Pour répondre constitutionnellement, deux articles * de l'époque evoquent le principe de décision:
Article 64:
"Aucunn acte du Roi ne peut avoir d'effet, s'il n'est contresigné par un ministre, qui par cela seul s'en rend responsable"
Article 68:
"Le Roi commande les forces de terre et de mer, déclare la guerre, fait les traités de paix, d'alliance, de commerce.
Il en donne connaissance aux chambres aussitôt que l'intérêt et la sureté de l'état le permettent, en y joignant les communications convenables."
"Les traités de commerce et ceux qui pourraient grever l'état ou lier individuellement des belges, n'ont d'effet qu'après avoir reçu l'assentiment des chambres"
"Nulle cession, nul échange, nulle adjonction de territoire ne peut avoir lieu qu'en vertu d'une loi. Dan aucuns cas, les articles secrets d'un traité ne peuvent être destructifs des articles patents"
Donc au regard de l'article 64, le roi n'a pu négocier d'armistice avec les allemands, puisque en date du 26 mai 1940 le gouvernement était à Limoges et que les chambres étaient dissoutes
Je rapelle bien ici que seules les forces armées belges ont capitulées, selon les injonctions du Roi qui en a le pouvoir par le premier alinéa de l'article 68, et que la Belgique n'a jamais signé d'armistice avec eux, puisque aucuns ministres n'étaient plus sur le térritoire, et que de ce fait en regard de l'article 64 et des deux derniers alinéas de l'article 68, le Roi n'avait pas le pouvoir de le faire.
Je rapellerais aussi, en regard du livre de Léopold III**, que le premier ministre Pièrlot aurait demandé au Roi de négicier avec l'Allemagne et cela à trois reprises en date des 18, 19 et 26 juin, le Roi y aurait répondu une "fin de non recevoir"
En date du 2 juillet via la délégation Française de Wiesbaden, le premier ministre Pièrlot demande que la Belgique passe de l'état de capitulation à l'état d'armistice, l'Allemagne n'y répond pas
En date du 23 juin, depuis Londres, le ministre de la santé publique Jaspar demande que la lutte continue, dés le lendemain le gouvernement Pièrlot le désavoue.
le 20 Juillet le commandement militaire allemand interdit le retour du gouvernement belge sur sol national
Le 20 Août le gouvernement Belge se dysloque, il n'existe en cette date plus aucun gouvernement belge, le Roi refusant d'en nommer un sur sol belge occupé malgés de moultes demandes de l'occupant. L'exercie politique et législatif est suspendu pour la durée de la guerre.
Il faur rapeller que selon le Roi, la mésentante, de longue date, entre Lui et Pièrlot c'est agravée après l'incident de Wynendaele qui provoca le départ vers la France de Pièrlot des quatres derniers ministres encore présent sur sol belge, ce geste fut interprété par le Roi comme un "
blanc seing".
Le Roi en restant, avait décidé de rester sur territoire belge en vue de partager la souffrance de sont peuple, exercice d'autant plus difficiles que l'occupant lui interdira tout exercice d'opinion et de politique.
Le geste du Roi, lui permettait surtout réaffirmer la neutralité (Proclamée en 1936) de la Belgique, cette neutralitée découlant d'un traite de 1839 (Dont je n'ai à l'heure actuelle pas encore retrouvé trace***)
En substance le dit traité, imposé à la Belgique et aux Pays Bas par l'Angleterre et la France, engaerait les deux premiers cités à respecter une neutralité contre la garantie d'assistance en cas de guerre de la part des deux derniers cités, la Belgique et les Pays Bas devant seulement s'engager à se défendre en cas d'agression de sont territoire d'un enemi.
* Sources exemplaire de la constitution de l'époque, consultée aux établissements
Bruylant.
** Leopold III "Pour l'Histoire" Sur quelques épisodes de mon règne
Editions Racine ISBN: 2-87386-251-3
*** Oui je sais je me démène beaucoups pour un post, mais les allégations douteuses, et limitte révisonnistes, d'un conpatriote, m'ont relativement couroucées.