Les Ig Nobel 2005

[djop]

Tiré du site nouvelobs.com




(Ig Nobel Prizes)
Après les grandes découvertes récompensées par les prix Nobel, voici les prix honorant les travaux qui font d’abord rire les gens avant de les faire réfléchir. Ainsi se définissent les Ig Nobel, remis jeudi à l’Université d’Harvard. Le Ig Nobel de la paix a été remis à deux chercheurs de Newcastle (GB) qui ont enregistré l’activité d’un neurone de criquet pendant qu’il regardait le film Star Wars.

En chimie, le Ig Nobel revient à Edward Cussler et Brian Gettelfinger, de l’Université du Minnesota, qui ont fait nagé des volontaires dans une piscine sirupeuse afin de avoir si l’homme nageait plus vite dans l’eau ou dans le sirop. Réponse : dans le sirop. En physique l’étude est encore plus surprenante : le Ig Nobel revient à une étude commencée en 1927, étudiant un goudron sensé être un liquide mais se comportant comme un solide. Le goudron a été fondu dans un entonnoir et la première goutte est tombée… huit ans plus tard. En 2000 le chercheur qui a pris le relais a réceptionné la 8ème goutte et la neuvième est encore attendue…

L’identification et la classification de l’odeur dégagées par les grenouilles stressées appartenant à 131 espèces différentes vaut à une équipe australo-franco-suisse le Ig Nobel de biologie. La mise au point de prothèse de testicules pour les chiens, disponibles en trois tailles, a été récompensée par le Ig Nobel de médecine. Citons encore le Ig Nobel de la dynamique des fluides qui revient à une étude théorique de la propulsion de ses excréments par le pingouin. Cet animal est capable d’envoyer sa fiente à 40 cm, ce qui, étant données sa taille et son anatomie, suppose une pression interne de 10 à 60 kilopascals, ont calculé Victor Benno Meyer-Rochow et ses collègues.