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Histoire de l'Empire Ottoman, 1492-1506 (datation chrétienne)
![]() Bayezid II Ce récit est à destination des nombreux opprimés, juifs fuyant les fanatiques espagnols, paysans hongrois et autrichiens fuyant l'inéquité et le despotisme et venant trouver une nouvelle vie, fils de réfugiés valaches, marchands recontrant enfin un climat propice aux affaires, loin de la corruption de leurs infidèles et puantes cités... Que tous soient les bienvenus si ils reconnaissent la loi d'Allah et su Sultan, et qu'ils apprennent les exploits de Bayezid II. La situation du Sutanat en 1492 était encore fragile. Excepté les principautés turkmènes en crimée et Azakhs, il n'avait guère d'amis. Il était vital de prendre rapidement le contôle des mines d'Or d'Arménie et entretenir une armée nombreuse. Nos valeureux généreux menèrent une guerre rapide et efficace, réalisant des sièges méthodiques et calmes de toutes les provinces du Nord Est d'Al-Kohul. Les provinces d'Arménie, du Turkmenistan et d'Azerbaidjan, Turque, nous furent cédées en 1495. Aucune difficulté n'étaient apparue durant cette campagne rondement menée. La campagne de Meditérannées fut une autre histoire. Il fallait mettre fn au piratage et aux habitudes commerciales detestables de Venise. Les populations grecques de Ionie, Crète, Chypre réclamaient le Sultan et sa tolérance comme souverain, et non l'Oligarchie impie et spoliatrice de Venise. La Guerre éclata en 1496. Elle fut dure, très dure. Notre souverain en personne prit part à de nombreux combats en Istrie, Dalmatie, Ionie. Les Venitiens créerent un second front en Crimée qu'il fallu reprendre après des sièges acharnés. Crète fut prise, perdue, reprise. Des désastres (Chypres, Kaffa) précédèrent ou suivirent de grandes victoires (Batailles navales de Crète, d'Athènes...). Kemal Reis sera à jamais le grand héros de la marine Ottoman, défaisant à de nombreuses reprises la flotte Vénitienne pourtant mieux armée et battant même Loredan et ses galéasses au large de Pirée en 1500. Grande Galère de de Kemal Reis l'Illustre En 1505 Venise perdait nettement mais nous étions épuisés. Les dernieres tentatives contre Chypre ou Venise elle-même n'auraient pû etre réalisées qu'au pris d'un endettement irrémédiable. Notre souverain, dans sa sagesse, préféra le bien de son peuple et accepta un tribut exceptionnel de 400.000 ducats de la part es venitiens. Les cloches de St Marc furent fondues pour pouvoir assurer le paiement. Ayant constaté sur le terrain des Lacunes dans l'organisation militaire, notre grand Sultan equipa par la suite ses armées de nombreux canons, et chargea ses officers d'appliquer une doctrine plus offensive. A l'intérieur, le développement commercial fut retentissant, jusqu'en Asie centrale. Notre reseau fiscal fut amélioré, et les Oulémas envoyés n Trébizonde pour attirer ce fier peuple à la seule vraie foi. Au nom de Al Ayad II, grand Vizir. |
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