Les héros dans les BDs...

[curTis newTon]

Eh bien non, je crois que je dois réfuter votre thèse, professeur Arounet, pour en privilégier une meilleure (la mienne). Spirou et Fantasio n'ont JAMAIS eu de relations sexuelles, car ils étaient impuissants.

J'en veux pour preuves :
- leur gêne à manipuler des armes à feu (symboles phalliques répandus). (Genre "je sais pas comment je dois faire, je m'en suis jamais servi)
- leur fascination pour les animaux de compagnie à queue conséquente : drue et épaisse chez Spip, longue et fourbe chez le marsupilami
- leur compensation par un équivalent phallique puissant : la voiture (la Turbotraction, la plus rapide au monde (ouais ouais c'est ça, ndlr))
- leur attachement pour tout ce qui provoque une "montée" (comme cette érection qu'ils n'auront jamais) : le Fantacoptère pour Fantasio, l'ascenseur bien entendu pour Spirou (dont la couler de l'habit (rouge) est une vaine tentative de compenser par le port d'une couleur éminemment sexuelle)
- le refuge dans les paradis artificiels, gracieusement fournis par le comte de Champignac et ses champignons (hallucinogènes bien entendu)
- leur identification avec un alter ego homoérotique (Fantasio/Zantafio ; Spirou/Spip) avec lesquels ils entretiennent une relation vaguement sado-masochiste (Fantasio brisant les réussites de Zantafio, afinde montrer "qu'il en a" ; Spirou et sa manière étrange de saisisr récuremment Spip par la queue).
- et tout ça

La fois prochaine, donc, nous parlerons des rapports troubles entretenus par Bob et Bobette (et leur cercle familial), que j'ai dénommé "identification partouzatoire récurrente". Nous saurons notamment pourquoi Bobette, comme Lambique, sont tellement attachés à leur "noeud".