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Fin Aout 1806
Les affaires françaises se stabilisent en Autriche, Vienne est appelée à rester finalement dans le giron français : les émeutiers sont matés, on fait donner la canonnade dans les rues pour chatier la populace, on restaure les pouvoirs locaux avec quelques nobliaux viennois et on met en place un bouclier fiscal privilégiant les plus riches. A terme, la pression devrait retomber sur place et l’armée de Masséna pourrait reprendre l’initiative. Ce dernier en profite pour nettoyer les rives du Danube des armées autrichiennes qui campent dans les environs. De l’Autrichien, il n’y en a plus beaucoup, tant les pertes ont été gigantesques. Quelques troupes rebelles ont bien tenté de s’en prendre aux banlieues de Vienne et de Venise, mais elles ont été correctement fessées par Masséna et Davout. Ce dernier garde la cité des Doges et recrute les régiments les uns après les autres, il sera bientôt temps de faire le gendarme dans les Balkans et, surtout, en Italie. La vraie surprise vient du côté russe. « Ivan ! Ivan ! » Le cri résonne tandis que plus de 50.000 soldats russes déboulent par surprise depuis Prague et s’enfoncent comme un coin dans le tendre flanc présenté par nos alliées. 10.000 hommes installent le siége de Munich tandis que 10.000 autres prennent facilement le contrôle du Württemberg, qui disparaît en tant qu’Etat. ![]() Les armées du Tsar défilent dans Stuttgart, rebaptisée Alexandropol, tandis que les plénipotentiaires allemands sont arrêtés et fusillés sommairement par la police tsariste. Trois autres armées, fortes de 30.000 hommes, couvrent cette portion du Danube et de la Vltava, entre la Baviére et Prague. Devant cet effondrement de nos alliés d’Europe central, avec les Russes qui fanfaronnent sur la rive orientale du Rhin et menacent de marcher sur Strasbourg, la coalition anti-rodoienne reprend des vigueurs. Oubliées, les pertes autrichiennes, même si ce pays n’est plus qu’une menace mineure ! La Suéde et la Prusse rejoignent la coalition, et tous les efforts français pour imposer la Pax Rodoa sont réduits à néant. Les Anglais en rajoutent, déversant des milliers d’hommes à Gibraltar et menaçant désormais directement notre allié Espagnol, tandis que l’amiral Nelson impose le blocus des ports du Nord et de Flandres, coupant ainsi définitivement la route commerciale française : ce seront plusieurs milliers de piéces d’or en moins chaque saison dans notre budget. Mais ce dernier peut encore aisément le supporter... Du côté de l’Etat Major de Rodo, dans le Tyrol, c’est à celui qui gueulera le plus fort. Les cantiniéres et les laveuses refusent de bosser pour des soldats planqués qui ne combattent pas, Moradim et Amaris ne fourniront désormais plus les pleutres français en lainages et en filles de petite vertu. Le capitaine Flump menace de saborder son ballon d’observation si l’Empereur ne bouge pas tandis que le chirurgien major Superchaussette, pour marquer sa désapprobation, charcute à tout va les moindres blessures bénignes. La propre ordonnance de l’Empereur est ainsi amputée du thorax pour un début d’appendicite et la tente impériale semble désormais bien vide … Les soldats maugréent tandis que des généraux se moquent des Délices du Tyrol, qui auraient émoussé l’esprit combattif de Rodo … N’en jetez plus ! Après presque 18 mois dans les Alpes, l’Empereur se met en mouvement et quitte Innsbruck avec une armée jusqu’ici invaincue, mais devenue trop casanière : De l’artillerie lourde (Boudi, et l’unité de Jmlo sans ce dernier, toujours blessé), un grand corps de cavalerie (colonel Otto, Maximus et Griffon, général Jag, colonel-major Bravlyon) et l’infanterie qui a fait trembler les Alpages : le lieutenant Druss d’Haran et le capitaine Locke pour le 5éme de ligne, le colonel Bebert pour le 6éme de ligne, la Vieille Garde du lieutenant Urial (même si ce dernier est toujours convalescent) et puis bien entendu beaucoup d’unités annexes… La troupe s’ébranle, on jette un dernier œil vers Innsbrucke, ravi d’abandonner enfin cette vieille cité désormais gardée par quelques régiments de la garde nationale. Rodo s’avance tout d’abord en Baviére afin de rompre le siége de Munich et sauver notre allié avant qu’il ne disparaisse sous le feu russe. ![]() Et Rodo reprend à son compte l’un des grands principes ayant favorisé les victoires des Carthaginois d’Hannibal : les pertes devront être supportées prioritairement par nos alliés, et non par les troupes françaises. Les Russes sont déjà en nombre défavorables, 11.000 hommes seulement contre 11.000 français et 10.000 bavarois. Les Russes sont copieusement pilonnés par nos canons de 12, 8 et 6 livres avant d’entrer en contact avec l’avant-garde bavaroise. On détache sur notre flanc droit un grand corps mobile, constitué de toute la cavalerie et appuyés par une unité de la vieille Garde, une unité de la jeune garde et un régiment de grenadiers, et on va frapper sur les arriéres russes avant de remonter toute la ligne jusqu’à faire la jonction avec les forces alliées. ![]() La cavalerie s’illustre, tout particulièrement les grenadiers à cheval de la vieille garde de Bravlyon. L’infanterie n’aura finalement même pas besoin d’agir, les Russes sont pressés entre l’enclume bavaroise et le fer de lance de la cavalerie française. La bataille est rapidement pliée, et les rares Russes encore en vie se débandent en fin de matinée. Les Bavarois perdent 2.000 hommes, les Français à peine 250, les Russes sont hachés. Le général Levin August von Bennigsen prefere s’embrocher sur un carré bavarois plutôt que de ramener la nouvelle de la défaite au Tsar. Rodo feint alors de marcher sur Stuttgart, et les renforts russes se rapprochent alors de Munich. On réédite l’affaire, toujours avec l’allié de Baviére, et on emporte 10.000 russes de plus. C’est cette fois le feld-maréchal Kamensky qui disparaît, assassiné par l’un de ses hommes après la défaite, qui pourtant semblait évidente à tous sauf au principal interessé. La Baviére semblant sécurisée, Rodo prend la route de Stuttgart tandis que l’automne tombe sur l’Europe. A Munich, on maugrée quand même un peu : la garnison bavaroise a perdu 5.000 hommes en quelques jours, servant de chair à canon pour le camp français qui, lui, utilisait ses propres troupes de maniére beaucoup moins dispendieuse. Et comme un doublé n’est jamais aussi bon qu’un tiercé, Masséna stoppe momentanément le sabrage des révoltés viennois pour aller porter le fer contre le général Zheltukhin, qui s’était avancé trop prés de l’ancienne capitale autrichienne. C’est le colonel Lionel, du 8éme de ligne, qui capture lui-même l’Etat major russe qui tentait de quitter la place. Le général russe préfére se bruler la cervelle plutôt que d’assumer la défaite, et 5.000 russes de plus sont envoyés ad pâtres. En moins de 15 jours, 25.000 russes ont trouvé la mort, ne démontrant pas une grande hargne dans les combats. Au nord, l’armée de Murat, forte de 10.000 hommes (dont le capitaine Riri et le général de brigade Gladiatt) balaie les rares unités austro-prussiennes qui s’étaient engagé en Silésie et entre en Moravie fin septembre. Si la province tombe au profit de l’Empereur des Français, l’Autriche ne sera plus désormais qu’un cadavre perruqué, le territoire français aura trouvé une certaine cohérence géographique et la province de Prague, ultime verrue autrichienne en Europe centrale, pourra elle-même rapidement basculer côté français. On en profite pour jeter quelques ponts avec les Anglais. Refus de part et d'autre de négocier la paix, mais si on échangeait des prisonniers ? La perte du capitaine Patrick de Whatman a été un coup dur pour la flotte française, surtout rajouté à la disparition du capitaine Bartimeus. On tirera donc Whatman des geôles anglaises, en l'échangeant contre un quelconque otage anglais capturé 1 an plus tôt à Hanovre. On cherche parmi les soldats de sa Majesté qui pourrait etre racheté par les Anglais, il y a bien cet homme vitupérant qui chrache sans cesse sur Rodo 1er, conspuant l'Empire et tout ce qui peut être français. La communication avec le bougre est difficile, le seul mot français qu'il daignait lacher à toutes nos questions étant un sobre "merde" gueulé plusieurs centaines de fois par jour, avec un délicieux accent écossais. On fait venir une ambassade anglaise, qui reconnait l’énergumène : Sir Leaz Marlborough, qui commandait une des compagnie d'infanterie de ligne détruite par le Maréchal Ney. On met en place l'accord, et on fait signer à sir Leaz un papier ou il s'engage, pour condition de sa libération, à ne plus porter les armes contre les Français en Europe. On s'aperçoit un peu tard, à la lueur des bougies, que le papier est barré d'un fantasque "Merde" et d'un délicieux croquis rappelant l'organe reproducteur masculin en plein émoi. Bon au moins, on aura racheté, par cette avanie, la liberté de Patrick de Whatman ... |
#2
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Automne 1806
Le temps des grandes offensives est venu : il faut mettre l’ennemi à terre et faire exploser, une fois pour toute, la coalition menée par les Anglais. Munich désormais solidement tenue par nos alliés, Rodo lance toute son armée sur les forces russes présentes à Stuttgart – on ne peut laisser un tel œdème au centre de l’Empire ! Dans les bagages français, on emporte également quelques troupes bavaroises, qui espérent que l’Empereur leur laissera le contrôle du Württemberg. Dans le même temps, on lance 2 grandes offensives contre l’Autriche et la Prusse. L’armée de Murat lance l’assaut contre les dernières forces autrichiennes qui tiennent la Moravie, ce qui permettra de sécuriser définitivement Vienne au nord, de couper l’Autriche en 2 et d’isoler Prague. Quant au Maréchal Ney, il quitte Berlin et se dirige à l’est pour contrer les nouvelles incursions prussiennes dans la région. La rumeur enfle, on sait que derrière la déclaration de guerre de la Prusse, se tient une fois de plus en embuscade le général Herbert von Palpatine. « Ne craignez vous pas une embuscade ? » glisse t’on à Ney ? Le Maréchal est souriant : ceux qu’on a fessés une fois auront de nouveau le postérieur rougit par la raclée infligée par les Français, c’est sur ! Fin octobre, Rodo et Murat lancent leurs assauts respectifs … Les pertes françaises sont minimes, les actes de courage ont été nombreux. On promet de l’avancement bientôt pour tous et, le premier, William Locke passe colonel au 5éme régiment de ligne. Stuttgart est libérée, les 10.000 russes en garnison sont liquidés, le Wurttemberg est rétabli dans ses frontières initiales, mais ce sera désormais un protectorat français. ![]() Les Bavarois chouinent, mais on leur promet encore Prague et le Tyrol. Nos alliées continuent donc de nous suivre et les forces conjointes tombent sur le dos des dernières armées russes présentes dans la région. Prés de 15.000 hommes, encore, qui disparaissent en une petite journée dans un torrent de poudre et de sang. A St Petersbourg, on s’inquiéte : le Tsar a perdu 4 de ses meilleurs généraux, et prés de 50.000 hommes en 8 semaines. Talleyrand manœuvre, et le Tsar propose un traité de paix avec la France. Magnanime, Rodo 1er accepte, non sans y mettre quelques conditions : le Tsar doit défaire toutes ses alliances avec la Coalition. Un jour, peut être, pourra t’on même s’en faire un allié contre l’Angleterre ? Victoire éclair pour Murat également, la Moravie est annexé. Riri passe également colonel au 12éme de ligne, puisque tous ses supérieurs immédiats ont été tués. Le général de brigade Gladiatt l’assure, le prochain promu, ce sera lui ! L’annexion de la Moravie permet de conforter la cohérence du bloc impérial et de ses alliées ![]() En blanc, les régions de l’Empire – en vert, les alliées. Et puis du rouge, bien sur, beaucoup … Rodo nomme également un nouveau général, Jean Reynier, qui quitte Paris avec le gratin de ce qui peut marcher, galoper et rouler au sein de l’Empire : Le colonel d’Aspar et ses escadrons de gendarmes-lanciers, les Chasseurs à pied de la Garde Impériale (Capitaine Kara d’Iskan d’Ar, Capitaine Tahiti Bob), des Grenadiers-à-pied de la Garde Impériale (colonel Guerrand Amédée Thrawn, général de brigade Elvis Gérard), la Garde d’Honneur du lieutenant Gaspard Sentenza, et de l’artillerie lourde de 12 livres, avec le colonel Jean Hubert Bismarck. Et puis des Grenadiers de Ligne, des Flanqueurs-chasseurs, des Chasseurs de la Jeune Garde … Ne manque que le régiment de cuirassiers du colonel Sval, mais les recherches ne le permettent pas encore … L’armée descend la vallée du Rhône – on leur adjoindra une puissante cavalerie à Marseille, et le général Reynier pourra traverser l’Espagne pour prendre Gibraltar. D’autres consignes, plus secrétes celles là, l’accompagnent pour une campagne qui ne sera certainement pas une partie de plaisir … ![]() Une seule inquiétude tenaille Rodo : Ney sera-t-il de taille contre les Prussiens ? On le connait si bagarreur, impulsif, si vindicatif, et ne prenant pas soin de ses flancs … ![]() Mi novembre, le quartier général, qui sans cesses bruissait d’éclats de voix et de rires, se tait alors que la rumeur enfle. Un pli, depuis la Silésie ! Le messager, crotté, hagard, livide, porte l’uniforme du 15éme régiment d’infanterie de ligne. On donne de l’eau au soldat, qui murmure son grade et son nom : Capitaine François-Léopold Dédé. Son unité ? Disparue. Rodo vient s’enquérir lui-même auprès du Capitaine et lui tend la main pour lui prendre le message. Une question flotte. Ce pli, c’est le Maréchal Ney ? François Léopold Dédé acquiesce avant de s’effondrer au sol. On fait venir le Chirurgien Superchausette, qui s’exclame : une blessure aux vicéres ! Comment a-t-il pu tenir jusque là et faire le voyage ? L’homme est perdu, tout le monde le sait. Le capitaine Dédé rend son dernier souffle aux pieds de l’Empereur, qui, pour conjurer ce que chacun pressent, n’a toujours pas ouvert la missive. |
#3
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![]() ![]() Ahahah, ce bon colonel d'Aspar entre enfin dans la partie !! ![]() ![]() ![]() ![]()
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![]() "L'abstinence est une perversion sexuelle comme une autre." Ar Sparfell ( Ouais, si y'en a qui me citent dans leur signature, pourquoi pas moi? ![]() |
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![]() Citation:
![]() J'ai créé 2 escadrons de gendarmes lanciers (c'est le maximum possible) si tu prends Gibraltar avec, tu passeras général et tu commanderas les 2 escadrons ![]() |
#5
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![]() Citation:
![]() Et après je viserai le titre de Maréchal !! ![]() Je sens que je vais faire une grande carrière pour défendre l'Empereur et la France !! ![]() ![]()
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![]() "L'abstinence est une perversion sexuelle comme une autre." Ar Sparfell ( Ouais, si y'en a qui me citent dans leur signature, pourquoi pas moi? ![]() |
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L'Angleterre vaincra les gueux parvenus
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![]() [20:58:20] Akmar Nibelung, Gott dit: je m'incruste pour faire genre j'ai des amis autres que les pizzas |
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Bataille de Lodz, Pologne, 8 novembre 1806
Au petit matin, le Maréchal Ney compte ses troupes et se rassure : plus de 12.000 hommes, une armée légèrement plus importante que le corps principal commandé par Rodo 1er lui même, qui n’a lui que 11.000 hommes. Le défaut dans la cuirasse, qu’il ne veut pas voir, c’est la faiblesse en canons (une vingtaine) et en cavaliers : un seul escadron de lancier, soit 150 hommes. En face, deux corps prussiens qui totalisent à peu prés le même nombre de soldats, mais avec un bien plus fort pourcentage de cavaliers et de canons. Ney ne peut analyser le terrain, puisqu’il est pris entre les deux masses prussiennes … ![]() Face au danger au nord, Ney enverra progressivement 16 régiments, soit prés de 6.500 hommes. 5.500 restent au centre, appuyés par l’artillerie et l’escadron de la cavalerie française. Les artilleurs se mettent à leurs pièces, et pointent les canons à l’est, vers la force prussienne déjà en place. L’installation est néanmoins mauvaise, les boulets ricochent ou s’enfoncent dans les talus protégeant le corps prussien. Le général Karl von Muffling, qui lui connaît parfaitement le terrain, installe ses 20 premières pièces dans un angle idéal pour menacer les français, sans pouvoir lui-même être atteint. Les boulets commencent à décimer le corps principal de Ney, mais ce sont surtout les Howitzers qui entament la principale ligne française. ![]() Au nord, les premiers régiments d’infanterie de ligne français, après une longue marche qui les a déjà exposés aux boulets ennemis, sont pris à partie par les hussards prussiens qui, inlassablement, s’en prennent à la piétaille française. Les régiments qui le peuvent se mettent en carré tandis que d’autres, pris par surprise, se débandent fasse au flot continu de plus d’un millier de cavaliers. ![]() Les charges deviennent plus violentes, et l’infanterie française, sans appui extérieur, gaspille ses cartouches pour abattre cavaliers et montures. Certains carrés finissent par flancher, des brèches se créent, mais l’infanterie tient toujours. Le général prussien, constatant l’absence d’effondrement de notre côté, tente de motiver ses hommes. Il s’avance au cœur de la mêlée, parant les coups à gauche, à droite. Un tir de mousquet fait mouche, le général prussien s’effondre au sol.. Les pertes sont très lourdes des 2 côtés, la cavalerie prussienne a été quasiment réduite à néant tandis que certaines compagnies françaises ne comptent déjà plus que 200 hommes sur les 400 initiaux. ![]() Côté français, on se motive : l’Etat Major prussien a été décapité, Karl von Muffling est mort,la victoire est proche ! Mauvaise surprise, on apprend que le général Herbert von Palpatine est sur le terrain, du côté des Howitzer qui continuent de pilonner le camp français. ![]() La terre est retournée, encore et encore, des membres recouverts de boues sont enterrés avant d'être encore projetés en l'air par les nouvelles déflagrations. Les pertes sont dantesques. Le 21éme régiment de ligne passe de 400 hommes à 350, puis 200, puis 80. Le drapeau du régiment tombe au sol, personne ne le ramasse : les hommes fuient le terrain tandis que Ney tente de les exhorter à combattre. Certains retrouvent leurs esprits, d’autres non. L’artillerie française est elle-même excessivement endommagée, seulement 5 piéces encore en état sur les 20 d’origine. Les artilleurs sont de toute façon impuissants, les boulets français ne fauchent quasiment aucun Prussien. Ney envoie son unique corps de cavalerie sur le flanc gauche de l’adversaire, espérant surprendre les prussiens et faire taire les canons. Il faudra d’abord éliminer le 23éme hussard prussien, qui bloque le passage aux chevau-légers français. ![]() Mêlée sauvage, lances des français contre sabres des prussiens. Les chevaux ruent en tout sens, les hommes s’effondrent des 2 côtés. ![]() Les Hussards ennemis se détournent enfin, les français lancent la charge sur les servants des canons. On massacre les hommes gaiement, sachant le répit que cela va apporter côté français. ![]() Les servants s’enfuient, hurlements de joie côté français, mais le sol tremble à nouveau … les Howitzer étaient positionnés plus loin, on a seulement eu les canons de 7 livres qui de toute façon tiraient au jugé … Les Prussiens réagissent, les chasseurs abattent les chevau-légers et les hussards reviennent au contact. La cavalerie française arrive à éliminer les derniers cavaliers prussiens, mais doit fuir le terrain : seulement 20 hommes valides, tandis que 130 gisent sur la terre polonaise. Plus le choix, Ney fait donner l’infanterie contre les positions prussiennes. Y laissant un lourd tribu, les hommes encerclent et abattent les Prussiens au centre, et éliminent les derniers canons . La douche froide, elle, vient du nord : Les Français ont gaspillé leurs munitions sur des chevaux et des miliciens … ![]() L’approvisionnement en munition ne peut suivre, et l’infanterie française, épuisée par plusieurs heures de combats, est désormais assaillie par l’élite prussienne. Les hommes qui tournent le dos aux prussiens sont sommairement abattus, alors on passe à la baïonnette. Le 20éme régiment de ligne du Capitaine François Léopold Dédé disparaît corps et bien, et le capitaine n’a que le temps de sauter sur un cheval prussien pour apporter la nouvelle au maréchal Ney. L’infanterie française combat sauvagement, mais plus pour sa survie : elle sait déjà que ce but est bien illusoire … il faut juste emporter le plus de Prussiens dans la mort … ![]() Ney apprend la nouvelle, et fait envoyer ses réserves au Nord. Quand il arrive, le constat est accablant : toutes les troupes françaises qui ont été engagées sur ce secteur ont été laminées. Sur un minuscule terrain, 12.000 cadavres emmêles dans une même étreinte. L'herbe est rougie par le sang et les soldats pataugent dans un cloaque indescriptible. Les Prussiens sont heureusement exsangues, et prennent la fuite devant les renforts adverses. Le général Herbert von Palpatine fait sonner la retraite, la victoire est, sur le terrain, française. Pourtant, la défaite est évidente … 8.000 morts côté prussien, autant côté français. Les 16 régiments envoyés au nord ont disparu, et certains du centre doivent etre dissous afin d’obtenir des effectifs acceptable pour le combat. Ney ne dispose plus que de 10 régiments d’infanterie, contre 30 initialement, 5 piéces d’artillerie, et 20 cavaliers. Le général von Palpatine a pu sauver une aprtie de ses troupes et prépare une nouvelle offensive avec les renforts prussiens qui arrivent à proximité. Ney, lui, qui a fait marcher ses troupes jusqu’à l’épuisement, ne peut même plus retraiter. Il n’y a plus qu’à espérer que les Prussiens ne lanceront pas une nouvelle attaque le lendemain ? Un pli est confié au Capitaine Dédé, qui doit apporter la nouvelle à l’Empereur. Des eclaireurs prussiens le débusquent mais échouent à l’abattre sur place. Un autre pli part pour l’Allemagne : le colonel Lilan, qui est à Berlin, doit rallier toutes les unités mobilisables pour éviter une saignée occasionnée par les Prussiens. De son sort, Ney n’en parle nullement : il ne dépend plus de lui, mais de la prochaine action du général von Palpatine… |
#8
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Le pitaine dédé est tombé 6 fois de cheval pour apporté la bonne nouvelle pas de quoi s’inquiéter
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#10
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