Le Parmelan (Massif des Bornes) 1832 mètres
Difficulté : moyenne
Dénivelée : 700m
Durée :3h/3h30
Pour rejoindre le point de départ depuis Annecy, prendre la direction de Thônes puis Villaz.
Dans Villaz, tourner à gauche après l’église et au stop suivant prendre à nouveau à gauche.
Ensuite prendre la première à droite direction R.F. (route forestière) du Parmelan.
Aller jusqu’au bout de la route et se garer. Attention, la route est déjà un peu sinueuse et peut se révéler terrible pour les personnes sujettes au mal des transports :gerboun:
Vous voilà au point de départ de votre ballade et trois chemins s’offre à vous. Il faut prendre celui du milieu, celui qui grimpe le plus !
Après 200-300 m, vous arrivez à une bifurcation, les deux sentiers permettent de rejoindre le sommet mais je vous conseille pour la montée de suivre le « sentier des vaches », la route par le chalet Chappuis étant à préférer pour la descente.
Vous faites alors face à une belle côte qu’il faut gravir en soufflant bien fort avant de retrouver des pourcentages plus agréables (pour vous réconforter et en fonction de la saison, vous trouverez sur les pentes fraises, framboises et mûres sauvages

).
Ensuite, vous avalez plusieurs centaines de mètre avant d’arriver à une bifurcation en croix. Il est évident que vous n’allez pas redescendre, il faut donc prendre le chemin qui monte de droite. Après vous rejoignez la route qui vient de chalet Chappuis et vous continuez à grimper.
Au bout de quelques pas, vous pourrez avoir un magnifique panorama

sur votre droite en direction des Dents de Lanfon et du massif des Bauges. La route, elle, se poursuit sur la gauche, toujours dans les bois et finit par arriver à une nouvelle bifurcation. Soit vous filez tout droit et empruntez le Petit Montoir qui contourne la falaise pour aboutir sur le plateau proche du sommet, soit vous prenez à droite et vous vous attaquez au Grand Montoir, passage plus court mais taillé dans la falaise, équipé de chaînes et de rampes et donc à déconseiller aux personnes sensibles au vide. En soi, ce passage n’est pas dangereux, même s’il faut se méfier car la roche est patinée, et je le prends toujours pour la montée et privilégie l’autre pour la descente.
Une fois en haut de la falaise, vous êtes sur un plateau de lapiaz (roche calcaire dans laquelle l’eau à creuser des rigoles et des failles de quelques centimètres à plusieurs mètres de profondeur) et il ne vous restes qu’une dizaine de minutes d’effort. Vous apercevez rapidement le refuge du CAF et ensuite sur votre droite une grande croix indiquant le sommet.
Un petit casse-croute, une photo et il ne vous reste plus qu’à redescendre !