Wikipédia bof bof les gars ce sonty les internautes qui écrivent leurs vues sur les choses, donc pas tout à fait pertinent du tout !
Pour le reste voici ce qu'il en fut
Rôle du roi et du gouvernement:
D'abord il y une différence d'appréciation entre les rôle respectifs.
La constitution dit ce qui suit:
"Aucun acte du roi ne peut avoir d'effets s'il n'est contresigné par un minsitre, qui, par cela, s'en rend responsable de l'application des actes au travers du processus législatif"
Mais les dispositions de la loi militaire qui s'applique en temps de guerre disent ce qui suit:
"Le roi, est à la fois chef de l'armée et chef de l'Etat, il est considèré que la première de ces fonctions est prééminente en période de guerre sur la seconde."
Par ce fait, Léopold II est convaincu de se conformer au règles de gouvernance et prends la décision de signer la capitulation des forces armées et de fait d'engager le processus de rédition du pays
Pour Les ministres les deux fonctions sont soumises au règles constitutionnels, de ce fait il disent que le roi se devait de poursuivre avec le gouvernement la lutte au côté des alliés.
Ni moi, ni quiquonque ici n'étant constitutionaliste ou ministre, ne saura emettre d'avis pertinent sur la chose, donc n'émettons aucunes oppinions svp
pourquoi rester en belgique plutôt que de fuir ou déserter ?
Pour la simple raison que rester en territoire occupé et refuser de quitter le pays avec le gouvernement pour poursuivre la lutte aux côtés du Royaume-Uni et de la France, sont les garants de la neutralité de la Belgique et non de l'intégration au sein d'une quelquonque alliance avec qui il faudrait partager tous les objectifs...
Nénmoins le roi est pieds et poings liés car Hitler lui interdit toute activité politique et refuse de se prononcer sur l'avenir de l'État belge. De plus Hitler interdit toute faveur aux Wallons, y compris la libération des prisonniers de guerre. Le maintien de ces derniers en captivité, alors que la quasi-totalité de leurs homologues flamands rentrent rapidement au pays. (Même si certains bruxellois se dirent flamands pour rentrer, comme le fit l'oncle de ma mère).
cette attitudes favorisera le développement d'une certaine « conscience wallonne » pendant la guerre et un ressentiment à l'égard du souverain.
Le retour du roi:
Les opposants au retour du roi lui reprochent
- son comportement durant la guerre
- Son mariage (notamment le fait qu'il se oit marié civilement avant le ariage religieux)
- L'influence de son entourage, qui n'est investi d'aucune responsabilité
- Son testament politiquede janvier 1944, qui estime que le gouvernement Pierlot ne "pouurra reprendre aucune responsabilité tant qu'il n'aura pas répudié ses erreurs et fait réparation solennelle et entière"
Les partisans du retour du roi, estiment, eux, que:
- le roi a respecté ses devoirs Constitutionnels
- a tenu à partager les épreuves de son peuple en restant en Belgique occupée et s'est préoccupé de son sort.
- Le roi ne peut mal faire, pour certains
Les deux camps s'accusent mutuellement de vouloir instaurer un régime fort ou de saper les fondements de la monarchie.
La polémique, qui va de la virulence à la nuance, est alimentée et véhiculée par la presse écrite et au cours de réunions publiques et de manifestations.
Le 12 mars 1950, une « consultation populaire » est organisée : les électeurs et les électrices sont appelés à se prononcer sur l'opportunité de la reprise par le roi de ses pouvoirs constitutionnels. Une majorité de 57,68 %s'exprime en faveur du retour du roi, mais les résultats présentent des déséquilibres régionaux : 72,2`%de « oui » en Flandre, 48,16% dans l'arrondissement électoral de Bruxelles et 42% en Wallonie.
et, en outre, de sensibles différences à l'intérieur des régions. Des élections legislatives anticipées Sont organisées le 4 juin 1950. Le Parti social-chrétien en sort vainqueur et, sans atteindre pour autant le poucentage des « oui » si la consultation populaire, emporte seul la majorité des sièges tant à la Chambre des représentants qu'au Sénat. Un social-chrétien homoyenc est constitué. Le Wallon Jean Duvieusart est premier ministre.
Les Chambres réunies votent le 20 juillet 1950 une motion constatant que « l'impossibilité de régner de Léopold 3 est arrivée à terme. Le roi rentre à Laeken le 22 juillet.
C'est alors le déclenchement d'un mouvement d'opposition émaillé de grèves et d'affrontements violents, Des témoignages existent, attestant le risque de sécession de la Wallonie dans cette phase ultime, particulièrement aiguë, du dénouement de la question rovale.Des barricades sont dressées à la rue Pierreuse, au boulevard de la Sauvenière et sur la place Saint-Nicolas (Lège). Devant le déroulement des événements, les autorités paniquées font alors appel à l'armée pour rétablir l'ordre, mais les réservistes refusent d'intervenir. De même, le contingent rappelé d'Allemagne en toute hâte défile dans Liège en scandant
L'Internationale , se faisant applaudir à tout rompre par les grévistes liégeois. Lorsqu'ils reçoivent l'ordre de tirer sur la foule afin de dégager la gendarmerie, ils désobéissent! Tant à l'intérieur du pays qu'à l'étranger, la Belgique est considérée comme un pays au bord de la guerre civile. Liège tombe aux mains des travailleurs, qui décident alors qui peut entrer et sortir de la ville. Cet exemple pousse certains membres de la résistance à repasser à l'action. Ainsi le 27 juillet, la prise d'assaut du palais royal à Bruxelles n'échoue que d'extrême justesse. Le soir même, des dizaines de milliers de travailleurs sillonnent les rues de la capitale, dont de nombreux partisans en armes et mineurs du Borinage, lesquels disposent depuis longtemps déjà de bâtons de dynamite. C'est par camions entiers que les opposants affluent de partout. Une gigantesque marche sur Bruxelles est prévue pour le 1er août 1950. Le pays est au bord de la guerre civile. La veille de la marche, le 31 juillet, à Grâce-Berleur, la gendarmerie ouvre le feu sans sommation et lance des grenades sur des grévistes qui s'opposent à la capture de l'un des leurs. Quatre travailleurs sont tués, des dizaines sont grièvement blessés. A Liège, on scande alors plus que jamais: «Vive la république!», «Vive la révolution!». La radio annonce que la marche sur Bruxelles prévue pour le 1er août est annulée. Depuis plusieurs jours déjà, le PSB s'employait activement à élaborer un compromis.
Forts d'une autorité morale non contestée, les dirigeants de la Confédération nationale des prisonniers politiques et ayants droit offrent leur médiation, qui permet de rétablir au moins indirectement le contact entre les trois grands partis, le gouvernement et le roi.
Ne se sentant pas franchement soutenu par le gouvernement et ne voulant pas être la cause d'une. insurrection, Léopold III céda ses pouvoirs, dans la nuit du 31 juillet au 1er' août. Il les confia au prince Baudouin qui reçut le titre de prince Royal. Par la même occasion, le souverain annonça son intention d'abdiquer, si la réconciliation nationale s opérait autour de l'héritier du trône.
Sous le gouvernement homogène de Joseph Pholien, constitué le 15 août, les trois partis nationaux encouragèrent cette réconciliation. Aussi bien, le 11 juin 1951, par une lettre au Premier Ministre, Léopold III mit un terme aux derniers soubresauts de la question royale, en estimant publiquement que l'heure de la transmission des pouvoirs avait sonné.
Le 16 juillet 1951, au palais royal de Bruxelles, se déroula la cérémonie de l'abdication. « Je vous en conjure. soyez unis» A ces dernières paroles de Léopold III comme roi des Belges, répondirent en écho les premières paroles du roi Baudouin. « L'union de toutes les forces du pays et la Compréhension mutuelle de nos deux cultures nationales rendront possible le développement constant du patrimoine matériel et moral de la Belgique.»
L'exercice des pouvoirs constitutionnels du Roi est délégué à ce dernier par une loi adoptée par les Chambres le 11 août 1950. Le prince Baudouin porte le titre de prince royal jusqu'à l'abdication de son père, reconnaissant que l'apaisement est réalisé, moins d'un an plus tard celui-ci devient roi le 17 juillet 1951.
Quelques remarques
Je tiens à faire remarquer la choses suivante, nous capitulons le 28 mais, mais treize jours plus tôt les hollandais firent de même, alors que nous constaterons par après que la France a eu le droit de poser une armistice conditionnel, il y a manifestement deux traitements à l'égard des vaincus dans le chef d'Hitler.
Pour ce qui est du reste, oui le 15 mai la campagne de France est finie, les allemands ont percés le front à Sedan et s'engage une course contre la montre, pour sauver un maximum de troupes franco-anglaise de l'encerclement, seules quelques combats ont encore lieu le 15 mai à Stonne, entre le 17 et le 19mai sur la ligne Moncornet-Crecy, et le 21 mai à Aras. Pour le reste la chose est entendue.
Au plan personnel, je considère les vrai héros ceux qui:
Sont restés sur le sol national pour tenir tête à l'occupant, comme par exemple les journalistes et éfditeurs du faux Soir.
Ceux qui par leurs actions ont ralentis la production industrielle du pays et les moyens de communications afin de gèner l'approvisionnement de l'enemi.
Ceux qui au travers de leurs captivités ont permis d'entretenir le moral de leurs compagnons d'infortune.
Ceux qui n'ont pas fuit avant l'armistice !