Ave Tenebrae

[Danton]

Ave Tenebrae





Ceci est un AAR ( parfaitement ) d’un jeux assez vieux, Lafrite excepté peu de monde devrait connaître : il est en effet sorti en 1986 ( Marseillais était encore dans ses couches, quel gamin ). De nombreux franconautes auront un rôle .



Moteur, on tourne!


En l’an 7977 de l’âge d’or se leva l’aube noire. De partout sur le monde surgirent des hordes ténébreuses qui noyèrent dans un déluge de feu, de fer et de sang les antiques civilisations qui régnaient depuis huit mille ans. Sur l’Empire Benzonique fondit le Seigneur du Mal et des ténèbres, Her Mayor , qui, après une terrifiante bataille, renversa et tua l’Empereur Rodo , tandis que la capitale, Benzoville, était réduite en cendres. Le nouvel Empereur brisa alors les tables de la Loi et ouvrit un seuil qui permit de communiquer avec les puissances infernales. Cette date sanctifiée est considérée par tous les historiographes comme étant le début de l’ère des ténèbres .



Après cette victoire, de tous côtés, dans tous les royaumes, des révoltes apparurent, et de noirs serviteurs du Malin jetèrent leurs armées contre les forces du Bien. En moins de dix ans, la noire marée avait totalement submergé les bastions de la loi et de l’ordre : les temples étaient en ruine, les villes dévastées, et là où ne régnait pas la poigne de fer des ténèbres, était un monde désemparé en proie à la barbarie . Vient le moment où il ne resta plus que deux contrées dont le flambeau faisait échec à la noirceur : le Royaume de Sisigye et la puissance d’entre les puissances, l’Empire Franconaute . En 7990, la marée noire déferla sur Franconaute en hurlant : « Ave Tenebrae ». C’est cette terrible invasion que je vais vous conter ici…

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Prologue



Le prologue est un peu long et ne fait qu’annoncer les combats, amis lecteurs si vous avez l’âme sanguinaire et ne rêvez que plaies et bosses, passez le et rendez-vous directement au chapitre 1… Mais vous manquerez alors ce qui fut la cause de ces combats .





1) La situation en 7980



En 7980, alors que l’Empire Benzonique venait de tomber , un calme tranquille régnait sur l’Empire Franconaute : l’Empereur Akmar était un souverain débonnaire aimé de ses sujets et disposait d’une puissance immense. La flotte Franconaute était la première du monde, ce qui mettait l’Empire à l’abris de bien des soucis. L’Empire était divisé en trois provinces : celle du sud et du centre n’avaient aucun voisin, la flotte étant leur principale défense.



Celle du nord en revanche, avec sa capitale Morgenstern, était mieux défendue : au nord est, l’Orkreish était la patrie des orques, bagarreurs et hargneux, qui heureusement passaient beaucoup de temps à se taper dessus entre eux. Le Krak Impérial de Montfaucon avait été bâti à proximité pour les tenir à l’œil. Le Royaume Elfique du Prince Leaz se tenait en outre tout proche et c’était là un allié officiel de l’Empire Franconaute. A l’ouest de l’Orkreish, de très vastes plaines stériles : les terres mortes. Personne n’y vivait. Au-delà de ces terres mortes, le val des brumes puis les montagnes noires, refuge d’humains à l’âme noire et de tribus non humaines diverses et variées dont l’activité principale consistait à attaquer régulièrement les humains sombres. La citadelle Impériale « Les Marches de Lam » avait été fondée pour tenir à l’œil les terres mortes désolées, au cas où quelque chose surgirait un jour du val des brumes .



Enfin, au nord ouest, se trouvait le Vicomté du Reissland, dont le Vicomte Elvis était un allié officiel de l’Empire. Le Krak Impérial des trois frontières avait été fondé aux frontières du Reissland, des terres mortes et de l’Empire. Au nord du Vicomté de Reissland se trouvait en effet le Royaume d’Uzent, qui rêvait de détruire le Reissland puis, un jour, de poursuivre sur sa lancée contre l’Empire Franconaute . Le Reissland avait cependant élaboré une formidable barrière défensive : les Marches d’Uzent, vaste ensemble de citadelles et murailles, contre lesquels l’Uzent se cassait les dents depuis plus de 400 ans . Rien ne semblait pouvoir troubler le calme de l’Empire, dont la puissance était incontestable et incontesté.



A Tharkis, la capitale, l’Empereur Akmar s’enfilait joyeusement pizza sur pizza et rassurait ses nobles : « Les ténèbres ne nous atteindront jamais, nous sommes à l’abri, dormez en paix. En plus, l’Archimage de la Lumière est parmi nous : immense est sa puissance, il éclaire tout l’Empire de sa lumineuse présence. Il n’y a tout simplement pas de place ici pour les ténèbres ». Le Maître de la Lumière, personnage le plus puissant de tout l’Empire, cœur pur et noble, Juste parmi les Justes, séjournait en effet à Tharkis : c’était l’Archimage Danton . Son Padawan, Lemarseillais, révélait en outre un potentiel immense et très prometteur. Bien que d’un naturel jaloux et mesquin , l’apprenti avait été remarqué par le Maître , qui l’avait pris sous son aile et lui avait enseigné le noble art de la magie, tout en luttant pour extirper les passions perverses qui semblaient envahir Lemarseillais.

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2) Le Mal au cœur de Tharkis





Et les années passèrent, le calme de l’Empire ne semblait pas devoir être troublé. A Tharkis, l’Archimage Danton poursuivait son riche enseignement et les pouvoirs de son Padawan augmentaient sans cesse. Une note sombre vient cependant obscurcir ce tableau idyllique : la visite du Grand Commandeur des chevaliers de la Justice, le Prince de Sisigye, flambeau de la Justice et du Bien dans le monde, véritable incarnation du Bien et de la Lumière : le Grand Commandeur Vince . Après avoir longuement discuté avec l’Empereur Akmar, le Grand Commandeur, avant de retourner en son royaume béni, était passé voir l’Archimage Danton, avec lequel il entretenait des liens étroits (normal, pour deux lumineux ) et il lui avait formulé cette remarque : « Choupinette, j’ai bien observé ton Padawan, Lemarseillais et je sais que tu lui as consacré beaucoup de temps ces dernières années : l’ingrat te doit tout, mais méfie toi, je sens que derrière son visage angélique et sa langue d’or se cache une âme noire ». L’Archimage Danton fut troublé, il avait toujours eu une confiance aveugle dans les jugements du Grand Commandeur Vince… Avait-il couvé une vipère ?



Une année supplémentaire passa puis, un beau jour, le Palais Impérial fut réveillé par des hurlements stridents sorti d’une gorge clairement non humaine. C’était un Démon Majeur, en plein cœur du Palais ! Les gardes Impériaux se précipitèrent et tombèrent sous ses coups avec une facilité déconcertante. Et la bête avançait, tuant et hurlant, droit vers la salle du trône. Tel un moissonneur brandissant sa faux, le Démon fauchait tous ceux qui se mettaient en travers de son chemin. Contre un adversaire de cette puissance, il aurait fallu plusieurs régiments Impériaux, des milliers de soldats, mais le Palais n’avait pas autant d’hommes. Certains esprits moins empotés que les autres s’interrogèrent immédiatement : comment ce Démon Majeur avait pu apparaître directement dans le Palais, ce qui lui permettait d’éviter les milliers de soldats qui se trouvaient dans Tharkis ? Ces derniers, malheureusement, n’arriveraient jamais à temps pour sauver l’Empereur Akmar et celui-ci le savait. Tremblant sur son trône, l’Empereur brandissait ses pizzas, arme dérisoire, et implorait le Très Haut de le sauver.



La porte de la salle du trône se brisa sous l’assaut de la bête qui, ricanant, fendit en deux les gardes Impériaux qui protégeaient Akmar : « Tu es à moi, petit homme, mon Maître a ordonné ta mort, que Sa Volonté s’accomplisse ». « Noooon ! Je… Je te bannis de Franconaute, vile créature des ténèbres ! Tu entends, je te BANNIS !». « Tu es pathétique, petit homme, l’heure est venue pour toi de mourir et l’Empire Franconaute va sombrer dans le chaos, vu que tu n’as pas d’héritier… Mon Maître saura en profiter et le Pouvoir sera sien ». Alors le Démon leva sa faux pour décapiter la tête de l’Empire, mais un jet de lumière blanche surgit et enveloppa la bête, qui hurla de douleur : enjambant les débris de la porte de la salle du trône, le visage décidé, l’Archimage Danton pénétra dans la salle du trône . « Non, Démon, c’est TOI qui va mourir et retourner dans les Abysses ». Alors que l’Empereur Akmar pleurait de bonheur et d’espoir, l’Archimage Danton étant le seul homme de l’Empire capable de vaincre seul un Démon Majeur, la bête, elle, se redressa de toute sa hauteur et s’enveloppa d’un nuage noir : « Tu ne peux pas lutter contre mon Pouvoir et celui de mon Maître ! ». Un flot de lumière blanche jaillit des mains de l’Archimage et vient se heurter au bouclier des ténèbres, qui lentement se disloqua. « Nooon ! C’est impossible ! Mon Maitre me protège ! ». Mais la Volonté de l’Archimage était plus forte que les pouvoirs du Démon et la protection de son Maître : une explosion de lumière mit un terme au duel et le corps brisé et disloqué du Démon retourna dans les Abysses .



L’Empereur Akmar se précipita vers son sauveur : « Archimage Danton, vous êtes un envoyé du ciel, la Lumière de l’Empire, le sauveur de l’Akmar et… » « Plus tard, plus tard : tout cela n’est pas terminé. Le Démon a périt, mais son Maître est toujours là, tout proche de nous. Je vais m’en occuper, c’est mon devoir, aveugle que je suis » « Archimage ? ». Le visage triste mais déterminé, l’Archimage Danton quitta la salle du trône : il avait le cœur serré et son âme droite et bonne était en larme. Comment avait-il pu se laisser ainsi abuser ? Depuis des années, il avait aidé le Mal à prospérer, sans le savoir.

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3) La confrontation



L’Archimage pénétra dans la chambre de son Padawan, qui était vide, et étendit alors ses sens par magie : il découvrit alors un passage secret, qu’il emprunta. Son cœur se gonfla de tristesse quand il pénétra dans une véritable salle de torture, où de nombreux corps suppliciés gisaient : et tout cela s’était produit au cœur même de l’Empire, sous son nez . Dans la salle suivante, il découvrit un pentagramme magique, qui avait été utilisé pour appelé le Démon, ainsi que des ouvrages de nécromancie et de magie noire : l’art interdit . Dans la pièce suivante, de nombreux ouvrages de magie noire encore, une table de travail et… Lemarseillais. « Mon Padawan… Mais qu’as-tu fait ? Qu’as-tu fait ? ». L’apprenti sursauta, comme un écolier fautif, et un frisson de terreur l’envahit : « Toi ici ? Alors… L’Empereur est mort ! L’Empire va sombrer dans le chaos, tu ne peux plus rien y faire » « L’Empereur vit et ton serviteur a rejoint les Abysses. Tu as trahi la Lumière, tu as trahi l’Empire, tu as trahis le Bien, tu as trahis mon enseignement… Comment as-tu pu ? ». Un rictus de rage décomposa le visage du Marseillais : « Ta Lumière n’est pas pour moi, je sers le Mal, JE SUIS LE MAL . Mon nom sera terreur, meurtres, guerre et famine » « Qu’il en soit ainsi alors ». Alors l’Archimage se prépara au duel : un bouclier de lumière l’enveloppa et sa première attaque n’allait plus tarder, mais Lemarseillais, tel l’apprenti tremblant devant son Maître , poussa un hurlement de frayeur : « Nous nous retrouverons un jour, et tu regretteras d’avoir fait échoué mes plans habiles ! ». Une explosion de ténèbre et Lemarseillais disparut : le lâche s’était téléporté à l’abri, refusant d’affronter le légitime courroux de son Maître .



Cinq années passèrent. L’Archimage Danton avait mis ce temps à profit pour former 4 padawans supplémentaires : aucun n’avait encore la puissance du traître, mais tous étaient loyaux à l’Empire et avaient le cœur pur. Ce quatuor était prévenu qu’il serait peut-être un jour le dernier espoir de l’Empire : les mages blancs Chazam, Schnick, Otto et Athax se plongeaient dans leurs études avec acharnement, bien conscients que le temps leur était compté et que l’Empire comptait sur eux. Des espions avaient en effet avertis l’Empereur Akmar que les humains noirs des montagnes au-delà du val des brumes avaient été unifiées et obéissaient désormais tous à un seul homme : Le Magiocrate Lemarseillais . Le traître au cœur noir avait trouvé un Royaume et nul doute qu’il y fomentait de sombres complots, mais que pouvait-il contre la toute puissance de l’Empire ? « Qu’il vienne donc et mes légions l’écraseront » se vantait Akmar. Les légions noire du Démon de Marseille étaient de fait bien incapable de vaincre les légions Impériales, mais l’Archimage Danton, lui, était inquiet : il avait été aveuglé une fois par les maléfices du Démon à la langue d’or, cela ne se reproduirait pas…



Voilà, c'est la fin du prélude, maintenant on peut se latter

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Chapitre I. Et les Ténèbres arrivèrent





Printemps 7990, la vigile elfe placée en surveillance non loin de l’Orkreish est réveillée par les tambours de guerre orque : des hordes de peaux vertes déferlent ! Incrédule, la vigile tente de les compter et passe en revue les différents étendards. Rapidement, il doit se rendre à l’évidence : la quasi-totalité des clans orques sont présents ! « Par quel miracle ces chiens galeux ont-ils pu s’unir ? Un chef aurait-il émergé parmi toute cette racaille ? ». Puis la vigile sourit : il n’ignorait pas que le Général-Abbé Coelio, commandant en chef des forces Impériales de la province, se trouvait justement non loin de là, près de la forteresse Impériale de Montfaucon et avec les 2/3 des légions Impériales de garnison: ses forces, combinées à celles de son peuple, allaient écraser les peaux vertes en quelques jours. La vigile eu cependant un rictus désapprobateur en se souvenant que la présence du Général Coelio si près des frontières du Royaumes elfique ne devait rien au hasard : les rendez-vous nocturnes du Général-Abbé avec le Prince Elfe Leaz n’étaient plus un secret pour personne . Il ne restait plus qu’à espérer que ces coupables et honteuses relations ne minent pas le moral des troupes, qui désapprouvaient unanimement cette quasi union, parfaitement contre nature. L’Abbé Général étant le plus proche, la vigile partit au galop le prévenir : son Souverain viendrait après. L’Empire Franconaute n’était-il pas le garant de la sécurité des Elfes ?



A des centaines de kilomètres de là, le Vicomte Elvis inspectait une fois de plus les formidables fortifications des Marches d’Uzent quand son regard fut attiré vers l’ouest : non, il ne rêvait pas, l’ennemi arrivait bien ! A la tête des phalanges de l’Uzent, il reconnu leur Roi, Palpatine le sanguinaire, et Thrawn, le Prince d’Uzent. Derrière eux, plus de 300 catapultes imposantes. « Ainsi, ils veulent tester nos défenses… Alerte général ! Ces gueux vont apprendre que nos murs sont toujours aussi solide ». Et le Vicomte partit rejoindre ses troupes le cœur joyeux : enfin un peu d’action ! Il ne se faisait guère de soucis, cela faisait 400 ans déjà que les troupes d’Uzent se cassaient lamentablement les dents contre les Marches d’Uzent , l’ouvrage fortifié le plus immense de tout l’Empire Franconaute. Il ordonna néanmoins l’envoi d’un messager au Général-Abbé Coelio : l’Empire devait être mis au courant, même si son aide ne serait certainement pas nécessaire.



Talgis, lui, veillait sur le val des brumes, duquel rien ne sortait jamais. Le soldat Impérial eu presque une attaque quand le tonnerre des tambours de guerre et des hurlements retentirent subitement. Alors, il plissa des yeux et, surpris, vit débouler des milliers de cavaliers lourds, en formation parfaite. Toutes les deux minutes, ces humains sombres hurlaient : « Ave Tenebrae ! ». Les Légions Noires étaient en marche ! Derrière les cavaliers suivaient l’infanterie et les phalanges, tous avançaient dans un ordre parfait. Et à la tête de la colonne des cavaliers lourds se trouvait un individu sinistre, dont le visage exprimait la déloyauté, la trahison, la perfidie, le meurtre : tout ce que se sombre guerrier avait utilisé pour acquérir sa position actuelle… C’était Comeon , le Général en chef des légions noires du Magiocrate Lemarseillais. « Eh bien, le Général Coelio sera content : nous allons massacrer ces criminels et ils passeront les 20 prochaines années à se retrouver un chef ». Puis le cœur de Talfis manqua s’arrêter : un « homme » venait de franchir le seuil des brumes. Seule la moitié droite de son corps était humaine, l’autre moitié étant couverte d’écailles de démon. Il avait en outre les pieds fourchus, deux cornes sur le front et des yeux rouges sang. « Le Démon Marseillais ! » frissonna la vigile. Désormais mi-homme, mi-démon, l’ancien Padawan de l’Archimage, avait définitivement rallié le Mal.



Le traître corrompu tourna brusquement son regard vers la vigile, qui s’enfonça plus profondément dans sa cachette : la bête ne pouvait pas le voir, n’est ce pas ? Les yeux rouges se détournèrent et un rire démoniaque retentit puis la bête hurla et 5 individus s’avancèrent. Tétanisé, Talgis reconnut ceux que des rapports confidentiels avaient su péniblement identifiés : les noirs disciples du nécromancien. Il y avait là Jagermeister, qui selon les rumeurs faisaient entrer dans sa tente toutes les soirées une dizaine de jeunes femmes… A l’aube, ces malheureuses avaient de la chance si elles avaient cessé de vivre . Il y avait aussi Ben Artistim, qui passaient ses nuits à fouetter à mort de malheureux Sentenzides , une peuplade soumise par les légions noires. Le sombre Cypho était aussi présent, lui qui dévorait 4 esclaves par jour ( d’où son embonpoint d’ailleurs ). Le traître Bubu, qui ne quittait jamais son poignard rouge de sang : exilé pour crimes contre l’humanité par l’Empire, il avait juré de se venger, à n’importe quel prix. Et, enfin, le jeune Krae, le plus mystérieux de tous.



Ben Artistim et Jagermeister, sur un ordre leur maître, quittèrent la colonne et partirent vers l’est : quelle était donc leur destination ? Enfin, le Démon Marseillais prononça quelques paroles magiques et s’envola à son tour, vers les montagnes adjacentes au val des brumes : là bas, quelque part, il disposerait d’une tour puissante, mais les Impériaux n’avaient jamais pu la localiser. La bête partie, Talgis retrouva son courage et couru rejoindre sa monture, un aigle géant : le Général-Abbé Coelio devait mis au courant le plus rapidement possible. Les Légions noires étaient en marche !



En fin de journée, Palpatine et Thrawn faisaient retraite : leur violent assaut contre les Marches d’Uzent s’était soldé par un sanglant échec . Le Vicomte Elvis souriait, tout allait pour le mieux, quand un messager vient le rejoindre en toute hâte : »Vicomte, Vicomte, des hordes de démons Protoplasmiques ont jailli de la faille de Tsaroth ! Ils vont nous prendre par revers si nous ne les arrêtons pas ! ». Alors le front du Vicomte se plissa d’inquiétude : la faille de Tsaroth marquait les frontières orientales de son Royaumes, avec les terres mortes, mais jamais, jusqu’ici, aucun démon n’en était sorti. « Que les troupes prennent position : notre cavalerie va les charger et les renvoyer en enfer » « Serez-vous à leur tête ? ». Le Vicomte hésita puis secoua la tête : « Non, ma place est ici. Si les Marches d’Uzent tombent, le Royaume est condamné . Mais qu’un messager parte immédiatement prévenir le Général-Abbé Coelio : nous aurons probablement besoin de l’aide des Impériaux pour repousser les démons. Mais qui a bien pu les convoquer ? Aucun homme ne dispose de la puissance magique nécessaire ».



Dans sa tour secrète, Lemarseillais hurlait sa joie impie : il n’avait pas vendu son âme au Diable pour rien. Le cœur noir et corrompu , ce damné avait abandonné toute humanité en échange de trois grands Rituels magiques d’une puissance immense. Il venait de lancer le premier et ne se tenait plus de joie : « Allons, mes petits, tuez, pillez, détruisez, voici venu l’heure des ténèbres. Que périsse l’Empire Franconaute et que le Mal règne en Maître… Oui, Maître… Nous allons bientôt nous retrouver : Dantooooooooooooooooooooon, j’arrive, je viens, sens-tu déjà les griffes de la mort qui se rapprochent de toi ? ». Un rire démoniaque ébranla alors les fondations de la tour : Ave Tenebrae !

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Etat des forces en présence ( pour le moment )



L’Empire Franconaute





Les troupes de garnison Impériales : 26.000 fantassins, 7.000 archers et 6.000 cavaliers légers. Général Coelio.



Points forts : le Général Coelio, le nombre et, surtout, 3 Citadelles aux frontières, une dernière plus en retrait ( près du Royaume elfique, assez loin du front) et Morgenstern, la capitale de la province, fortifiée et entourée d’un immense fossé.



Points faibles : troupes très médiocres et peu combattives, cavalerie faible et peu nombreuse, aucune phalange pour contrer les charges de cavalerie. Les 2/3 des troupes sont à l’est, près de la citadelle de Montfaucon et du Royaume Elfique.





Le Vicomté du Reissland : 15.000 fantassins, 9000 cavaliers légers et 3.000 archers. Général Elvis.



Points forts : le Général Elvis ( assez moyen, mais c’est toujours un chef) et, surtout, les formidables Marches d’Uzent, ensemble formidable de deux citadelles et de murs immenses qui bloquent complètement les troupes d’invasion de l’Uzent. Les cavaliers du Reissland sont les plus rapides parmi les forces actuellement en présence.



Points faibles : des troupes médiocres et peu combattives. Pas de phalange, très peu d’archers.





Les Elfes : 5.000 fantassins, 5.000 cavaliers légers, 7.000 archers et 5.000 archers montés. Le Prince Leaz.



Points forts : le Prince Leaz, des troupes motivées et, surtout, les cavaliers montés, qui sont les meilleures unités dont dispose actuellement l’Empire.



Points faibles : ils ne sont pas préparés ( ils arrivent au tour 2).

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La coalition des Ténèbres





Les orques : 15.000 fantassins, 10.000 archers et 5.000 cavaliers légers.



Points forts :troupes de qualité, avides d’en découdre ( un régiment orque vaut 2 régiments Impérial…), très habiles au combat nocturne.



Points faibles : aucun chef, cavalerie peu nombreuse, faiblesse lors des combats en plein jour.





L’Uzent : 14.000 fantassins, 10.000 phalanges, 7.000 archers, 13.000 cavaliers légers, 1.000 cavaliers extra-lourd ( équivalent de 5 cavaleries du Reissland !), 300 catapultes et un bélier. Chefs Palpatine et Thrawn.



Points forts : deux chefs, une cavalerie extra-lourde, des catapultes et le nombre !



Points faibles : l’infanterie et les phalanges sont médiocres… Et c’est à eux de forcer la formidable muraille des Marches d’Uzent ( non, la cavalerie extra-lourde ne peut pas prendre une citadelle d’assaut ).





Démons Protoplasmes : 8.000 démons.



Points forts : extrêmement puissants, les meilleurs unités actuellement disponibles.



Points faibles : une lenteur d’escargot, une intelligence quasi inexistante ( obligation de combattre ensemble sinon risque de paralysie pour cause de confusion, pas de zone de contrôle), effrayent tellement leurs propres alliés que ceux-ci ne peuvent les approcher de trop près ( le Mage Noir et ses disciples exceptés : après tout, ce sont des demi-démons ).





Les Légions Noires : 10.000 fantassins, 10.000 phalanges, 12.000 archers et 10.000 cavaliers lourds. Général Comeon.



Points fort : le général Comeon, cavalerie lourde puissante et nombreuse, infanteries et archers de qualité ( supérieurs aux orques). Il s’agit là de l’élite du Magiocrate Lemarseillais.



Points faibles : ils doivent traverser le val de brume puis les terres mortes avant de rejoindre enfin le front. Mais le temps joue-il en faveur de l’Empire Franconaute ?





Les Nécromanciens : Lemarseillais, Jagermeister, Ben Artistim, Cypho, Krae et Bubu.



Lemarseillais est le plus dangereux, le plus vicieux et le plus puissant de tous, aussi puissant à lui seul que ses 5 disciples et plus puissant que n’importe quelle unité de son camp ( Démon Protoplasme inclus). Connaissance de trois grand Rituels et de bien d’autres vilenies abjectes

[Danton]

Et naturellement, si vous trouvez cela endormant, dites le

Ce n'est pas vraiment facile de faire un AAR sur ce type de jeux, je ne sais pas ce que cela va donner

Et il n'y aura pas de screens, j'en ai peur


Je me demande si quelqu'un connait

[Bitoun Larouffik]

avec un appareil photo

c'est possible non ?

[latiatia]

En tout cas, j'adore, toujours grandiose tes AARs Danton, celui la ne vaudra surement pas Alicia , mais pourra toujours s'en approcher