Acte II. 1805 – 1807. La guerre contre la France
Des mesures illégales, injustes et non fondées offrent soudainement à la France révolutionnaire la somme colossale de 40.000 ducats, et autant pour son allié d’Autriche, sans contrepartie aucune pour les royaumes contre-révolutionnaires déjà ruinés par six longues années de guerre totale et au manpower plus que dérisoire de surcroit

. Résultat, des centaines de milliers de soldats Français et Autrichiens peuvent être levés à nouveau, et les armées Anglo-Suédoises, pas folles, quittent rapidement la France. Les premières rallient l’Espagne, désormais cible des révolutionnaires, les seçondes rallient la mère patrie. Se battre contre la Révolution est une chose, se battre pour un fou enragé en est une autre.
Pendant cinq petites années, la Suède victorieuse va panser ses plaies, reconstruire ses armées, relancer son économie ravagée par la guerre et regarder de loin l’invasion Franco-Autrichienne de l’Espagne, qui sera un sanglant échec.
En 1805, l’heure est venue de retourner au combat et nos hordes déferlent à nouveau, direction Paris.
En février, Napoléon le Petit trouve enfin assez de courage au fin fond de son âme mesquine et fourbe

pour lancer une contre-attaque de grande ampleur : nos renforts débarquent immmédiatement à Caux, mais arriveront-ils à temps ?
Vi, ils arrivent à temps
Le siège de Paris peut alors continuer. Très vite, des hordes incroyables de Franco-Autrichiens déboulent mais sans jamais oser attaquer : les lâches attendent, encore et encore.
Quand les lâches se décident enfin, Paris menace de chuter…
Napoléon le Petit se fait une fois de plus botter le cul

. Et les Austro-Français sont alors victimes de leur lâcheté : ils n’ont plus le temps de contre-attaquer encore. Pour avoir trop attendu, ils ont perdu Paris… Car lorsqu’ils reviennent à nouveau, après de longs mois sans bouger malgré une immense supériorité numérique, il est déjà trop tard…
Napoléon le Petit a bien gagné son surnom, il restera à jamais le Petit… L’Espagne déboule dans le sud de la France, les Anglo-Suédois s’accrochent devant Paris et le Petit doit abdiquer : la monarchie Française est restaurée ! La Révolution agonise déjà, mais il reste le plus gros morceau : l’Autriche redoutable, son armée d’élite, sa capitale loin à l’intérieur des terres… Tout cela pour des royaumes contre-révolutionnaires épuisés par maintenant 14 années de guerre…
A suivre