Je n’ai rien àar dire

[Huntz]

Chapitre 1 ou comment le type se sert d’un teasing sur une supposée prise de conscience contemporaine pour finalement vous imposer un long flashback sur ses années profs.

Le problème avec les prises de conscience, c’est qu’elles vous tombent dessus quand vous vous y attendez le moins. Tu vivotes tranquillement sans te poser de questions et soudain c’est le drame. Tu sais de manière limpide que tu fais fausse route, again …

Il me faut à ce stade confesser que ce n’est pas la première fois. Il y a 5 ans déjà, comme une évidence, j’avais soudain su que je me plantais.
J’enseignais à l’époque depuis 3 ans en temps que prof d’histoire, géographie et science sociale.
Je crois que j’ai toujours su que l’enseignement n’était pas ma voie mais le salaire tombant à chaque fin de mois étouffait à merveille les doutes et les aspirations de mon subconscient.
Mais un jour, les doutes se sont mués en certitudes, si je continuais comme ça j’allais me réveillé dans 10 ans en vieux con aigri.

Quelles sont finalement les raisons de se revirement soudain et d’ailleurs est-il si soudain ?
Pas vraiment, l’enseignement n’a jamais été une vocation. J’imagine que l’influence familiale a joué dans ce choix d’étude (une mère prof d’histoire et français). Les études pour devenir profs étaient plutôt faciles et me laissaient donc pas mal de temps à partager avec le cercle d’amis avec lequel je gravitais à l’époque. Je dois dire que ces années de formation ont été globalement heureuses même si je pense que je savais déjà, au fond, que je faisais fausse route.
Ont suivi mes 3 années d’enseignement. Je tiens tout particulièrement à remercier les élèves de 5ème technique foot qui étaient tous plus balèzes que moi et pour certains plus âgés de m’avoir enseigner l’humilité. Ils ont su m’exprimer de manière particulièrement imagée que vu qu’il touchait nettement plus que mon minable petit salaire d’enseignant en cirant les bancs des clubs de première division belge, mon devoir de géographie, je pouvais me l’enfoncer dans le C…

Je n’ai malgré tout pas à me plaindre, j’ai enseigné la plupart du temps dans des écoles relativement bourgeoise et je garde une tendresse particulière pour certains de ces gosses.
Je crois juste que le problème était que ce n’était tout simplement pas mon truc. Je ne prenais aucun plaisir à donner cours. L’enseignement est pour moi un métier par excellence qui demande d’avoir un minimum foi et je pense que les élèves méritent d’avoir un professeur qui veut véritablement leur transmettre quelque chose (quoi que pour les élèves de 5ème foot …).

J’ai donc tout abandonné (ma femme, mes 10 enfants : ) pour suivre la voie que je n’avais pas eu le courage d’emprunter à l’aube de mes 20 ans alors que j’y aspirais depuis mon enfance.
Au diable la sécurité financière et la respectabilité chèrement acquise … être fidèle à son moi idéal mérite bien quelques sacrifices.

Chapitre 2 : là où toujours embarqué dans son long flashback, le type nous parlera de ses études en Journalisme dans la ville universitaire de Louvain la Neuve. Il y sera question d’étude (un peu), de fêtes et de sexe (beaucoup). Si ça c’est pas du teasing putassier …

Ps : Dsl pour le style pas tranchant de cette petite bafouille, l’objectif n’est pas de gagner un Goncourt. J’ai un putain de mal de crâne en prime.