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Chroniques Anglaises 1453- 1465
Le traité de Bordeaux. La Gascogne, terre rebelle et pauvre, était comme une épine dans le pied du Roi d’Angleterre, qui pensait avec raison que rien de bon ne pouvait sortir de la tête épaisse et rude des Gascons barbares, trop sauvages pour faire partie du raffiné royaume d’Angleterre ![]() La Macbethie A Londres, il fut décidé d’utiliser cet afflux de capitaux pour lancer une expédition hasardeuse : un fier marin se faisait fort d’atteindre les Indes en prenant non pas la route du sud, mais bien celle de l’ouest. Il partit un beau matin de juillet 1455, à la tête de 4 navires financés par les ducats du Roi de France… Argent maudit ? Toujours est-il qu’il y eu aucun survivant ![]() ![]() Cette fois, de terres nouvelles furent découvertes et le nouvel explorateur de sa majesté repartit en chantant : à lui les honneurs, à lui la gloire ! Mais il lui restait encore à rejoindre la mère patrie… Les navires prenaient l’eau et, très vite, il n’en resta plus qu’un… Qui sombra à 150 kilomètres des côtes Irlandaises ![]() ![]() ![]() Lord Macbeth rassembla alors sa famille et tous les Ecossais qui avaient fuis la tyrannie du Roi Brutus le Sanglant, Roi autoproclamé d’Ecosse : ensembles, ils partirent et fondèrent un établissement modeste au cœur des nouvelles terres. Ils travaillèrent sans relâche, des mois durant, pour offrir un port d’attache aux navires Anglais. Un havre de paix fut créé de toutes pièces et cela décida le Roi d’Angleterre : une nouvelle expédition s’élança, commandée par Edgar Uxbridge. Cette fois, avec le soutien bienvenu de Lord Macbeth, les navires ne coulèrent plus et de nombreuses terres furent découvertes ![]() ![]() Hélène de Bourgogne Depuis quelques années, en effet, l’Angleterre, après s’être réconciliée avec la France, vente de la Gascogne à la clef, tentait d’améliorer ses relations parfois chaotiques avec le Royaume de Bourgogne : du temps et de l’argent étaient consacrés à cette noble mission, un succès semblait si proche… Quand le Duc de Bourgogne découvrit fort malheureusement le bouillant ambassadeur d’Angleterre, Lord Buckingam, dans le lit de sa délicieuse fille, la belle Hélène, futur Duchesse et plus belle femme de tout l’occident chrétien ![]() ![]() Des semaines durant, les gardes de Bourgogne recherchèrent vainement l’individu, qui finit par réapparaître, hilare, dans la bonne ville de Calais, terre d’Angleterre comme chacun sait ![]() ![]() ![]() Messages diplomatiques de Londres A la France. Doux cousin, nous sommes bien aise de constater que nos relations sont désormais aussi radieuses que l’était Hélène de Bourgogne quand Lord Buckingam était dans son lit. Maintenez vos frontières actuelles et nous ferons de même… A l’Autriche. Bien cher ami, comment se fait-il que nous ayons perdu le contrôle de la Curie ![]() A la Suède. Courage, vous allez en avoir besoin… ![]() Au Portugal cher à notre cœur. Digne allié, resserrons toujours plus nos liens d’amitié : restons unis et nous serons un exemple pour le monde civilisé ![]() A la Castille. Nous restons circonspect, votre attitude changeante nous déroute, tout comme votre course effrénée en Amérique. A la Bourgogne. Inutile d’insister, nous ne livrerons jamais Lord Buckingam : il n’a enfreint aucune loi et c’est la belle Hélène de Bourgogne qui l’a invitée dans son lit, émerveillé par cette force et cette vitalité que l’on retrouve chez tous les Anglais ![]() ![]() Dernière modification par Danton ; 30/06/2007 à 15h58. |
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