Histoire de l'Empire Ottoman 1671-1680
Mehmed IV Sultan
La grande oeuvre de reconstruction de l'empire de notre Sultan porte ses fruits et parvient à son terme. Bientôt l'empire sera remis des terribles épreuves des deux derniers siècles, des défaites et du désordre qu'il a connu.
Enfin, à l'instar des pays chrétiens, le Sultan a-t-il pu imposer des réformes administratives sensibles. Les tribunaux impériaux vont remplacer les assemblées tribales partout où règne la loi de notre Sultan et d'Allah. Le plateau anatolien, joyeaux de l'Empire, s'est doté de très bonnes fabriques et reprend l'exportation. Les récentes conquêtes en Crimée et en Roumanie, qui ont permis de remplacer l'Anarchie polonaise et Russe par l'ordre bienvenu de notre Sultan, ont réorienté vers nos places commerciales de nombreuses denrées, dont nos marchands savent profiter.
Mais la Gloire du Sultan ne saurait être lié à la bonne santé du commerce des pâtisseries. Nos conquêtes vers l'Est des balkans ont lavé les affronts subis, même si il faudra étudier l'eventualité d'offrir aux princes moldaves l'autonomie qu'ils désire, sachant que les richesses que nos percepteurs rapportent sont sans commune mesure au désordre qu'il apportent à ces marches. De plus, il n'est pas dans l'interêt du Sultanat de laisser craindre à l'Empereur Autrichien une menace de notre part à ses frontières. En créeant un glacis de vassaux, nous ne ferons que lui rendre la politesse. Nos ambassades en Europe nous ont appris que les diplomaties chrétiennes connaissent actuellement un grave déficit de talents. Hormis les lointains royaumes d'Espagne, d'Angleterre et du Portugal, personne ne semble capable de nouer des alliances dignes de ce nom et tous se font la guerre et se taillent des croupières dans le plus complet désordre. Bien qu'il ne soit ni dans notre interêt ni de notre volonté de nous isoler des mots et gestes de ce théâtre, cette confusion n'est pas pour nous déplaire.
Désordre ! Quel mot affreux. Bien que vigilant à l'Ouest, notre Sultan a clairement exprimé son intention de se tourner à l'Ouest tout en poursuivant les réformes. Notre patiente politique militaire et diplomatique des décennies précédentes a porté ses fruits et nous a permis d'éviter l'emergence d'un concurrent perse. Un embryon d'Etat perse, sous notre contrôle, cohabite difficilement avec les restes d'Al-Konyu, qui a été contraint et le sera à nouveau de nous accorder droit de passage. Les routes vers les richesses et la soumission des Uzbeks, de Mughal Empire et de Gujarat nous sont donc ouvertes, bien que nous ne soyons pas parvenus à trouver de partenaire dans la région.
Portrait du général Firoz Khan fournis par nos amis perses. Il s'imagine
nous résister et nous léchera bientôt les pieds, comme son empereur
En méditerranée, quelques evenements méritent une place dans nos registres. Venise a cru bon de déclarer la guerre à notre vassal Raguse. Le Prince de cette province pauvre, mais absolument stratégique ayant beau nous detester malgré ses sourires fielleux à chaque fois qu'il paye le tribu, nous ne pouvions nous permettre de perdre cette clé de l'Adriatique et des Balkans. La guerre fut superbement menée par les assaults furieux et les sièges methodiques de Köprölö Fazil Ahmed.

Kara Mustapha
Kara Mustapha repris vite le flambeau et obtint finalement, outre la paix à Raguse, Corfu et la Ionie, que nous tentons de convertir à la vraie foi. C'est une incontestable victoire qui sécurise la Méditerranée Orientale, qui est la notre.
Puis nos alliés de Tripoli et d'Al Jazira, braves et fougueux, se sont retrouvés en guerre contre le royaume corrompu de Naples. Bien que nous n'y ayant aucun interêt, nous décidâmes bien sûr de les assister. Kara Mustapha termine actuellement le siège de Naples.
La guerre à Naples et nos conquêtes