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#1
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![]() Citation:
Tu es bien impatient !! ![]() ![]() Pour répondre à ta question, comme exemple d'officier n'ayant pas de charge à vie, il y a déjà les intendants des généralités comme je l'ai indiqué dans mon poste précédent ![]() Il y a aussi les ministères et les secrétariats d'Etat : Quand le Roi nomme un ministre ou un secrétaire d'Etat, même si l'édit de nomination ne donne pas systématiquement une durée dans la charge, le receveur n'est pas pour autant propriétaire de sa charge et peut être révoqué à tout moment sans comlpensation. Idem pour les officiers militaires en charge de commander les Régiments de la maison du Roi (Le Roi étatn colonel-propriétaire de ces régiments). Le Lieutenant Général de Police est aussi une charge qui n'est pas achetée à vie, et il y en a surement beaucoup d'autres . En ce qui concerne la question de pouvoir révoquer les officiers propriétaires de leur charge : Les messieurs des Parlements ou les Officiers de la Maison du Roi (Grand Veneur de France, Grand Maître des cérémonies, Grand Ecuyer de France etc...). Le Roi a tout loisir de les révoquer de leur charge si "Tel est son bon plaisir". ![]()
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Après moi le déluge |
#2
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En arrière plan de cette "organisation" administrative de la France, il y a deux "idéologies" qui s'opposent.
D'une part, l'absolutisme royal, qui progresse au XVIIème siècle, ce qui signifie que le roi souhaite que les emplois importants ou qui touchent de près à sa personne soient entièrement soumis à son bon vouloir. Les intendants en sont un bon exemple : http://fr.wikipedia.org/wiki/Intenda...en_R%C3%A9gime) Ce type d'agents de la Couronne, seraient plutôt des "commissaires" (voir le lien ci-dessous). D'autre part, l'attrait pour la bourgeoisie d'emplois qui sont souvent, en plus d'un moyen d'acquérir pouvoir et richesse ("épices" des juges...), des "savonnettes à vilains", c'est à dire qu'ils assurent l'accès à la noblesse à leur titulaire. Rappelons que la noblesse était pratiquement dispensée du paiement de l'impôt sous l'Ancien Régime. Ce sont là plutôt des "offices" (je fais ces distinctions sous ma propre autorité, ce qui ne va pas bien loin, vu que je ne suis qu'un simple amateur ![]() http://fr.encarta.msn.com/text_76157...C3%A9gime.html Or, ces offices peuvent depuis déjà longtemps être vendus, et depuis 1604 (taxe de la "Paulette"), peuvent être transmis héréditairement sous réserve du paiement d'un droit annuel. Cela vient de la grande faiblesse de la monarchie d'Ancien Régime, à savoir le manque d'argent, et conduisait à la création de véritables dynasties d'officiers, se croyant intouchables. On peut aussi s'interroger sur les capacités de gens ayant acheté leur charge, et ne l'exerçant pas toujours à plein temps (beaucoup d'office étaient vendus par quartiers [c'est à dire à quatre titulaires différents, qui exerçaient chacun un quart de l'année], voire plus), et sur leur intégrité (après tout, il fallait bien rentabiliser un investissement qui pouvait être très lourd). En ce qui concerne l'existence de fonctions similaires dans les états savoyards, ce n'est peut-être pas si étonnant. En effet, la France, si ahurissant que cela puisse paraître, était considérée à la fin du XVIIème siècle, et après le passage de Richelieu, Mazarin, Louis XIV et ses ministres, comme un modèle de bon gouvernement, sans compter le prestige immense, aux yeux des petits souverains périphériques, de la plus grande monarchie de l'époque. De plus, la Savoie a été occupée plusieurs fois par la France durant cette période, et elle n'a pas du se priver d'y exporter ses modes d'administration. Il y aurait sans doute une recherche historique à faire sur le sujet (à moins que ça n'ait déjà été fait). Question subsidiaire : Akmar, tu ne serais pas en train de faire un travail universitaire sur la Savoie, par hasard ![]()
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Ce sont les événements qui commandent aux hommes et non les hommes aux événements. Hérodote Rien n'arrête le progrès. Il s'arrête tout seul. Alexandre Vialatte |
#3
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![]() Effectivement la Savoie a pas mal copié sur la France (même si au début elle a plutôt copié l'Angleterre avec laquelle elle fesait copain-copain au XIIIème). Le véritable déclic si je puis dire c'est la première occupation française de l'Etat savoyard au début du XVIème, occupation d'environ 30 ans, où la France pensant rester définitivement en Savoie francisa les institutions (notamment le Parlement à Chambéry). En récupérant ses territoires en 1559 avec le second traité de Cateau-Cambrésis le duc a gardé grosso modo les institutions françaises. Même si à ce moment là la politique se tourne vers l'Italie de manière définitive (Turin devient capitale en 1563 après que les français eurent lâchés la forteresse qu'ils entendaient squatter pour se prémunir des espagnols ![]() D'ailleurs ils ont eu un peu d'avance, il paraît que l'Etat Sarde était le plus absolutiste en Europe au XVIIIème... mais chuuuuuut faut pas le dire aux français, ils risquent de le prendre mal ![]() Par contre il y a toujours un truc qui me turlupine, mais j'ai réemprunté le livre, je verrai si c'est bien ce que je crois ![]() ![]() ![]() Citation:
![]() A votre bon coeur si vous pouvez en trouver un d'ailleurs ![]() Par contre c'est vrai qu'en ce moment je lis surtout des livres sur la Savoie, déjà 4 ou 5 bouquins lus en tout ou partie. En gros je peux vous embêter sur la Savoie, mais je doute qu'il y en ait beaucoup qui conaissent en détail la Maison de Savoie ![]() ![]()
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Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung |
#4
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Il y avait bien des offices révocables parmi les plus proches "collaborateurs" du Roi (hormis le Chancelier en particulier, même si on pouvait demander sa démission... mais bon il fait ce qu'il veut ![]() ![]() Pourtant il me semblait avoir lu que les offices n'étaient révocables dès le XVème que sous motif de crime de lèse-majesté ? ![]() A priori celà rejoindrait une hypothèse émise au dessus à savoir que le Roi absolu fesait ce qu'il voulait .
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Veni, vidi, loosi - Akmar Nibelung |
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