Les aventures de la GPO 2008

[lemarseillais]

Déclaration ottomane



L'arrivée d'un messager anglais à Istanbul fut un petit événement. Nous n'en avions pas vu depuis la chute de Constantinople en 1453. Curiosité qui ne dura pas au delà du temps qu'il fallait à votre messager pour énoncer la teneur de son message.

Il semblerait que les déclarations ottomanes n'atteignent pas la cour anglaise. Etant nos seuls maitres sur terre, personne ne peut nous dicter nos actes. La gestion de nos infrastructures commerciales est donc dépendante de notre entière volonté et de notre bon vouloir. Si vous aviez voulu attirer notre regard sur les marchands anglais vous ne vous y seriez pas mieux pris.

Quant aux terres chrétiennes voisines de notre empire, elles ne subiront pas un sort plus mauvais que celui des terres musulmanes aux mains de chrétiens. Si un état chrétien a conquis ou fait la conquête de terres musulmanes, nous aviserons de la possibilité d'en faire autant. Si le Tsar décidait de relacher quelques terres musulmanes, nous pourrions accepter de revoir la vassalisation de la Pologne.

[comeon]

Déclaration de la République de Venise



En ce jour du 5 janvier 1527, le Sénat de la République sous l'impulsion du Doge et avec le soutien total du Grand Conseil et du Conseil Restreint, tient à faire l'annonce suivante :

Devant l'absence totale de réaction quant au développement formidable de la puissance française, devant les accords particuliers entre la France et certain membres de la Ligue de Bruges au mépris total de toute concertation avec ses membres, Venise annonce qu'elle quitte immédiatement et sans compromis la Ligue de Bruges.

Venise est une nation qui a suffisamment montré son pacifisme (il suffit de comparer l'extension des territoires de la République par rapport à d'autres nations) dans le but de produire un semblant d'équilibre en Europe, question qui nous le pensions intéressait d'autres nations... mais à priori il n'en est rien.

Nous abandonnons donc toute idée de volonté d'équilibre, reconnaissons la légitimité française de fait sur les anciens territoires bourguignons, reconnaissons notre responsabilité dans les anciennes coalition anti-française, et prononçons des excuses officielles au Roi de France pour nos actions passées.
Comme toute les autres nations, notre seule et unique but sera maintenant d'annexer à tout va le maximum de territoires, et rien d'autre à priori... puisque la compétition dans ce sens semble être l'unique moyen de rester dans la course des puissances européènnes.

Ce départ de la Ligue de Bruges ne signifie pas que les relations de Venise avec ses membres se doivent forcemment d'être mauvaises. Bien que nous gardons un ressentiment envers le traître, nous considérons toujours l'Angleterre comme une nation amie et allié. A ce propos, les marchands anglais seront exceptionnellement exemptées de taxes sur le droit de commerce dans le centre de commerce de Venise.

Concernant l'affaire de la guerre contre les mahométans d'Afrique du Nord (la paix ayant été signée), il ne s'agissait que de punir ces nations pour leurs raids de pirates meutriers sur les côtes républicaines. Les felouques mauresques ayant toute été envoyées par le fond, la guerre était de fait terminée.

[Danton]

Chroniques Impériales 1511 – 1524. La disparition de la Bourgogne et de la ligue de Bruges



En cette sombre année 1511, l’avenir de l’Europe allait basculer : les Ducs de Bourgogne étaient à l’agonie et sans héritier direct. La France, qui avait déjà tenté par deux fois d’annexer des provinces de Bourgogne, allait-elle tenter un coup de force qui pouvait tout remettre en question ou attendre que le destin s’accomplisse ? Par ailleurs, d’étranges rumeurs nous parvenaient d’Aragon…



Il fallut se rendre à l’évidence : si Paris tentait un coup de force, l’Empereur serait seul pour tenter de s’y opposer. Le fondateur de la ligue de Bruges, le Doge de Venise, l’avait en effet enterrée aussi facilement qu’il l’avait créée et ce sans le moindre remord aucun. Non seulement, seul des 4 membres de la ligue, il était resté passif et inactif lors de la dernière agression Française, ne nous envoyant pas même le plus petit ducat, mais en plus il avait publiquement reconnu avoir comploté dans le dos de la ligue de Bruges, offrant en effet à Paris, sans scrupule aucun, la reconnaissance de plusieurs terres de Bourgogne en échange de la sauvegarde des provinces anglaises sur le continent . La ligue de Bruges, fondée pour protéger la Bourgogne, était trahie de la façon la plus ignoble qui soit, par son fondateur lui-même. Sentant comme une odeur de vase putride, le Roi de France plissa du nez et refusa l’abjecte transaction.


L’Empereur Dieu, généreux et bon de nature, tenta néanmoins de relancer la ligue de Bruges : nos diplomates ne sont jamais revenus ni de Londres ni de Venise et, devant ce silence qui en disait long , il fut décidé d’ouvrir des négociations avec la France. Celles-ci durèrent de longues semaines et le séjour fut des plus instructifs : nos diplomates apprirent en effet que les dernières « révélations » sur les agissements plus que douteux du Doge n’étaient que la partie visible de l’iceberg. Certains semblent avoir la félonie dans le sang…


La situation de la Bourgogne fut débattue et un accord de principe signé au cas où celle-ci venait à disparaître. Les terres d’Empire et Hollandaises devaient rester sous protection Impériale, à n’importe quel prix. L’autre préoccupation majeure de l’Empereur était naturellement la menace Mahométane qui pesait sur le monde et se faisait toujours plus oppressante. Pour la contrer, l’Empereur se savait désormais seul : en effet, non content d’avoir trahi la ligue de Bruges, le Doge avait aussi trahi tous ses engagements de chrétiens et de croisés. Il n’avait pas bougé le petit doigt quand l’Infidèle se ruait sur Vienne, il n’avait pas envoyé le moindre ducat et, acte ignoble et impardonnable, avait vendu son âme, ce qui prouvait, au grand étonnement de beaucoup, qu’il en avait quand même une , contre quelques ducats : la Morée chrétienne, arrachée à l’Infidèle après une sanglante croisade qui avait fauché notre jeunesse, avait été offerte au Sultan, contre une nuit de vice et de débauche dans le harem de ce dernier…



Désormais unique rempart de la chrétienté, l’Empereur se devait de prendre des mesures énergiques : ainsi, l’alliance Franco-Hongroise devait être cassée, ce qui fut inclus dans le traité négocié au cas où avec la France.


Et l’impensable arriva : la Bourgogne éclata ! Français et Autrichiens se réunirent pour régler pacifiquement ce problème selon les modalités prévues. Paris ayant déjà résumés loyalement celle-ci, nous n’y reviendrons pas. Naturellement, ce bout de chiffon souillé par son créateur et qu’on appelait ligue de Bruges cessait d’exister dès lors que la Bourgogne avait disparue : c’est donc avec la plus incontestable légitimité que l’Empereur négociait avec la France des terres qui étaient désormais les siennes et ce afin de préserver au mieux les intérêts de chacun. « L’appel à la résistance » publié par le Doge trois jours seulement avant l’éclatement de la Bourgogne, alors que tout était joué depuis longtemps, ses actes,ses complots, son inaction et ses silences ayant tué la ligue aussi sûrement que le soleil se lève tous les matins, sonnait ainsi comme une pathétique tentative de se dédouaner aux yeux du monde… Personne ne fut dupe cependant .


L’accord Franco-Autrichien avait cependant permis à l’Europe de retrouver la paix et la stabilité contre lesquels certains avaient tant œuvrés. Nul doute que certains petits comploteurs vont désormais à nouveau tenter de salir de leurs mensonges et de leur perfidie cet océan de paix et de sérénité qui a déferlé sur le monde chrétien, mais tant à Paris qu’à Vienne, l’on sait désormais quelle confiance il faut accorder à certains…


Le Très Haut, lui, nous exprima alors toute son approbation pour notre sage accord avec la France : héritages, dons, déflations, tout le panel qui récompensait les Justes arriva à l’Empereur, réellement bénis. Une seule ombre au tableau : les actions de l’Infidèle, qui avait profité de notre inattention pour agresser sauvagement la Pologne . Gardien Sacré du Saint Empire Romain Germanique et Champion de la Chrétienté, l’Empereur fut horrifié en apprenant la folle audace du Sultan des Infidèles, qui osait vassaliser la Pologne. Naturellement, et sans surprise, nous sommes le seul de tous les catholiques à réagir à cela…

[Danton]

Déclarations diplomatiques





A la Castille chère à notre cœur . Courage ! En toute circonstance, notre appui vous est désormais acquis, vos qualités morales, si rares dans ce monde remplis de félons sans honneur, est un véritable baume pour notre cœur meurtri .


A l’Angleterre. Courage ! Nous savons que votre situation est difficile, mais vous avez eu le mérite de ne pas baisser les bras et de rester fidèle à vos engagements. Notre centre de commerce vous est ouvert.


A la France. L’accord signé sur la Bourgogne ouvre entre nous une nouvelle ère et nous en sommes ravis. Nous avons démontrés à tous que la sagesse pouvait faire taire les vieilles rancoeurs et tenir en obstacle les boueux complots des vers .


Au Danemark. Nous louons vos succès et vos positions : un rapprochement entre nous est désormais possible.


A la Russie. Toutes nos félicitations ! L’Empereur se réjouit au-delà de l’imaginable de savoir que la Chrétienté dispose en votre personne d’un champion supplémentaire . Ensembles, et au nom du Christ Sauveur, nous repousserons la menace.


A Venise. Nous avons fait preuve de beaucoup d’indulgence à votre égard, malgré toutes vos trahisons . Apportez nous des gages de repentir et poursuivez votre juste politique de respect de l’indépendance des peuples, et peut-être pourrons-nous vous pardonner. Bien que nous soyons l’offensé et l’innocente victime de la plupart de vos félonies, nous accomplissons néanmoins, tel le Christ pardonnant à ses plus vils opposants, le premier un geste de bonne volonté en vous accordant le droit de commerce dans notre centre de commerce. Ne nous faites pas regretter notre bonté et repentez-vous : venez à nous, baisez la Sainte Croix et allez vous confesser auprès du Saint Père lui-même.


Au Sultan. Libérez la Pologne et Eva Mendes

[SnoopyNap]

En l'an 905 (1527), près Médine, sur la côte de Mer Rouge.
Voilà, c'est à côté, sur le plateau montagneux derrière moi, en la ville de Médine que Mahomet, notre prophète, organisa la foi musulmane, après avoir quitté La Mecque (l'hégire, 622) où ses premières révélations et prêche de restauration en la foi d'Abraham heurtaient une partie de la population. Allah Akbar ! La ville sainte est aujourd'hui intégrée à notre empire. Un jour bientôt nos trois plus grands lieux saints, Jérusalem, Médine, La Mecque, seront réunis sous notre bannière pour la paix, la gloire, et la prospérité des peuples d'Orient.
C'est en l'an 890 (1512) que nous , Mamelouks, partîmes en guerre contre le Hedjaz, peuple sédentaire et riche cultivateur d'épices grâce au climat plus humide des bords de la Mer Rouge. L'Hedjaz s'étant allié au yéménites, nous dûmes faire face à deux fronts de part et d'autres de la Mer Rouge ; en effet le Yémen avait pris pied au cours des décennies précédentes en Afrique , abattant l'antique civilisation éthiopienne. Nos armées se mirent en route , prenant soin, avant de déclarer la guerre de bloquer le passage de la Mer Rouge à Tajura afin de diviser les forces ennemies. Moins fort technologiquement que nos petits voisins, nous misions sur l'usure et la durée de la guerre.

Début 1514, le Hedjaz capitulait ; nous annexions Médine au nom de la foi musulmane et de son épice, et vassalisions nos anciens ennemis qui s'étaient vaillamment battus.
Le Yémen résista plus logtemps , mais finalement, en 1516, devant son refus persistant d'être vassalisé, nous annexions ses provinces d'Afrique, dont la riche Kefa dont les mines d'or renfloueront nos trésors. Hélas les populations y sont-elles un mélange de chrétiens orthodoxes et de païens que nous nous emploierons à convertir.

Satisfait de cette expansion, notre nouveau souverain, Janbulat II, décida de concentrer désormais toutes les forces du pays dans son développement administratif, en espérant de somptueuses entrées d'argent du commerce.
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Ce fut le début d'une courte aventure marchande à Bihar, richichissime centre de commerce très loin à l'est, dont il fût finalement décidé qu'elle nous coûtait trop cher.
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Parallèlement, nous envoyèrent quelques colons dans le sud de la péninsule arabique afin d'achever son peuplement ; malgré quelques succès, ce fut rapidement la fin de notre aventure colonisatrice, par épuisement de nos colons. Nous attendons maintenant patiemment qu'ils se reproduisent qu'Allah nous y accordent de nombreuses naissances.
Enfin, le 7 octobre 904 (1526 ), jour béni d'Allah, notre cabinet mettait au point la doctrine de suprématie divine, nous ouvrant les persperctives d'une future conversion des païens au sud de notre empire.
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Voilà, le soleil se couche maintenant sur la rive occidentale de la Mer Rouge ; il me semble y appercevoir nos paysans rentrer des champs sur les rives du Nile, à l'appel des muezzins pour la prière du soir. Que de riches heures avons-nous vécues, par le glaive d'Allah !

SnoopyNap, Grand Vizir des Mamelouks

[SnoopyNap]

- Au roi d'Angleterre, nous regrettons le peu d'intérêt que vous portez à vos voisins outre-Manche-outre-Méditerranéens. Bien que Chrétiens, nous ne perdons pas de vue que vous reconnaissez cependant comme nous les saintes écritures de l'Ancien Testament. C'est déjà un début, un socle sur lequel construire des relations diplomlatiques saines et respectueuses, à défaut d'être chaleureuses. Au-delà des différences religieuses, nous sommes ouverts à toute real-politic, un concept que grâce à ce post, vous, Anglais, inventerez un jour .

- Au Sultan ottoman. Nous entendons beaucoup de bruit d'épées (et de beuveries) à votre encontre venant d'Europe. Certains esprits semblent s'échauffer. Nous pensons le moment approprié de vous assurer ici de nouveau de notre pacte d'alliance défensif, au cas où vous seriez victime d'une agression ignoble de peuples chrétiens croisés. Nous vous enjoignons cependant de ne pas jeter d'huile sur le feu, sachant que notre soutien, tout vaillant qu'il soit, n'en sera pas moins à la mesure de nos maigres possibilités.

[lemarseillais]

1510 - 1527 : LES ANNEES DIFFICILES


A l'instar du royaume de Castille, l'Empire Ottoman était aussi frappé par le mauvais sort. A un point que certains prirent peur et crièrent dans les rues qu'Allah nous avait abandonné. Pour les plus censés, Allah n'avait rien à voir là-dedans. Cela ressemblait plus à des manoeuvres du vil Danton (nom turc de Satan).

Toujours est-il qu'entre le 31 janvier et le 1er février 1510, la folie s'empara du prince de Candar. Ce duché, vassal de l'Empire Ottoman depuis 1473, qui n'avait jamais failli et était considéré comme le 1er des vassaux de l'Empire, se braqua soudainement et subitement contre l'envoyé du Sultan. Ce dernier offrait quelques kilos d'or afin de récompenser la fidélité de son vassal. La réponse fut l'arrêt unilatéral de la vassalisation du Candar . Mais ....!??? Mais......

Comme un bonheur n'arrive jamais seul, le choc que provoqua cette nouvelle entraîna d'importants troubles intérieurs (-1 en stab). Et quelques mois plus tard, c'était le sultan qui mourrait. On dit qu'il ne s'était jamais remis du scandale de Candar. D'autant plus que ce duché avait depuis annexé Ak Koyunlu, un royaume ami des ottomans. Le pire fut l'arrivée sur le trône d'un homme qui, bien qu'héritier légitime, n'avait aucune des qualités nécessaires à un souverain pour gouverner. C'était probablement le plus grand malheur qu'avait connu l'empire depuis longtemps. ce nouveau coup dur provoqua une nouvelle période de forte instabilité (-1 en stab).

Ainsi, en quelques mois, l'Empire qui semblait prendre encore son envol en décembre 1509 donnait plus l'impression d'entrer dans uen difficile phase de récession.

Ayant connaissance de nos difficultés, nos ennemis voulurent en profiter. C'est ainsi que la Pologne osa nous déclarer la guerre, espérant probablement pouvoir remporter une victoire facile. Heureusement pour l'empire, le sultan pouvait compter sur d'habiles conseillers qui surent lui prodiguer des paroles sages. L'Empire devait frapper fort et montrer sa force à tous pour calmer l'ardeur nouvelle de ses ennemis. Après plusieurs mois de campagne, la Pologne se résignait à signer la paix et se soumettait à nos volontés. C'est ainsi qu'elle devenait notre vassal.

Presque dans le même temps, la Russie qui venait d'acquérir une puissance nouvelle décida qu'elle avait déjà attendu trop longtemps depuis sa dernière prise de poids. Voyant la situation, elle se jetta avec plein de courage contre la lithuanie que nos armées avaient déjà battu à plusieurs reprises. Or, comble du destin, notre défunt sultan avait eu l'intelligence de placer sous la protection musulmane les royaumes que revendiquaient la Russie ogresse. En effet, personne dans notre empire ne reconnaissait les revendications russes.

c'est ainsi que l'Empire Ottoman qui était encore en train de négocier avec la Pologne, et donc encore en guerre avec la Lithuanie, se retrouva en guerre contre la russie aux côtés......de la Lithuanie. La situation pour le moins bizarre empêcha nos armées de s'assurer les points défensifs essentiels en Lithuanie, d'autant plus que certaines étaient encore occupées en Pologne. La russie ne laissa pas passer cette occasion de prendre un avantage.

Nous nous retrouvions alors dans la peau de celui qui doit d'abord attaquer pour repousser l'ennemi....en terres étrangères. Nous subissions ainsi une forte usure néfaste à nos troupes et nous devions partir à l'assaut d'un ennemi plus nombreux que nous. Malgré plusieurs tentatives et quelques grandes victoires, le sultan dû se rendre à l'évidence : les événements ne nous étaient pas favorables (situation géographique, usure des effectifs, infériorité numérique, absence de chefs, lassitude de guerre combinée pologne-russie).
Les plénipotentiaires ottomans rencontrèrent ceux russes. La russie accepta l'offre de paix ottomane et la Lithuanie perdit 4 grandes provinces.


Sombre sont nos jours....nous attendons le sauveur.

[lemarseillais]

Diplomatie ottomane :


- Aux chrétiens : mon maître le sultan vous fait savoir qu'il n'a que peu de considérations pour vos royaumes. Non satisfait de vous perdre dans une foi erronée, vous cultivez l'envie, la cupidité, l'avarice et n'hésitez pas à faire couler le sang de vos coreligionaires. J'en veux pour preuve l'hypocrisie profonde de vos dernières déclarations. Vous faites mine d'être outré de la vassalisation de la Pologne......presque 10 ans après les faits . Toujours plus fort, vous vous empressez de féliciter l'extension Russe alors que sa dernière victime (et elle le sera visiblement encore) n'est autre que la Lithuanie.......un royaume chrétien.
Que des chrétiens se réjouissent qu'un autre chrétien s'étende au détriment d'un Etat musulman je peux au moins en comprendre les raisons, que des chrétiens se réjouissent qu'un chrétien attaque, écrase et mange à petit feu un autre Etat chrétien cela me laisse assez dubitatif.

En aucun cas, votre diplomatie malhonnête, hypocrite et qui sent la mauvaise foi incite ne laisse espérer à mon maître qu'un jour nous puissions résoudre nos différends diplomatiquement. Il vous faudrait apprendre tellement de chose que cela nous paraît impossible...

Mon maître tient à rappeler au Tsar qu'il n'a aucun droit sur notre politique extérieure ni sur celle de nos vassaux. Ce n'est pas parce que vous revendiquer vôtre (ce que nous et nos vassaux ne reconnaissons pas) quelques terres d'un Etat que vous pouvez dicter à cet Etat ses choix présents et futurs. Sachez que tant que vous tiendrez de tels propos, la diplomatie entre nos deux pays sera impossible.
Si vous retrouvez votre sagesse, alors nous pourrons négocier quand nous saurons ce que vous voulez car, jusqu'à preuve du contraire, c'est vous qui nous avez contacté sans jamais nous dire ce que vous espéreriez concrétement.
Sachez toutefois que pour nous, donner une place à la diplomatie plutôt qu'aux armes, cela veut dire négocier. Or, à ce que j'ai pu lire jusqu'à maintenant, vous semblez plutôt penser que nous devons simplement céder à vos exigences. Vous comprendrez que nous sommes disposés à négocier, pas à bêtement apposer notre signature à vos exigences.

Enfin pour votre information et celle des chrétiens, nous sommes très au fait de votre puissance actuelle. Je préfére, si vous décidez de nous affronter à nouveau, vous avertir que la difficulté à remporter la victoire sera autrement différente que précédemment. Il nous sera en effet beaucoup plus aisé de défendre nos terres et celles de nos voisins immédiats, et nous y mobiliserons tous nos effectifs cette fois, au contraire du temps de la Lithuanie.


- à notre allié Mamelouk : nous vous remercions pour cette réaffirmation de solidarité et de solidité de nos liens. C'est un acte de courage qui sera honoré comme il se doit chez nous.

[Danton]

Déclaration Impériale




L’Empereur Dieu aimerait savoir pourquoi, avec le manque de considération que le Sultan, de son propre aveux, porte aux royaumes Chrétiens ses Janissaires se retrouvent toujours là où ils n’ont rien à faire, à se mêler de ces royaumes chrétiens qu’il méprise mais qui semble pourtant l’attirer irrésistiblement et qu’il refuse de quitter dès qu’il a posé ses pattes dessus , s’accrochant à eux avec la dernière énergie du poivrot à son verre.


Hongrie, Pologne, Lithuanie, la liste ne cesse de s’allonger et l’on a même entendu le Sultan se plaindre d’avoir du cédé, sous la force des armées russes, quatre provinces de son allié… Lithuanien .


Que les choses soient bien claires : autant il nous est possible de reconnaître une certaine souveraineté du Sultan sur des terres musulmanes, autant il n’a rien à faire en terre chrétienne . Une Pologne Chrétienne et vassale de l’Infidèle, c’est une insulte à la face du Créateur . Une Lithuanie ou une Hongrie alliée à l’Infidèle, c’est une perversion ignoble.


La Chrétienté n’acceptera pas cela et l’Empereur ajoute sa voix à celle du Roi de France, qui s’est déjà courageusement exprimé à ce sujet : que l’Infidèle reste chez lui !

Que le Sultan se contente de balayer chez lui et il aura moins de ces poubelles qui semblent désormais l'accabler à sortir.

[lemarseillais]

Déclaration ottomane



Nous n'avons tout simplement pas la même conception de la foi. Chez les musulmans, nous sommes particulièrement ouvert et enclin à la diplomatie avec nos frères coreligionnaires, ce qui n'est pas le cas chez vous.
Vous, vous trouvez normal qu'un chrétien s'étende sur des terres chrétiennes (et donc au détriment d'un autre chrétien) et qu'un musulman s'étende sur des terres musulmanes.

Le Tsar a t-il fait un geste vis à vis des musulmans qu'il détient ? Aucun ! Pourquoi devrions nous en faire un ? Parce que vous êtes plus nombreux à réagir avec 10 ans de retard ?