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Vieux 26/11/2006, 12h12
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Franconaute
 
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La Grande Guerre du Nord 1690 – 1730



Sans avertissement aucun, comme il est pourtant d’usage entre pays civilisés (ce que la Russie n’est pas, nous le savons, mais nous espérions mieux de l’Autriche ), deux pays lâches et sans honneur se jettent comme des fauves enragés contre l’innocente brebis Suédoise en 1690 : les Russes et les Autrichiens ont des armées trois fois plus importantes que les notres et des généraux plus qu’excellents. Ils ont de plus accumulés un important trèsor de guerre. De notre côté, nous n’avons que notre courage indomptable, notre foi en la victoire, la suprématie navale et, surtout, l’appui du Très Haut, qui, dès le début de la guerre, va bénir notre camp : le Juste ne saurait être vaincu par le Malin .



1690 – 1695. Von Starhenberg fait plier la Suède


Les hordes démoniaques se précipitent dans nos provinces d’Allemagne du nord, les Pays Baltes et Ingermanland. Aucun assaut ne sera lancé, la coalition privilégie les sièges exclusivement : la taille de nos forteresses explique cela. Vu leur impossibilité de réaliser un blocus de nos provinces et le terrain souvent difficile, les chances de victoire semblaient maigres. Une armée Russe mettra ainsi le siège devant Ingermanland pendant 2 années sans obtenir le moindre résultat ! Mais ailleurs, les sièges avancent à une vitesse infernale et même les barbares Russes apprenent de leurs erreurs : ils amènent des centaines de canons pour soutenir leurs sièges.


Il faut réagir et l’armée Suédoise débarque en masse pour livrer d’incessantes et féroces batailles rangées aux Austro-Russes


La bataille d’Hinterpommern



La bataille de Danzig



Les sièges cependant continuent toujours et les armées Suédoises, quatre fois moins nombreuses que leurs adversaires, ne peuvent pas être partout. De plus, chaque victoire ne fait que nous gagner un répit : l’ennemi revient toujours, avide de sang et de carnage. La Suède finit par comprendre que la raison de ces sièges ultra-rapides, alors que pas un seul assaut ne sera jamais lancé, portait un nom : Von Starhemberg . Ce général Autrichien était un véritable génie dans l’art de la poliorcétie, comme on en avait plus vu depuis le fameux Vauban en France. A lui seul, il parvenait à emporter nos meilleures forteresses. Et si le vaincre était possible, le tuer ne l’était pas, nos armées n’avaient pas les moyens de poursuivre nos ennemis vaincus dans leur territoire aride et inhospitalier : des hordes, en face, n’attendaient que cela pour dévorer la pauvre brebis Suédoises .


Il ne nous restait plus qu’à user et abuser de notre domination navale pour surgir une fois au nord, une fois au sud, pour stopper les sièges qui avancaient trop vite et trop bien, pour frapper là où l’ennemi était le plus faible. Chaque fois des batailles rangées incertaines et dangereuses...


Septembre 1694, nous frappons en Estland :



Décembre 1694, nous frappons en Vorpommern, preuve de notre rapidité incroyable, et mettons la pâtée au Prince Eugène d’Autriche, le meilleur général Autrichien, qui sera battu une trentaine de fois durant la Grande Guerre du Nord



Mais tous nos succès ne sont qu’éphémères, les Austro-Russes avancent toujours, grâce au génie de Von Starhemberg, véritable héros de cette première partie de la guerre. Comme il était encore jeune et vaillant, la Suède pouvaint craindre le pire. L’invasion de la Finlande commence en outre, enfin dirons certains, en 1695.

Des ambassadeurs partent pour Vienne afin d’apprendre quelles sont les exigences Austro-Russes : ils ont pour instruction de céder Ingermanland s’il le faut, tant cet objectif semble le plus probable pour l’axe du Mal. A leur grande surprise, ils apprennent que l’avidité est vraiment sans limite chez ceux qui attaquent déjà à deux contre un, avec des forces de trois à quatre fois supérieurs aux notres : ils veulent en effet Ingermanland, Vor Pommern et Hinterpommern . « Dans ce cas, préparez-vous à affronter toute la colère du Peuple Libre ! Nous allons continuer le combat et notre résistance brisera votre folie ! La guerre ne fait que commencer ! ». Les vils Austro-Russes ignoraient à ce moment que leur refu de modérer leur folle avidité allaient les entrainer dans 35 ans de guerre supplémentaires, desquels ils allaient sortir brisés et humiliés…

Dernière modification par Danton ; 26/11/2006 à 12h18.
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