Afficher un message
  #75  
Vieux 11/11/2006, 12h48
Sulim Sulim est déconnecté
Sans forum fixe
 
Date d'inscription: novembre 2005
Messages: 4
Par défaut

Je découvre le post et beaucoup de clichés :



Les deux guerres mondiales ont plus fait contre la langue bretonne que les hussards noirs de la République. Elles ont été de véritables accélérateurs d'intégration au mode de vie français (langue, costume, musique Etc...). La baisse de la pratique de la langue (qui était langue maternelle en Basse Bretagne jusqu'aux années 20-30) est d'abord le fait de ceux qui la pratiquait et qui ne souhaitait plus la transmettre.



Dans ma famille, le breton m'était interdit. Il était pratiqué lorsqu'on souhaitait garder la confidentialité de la conversation.



Sur la première guerre mondiale, il est vrai que les bretons ont payé un lourd tribut. Mais ce point doit être relativisé. D'une part, la Bretagne était l’une des régions les plus peuplées. D'autre part, les circonstances des premiers mois de la guerre, parmi les mois les plus meurtriers de toute la guerre (il n’y avait pas encore les tranchées), ont fait que les régiments bretons se sont retrouvés en premières lignes notamment lors de la bataille des frontières.



Sur la frontière de la Bretagne, tout dépend de la période à laquelle on se situe :



La Bretagne ducale est formée de la Basse et Haute Bretagne. Ses marches frontières sont matérialisées et encore très visibles de nos jours.



La Bretagne royale a récupéré les comtés de Rennes et Nantes, anciennes marches frontières (Cf Rolland, prince des marches de Bretagne) ainsi que le Contentin cédé au roi Salomon et une partie du Maine, de l’Anjou et du Poitou.



Pour la fédération armoricaine, il faut ajouter à la Bretagne actuelle, la Normandie, le Maine, l’Anjou et le Poitou.



Comme je suis raisonnable de nature, je demande seulement le retour à la frontière ducale.
Réponse avec citation