Dépêche Belga - Jeudi 9h14
C'est une foule en larmes qui se presse aux obsèques nationales de son héros, en la cathédrale Sainte-Gudule de Bruxelles, bientôt rebaptisée "Saint-Curtis", en hommage à un homme qui toujours prôna l'antiviolence et le respect de l'Autre, un homme injustement condamné malgré (ou à cause de) ses prises de positions courageuses.
De jeunes filles à peine vêtues en ces périodes de grandes chaleurs s'arrachent des bouts de catafalqus, certaines en proie à la plus grande détresse s'évnouissent de douleur, d'autres ayant touché le cercueil tombent enceintes instantanément et accouchent sur le parvis de petits bébés blonds au regard candide quoique vengeur.
Sur le caveau dédié au héros innocent, cette simple phrase "Je vous l'avais bien dit", émouvante de sobriété tranquille.
Une main anonyme a griffonné en dessous "Pays de meeeeerde".
Et alors que la douleur électrise les âmes des 500 millions de personnes ayant voulu rendre hommage à celui qui tomba dans la fleur de l'âge, résonnent encore les mots du cardinal Raïko :
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On peut se demander pourquoi les membres de l'association ont décidé de l'executer lui...
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Curtis, pétri de bonté et d'humanité, avait condamné d'avance tout acte de vengeance. Mais il est évident que le barrage de l'honneur ne peut seul arrêter les flots déferlants d'une foule vengeresse, qui scande, la voix entrecoupés de hoquets de colère, ces quatre noms désormais destinés à être conspués jusqu'à la fin des temps :
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Florian, Marius, SD, Akmar
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