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Vieux 27/10/2005, 11h41
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Cette année 46 marque pour nous un tournant parce que pour la première fois nous commençons à entrevoir la possibilité d’un dénouement rapide en afrique. En effet, l’Italie semble s’être essoufflée durant sa fulgurante contre-offensive, pourtant elle est loin d’être vaincue et nous n’oublions pas qu’il y a seulement quelques mois celle-ci était en pleine débacle mais qu’elle avait finalement brillamment repris l’avantage. Mais cette fois-ci nous ne commettront pas la même erreur. Non, pour vaincre ces troupes qui nous sont supérieurs en nombre nous allons encore une fois utilisée la ruse. Nous avons compris que le plus sur moyen de gagner était de les priver de ravitaillement. Malheureusement nous avons bien vu que nos moyens maritimes étaient largement insuffisant pour imposer un blocus, et ainsi les italiens avaient pu se ravitailler tranquillement grâce au port de Benghazi. Par conséquent nous n’avons plus qu’un but désormais : les priver de tout port afin d’être certain que plus aucun ravitaillement ne pourra leur parvenir. Ainsi, nous devront nous emparer de Benghazi en priorité. Et c’est donc dans ce but que, tout comme nos alliés anglais nous amassons des troupes à l’est, là d’où partira la grande offensive anglaise…

Dès le 13 janvier 46 les anglais se ruent à l’attaque de Darnah (surnommée l’imprenable par les soldats anglais suite à leur nombreux assauts infructueux) et nous en faisons donc de même. La ville est conquise avec une très grande facilité grâce à notre supériorité numérique (car la majorité des forces italiennes sont encore à ce moment regroupées à Sirt).
Dans leur élan, les troupes anglaises (plus des corps expéditionnaires sud-africains, etc) reprennent la marche, et elles font tomber Aujila avec une aisance déconcertante. Incroyable les troues italiennes de Sirt sont désormais sans le moindre ravitaillement, la victoire nous tend maintenant les bras, il ne reste plus qu’à faire le ménage et à liquider les poches de résistance !!!

Mais les italiens étaient loin d’avoir dit leur dernier mot car début février ils conquiert finalement Aujila après d’âpres combats.
Nous comprenons alors que nous avions surestimer la valeur des troupes anglaises : elles ont manifestement besoin de nous pour l’emporter. C’est ainsi que nous amenons de nouveaux renforts et que nous venons leur porter main forte lorsque celles-ci lancent un assaut pour reprendre Aujila le 20 février 46. Une bataille décisive se déoule alors et nous jetons toutes nos forces de la bataille. C’est ainsi que nous l’emportons le 22 février après le sacrifice de nombreux patriotes grecques. Nous (enfin les anglais) controlons enfin Aujila pour de bon, et nous entendons désormais affamer les armées ennemies avant de les attaquer afin qu’elles nous tombent dans les bras tels des bruits mures (ce qui nous évitera de nouvelles et insupportables pertes, ce qui n’est pas négligeable quand on est à 0 en main d’œuvre et que sa production en la matière n’est que de 2.2 par mois !!!).

C’est ainsi que dès le 22 février de nombreuses divisions italiennes (dont 2 blindées !!!) survoltées lancent une contre-attaque afin de nous chasser de ce point de passage providentiel pour eux.
Mais le courage des infanteries grecques permet de l’emporter, car le gros des troupes anglaises venait de tenter en vain un assaut contre Benghazi.
Cependant, il ne faudra attendre que le 1er mars pour que les anglais attaquent de nouveau la province portuaire où 5 infanteries italiennes résistent vaillamment. Et cette foi-ci, nos alliés l’emportent, et ainsi ils neutralisent 5 divisions ennemies ! C’est une grande victoire pour notre camp, toutefois beaucoup reste encore à faire car 38 unités terrestres ennemies sont encore présentes sur le sol africain (même si heureusement elles sont coupées de tout ravitaillement)...




Le 8 mars l’Urss annexe enfin la Perse, mais cette bonne nouvelle ne parvient pas à masquer l’aggravation de la situation de la russie qui ne contrôle plus désormais que 135 div (contre 156 seulement deux mois + tot)…


En afrique du nord, après avoir pacifier la zone de Benghazi, les forces alliées se regroupent, et le 20 mars 18 divisions anglaises et grecs attaquent Al Aqaylah où se sont retranchées 30 div italiennes affaiblies. Nous remportons alors une éclatante victoire, nous en sommes d’ailleurs les premiers surpris. Une partie des unités ennemies sont tout bonnement anéanties, tandis que l’autre parvient péniblement à rejoindre Sirt la dernière province qu’ils controlent sur le continent.
Nous savourons ces instants car nous avons longtemps cru ne jamais y assister.
Le 16 avril 46 nos alliés anglais décident qu’il est temps d’en finir et ils se lancent à l’assaut de Sirt où 18 div ennemies affamées tentent désespérément de résister. Nous laissons les anglais attaquer seuls parce que leur victoire ne paraît faire aucune doute (et cela nous évite de nouvelles pertes en vie humaines). Et en effet, c’est une victoire facile. Que dis-je, c’est un véritable triomphe pour les alliés, et par conséquent une sérieuse claque pour l’Axe et plus particulièrement pour l’Italie qui perd ainsi une grande partie de son armée. Désormais, le grand allié de l’Allemagne n’est plus que l’ombre de lui même, il dispose de 20 divisions terrestres, ce qui est à peine suffisant pour défendre son sol nationale. Et dire que cette correction lui a été infligée par des troupes qui étaient nettement moins nombreuses, et que le grand instigateur de tout cela est un des pays les plus pauvres et les plus frêle d’europe : cette bonne vieille Grêce. Quelle honte pour la Grande Italie et pour son Duce, gageons qu’Hitler saura apprécier les exploits de son fidèle allié…




Cependant, une fois l’ivresse de la victoire passée, nous constatons avec stupéfaction que de minables divisions portugaises (donc membres de l’Axe) ont osé redonner le pouvoir au gouvernement de vichy de Casablanca à Oran. Nous allons leur faire payer cette affront sur le champs !!!




Afin de préparer la future opération « Clown », en avril nous lançons la construction de 3 cargos…
Mais pour l’instant notre principal objectif consiste en la libération des colonies françaises d’afrique du nord. C’est pourquoi nous donnons ordre à nos divisions qui occupent Misratah de s’y rendre…

Le 2 juin 46, 3 divisions portugaises (celles qui avaient osé débarquer au maroc) attaquent gibraltar, mais le rocher est solidement défendu par des blindés britannique qui ne font qu’une bouchée des assaillants.
Ainsi, le champ est totalement libre pour nous troupes qui n’ont plus qu’à pénétrer dans les provinces vichistes pour les libérer. Le 8 juin nous libérons donc casablanca.
Et pendant ce temps nous débarquons des divisions à malaga en Espagne républicaine (grâce au droit de passage que nous avons obtenu) dans le cadre de l’opération «Poux » que nous venons de mettre sur pied…
Le 14 juin nous disposons de 6 divisions à Cordoba et elles prennent la direction de la proche province portugaise d’Evora qui est sans défense apparemment. Deux jours plus tard nous acheminons 2 nouvelles divisions qui sont chargées de prendre Faro (elles aussi non défendue).

Le 20 juin 46 nous réalisons que nos informations étaient fiables et nous nous emparons d’Evora sans même tirer un coup de feu. En fait, il ne reste plus qu’une infanterie ennemie pour défendre la Portugal, ce qui est encore mieux que ce que nous avions prévu. Celle-ci a reçu la mission de protéger lisbonne, notre prochain objectif justement…
Le 22 juin nous prenons Faro, tandis que nos 6 divisions arrivent à Lisbonne où elles engagent le combat avec la seule infanterie adverse présente.



Cependant, bien que numériquement et technologiquement dépassés, les pauvres portugais nous résistent (et nous infligent donc des pertes non-négligeables) jusqu’au 28 juin où ils sont contraint de reculer sur Portalegre.
Nous atteignons cette province le 6 juillet, puis porto le 15 juillet où nous hors d’état de nuire les dernières forces portugaises, en récupérant au passage 1 précieux cargo (yes !).
L’opération « Poux » est donc un grand succès car nous avons totalement conquis le Portugal, ce qui nous permettra de profiter de ses ressources naturelles (celles qui nous manquent).
Nous organisons alors le retour de nos forces en grêce (hormis une divisions réduite à 45 en force que nous laissons à lisbonne pour prévenir tout débarquement adverse) où nos ennemis semblent s’être sérieusement décidé à nous attaquer…
En effet, le 11 juillet 6 divisions roumaines attaquent thessalonik, mais notre fort niv 5 nous permet de l’emporter.
Cependant, le 25 juillet, alors que nous étions en plein préparatif de l’opération « clown » et que toutes nos unités n’avaient pas encore été rapatriées, tous nos plans sont remis en cause par le débarquement soudain de 6 divisions italiennes à Argostoli, où ils sont accueillis par une de nos divisions. Mais celle-ci ne fait pas le poids et elle subit une grave défaite le 26, ce qui nous oblige à regrouper des renforts à Agrinion (qui dispose d’un fort de niv 2) en espérant pouvoir contenir les forces de Mussolini.
Mais au même moment, croyant que nous allions finir par fléchir, les roumains et bulgares lancent de nombreux assauts successifs contre thessalonik. Heureusement, nos soldats résistent vaillamment, et ils repousseront tous les multiples tentatives (quasi incessante mêmes) qui suivront…
Mais le 26 aout alors que nous avons enfin rapatrié toutes nos unités sur notre sol, en vue d’organiser l’opération « clown », un obstacle se dresse : les italiens paraissent fermement décidés à rester à Argostoli, alors que nous espérions qu’ils essayeraient plutot de conquérir Agrinion, ce qui nous aurait permis de leur infliger de lourdes pertes et ainsi nous aurions pu les rejeter à la mer. Pourtant, il n’en est rien, ces parasites demeurent accrochés à la petite île ce qui signifie qu’il sera difficile de les en déloger.
Néanmoins, lancer l’opération « clown » alors que 6 div italiennes ont mis le pied sur notre sol serait réellement périlleux. C’est pourquoi nous tentons de les déloger d’argostoli par la force le 23 aout 46.
Mais dès les premières minutes du combat nous comprenons que nos pertes seraient énormes si nous nous acharnions. Nous sommes donc contraint de battre en retraite en abandonnant Argostoli à ces sales fascistes.
En effet, même si nous redoutions de devoir prendre une telle décision, nous n’avons finalement pas le choix : l’opération « clown » est lancée, malgré la présence italienne sur notre sol.
Nous sommes conscients de prendre alors un gros risque, mais c’est maintenant ou jamais que nous devons agir…


Le 26 septembre 46, nous embarquons 5 de nos meilleures infanteries (c’est à dire 5 des rares div grecques qui ont encore 100 en force) sur notre flotte (au grand complet pour la première fois).
C’est ainsi que le 3 octobre nos 5 unités intrépides tirent les premiers coups de canon de notre opération ultra secrète « Clown ». En effet, nos propres soldats n’ont été informés de notre objectif que quelques heures auparavant : il s’agit de Tarante!!! Nous savons que la prise de cette province italienne (la plus proche de la grêce d’ailleurs) ne sera pas facile car c’est une région montagneuse. Cependant nous n’avions pas vraiment le choix, car nos alliés ne croient pas en notre succès et ils refusent donc de nous confier des hommes, et surtout un débarquement à Messine était impensable parce que la ville était défendue par 3 divisions d’élite italiennes. C’est pourquoi, nous avons dû à contre-cour nous résoudre à tout miser contre Tarante…

De violents combats opposent alors nos troupes à une division d’infanterie italienne solidement retranchée. Mais le 6, à l’issue de trois jours de combats, nous remportons la victoire !!! Oui, notre cœur est rempli d’espoir car pour la première fois nous nous sommes solidement implantés en Italie (notre grande rivale).




Désormais notre but est de couper les conséquentes troupes italiennes de Sicile de tout ravitaillement en prenant Cosenza. Nous lançons donc 4 unités en direction de cette zone stratégique.
Cependant, les forces italiennes se regroupent autour de nous, bien décidées à nous rejeter à la mer. Nous sommes donc contraint d’apporter au plus vite des renforts afin de défendre notre tête de pont de tarante en cas de contre attaque italienne. Heureusement, la marine ennemie (à l’image de son armée d’ailleurs) semble complètement dépassée par les évênements et c’est ainsi que nous acheminons de nombreux renforts dans de très brefs délais…
Mais les roumains vont profiter du mouvement de notre armée, qui a laissé une défense minimum à la frontière balkanique, pour attaquer simultanément Ionia et Thessalonik avec le gros de leurs forces. Mais leur matériel est incapable de rivaliser avec le notre, et surtout ils ne disposent de forces blindées suffisantes pour vaincre nos solides fortifications (niv 5). Ainsi, après avoir subi des pertes colossales, ils sont obligés de battre lamentablement en retraite. Espérons qu’ils s’en souviendront et qu’une telle idée ne leur reviendra pas de si tot…


Le 16 octobre nos 4 infanteries arrivent à Cosenza, où elles sont accueillies chaleureusement par deux div italiennes. Mais celles-ci ont un niveau d’organisation étonnement bas, et ceci nous permet de l’emporter très facilement avant même la fine de la journée !!!




Nous jubilons, parce qu’en prenant ce point stratégique nous couper le ravitaillement des divisions ennemies basées encore en Sicile. Et c’est donc dans ce but que nous chargeons notre flotte de faire un blocus maritime qui nous permet d’intercepter tous les convois qu’envoie désespérément Mussolini).


Mais, c’est alors que nos troupes se reposent avant de lancer un assaut contre Messine (dès que les troupes ennemies auront perdu un peu d’organisation à cause du manque de ravitaillement), que pas moins de 6 divisions italiennes nous prennent au dépourvu et attaquent nos 4 infanteries (très affaiblies) affectées à la défense de Tarante.
L’issue de cette bataille semble plus qu’incertaine, pourtant celle-ci est décisive, car si les italiens gagnent nous ne disposerons plus de port sur le continent et donc nous ne pourrons plus ravitailler nos courageux conquérants.

Sentant que notre position est précaire et que la bataille de Tarante risque fort de tourner à notre désavantage, nous prenons finalement la décisions de lancer une offensive contre Messine (en espérant que notre blocus aura eu assez de temps pour faire effet) car en cas de victoire nous aurions un autre port à notre disposition en Italie…
C’est ainsi que le 7 novembre la bataille de Messine débute : nos quatre infanteries ont fort à faire face à un camion et un blindés italiens qui ne sont pas encore suffisamment désorganisés. Comprenant, alors que la victoire n’est pas encore à notre portée nous préférons nous replier sur cosenza afin de subir de pertes irréparables. Mais, dans leur élan les unités italiennes siciliennes se lancent immédiatement à l’assaut de nos troupes qui viennent à peine de se replier sur cosenza. C’est alors qu’une deuxième grande bataille italienne s’engage à Cosenza, cependant nous semblons cette fois-ci en bonne position de force, malheureusement ce n’est pas forcément le cas à Tarante…

En effet, à ce moment nous sommes à deux doigts de tout perdre en Italie: les combats qui font toujours rage à Tarante ne nous laissent que peu d’espoirs de l’emporter car la force de nos braves divisions fond à vue d’œil. Et si nous perdons Tarante, l’opération « clown » risque fort de tourner au fiasco…
Nos yeux sont donc tournée vers cette providentielle province…


Je vous avais quitté en un moment crucial car en ce mois de novembre 47, peu après avoir débarqué à Tarante, les italiens avaient lancé une contre-attaque de grande envergure contre nos hommes qui avaient déjà été fortement éprouvés. Ainsi, nous étions à cet instant en bien mauvaise posture, parce qu’en cas de défaite nos pertes seraient énormes et elle nous porterait un coup très rude, voir même fatal…

Mais le 18 novembre deux bonnes nouvelles auxquelles nous ne nous attendions plus nous parviennent à quelques heures d’intervalle.
La première nous apprend que nos braves soldats ont repoussé l’ennemi à Cosenza. Cependant, le meilleur était à venir, car la deuxième nouvelle concernait la bataille de Tarente : alors que nous pensions que notre défaite n’était plus qu’une question d’heures et que nos divisions allaient être purement et simplement anéanties, un renversement total de situation se produit. En effet, les troupes italiennes assaillantes ont dépensées beaucoup d’énergie et elles ne sont plus aptes à combattre, et pourtant Mussolini leur a interdit de battre en retraite. C’est ainsi que nos dans un dernier efforts nos invincibles guerriers parviennent à anéantir plusieurs divisions italiennes d’élites (même des unités mécanisées) avant que celles-ci n’osent finalement désobéir au Duce et abandonnent lachement le combat…
Nous venons donc de remporter une grande victoire, même si elle nous a couté énormément en vies humaines (de nombreuses infanteries grecs culminent à 10 en force, et nous n’avons même pas assez de main d’œuvre pour en renforcer ne serait-ce qu’une…). Cependant, le plus important est que désormais les troupes italiennes, brisées, ne sont plus capables de mener des contre-offensives. Nous allons maintenant pouvoir nous concentrer sur les unités résitant en sicile qui, bien que non ravitailllées, refusent toujours de se rendre. Mais nous saurons leur faire entendre raison… A grand coups de canon !!!

Le 1er décembre 1946, nos hommes arrivent à Messine et les défenseurs de la ville, à bout de force, ne nous opposent qu’une mole résistance. Nous fonçons alors en direction de Syracuse… Et le 3 décembre après quelques escarmouches nous nous emparons enfin triomphalement de la province. Ainsi notre victoire en Italie est totale, et nous acheminons nos troupes vers cosenza, car désormais nous nous préparons à envahir le cœur de l’Italie !!!

Mais au même moment quelques divisions italiennes moribondes se positionnent en face de cosenza, ils se commencent même à en prendre la direction quand nos renforts siciliens arrivent, ce qui oblige l’ennemi à abandonner tout projet d’attaque. En effet, l’armée italienne est consciente que désormais c’est à son tour d’être sur la défensive…

Mais , alors que nous chefs élaboraient déjà un plan d’attaque, une information à peine croyable nous est transmise par nos alliés : en ce 9 décembre 46 Mussolini, le grand Duce, vient d’être arrêté sur ordre du roi d’Italie, et c’est le maréchal modéré Badoglio qui a été nommé premier ministre (cf. mon groupe d’évents « reddition italienne »).
Et cerise sur la gateau, suite à ce séisme politique, de nombreuses armées italiennes ont déserté, et par chance c’est justement le cas de celle qui occupait Argostoli et menaçait notre territoire nationale. Fous de joie une de nos divisions libère la ville sous les acclamations de la population.
Mais ce n’est pas tout, puisque les iles de Dodékanèse et de Rhodes ont elles aussi été abandonnées, si bien que nous nous empressons d’y envoyer des soldats grecs afin d’y restaurer notre autorité. C’est chose faite le 19 décembre 46, nous savourons cet instant, car pour la première fois depuis bien longtemps la Grêce est enfin unie !!!



Toutefois, nous n’oublions pas que la guerre est encore loin d’être gagné, en effet le japon poursuit sa lente progression dans le pacifique (il annexe d’ailleurs les philipines le 26 février 47), et l’Allemagne gagne irrémédiablement du terrain sur le front russe) ; quant à nos rivaux italiens, malgré la chute de Mussolini, ils demeurent nos ennemis. C’est le cas en tout cas officiellement, mais dans la réalité le front italien s’est stabilisé totalement car nous avons vent de négociations secrètes entre le nouveau gouvernement italien et nos alliés. Nous campons donc sur nos positions et les troupes italiennes en font de même, en attendant avec impatience l’issue de ces mystérieuses tractations…



Le 2 février 47, alors que notre patience était à bout, l’Italie demande l’armistice ! Mais en fait cela ressemble plus à une capitulation car elle brise son alliance avec l’Allemagne, cède le contrôle de toutes des provinces occupées aux alliés, et son gouvernement s’installe à Calgary en sardaigne. De plus toutes ses armées sont mises hors jeu.
C’est ainsi que le jour même de l’annonce officielle de la fin des combats en Italie, des troupes américaines et anglaises débarquent à Naples.
Affolés par la trahison de leur allié, les allemands décident d’envahir l’Italie (ainsi que toutes ses autres possessions, notamment en yougoslavie) afin de s’assurer que celle-ci ne devienne pas une immense tête de pont pour une invasion alliée. Mais la progression foudroyante des allemands s’arrêtent aux portes de Naples où les Alliés sont présents en nombre.
Le front italien semble alors se stabiliser, cependant nous restons confiant car nous espérons que des renforts alliés vont affluer afin de pouvoir venir à bout des forces allemandes occupant le nord de l’Italie et ainsi s’ouvrir une route vers l’Allemagne…

Mais c’est alors qu’à notre plus grande stupéfaction notre voisin turque (avec qui nous entretenions de cordiales relations, et qui nous avait même consenti un droit de passage) rejoint l’Axe le 7 février 47 avec ses 49 unités terrestres.




Nous sommes totalement pris de court, pourtant nous nous débrouillons pour mettre en place une ligne de défense avec les faibles divisions qu’il nous reste sur notre sol, notamment Rhodes que les turque peuvent atteindre facilement par le continent…
Nous espérons que cela suffira à les repousser, cependant nous n’en sommes pas certains mais de tout façon nous n’avons pas d’autre choix possible. Toutefois, les turques ne semblent pas particulièrement belliqueux à notre encontre, du moins pour l’instant…

Le 9 février nous avons la joie d’apprendre que les alliés se sont finalement emparés de rome, ce qui est une très bonne chose car cela semble signifier qu’ils sont bien décidés à ne pas faire du tourisme en méditerranée, et c’est tant mieux…
D’autant plus qu’au même moment nous apprenons que les allemands, afin de lutter contre une insurrection yougoslave, sont obligés d’envoyer de nombreux renforts (donc de la main d’ouvre en moins) dans la région qu’ils contrôlent depuis la défection italienne (cf. évents insurrections dans les balkans liés au groupe d’évents « reddition italienne »).
Mais dans le même temps, afin de s’assurer de la fidélité des fascistes italiens, Hitler accepte de créer un petit état fasciste italien dans le nord du pays, il s’agit de la République Socialiste Italienne (RSI) qui est confiée aux bons soin de ce cher Mussolini (toujours lui !) que des parachutismes allemands sont parvenus à sauver in extremis (cf. différents évents liés au groupe « reddition italienne ») …

Désapprouvant la création de cet état fantoche le gouvernement du roi d’Italie (avec 43 bateaux, 9 unités terrestres mais beaucoup d’autres sont en réserve) décide brutalement de rejoindre le camp Allié. Oui, cela nous permet de prendre un certain avantage dans cette guerre, du moins dans la région du bassin méditerranéen…

Mais, c’est alors que nous étions plus optimistes que jamais, qu’une terrible nouvelle arrive en provenance de rome : les allemands ont réuni une immense armée et celle-ci marche en direction de la grande citée. C’est ainsi que 23 février les allemands reprennent Rome en balayant d’un revers d’une main les importantes forces alliées qui s’étaient assemblées pour les repousser (malgré l’incroyable domination aérienne des Alliés).

C’est donc une grande défaite, et surtout un bien mauvais présage, car à peine arrivés dans la province, les allemands décident de poursuivre leur progression en envoyant un corps moins important en direction de bari qui n’est défendue que par une de nos infanteries (bien mal en point d’ailleurs) et un blindé anglais presque complètement désorganisé.
Le 30 février ce sont 11 divisions ennemies nous attaquent à bari.



Mais, malgré leur bas niveau d’organisation, les allemands pulvérisent littéralement nos deux malheureuses divisions.

Lors de cette bataille, qui nous a pour la première fois opposé réellement à l’armée allemande, nous avons enfin pris la mesure de sa supériorité militaire (aussi bien qualitative que quantitative).
Et nous comprenons alors que les allemands ne sont décidés à s’arrêter en si bon chemin, puisqu’ils se dirigent désormais vers Tarante. Cependant, rien (même pas les troupes américaines) ne parait susceptible d’arrêter l’invasion teutonne.
Ainsi, nos braves troupes stationnée en Italie sont encore une fois menacée, mais cette fois-ci elles le sont plus que jamais, et nous sommes donc dans une position très précaire…
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AAR Turquie HoI2 - L'Empire Ottoman est il vraiment mort ?

Malraux et De Gaulle sont dans dans les toilettes de la Comédie Française, durant l'entracte d'une représentation de théatre, chacun face à une pissotière.
Malraux, se tournant vers De Gaulle :
"- Belle pièce hein Mon Général ?
- Malraux, regardez devant vous !"
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Vu la puissance de l’armée allemande qui nous fait face, nous préférons nous replier en abandonnant Naple (mais nous alliés y demeurent stationnés) afin de nous regrouper à Cosenza (une province charnière, montagneuse qui plus est, et par conséquent plus commode à défendre).

Mais le 8 mars 47, alors que nos soldats n’ont pas encore atteint Cosenza, les blindés allemands fonçant à toute vitesse s’emparent de Tarante sans même tirer un coup de feu.
Notre position est ainsi plus périlleuse que jamais, car s’ils s’emprant de Cosenza acant que nos hommes n’aient eu le temps de se préparer à les recevoir, nos armées ainsi que celles de nos alliés seraient alors complètement encerclées, et cela pourrait tourner au désastre.
Et comme nous le redoutions une div blindée allemande fait effectivement route vers cosenza.
Nous ordonnons alors à nos hommes de presser le pas afin d’y arriver en premier à tout prix !

Mais, heureusement nos ennemis paraissent changer d’avis et ils prennent en fait Potenza le 13 mars, ce qui nous laisse finalement assez de temps pour atteindre Cosenza dans laquelle nous nous installons en étant bien décidé à repousser tout assaut teuton… Et dans ce but nous décidons même d’envoyer en renfort 4 nouvelle div d’infanteries prélevées sur les effectifs de notre ligne de défense grecque…

Toutefois, alors que nous nous focalisions sur l’Italie, le 21 mars deux div de ces maudits turcs (désormais alliés de l’Allemagne) notre seule et unique infanterie affectée à la défense de Rhodes (et qui n’a plus que 61 en force avant même d’engager le combat, parce que nous n’avons plus du tout de main d’œuvre…). Néanmoins, la détermination de nos soldats à se battre jusqu’à la mort pour cette terre grecque fraichement libérée du joug fasciste nous permet de remporter la victoire sans subir trop de perte. Mais il ne s’agissait que de la première tentative turque pour s’emparer de Rhodes, et par la suite de nombreuses autres viendront…


Le 23 mars, Patton nous informe que ses 6 div basée à Naple (+ 1 infanterie grecque qui avançait en direction de Cosenza) sont attaquées par 13 div allemandes dirigées par Gudérian ! Une grande bataille s’engage alors…



Mais le combat est inégal. La supériorité technologique et numérique des allemands est criante, et même le géni militaire de Patton n’y peut rien… Nos alliés sont totalement vaincus, et Naple tombe entre les mains de Gudérian.

A ce moment toutes les forces alliées convergent vers Cosenza, la ville stratégique qui représente notre seule chance de stopper la progression foudroyante de l’Allemagne en Italie.
C’est ainsi que nous disposons désormais de 15 divisions dans la province, ce qui nous permet de dissuader notre ennemi de lancer une offensive, du moins pour l’intant…
Ceci nous accorde un peu de répit, cependant nous ne sommes pas en mesure d’amener des renforts, ni même de renforcer nos div déjà présentes. Nous devrons donc tenir uniquement avec les moyens dont nous disposons actuellement, ce qui n’est guère encourrageant car nos hommes ne sont pas au meilleur de leur forme et les divisions de l’Axe semblent affluer plus que jamais vers l’Italie…

Le 29 mars 47 une div blindée turque attaque par surprise notre infanterie de Chalkis dont la force culmine seulement à 50 points ! Néanmoins nous l’emportons car les turcs ne sont décidément pas au même niveau que l’Allemagne…
Et pendant ce temps les offensives contre Rhodes se multiplient toujours en vain.


Mais début avril les forces amassées par l’Axe autour de Cosenza sont réellement impressionnantes, et le pire c’est qu’elle continuent de grandir… Comment diable font-ils pour réunir autant d’hommes en si peu de temps alors qu’ils sont encore en pleine guerre sur le front russe (même si la progression allemande s’accentue dangereusement désormais) ?
Nous l’ignorons, toujours est-il qu’ils se dressent bel et bien devant nous, bien décidés à faire sauter cet ultime verrou qui leur permettrait de rejeter l’envahisseur Allié à la mer…

Et c’est ainsi que le 8 avril 47, pas moins de 30 divisions allemandes dirigées par Keitel attaquent nos 15 malheureuses divisions (dont une dizaine de grecques) qui sont sous le commandement de notre maréchal Papagos (le meilleur maréchal grecque qui grâce à de nombreuses batailles en afrique a atteint le niveau 3 ( !)et qui est un spécialiste de la défense.



Une des plus grandes batailles de cette interminable guerre s’engage alors dans les montagnes des pouilles. Nous constatons alors que les troupes ennemies ont encore un bas niveau d’organisation ce qui est plutot un point positif, pourtant il n’y a pas de quoi se réjouire trop vite car nos troupes ne sont guère mieux loties vu que beaucoup d’entre elles ont un niveau de force plus que préoccupant… En effet, les soldats ennemis ont une force cumulée de 2960 (pour 30 div) alors que la notre n’est que de 1104 (pour 15 div).
Mais nous sommes solidement retranchés dans les collines en espérant que cela suffira à inverser l’équilibre des forces… Prions pour que ce soit le cas, sans quoi l’aventure italienne s’achèverait brutalement, et avec elle se seraient tous les espoirs de libération de l’Europe qui s’évanouiraient et peut-être bien plus encore…



Dès le début des combats nos divisions sont en difficultés à Cosenza face à la puissance des nos adversaires. Ainsi, un choix cornélien s’offre à nous : soit nous abandonnons la province (et par conséquent l’Italie) afin de préserver nos forces, soit nous résistons jusqu’au bout dans la région afin d’infliger le maximum de perte à l’ennemi en profitant de l’avantage du terrain (montagneux)mais dans ce cas nos pertes risquent elle aussi d’être importantes (ce que nous ne pouvons plus trop nous permettre depuis que nous sommes en pénurie de main d’œuvre, c’est à dire très longtemps maintenant).
Nous hésitons vraiment, cependant pour l’instant nous préférons poursuivre le combat pour voir comment les choses évoluent. Toutefois nous prenons quelques précaution juste au cas où : nous replions une div d’infanterie (qui n’avait plus que 15 en force) avant qu’elle ne soit détruite, et surtout nous envoyons toute notre flotte au large de Cosenza dans le but de pouvoir extirper de ce bourbier nos valeureux soldats si par malheur la bataille tournait en notre défaveur…

Les combats vont ainsi se poursuivrent pendant plusieurs jours en étant chaque fois de plus en plus violents. Nos hommes souffrent énormément, et ils pourraient encore résister , cependant malgré tous nos efforts nos ennemis ne semblent vraiment pas faiblir. Nous devons en venir à une funeste conclusion : nous ne pouvons pas gagner cette bataille ! Pas contre un adversaire deux fois supérieur en nombre, surtout si c’es l’Allemagne ! Bien sûr , nous pourrions nous acharner en espérant un hypothétique miracle qui inverserait la tendance et nous permettrait de les repousser au moins temporairement, mais le prix à payer pour y parvenir serait exorbitant… Combien de points de force resterait-il aux quelques unités qui auraient péniblement survécues à ces terribles combats ? Peu. Et en tout cas, pas suffisamment pour que nous puissions les renforcer afin de tenir tête à un deuxième assaut (car l’Allemagne semble avoir d’importantes réserves dans la province de naple, nos renseignements parle de plus de 20 divisions fraiches).
C’est ainsi que, la mort dans l’âme, nous prenons insupportable décision de retirer nos forces de Cosenza, pour les ramener à Messina d’où elles embarqueront sur notre flotte afin de regagner notre mère patrie…
Nous savons que notre décisions est lourde de conséquence, mais nous n’avons plus le choix, car perdre tous ces hommes serait prendre le risque d’affaiblir l’armée grecque toute entière qui ne serait plus alors en mesure de repousser un éventuel assaut contre nos provinces nationales.
Nous n’ignorons pas non plus que nous abandonnons les quelques div alliées qui luttaient à nos côtés dans la province, et que leur chance de succès sont désormais nulles, mais nous n’y pouvons plus rien… Ils devront se dérouiller seuls en Italie.

Maintenant, pour nous la bataille l’Italie, celle qui avait monopolisé tous nos moyens, s’achèvent. Tant d’hommes courageux ont donné leur vie pour libérer l’Italie du joug fasciste, mais qu’en restera t’il demain ? Tous nos efforts n’auront en fait servi à rien puisque toute l’Italie retombera sous le contrôle de l’Allemagne (ce qui est finalement pire encore que quand le Duce gouvernait).
Notre seule consolation est de nous dire que nous avons vraiment fait de notre mieux, et que si nous avons échoué c’est parce que le but que nous nous étions fixé ne pouvait pas être atteint. Notre ennemi est décidément trop fort…
Nous devons reconnaitre que le moral du peuple grecque n’est pas au plus haut aujourd’hui alors qu’il voit notre armée revenir bredouille d’Italie, cependant notre pays est loin de s’être avoué vaincu… Nous continuerons à nous battre, envers et contre tout !!!



Ainsi, le 29 avril 1947 nos troupes, plus affaiblies que jamais à cause de la grave crise de main d’œuvre que nous connaissons maintenant de puis plusieurs années, sont de retour chez elles.
Mais nous ne pouvons pas nous permettre de les laisser se reposer, car notre voisin turque a basculé depuis quelques temps déjà du coté de l’ennemi allemand. Cependant, ces laches de turques ne nous ont jusqu’à présent causé que peu de soucies alors que pourtant le gros de nos forces était immobilisé en Italie.
Mais maintenant que l’aventure italienne s’est achevée pour nous, nous constatons avec joie que les Alliés (avec l’angleterre en tête) sont en train d’organiser une vaste offensive à partir de la province d’Alep (en syrie) et que les soviétiques nos alliés de fait sont eux aussi en train d’avancer à partir des provinces iraniennes, et nous décidons donc d’investir toute notre énergie dans la conquête de cette maudite turquie. Pour cela nous réorganisons rapidement nos hommes, et ainsi nous apprécions enfin l’ampleur de nos pertes depuis le début de la guerre : elles sont collossales ! A tel points que c’est à grand peine que nous parvenons à hisser quelques malheureuses divisions d’infanterie à un niveau acceptable pour le combat, mais la plupart des autres sont en dessous de 50 points de forces et nous ne pouvons tout au plus que leur confier des missions de défense de zones peu exposées (provinces cotières pour éviter tout débarquement intempestif, surtout de la part des roumains).

Malgré tous nos efforts, le 8 mai 47 nous ne disposons que de 11 divisions d’infanterie capables d’attaquer. Nous les réunissons à Mitilini et nous nous préparons à lancer un assaut contre les régions turques adjacentes… En fait nous attendons que les Allié aient un peu progressé afin d’obligé l’ennemi à dégarnir ses positions à l’ouest (c’est à dire de notre coté) pour enfin passer à l’offensive. Et les Alliés semblent bien progresser, par conséquent le lancement de notre opération « byzance » est maintenant imminent…


Mais fin mai 47 alors que nos troupes n’attendait plus que l’ordre de lancer un assaut contre les positions turques, nous apprenons que les allemands ont acheminé quelques’unes de leurs divisions en Turquie afin d’y stopper l’avance des Alliés. Il s’agit d’une très mauvaise nouvelle car en Italie nous avons pu apprécier la supériorité de l’armée teutonne, même par rapport aux américains qui comme nous ont du plier face au rouleau compresseur nazi. Cependant, une preuve que les allemands ne sont pas imbattables est apparu. En effet, récemment, peu après que nous ayons évacué in extremis nos forces de la botte italienne, plusieurs dizaines de divisions allemandes avaient attaqué les troupes alliées (essentiellement américaines) restantes. Mais alors que tout le monde pensait que leur défaite était inéluctable, les combattants américains, bien qu’affaiblies et battu déjà à de nombreuses reprises en Italie même, étaient parvenu miraculeusement à repousser l’assaillant qui était pourtant largement supérieur en nombre !!! Apparemment, il semble que ce soit la supériorité aérienne allié qui ait permis de faire la différence… Et depuis ce jour, les Américains tiennent bon en sicile. Ainsi ils maitrisent encore une insolente tête de pont sur le continent, et ils sont bien déterminés à la conserver… Et le plus incroyable c’est qu’ils y sont parvenus jusqu’à présent malgré les assauts répété de l’ennemi…

Néanmoins pour en revenir à la turquie, la présence de troupes allemandes permet à l’axe de mettre un brusque coup d’arrêt à la progression des Alliés dans la région. Pire encore, un peu plus au nord les russes qui étaient parvenus à prendre pied à partir des provinces de la perse sont à leur tour totalement balayées par les germains…
A ce moment la situation semble se bloquer, alors que nous espérions que la victoire contre les modestes armées turques serait foudroyante.
Fermement décidé à faire bouger les choses nous décidons finalement de passer à l’offensive tout en sachant que les conditions ne sont pas des plus idéales pour le faire. Tant pis, nous n’avons plus de temps à perdre désormais, nous voulons en finir avec la turquie avant le début de l’année 48.
Nous mobilisons donc nos hommes, le 30 mai 47 nous attaquons nos ennemis héréditaires à Izmir (une région qui était peu défendue selon nos renseignements). Cependant, une fois sur place nos troupes rencontrent une très vive résistance. Nous comprenons vite que nous pouvons l’emporter mais que la victoire serait très couteuse en vie humaine, ce dont nous ne pouvons plus nous permettre vu notre niveau désespérément nul de main d’œuvre… Par conséquent, la rage au ventre, nous préférons rebrousser chemin et nos braves soldats sont ramenés sur leur terre natale…

Dès lors, le front turque paraît se figer à son tour, enfin jusqu’à ce que les anglais progressent de nouveau et prennent la province de Diyarbakr le 6 aout 47.
Encouragé par cette victoire, nous décidons nous aussi d’attaquer avec l’espoir de faire vaciller notre ennemi pris entre deux feux. C’est ainsi que nous réactivons à la hate notre projet « byzance » mais en utilisant un plan d’attaque que nous avions rejeté précédemment, et nous réunissons donc nos soldats en toute précipitation afin de bénéficier de l’effet de surprise…

Et le 9 aout, alors que nous apprenons avec étonnement que les britanniques ont réussi à persuader le tibet de rejoindre notre alliance, notre belle et fière armée grecque avec nos 11 meilleures divisions d’infanterie dirigées par notre plus habile commandant, le maréchal Papagos, atteignent la province d’Istambul, là ou quelques siècles auparavant se dressait la mythique Byzance... Et de furieux combats s’engagent alors contre plus de 20 divisions turques. Même si nos hommes ont largement l’avantage au niveau qualitatif, nous craignons que cela ne soit pas suffisant pour le très net désavantage quantitatif dont nous souffrons face aux hordes ottomanes (euh, on est pas dans Eu2 ici, je voulais dire turques bien sûr ).
Ainsi, une des plus formidable bataille que la grêce moderne ait jamais connu s’engage. Mais cette fois celle-ci, menée contre l’ennemi de toujours, ne déidera pas seulement du sort de la région. Non, aujourd’hui les enjeux sont bien plus considérables, car si Istambul tombe entre les mains des Alliés, c’est à terme toute la turquie qui s’effondrera, ce qui devrait donner aux Alliés un sérieux avantage dans la région…
Cependant, la victoire est loin d’être acquise car pour les turques la perte de leur capitale serait intolérable, aussi ils jettent toutes leur forces dans la bataille, alors que de notre coté presque toute nos réserves sont déjà épuisée. Nous ne pouvons pas plus dégarnir notre ligne de défense face à la bulgarie (d’autant plus que ses unités de défenses culminent généralement à 20 ou 30 en force !) , ainsi pour tout renfort nous ne pouvons envoyer qu’une malheureuse infanterie à nos 11 divisions déjà présentes à Istambul et qui doivent affronter des troupes ennemies chaque jour plus nombreuses…
Ainsi, nous commençons à douter de nos chances de l’emporter…



La bataille d’Istambul, commencée le 10 aout, fait toujours rage le 24 aout alors que les pertes s’accumulent des deux cotés, mais nous sentons bien que la victoire est à portée de main. Cependant, nous craignons que l’organisation de nos braves soldats devienne si faible qu’elle nous oblige à cessez le combat (comme ce fut malheureusement le cas au début de la guerre contre la province bulgare de Plovdiv alors que nous pensions que nous allions l’emporter après une bataille de plusieurs semaines…).
Et le 24 aout 47, alors que nous redoutions encore le pire, c’est avec soulagement que nous apprenons que les turques battent en retraite en nous abandonnant leur mythique capitale !!!
Plus qu’une victoire militaire, c’est tout un symbole, une flamme que nous venons de raviver ! Dès que nous pénétrons dans la ville nous mettons en place un gouverneur grec qui s’empresse d’annoncer que désormais Istambul s’appellerait de nouveau Byzance !!!
Cette région est désormais partie intégrante de la Grande Grêce.
Tandis qu’à l’est nos alliés remportent de nombreux succès et ils s’emparent de plusieurs provinces turques jusqu’à Mersin.

Nous avons du mal à controler notre joie, mais après l’euphorie les chiffres définitif de nos pertes subies pendant la bataille nous parviennent, et là nous mesurons enfin leur lourd tribu que le peuple grec a du verser afin de remporter cette victoire… En effet, nos armées sont plus qu’affaiblies, certaines sont extrêmement proche de 0 en force, et nous savons que le cout humain pour les renforcé sera énorme, d’autant plus qu’à ce niveau la pénurie grecque n’est pas nouvelle…
Mais la prise de la province d’istambul, même si elle fut couteuse, nous apporte tout de même quelques avantages et espoirs : Nous avons pris le contrôle de 3 cargos et 1 destroyer turque qui se trouvaient au port, et surtout nous allons pouvoir mettre à contribution une partie du fantastique potentiel humain (ce qui signifie de la main d’œuvre) de la région, ce qui soulagera certainement notre pénurie…

Oui, mais le 2 septembre alors que nos hommes n’ont même pas eu le temps de reprendre leur souffle, 4 divisions de ces maudits roumains attaquent istambul à partir de la bulgarie. Ils nous sont inférieures en nombres bien évidemment, toutefois le niveau d’organisation et de force de nos unités est encore tellement bas que nous nourrissons quelques craintes sur l’issue de la bataille. Et nous n’ignorons pas que la perte de cette province, que nous avons récemment et si chèrement conquise, serait un rude coup pour notre nation…
Mais dès le 3 septembre nos hommes, faisant preuve d’une incroyable résistance, parviennent à repousser brillamment l’envahisseur, du moins pour l’instant…

Car cette région semble être un objectif prioritaire pour l’Axe, et ceci nous le réalisons dès le 8 septembre quand 8 divisions bulgares et italiennes (des unités qui étaient restées fidèles au fascistes malgré la chute de Mussolini) attaquent à leur tour Istambul.
Encore une fois nous croisons les doigts en espérant que nos hommes trouveront en eux les ressources nécessaires pour vaincre, car nous sommes conscients qu’ils ne sont pas encore au meilleur de leur forme et que les ennemis qu’ils affrontent sont de valeureux combattants.
Mais nos troupes savent qu’elles ne peuvent pas se permettre de perdre cette bataille, car dans ce cas ce serait la survie même de notre beau pays qui serait mise en péril parce que les dizaines et les dizaines de divisions ennemies faisant face à notre ligne de défense en profiteraient alors pour déferler sur nos forts de niveau 5 malheureusement défendus que par des divisions d’infanteries convalescentes et donc inaptes au combat…

Croisons les doigts…




Et encore une fois c’est avec soulagement que nous constatons l’indéfectible détermination de nos soldats qui remportent une victoire éblouissante sur nos adversaires. Istambul est sauvée et vus la claque que l’on vient de leur administrer, ils vont désormais réfléchir à 2 fois avant de retenter l’expérience. Et ainsi, nous allons avoir assez de temps et donc de main d’œuvre pour renforcer quelques unités…
C’est ainsi que le temps s’écoule paisiblement jusqu’en octobre sans que les fronts turques ne bougent malgré quelques attaques infructueuses de part et d’autre, ce qui nous permet enfin de retrouver des divisions d’infanteries dignes de ce nom (organisation au max, et même quelques div à 100 en force !!!).



Mais maintenant que notre position à Istambul est sécurisée, nous pouvons à notre tour nous lancer dans la conquête de la turquie que notre allié anglais a déjà entrepris à partie de l’est et du sud.
Nous avons pour ambition de nous emparer des provinces frontalières d’istambul (c’est à dire des régions d’izmit, izmir et bursa), qui sont riches en ressources naturelles et surtout en main d’œuvres, avant que nos alliés n’y parviennent, car nous sommes certains que la défaite de la turquie n’est désormais plus qu’une question de temps (comme nous l’indique nos services de renseignements qui ne sont pas connus pour leur efficacité, mais pour une fois nous sommes prêt à les croire). Comment la turquie pourrait-elle résister aux Alliés surtout après la perte de leur capitale ???

C’est ainsi que le 7 octobre 47 nos alliés nous informent qu’ils ont conquis la province de Kayseri, de ce fait la déroute turque semble alors devoir se confirmer.
Néanmoins c’était sans compter sur la présence des quelques divisions allemandes qui elles sont bien décidées à résister à la progression des Alliés, puisque celles-ci parviennent à reprendre Diyarbakir, obligeant ainsi les anglais à stopper leur avancée vers l’ouest de crainte d’être coupés en deux en cas d’attaque allemande contre Allep ou gaziktep (juste eu nord d’allep).
C’est encore un coup de maitre des allemands qui hypothèque ainsi la victoire sur le front turque que nous pensions enfin imminente…

Mais nous ne désespérons pas car la reprise des combats à l’est signifie que nos ennemis vont devoir y regrouper leurs forces, ce qui devrait nous soulager sur le front ouest. Et nous réorganisons méticuleusement nos divisions afin de planifier un assaut de grande envergure et sans précédent contre l’ennemi. En effet, nous nous fixons comme ambitieux objectif la conquête de deux provinces simultanément : Izmit et Bursa, afin de tenter un encerclement des positions turques d’izmir et antalya, et éventuellement même une percée vers ankara la nouvelle capitale.

C’est ainsi que le 26 aout, alors que les anglais attaquent tout azimut à l’est ce qui oblige les allemands à y regrouper leurs divisions, nous lançons nos 2 attaques surprises coordonnées.
Le 30 octobre 47 nos 5 infanteries d’élite arrivent à Bursa que nous pensions quasi sans défense (selon nos super services de renseignements) mais la réalité est bien différentes car ce sont pas moins de 13 divisions turques qui nous accueillent à coup de canons.
Cependant, malgré notre infériorité numérique nous décidons tout de même de poursuivre le combat en espérant que notre supériorité technologique suffira à faire la différence (comme ce fut le cas à Istambul). Mais cette fois-ci, les turques, poussés dans leurs derniers retranchement, font preuves d’une incroyable résistance, si bien que nous préférons battre en retraite quand nos pertes commencent à s’accumuler et que celles de notre adversaire restent négligeables. La bataille de Bursa est donc une défaite cuisante pour nous. Nous nous sommes bien trompés sur le compte des turques : ils ne sont en aucun cas dépassés par les évènements, et pire encore, il semble qu’ils aient décidés de conserver le gros de leur forces sur le front ouest (c’est à dire face à nous) et de laisser la défense de l’est aux brillantes troupes allemandes qui sont seules capables de résister aux anglais.
Mais, malgré l’échec de bursa, tout n’est pas encore fini pour nous, car le 3 novembre une petite dizaine d’unités grecques arrivent à Izmit avec l’espoir de trouver une région sans défense, cependant (encore une fois) de nombreuses divisions ennemies y sont stationnées (ce qui confirme le fait que les turques se concentrent sur la défense du front ouest), et après quelques heures de combats nous préférons renoncer car l’issue de la bataille apparaît trop incertaine… Ainsi, ce deuxième assaut se solde lui aussi par une retraite peu glorieuse. Nous sommes extrêmement déçu car les turques ne seront certainement pas vaincu avant noël comme nous l’espérions…

Pourtant, tout n’est pas perdu car nous apprenons le 1er décembre que les anglais se sont emparés de Sivas, ce qui place les forces de l’Axe dans une position précaire en turquie car il suffirait que les agnlais s’emparent d’une province cotière du nord pour que les allemands soient coupés de leur ligne d’approvisionnements par le caucase !!!
Mais les anglais progressent aussi au nord (ce qui nous plait moins) et le 8 décembre ils prennent Antalya.
L’espoir renait alors, mais si nous voulons nous aussi avoir notre part du gateau turque, nous devons nous dépêcher, c’est pour cela que nous réunissons toutes nos unités prêtes au combat afin d’organiser un dernier assaut avant la fin de l’année 1947. Et cet objectif ultime sera Bursa et ses 13 div ennemies.
C’est ainsi que le 28 décembre 47 nous attaquons les turques à Bursa avec 9 divisions d’infanterie d’élite grecques.
Le combat le plus féroce de cette guerre s’engage alors…
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AAR Turquie HoI2 - L'Empire Ottoman est il vraiment mort ?

Malraux et De Gaulle sont dans dans les toilettes de la Comédie Française, durant l'entracte d'une représentation de théatre, chacun face à une pissotière.
Malraux, se tournant vers De Gaulle :
"- Belle pièce hein Mon Général ?
- Malraux, regardez devant vous !"
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Vieux 27/10/2005, 11h46
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Nous pensions que nos 9 intrépides unités d’infanteries parviendraient aisément à prendre le dessus sur les 13 divisions turques présentes à Bursa, et qu’en quelques heures tout serait réglé, ce qui aurait permis de prendre une sérieuse option pour l’élimination de l’ennemi turque.
Mais il n’en est rien, car dès leur arrivée, le 28 décembre 1947, nos soldats se sont heurtés à une résistance plus que farouche des armées turques qui s’étaient retranchées dans les collines en attendant des renforts.
Cependant nous n’avons pas décidé de replier nos hommes parce que nous espérions l’emporter malgré tout avant que nos adversaires n’aient eu le temps de réagir.
Malheureusement nous nous trompions lourdement : dès le matin du 29 décembre, la veille de la nouvelle année, d’importants renforts turques affluent dans la région et notre désavantage numérique devient de ce fait extrêmement préoccupant.
A tel point que certains de nos conseillers nous exhortent à rompre le combat. Pourtant, nous préférons les ignorer, car peu avant nous avions promis à nos braves combattants qu’ils pourraient réveillonner chez eux en famille et nous comptons bien tenir nos promesses.

Ainsi, les combats dans la province font rage tandis qu’il nous est impossible de jeter de nouvelles troupes fraiches dans cette terrible bataille. Nos pertes augmentent rapidement, ce qui nous brise le cœur, mais nous n’avons pas le choix, c’est aujourd’hui ou jamais qu’il faut l’emporter ! La seule chose qui nous donne le courage de continuer c’est que les pertes turques sont encore plus importantes, pour ne pas dire colossales. Et c’est ainsi, avec une satisfaction morbide que nous voyons la force des troupes turques fondre comme neige au soleil, en tout cas plus rapidement que celle de nos hommes.

En effet, en quelques heures ce sont même plusieurs divisions ennemies qui sont purement et simplement anéanties, alors que nos troupes affaiblies tiennent toujours bon !!! Oui, la victoire semble désormais à porté de main, elle ne peut plus nous échapper, nos adversaires ont déjà lancé toutes leurs forces et celles-ci sont à un doigts de se rendre…

Mais c’est alors qu’une nouvelle aussi mauvaise qu’inattendue nous arrive : nos fidèles combattants ont dû se replier car ils étaient totalement à bout de force (en fait leur organisation était tombée à 0, comme c’était d’ailleurs le cas de la plupart des unités ennemies sauf celle arrivées en renfort).
Cet échec est pour nous un véritable et insupportable camouflet. Une telle défaite est inacceptable car nous avions largement pris le dessus, mais nous ne pouvons plus que constater la réalité : la guerre en turquie ne s’arrêtera pas en 1947, contrairement à ce que nous espérions…

C’est donc le cœur lourd et les yeux emplis de larmes que je rejoins ma famille, en implorant le ciel pour que notre avenir soit plus clément et que plus une seule mère grecque n’ait à déplorer la disparition d’un enfant mort au combat durant cette immonde guerre… Mais je sais que malgré mes prières il n’en sera rien, et le massacre continuera, encore et encore…



Ps : hé c’était pas mon dernier post, car dans le prochain je reviendrais sur la situation générale des belligérants en cette fin d’année 1947.






Voilà, maintenant que c’est fais, je vais faire un petit bilan pour chaque zone de combat :

1)Je commencerais bien évidemment par le front turque, car comme vous avez pu le constater malgré tous mes efforts je ne suis pas parvenu à l’emporter avant 48, et mes alliés anglais n’ont guère eu plus de chance. Cependant, après la bataille de Bursa les troupes turques sont carrément à genou et l’issue de la guerre dans la région ne semblent plus faire de doute, et ceci en dépit de la présence de quelques unités allemandes qui, bien que très actives, ne peuvent pas à elle renverser la situation (elle ne peuvent que la retarder tout au plus).

2) Sur le front russe, comme vous pouvez le voir, la victoire allemande est éclatante, néanmoins l’Urss n’est pas encore totalement vaincue et elle dispose de forces assez importantes pour résister encore longtemps à l’Allemagne dans les provinces reculées de l’oural.
Tandis que dans le caucase et en afghanistan les allemands ont pris le dessus, mais leur progression semble désormais endiguée par l’afflux massif de renforts américains, ce qui permet aux anglais de se concentrer sur l’offensive contre la turquie…

3)En Asie, le japon, après la conquête des Philippines et de l’île de Sumatra, a soudainement stoppé sa progression dans le pacifique. En effet, dans cette partie (avec la patch 1.04) la guerre en Asie s’est totalement enlisée au niveau de l’indochine et de la Thaïlande actuelle. Depuis le début de la guerre entre les Alliés et le Japon, le front a peu évolué, bien qu’au début les Alliés soient parvenus à contrôler toute l’indochine, ils se sont fait repousser vers 1945, et depuis c’est une véritable guerre de tranchée qui fait rage dans la région…


Ainsi, à la veille de l’année 1948, alors que la guerre dure depuis plus de 9 ans, son issue est aujourd’hui (plus que jamais) incertaine.
En effet, même si l’Allemagne maitrise toute l’Europe et qu’elle contrôle une grande partie de l’Urss la guerre est loin d’être gagnée pour les forces de l’Axe, car il ne faut pas oublier que l’Urss existe encore, que les Alliés (grâce à la Grêce d’ailleurs) ont totalement libérée l’Afrique, que l’Italie (l’un des piliers de l’Axe) a rejoint le camp Allié (grâce à la Grêce et à l’évent « reddition italienne ») et même si les allemands ont reconquis la botte italienne les américains ont toujours une tête de pont fortement défendue en sicile. Autre point positif pour les Alliés, les Allemands ne sont pas parvenu à prendre l’angleterre qui fait désormais office de porte avion…
Et sur le front asiatique bien que le japon n’ait pas conquis le Pacifique, l’empereur nippon exerce toujours son pouvoir sur tout l’archipel, sur la chine, l’indochine, etc.


Ainsi, ne pouvant pas poursuivre cette partie (commencée avec une ancienne version non équipée du patche no limit) il m’est vraiment difficile de prévoir quel camp va l’emporter car comme vous l’avez vu au niveau des territoires sous contrôle les deux camps paraissent être ex eco.
Cependant, au niveau du nombre d’unités terrestres l’Axe semble avoir un léger avantage puisque l’Axe réunit 340 div pour l’Allemagne, 205 pour le Japon, 80 pour la bulgarie (beaucoup d’unités prêtées pour qu’elle tienne tête à la ligne de défense grecque), 37 pour la turquie (mais elles sont mal en point ). Alors que les Alliés disposent de 228 unités anglaises, 150 américaines, 105 russes, 57 australiennes, 34 grecques (pas au mieux de leur forme…) plus de nombreuses div appartenant à divers alliés de moindre importance…

Voilà, par conséquent, bien malin est celui qui pourrait deviner qui l’aurait emporté au final (ps : faut que j’arrête d’inverser mes mots comme maitre Ioda de star wars J)…

C’est vrai que je me suis pas trop mouillé ici avec des pronostiques, mais je dois avoué que je craint sincèrement que ce soit l’Allemagne qui ait fini par gagner pour le plus grand malheur du peuple grecque…


Mais au prochain épisode je ferais un bilan des aventures palpitantes de la belle et grande Grêce…





Bon, et maintenant voici le clou du spectacle : le bilan de ma partie avec la Grêce…

Franchement quand j’ai commencé cette partie j’ai réalisé l’ampleur de la tache qui m’attendait car en fait la Grêce était beaucoup plus faible que ce à quoi je m’attendais (notamment au niveau technologique).
C’est ainsi que j’ai préféré me tenir en dehors de la guerre au début afin de me préparer au mieux (c’est à dire que ma ligne de défense avec mes 2 forts de niv 5 contre la bulgarie et la yougoslavie fasciste soit achevée, et que j’ai acquis des techno terrestres suffisantes).
C’est ainsi que ce sont les forces de l’Axe qui m’ont déclaré la guerre, et à ce moment j’ai cru que je pouvais m’emparer de la province bulgare frontalière montagneuse (et possédant quelques ressources qui me faisaient déjà défaut sur mon sol national). Malheureusement après de très longs combats (et donc de lourdes pertes) alors que je pensais que la victoire était mienne, les bulgares l’emporte finalement comme par miracle, ce qui marque le coup d’arrêt de toute offensive grecque le long de ma ligne de défense (hormis un petit coup symbolique : la prise temporaire de province bulgare en passant par la province turque d’istambul).
Ainsi, ce front va se stabiliser jusqu’à la fin de la partie, malgré quelques tentatives infructueuses de l’ennemi cherchant à trouver une brèche.
En effet c’est alors que j’ai compris que ce n’est pas en Grêce que cette guerre connaitrait un tournant décisif, du moins pas avant très longtemps, car sur les autres théatre d’opération (comme en afrique) mes alliés sont malmenés.

Je prends donc la décision de porter le combat dans d’autres zones stratégiques. Je menne alors diverse actions (un petit débarquement en afrique derrière les lignes italiennes) avec surtout l’invasion de nombreuses provinces caucasiennes controlées depuis peu par les allemands (car elles sont riches en pétrole, ce dont manque le troisième reich…) en passant par la turquie (qui m’a laissé un droit de passage). Au début l’opération est un franc succès, mais rapidement l’ennemi se réorganise et malheureusement il achemine in extremis une garnison à Bakou (120de prod de pétrole !!!) et Grozny, qui étaient nos principaux objectifs. Et comme notre niveau techno est largement inférieure à celui des allemands nous renonçons à toute offensives car ce serait une inutile tuerie. Ainsi, nous nous contenterons des provinces caucasiennes en notre possession, et de leur production de ressources naturelles que nous allons pouvoir rapatrier en Grêce grâce à un port afin de faire remonter un peu notre production industrielle (qui était fortement réduite en raison d’une pénurie).Par conséquent même si cette opération n’est pas une totale réussite (bakou nous échappant de peu) c’est tout de même un très joli coup qui va nous permettre de subvenir à nos besoins pendant un certain temps, ce qui nous permet de nourrir quelques ambitions dans d’autres régions du globe…

En effet, c’est impuissant que nous avions assisté au recul des anglais en égypte. Néanmoins la ligne de front se stabilise derrière Alexandrie, autour de laquelle les belligérants accumulent leur troupes en vue d’une grande bataille décisive.
Nous décidons alors de libérer les colonies françaises d’afrique du nord. Pour cela nous débarquons plusieurs infanteries à casablanca et nous les faisons progresser sans grande résistance jusqu’à Gabès (à coté des territoires italiens). C’est donc un grand succès et nous espérons que grâce à cela la France va pouvoir devenir un allié de poids…
Cependant les italiens lancent une offensive, mais elle sera finalement stoppée, et après l’arrivée de renforts grecques nous repasserons à l’offensive victorieusement.
Mais le nombre de div italiennes en afrique est encore impressionnant et les attaques et contre-attaques se succèdent. Plusieurs fois nous sommes à deux doigts de l’emporter, mais notre adversaire sait toujours se redresser à temps. C’est ainsi que les combats durent longtemps et ils engloutissent tout notre manpower, mais nous persévérons car une victoire en afrique compromettrait l’Italie elle-même (car elle y a envoyé toutes ses troupes) qui est un des piliers de l’Axe…

Mais au final grace à de nombreuses ruses (recul pour diviser les div italiennes, et offensive massive dans la zone de bengazi qui permettait leur ravitaillement par port), nous arrachons une grand victoire, et les armées italiennes se retrouvent coupées de leur lignes. Notre victoire devient inéluctable et c’est avec la plus grande aisance que nous neutralisons les nombreuses div italiennes encore aptes au combat en afrique.
Ainsi notre victoire en afrique est totale et l’Italie ne dipose plus que d’une poignée de divisions afin d’assurer la défense de son sol (de plus la marine italienne est elle aussi fortement affaiblie, et incapable de défendre durablement ses cotes).

Cependant, pendant ce temps à l’ouest des div portugaises ont redonné le contrôle de colonies françaises à Vichy, et nous décidons donc d’en finir avec le Portugal. Nous commençons par libérer de nouveau casablanca et les autres provinces, et enfin nous débarquons au Portugal où nous ne rencontrons qu’une très faible résistance et nous nous emparons du pays et surtout de sa production de matières premières que nous acheminons jusqu’en grêce pour augmenter nos réverves.
Mais entre temps les allemands décident d’en finir dans la caucase et ils reprennent très facilement les provinces que nous occupions. Tant pis, nous sommes déjà heureux d’avoir gêner aussi longtemps la production d’hydro-carbure de l’Allemagne !!!

Toutefois, la guerre était loin d’être finie, et nous sentions que la grande Italie était désormais à notre mesure…
Nous organisons alors un périlleux débarquement à tarante (malgré le débarquement de 6 div italienne sur notre sol quelques jours auparavant), et je dois avouer que plus d’une fois nous avons failli tout perdre, ça s’est vraiment joué à un cheveux car nos alliés se sont montrés désespérément passif pendant que nous luttions comme des beaux diables pour prendre le contrôle de la sicile. Oui car la sicile était notre objectif, mais comme elle était défendue par 6 div italiennes, nous avons préféré prendre tarante puis cosenza afin de couper le ravitaillement des armées italiennes de siciles.
Et après de nombreux efforts et de lourdes pertes nous sommes parvenu à nos fins. Et ainsi (grace à mes évents reddition italienne) le gouvernement de mussolini chute et les alliés (américains) prennent le contrôle d’une partie de l’Italie. Ainsi nous recevons enfin des renforts dans notre entreprise italienne.
Nous sommes alors hyper confiant car l’afflux de div américaines est important et leur progression vers le nord de l’Italie est encourageante car la résistance allemande est réduite (nous espérons que les allemands sont trop occupés en russie pour dégarnir leur front), mais arrivé au pied des Alpes l’équilibre s’inverse brutalement car ce sont plus de trente div allemandes qui bondissent sur un corps expéditionnaire alliés totalement dépassé.
La défaite est rude, et notre désillusion l’est encore plus… Le point de rupture de l’Allemagne était loin d’être atteint, elle est encore capable de réagir à toute agression… La preuve ce sont les div alliées qui doivent battre honteusement en retraite. La progression allemande en Italie semble alors inéluctable, ce qui nous oblige à réembarquer nos troupes pour la grêce… Et dire que nous espérions qu’une fois l’Italie vaincue nos alliés auraient une autoroute ouverte pour berlin. Malheureusement nous avions sous-estimer la capacité de réaction de l’armée allemande…
A cet instant je dois confesser que j’étais vraiment touché moralement, à tel point que j’étais presque prêt à écouter certains de mes conseillers qui me recommandaient de traiter avec l’ennemi afin d’obtenir une paix honorable, mais au fond de moi je savais qu’Hitler n’était pas un homme en qui on pouvait avoir confiance. Il ne fallait pas se faire d’illusion, cette guerre allait durer jusqu’à ce que l’un des deux camp s’effondre… Prions pour que ce ne soit pas le notre… J

Mais en attendant, c’est avec surprise que j’ai constaté que les américains allaient tenir bon en sicile. Ainsi, c’est avec une impression de grand gachis que notre aventure italienne s’achève car l’Allemagne est loin d’être terrassée, pire encore aujourd’hui elle contrôle même plus de territoires qu’avant. Notre déception est immense, et nous commençons à regretter d’avoir attaquer l’italie afin de faire tomber la fascisme, mais nous ne pouvions pas savoir de toute façon…
Par contre, nous devons avouer que nous sommes déçu par la faiblesse de nos alliés américains…

Ensuite, le temps était venu pour la grande Grêce de régler ses comptes avec son voisin et éternel ennemi turque. Mais je pense que j’ai pas besoin de revenir sur toutes les péripéties des combats sur le front turque. Je tient tout de même à précisé que j’ai été étonné par la qualité des troupes turques lors des combats qui ont suivis la prise de l’ex Constantinople (istambul pour les turques) que j’ai baptisé Byzance car cette ville reste le symbole de la magnificence de l’empire byzantin… D’ailleurs je dois reconnaître que la victoire dans cette région, bien qu’elle fut difficile et couteuse, fut cependant plus simple que prévue. C’est ainsi qu’après je m’attendait à une conquête facile et rapide du reste du territoire, mais très vite je dû déchanter car dans les montagnes les troupes turques motoriées et blindées (même si elles étaient d’un niveau technologique peu avancées) se sont révélées imbattables pour mes pauvres infanteries (malgré leur supériorité en points d’attaque et de défense). C’était vraiment trop rageant ! Et c’est ainsi qu’en dépit de tous mes efforts en cette fin d’année 1947 les armées turques se dressent toujours avec insolence face à nous… Nous espérons que ceci ne dure pas et qu’avec les prochains beaux jours nous pourrons les réduire en cendre, mais il faut prendre en compte qu’au niveau numérique les turques ont encore largement l’avantage, de plus ils disposent d’un atout de taille : le terrain (car ils défendent des régions montagneuses). En effet, certains commencent même à penser que la conquête du cour de la turquie va s’avérer extrêmement longue et éprouvante.
Nous prions pour que ces Cassandre se trompent, mais au fond de nous nous savons que ce risque est réel, et si cela devait arrivé nous ignorons si notre brave pays aurait la force de tenir le cout car nous sommes à bout de souffle, et notre peuple commence à endurer de nombreuses privations…
Combien de temps cette situation devra-t-elle encore durer ??? arriverons-nous finalement à l’emporter ??? Et surtout quand cette immonde guerre s’achèvera ???

Seul l’avenir pourra nous répondre…


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AAR Turquie HoI2 - L'Empire Ottoman est il vraiment mort ?

Malraux et De Gaulle sont dans dans les toilettes de la Comédie Française, durant l'entracte d'une représentation de théatre, chacun face à une pissotière.
Malraux, se tournant vers De Gaulle :
"- Belle pièce hein Mon Général ?
- Malraux, regardez devant vous !"
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