés Neuf de Padhiver qui connaît ma blanche réputation et tout ce que j’ai fais pour la ville. La langue de vipère perd de plus en plus pied et le Seigneur Nasher rend enfin son verdict : je suis innocenté ! Et Torio la complotrice a 24h00 pour quitter la ville… Mauvaise joueuse, elle invoque alors l’épreuve du Feu pour rendre la justice : son champion entre à grands pas… Un colosse au regard fou… Lorne ! Ainsi, les deux lieutenants de Garius le Ténébreux ont unis leurs forces pour m’éliminer : faut-il donc qu’ils me craignent !


Kelgar, Sandra et Casalvir viennent me supplier de les laisser être mon champion : Lorne est un combattant redoutable au corps à corps et seul un guerrier aurait une chance contre lui. Je refuse poliment mais fermement : Lorne ne m’a que trop défié, il va périr de ma main et de nulle autre .


Tout Padhiver se précipite dans l’arène, hurle sa joie, sa haine, son enthousiasme. Le Seigneur Nasher comprend parfaitement l’importance de ma future victoire : c’est l’influence néfaste de Luskan qui est en jeux. Pour Padhiver, je dois vaincre :epee: . Le Haut Seigneur me promet même des terres et la noblesse de haut rang si je l’emporte : je suis devenue le champion de Padhiver, ni plus ni moins ! La foule en délire m’acclame et hurle mon nom, cela est grisant. La brute s’avance alors puis pousse un hurlement démoniaque : le duel commence !


Lorne est fidèle à sa réputation : il tape comme un fou et fait des dégâts de malade , mais je ne me laisse pas faire et le monstre sanguinaire tombe renfin à zéro points de vie


Lorne, agonisant






« Ah ah, on fait moins le malin, maintenant ? Allez, le coup final !... Mais ? Aucun résultat ? Aaaah, ordure ( :se prend un coup violent : ), allez encore une décharge fantastique… Et Voilààà… Mais ? Tu vas mourir oui ! Aaaah ( :se prend encore un coup violent : )… Glou glou glou( bois une potion)… Mais c’est pas juste, tu dois mourir enfin ! Aaaaah… Glou glou glou… Puisque je te dis que tu es tombé à zéro de points de vie ! Donc, tu meurs, compris ?... Aaah… Glou glou… Mais c’est pas juuuuuuuuuuuuuuuste… Tu dois… Glou glou glou… Mourir je te dis ….Aaaah… Bon, calme toi, Hallistra, il y a certainement une… Glou glou glou… explication logique et rationnelle, que mon esprit subtil… Aaaah… va certainement découvir d’ici peu… Glou glou glou… De préférence avant que je ne tombe à court de potion car… Aaah… C’est cela, la rage de ce fou furieux certainement… Il faut juste… Glou glou glou… Attendre qu’elle prenne fin et… Aaah… Tout rentrera dans l’ordre… Glou glou glou… »



(Lleldon, tombe par terre en crachant du sang) « Je me meurs, ordure, mais ton viendra… Mon maître y veillera »

(Hallistra) « Ah, ben il était temps , dis moi. C’est la première fois que j’abats quelqu’un en buvant une potion de soin, moi . Enfin, bon, tu vas implorer ma grâce je suppose ? Allons, relève toi plutôt et affronte ton destin : voilààà, parfait. Adieu Leldon ». PAM . Exit Leldon, tonnerre d’applaudissents.


(Foule déchaînée et hystérique) « Hallistra ! Hallistra ! Hallistra ! »

(Hallistra) « Peuple de Padhiver, je vous ai compris ! »

( Voix intérieure tout aussi déchaînée) « Superbe exécution ! Mise en scène parfaite ! Nous sommes fier de toi ! » ( Alignement chaotique + 10 d’un seul coup )

(Foule déchaînée et hystérique) « Hallistra ! Hallistra ! Hallistra ! »




Royalement, devant la foule en délire, je m’incline ( mais très peu ) devant le Seigneur Nasher et retourne comme une Reine à la chope sans fond, lavée de toute accusation et débarrassée d’un tueur ignoble qui m’a causé bien trop de soucis comme cela.