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Vieux 04/11/2006, 13h29
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Franconaute
 
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1502 – 1522. Je vous ramènerai des tableaux!



François I, Roi de France par la grâce de Dieu, allait poursuivre le rêve commencé bien avant lui : l’unification de toutes les terres de France sous la bannière de la fleur de Lys . Le Hainaut était Français, il fut acheté à l’Empereur. La Savoie était française, elle demanda son rattachement à la France, ce qui fut rapidement fait. Le but ultime était en bonne marche, mais François fut alors attiré par un autre rêve : les beaux tableaux d’Italie, la renaissance, l’art…

Gênes attaqua en effet sournoisement notre allié, l’honneur dictait notre réaction : Bayard, le Chevalier sans peur et sans reproche, ne pouvait pas laisser l’innocent se faire dévorer sans réagir. La douce brebis était sous notre protection, le loup carnassier allait payer pour son agression ignoble . La Furia Francesce emporta tout sur son passage et nos troupes d’élite atteignirent rapidement les frontières de la Papauté.

Le Saint Père ne rata pas l’occasion de bénir le Roi de France, Juste parmi les Justes et Saint Protecteur de la Foi. Sa Sainteté organisa un Concile, durant lequel l’Empereur et le Roi de France eurent l’occasion de se retrouver et de parler en toute franchise : la rayonnante présence du Saint Père nous éblouit, la paix ne pouvait que ressortir de cela et c’est bien ce qu’il arriva .

François retourna donc avec France, les bras chargé de tableaux, avec la bénédiction du Pape et l’amitié de l’Empereur. Le Saint pacifisme de la France émerveillait le monde, qui voyait dans notre pays un garant de la paix, de la stabilité, de la justice pour tous. Le triomphe de la civilisation sur la barbarie. Le charme inné de la France opérait à merveille !



1523 – 1547. Montrez moi donc le testament d’Adam !



De vastes terres sortaient des flots et les royaumes Ibériques se taillaient un empire outre mer, mais ou était le testament d’Adam qui leur octroyait le monde ? Il n’existait pas, ainsi qu’en convient bien volontiers le Saint Père… Un ambassadeur partit pour Madrid et un accord fut rapidement trouvé, les deux souverains chrétiens appliquant en effet le sage précepte chrétien « Aime ton prochain comme toi même ».

Verrazano partit alors pour l’inconnu et affronta de grands dangers et périls, sans jamais trouver les ports espagnols qui devaient nous offrir une salutaire escale . Dieu l’avait sans doute voulu ainsi. Mais si Anglais, Portugais et Espagnols avaient su s’implanter là bas sans aide extérieur, nul doute que la Glorieuse France allait aussi y arriver ! Le Très Haut nous offrit enfin sa protection et un premier port français fut établi dans les Antilles . C’est à partir de celui-ci que Verrazano put tranquillement continuer ses explorations. Il revient en France avec une constatation irréfutable : Espagnols et Anglais nous avaient devancés, ils semblaient même parfois bloquer les côtes pour empêcher l’arrivée d’un nouveau venu

Face à ce triste constat, François I, toujours Roi de France par la grâce de Dieu , eut alors une idée lumineuse : « Puisque nos cousins d’Angleterre et d’Espagne sont partis par l’ouest et ont trouvé des terres, nous allons, nous, partir par l’est et trouver d’autres terres ! ». Cette périlleuse mission fut confiée à Jacques Cartier. Le fier marin partit de France sans se douter qu’il n’y reviendrait pas avant 20 ans…

Ainsi qu’il avait été décidé, nos explorateurs empruntèrent un chemin non encore découvert par les autres royaumes d’Europe… Du moins le pensions-nous. En fait, les Ibériques nous avaient clairement devancés, là aussi, et il fut décidé de pousser encore plus loin, toujours plus loin : eh quoi, nous finirions bien par arriver les premiers quelque part ! La Glorieuse France ne pouvait accepter d’être toujours à la traîne, son honneur exigeait de découvrir la première des terres nouvelles. Le Peuple de France tout entier travailla nuit et jour pour atteindre ce noble objectif, la Gloire de la France était en jeux !

De fortes sommes de ducats nous avaient permis d’obtenir l’accès militaire de plusieurs pays indigènes, mais, toujours, nous croisions nos tendres amis d’Espagne, qui avaient décidemment en matière d’exploration une sérieuse avance sur nous. Enfin, miracle, Cartier atteignit des terres lointaines qui semblaient inconnues de tous : il s’agissait de l’Inde ! Un port y fut fondé et c’est à partir de celui-ci que notre fier explorateur allait continuer de rayonner à travers toute la région.


L’audace, la rapidité et la bravoure de la France sidéraient le monde et tous s’inclinaient devant notre clairvoyance : oui, nous sommes partis avec retard dans cette folle course vers le nouveau monde, mais oui aussi nous avons néanmoins su apporter notre modeste pierre à l’édifice mondial de la connaissance et de la paix.

Que la paix de Dieu motive nos actions ! Etendons la lumière divine partout dans le monde ! Soyons le flambeau de la pureté, de la justice et du Bien et crions tous ensembles, avec émotion et fierté, comme tant de citoyens à travers le monde : « Vive la France ! »
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