En
1968, l'Arpa approuva le projet de création d'un réseau informatique délocalisé.
Opérationel en
1969, Arpanet servit de banc d'essai à de nouvelles technologies de gestion de réseau, liant, sous l'égide de la
Rand organisation, plusieurs universités et centres de recherches. Les deux premiers nœuds qui formèrent l'Arpanet étaient l'
UCLA et le
Stanford Research Institute, suivis de peu par l'
Utah University, la
Johns Hopkins University et le
Smithsonian Institute.
Le mythe voudrait que l'objectif d'Arpanet ait été de permettre aux réseaux de communication militaires (Arpanet a vu le jour en pleine
guerre froide) de continuer à fonctionner malgré une attaque
nucléaire massive de la part de l'
URSS c.à.d. : « garder ouvertes des voies de communication quel que soit l'état de destruction du pays », (les
USA). Les chercheurs (souvent des militaires) pouvaient utiliser les unités centrales de n'importe lequel des établissements gérés en réseau, qu'il soit universitaire ou militaire. Une raison plus vraisemblable serait qu'Arpanet ait été créé afin d'unifier les techniques de connexion pour qu'un terminal informatique se raccorde à distance à des ordinateurs de constructeurs différents.
Les premiers essais ayant été concluants, le projet, que d'aucuns qualifient d'ancêtre de l'
Internet, compte tenu de son mode de fonctionnement, fut mené à son terme. Lorsqu'un des centres (nœuds) était virtuellement détruit, les données empruntaient d'autres chemins et d'autre nœuds pour atteindre les destinataires désignés.
Très rapidement, la
CIA conclut à l'invulnérabilité d'Arpanet, alors que dans les faits cette « invulnérabilité » était sujette à caution.