La blietzkrieg Suédoise
La paix entre la France et l’Espagne est finalement signée, notre noble allié victorieux obtient tout ce qu’il revendiquait en Europe et ne manque pas de rendre un vibrant hommage aux soldats Suédois

, qui sont tombés par milliers dans les Pyrénées pour soutenir sa cause : la ferme loyauté des Vikings du nord est une perle vraiment rare dans ce monde de brutes belliqueuses sans foi ni loi

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Alors que notre petit mais valeureux pays pays se remet péniblement de cette longue guerre, des ambassadeurs de Pologne, pays ami depuis 150 ans, arrivent à Stockholm et implorent notre aide : les barbares ravagent leurs terres (est-il vraiment nécessaire de préciser la nationalité

?). En 1632, alors que la révolte gronde toujours dans nos campagnes (WE +4), Gustave-Adolphe de Suède franchit le rubicon : c’est la guerre !
Ingermanland puis Novgorod tombent comme des fruits mûrs, la Russie, toujours embourbée en Pologne, est complètement prise au dépourvus : l’audace incroyable de la Suède, toujours pas remise de sa guerre précédente, doit et va payer

! C’est en effet une blietzkrieg qui se lance, pas une lente et mortelle guerre d’usure comme Moscou l’avait fait lors de la guerre de Hollande, ce qui avait d’ailleurs complètement échoué

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La blietzkrieg Suédoise
Moins de 5 mois après la déclaration de guerre, Gustave-Adolphe atteint déjà Moscou et la capitale russe est prise d’assaut ! Le monde émerveillé mais aussi incrédule apprend l’étonnante nouvelle : le drapeau Suédois flotte sur Moscou et Gustave-Adolphe passe une nuit inoubliable dans le palais des Tsars, avec la Tsarine, oubliée par un Tsar parti en quatrième vitesse pour éviter l’humiliante capture : on raconte que, le lendemain la Tsarine, radieuse, se serait exclamée « Enfin un homme, un vrai »
La chute de Moscou et l’arrivée des hordes Russes
Le héros de Suède, victorieux, reprend alors la tête de l’armée et se précipite au Nizhgorod, où se rassemblent les troupes Russes : Guga les écrase complètement puis prend la province d’assaut

. Le peuple russe commence alors à gronder, les pressions internationales se font terribles et le Tsar, tétanisé, n’a plus le choix : il doit réagir ou s’avouer vaincu ! Sournoisement, il va attendre que l’hiver meurtrier passe, cet hiver qui va tuer bien plus de nos soldats que les batailles ou les assauts, mais le résultat sera très largement inférieur à ses attentes : Guga a soigneusement pris ses quartiers d’hiver à Moscou et la capitale offre un ravitaillement presque suffisant pour une armée somme toute assez réduite en nombre mais qui compense par sa bravoure et le génie tactique de Guga.
50.000 soldats Suédois se massent néanmoins aux frontières : la campagne de l’été 1633 sera aussi fulgurante que celle de 1632, les moyens sont au moins équivalents, supérieurs même

. L’empire de Russie va s’effondrer, les Vikings du nord vont triompher et la malheureuse Pologne, ravagée par l’envahisseur barbare, sera sauvée. Le Tsar, curieusement, refuse cet alléchant programme et lance toutes ses forces pour une bataille décisive : ses armées disposent d’une très large supériorité numérique, de l’ordre de 4 contre 1 pour la cavalerie

, et Gustave-Adolphe, le conquérant de Moscou, a disparu depuis peu

, au sommet de sa gloire éternelle.
La bataille de Moscou
Les Russes sont écrasés et leur défaite est totale : pour éviter la destruction totale de son armée vaincue, le Tsar capitule enfin sans conditions

. Les Vikings du nord victorieux font alors preuve d’une immense modération malgré leur indiscutable victoire : ils se contentent d’annexer la province d’Ingermanland. La Russie n’a plus d’accès à la baltique, cela tombe bien, elle n’avait rien à y faire. Que le Tsar se concentre sur le sud ou sur l’est et la paix, stable et durable, pourra enfin régner entre la Russie et la Suède. Un front nord sécurisé aurait pour lui des conséquences incalculables : faute de disposer de cela, la Russie est une fois de plus contrainte à signer une lamentable paix blanche avec la Pologne

. Où serait actuellement la Russie si son Tsar avait accepté ce traité de paix que nous avions offert en 1492 et que nous reproposons à nouveau 150 ans plus tard ?
Le Peuple Libre, pacifique par nature, espérait enfin pouvoir goûter aux délices de la paix : las, il fallu de nouveau entrer en guerre, contraint et forcé

, alors que les camapgnes étaient toujours très agitées (WE +3). L’Autriche attaquait en effet le Danemark, notre vassal et, surtout, un frère protestant. Inacceptable pour la Suède, défenseur autoproclamé de la foi protestante. 30.000 Bavarois catholiques se précipitent déjà contre Danzig, faiblement protégée (l’armée quitte à peine la Russie

) : 8000 Suédois seulement les y attendent.
La bataille de Danzig
Les Bavarois sont écrasés et les renforts arrivent en masse : l’armée Suédoise contre-attaque et pénètre en Autriche

! Piccolomini est repoussé, Wiekepolska tombe, la foi Suédoise fait des miracles !
Le triomphe de la foi
Mais le Danemark, pour lequel nous sommes entrés en guerre, refuse toute ingérence Suédoise : soit, puisqu’il veut tant périr, ainsi soit-il ! De cordiaux contacts sont alors établis avec l’Empereur, qui s’engage à maintenir la liberté religieuse au Holstein et accepte de dédommager la Suède pour ses ‘frais d’intervention’. La paix est aussitôt signée, la Suède n’a jamais contesté la prééminence impériale de Vienne sur le Saint-Empire Romain Germanique… tant que les droits des protestants sont respectés, ce qui est indéniablement le cas. Témoignages des bonnes relations Austro-Suédoises, quelques discrètes facilités sont gracieusement offertes à l’Empereur

, qui peut ainsi rapidement vaincre le Danemark. Notre frère de Hollande s’est aussi servi au passage, il a bien fait et nous lui affirmons qu’il conserve toute notre amitié

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La paix revenait enfin, il était temps ! L’économie Suédoise, un peu bousculée par plus d’une décennie de guerre, peut alors repartir à plein régime : nos marchands s’implantent fortement en Asie et en Afrique, une ville coloniale est fondée au Canada, un port en Afrique de l’ouest, des juges sont nommés sur tout le territoire et les manufactures poussent comme des champignons. Nul doute à avoir, Dieu lui-même nous récompense pour notre piété, pour notre ardeur à défendre la justice et la paix dans le monde. Longue vie aux vikings du Peuple Libre

!