Notre victoire fantastique nous propulsa dans une nouvelle ère, qui réservait bien des surprises à nos chercheurs ! La paix se faisait sentir dans tous les coeurs, et libéraitt une créativité nouvelle. von Aasen se donna pour tâche d'assurer à nouveau la supériorité technologique et culturelle absolue à son peuple, qui était mise en danger par les esclaves chercheurs indiens si nombreux qu'ils menaçaient de surpasser les académiciens allemands. La reprise s'amorça par la construction de Broadway à Berlin :
Elle continua avec tout autant de dynamisme par l'invention d'un instrument de guerre révolutionnaire, la mitrailleuse, dont les premières troupes furent équipées à Munich, parant ainsi à une éventuelle attaque surprise perse (qui était improbable vu nos relations). La construction de la Tour Eiffel à Cologne et l'apparition des premiers chemins de fer marqua l'industrialisation croissante du pays, dont le paysage se transformait à un rythme fou ! Ce n'étaient plus les chants des oiseaux qui réveillaient les Allemands le matin, mais le poste radio des voisins ! Berlin-Munich était l'affaire d'un voyage d'une dizaine d'heures, et l'exposition industrielle de Hambourg ravissait le monde entier, accouru en paquebot !
Les usines étaient si performantes, et les ouvriers si zélés, qu'une fois de plus la production dépassa rapidement la demande. Le budget de l'armée fut accru, mais bientôt von Aasen était débordé par les nouvelles unités et ne savait pas vraiment quoi en faire. Il fallait également occuper les vétérans de la dernière guerre, nombreux et expérimentés. Bien bête aurait été celui qui gaspille tant de bonne volonté et de savoir, pensa von Aasen, et en observant Hanovre (l'ancienne Corinthe, la seule ville allemande du continent africain), il s'aperçut que la ville était trop faiblement développée pour assurer la souveraineté allemande dans les régions pétrolifères de l'Algérie. Les Romains avaient réussit à faire passer les habitants dans leur camp, et Hatchepsout faisait défiler ses unités à la frontière germano-égyptienne. Il fut décider d'écraser ce qui restait des Romains (3 villes), dont on ne pouvait attendre ni bonnes intentions, ni grande résistance ! La guerre débuta le 25 avril 1820, et les Hussards sa Majesté se mirent en devoir d'assiéger Pisae et Delphes en même temps.
Malgré de puissantes contre-attaques de la chevalerie romaine à Delphes, les deux villes côtières de l'Empire Romain purent être prises dans un espace de temps plutôt court, grâce au soutien décisif de la Kriegsmarine, qui aidait de son artillerie à affaiblir les défenses ennemies. La supériorité quantitative et qualitative de l'armée allemande eut raison de son ennemi en l'espace de 6 ans.
Pendant que von Aasen organisait la logistique immense requise par un voyage de 2 000 km à travers le désert pour atteindre la nouvelle capitale romaine, il apprit que les Chinois avaient déclarés la guerre à Ashoka, président des Indiens. La soif de sang chinoise ne pourra donc jamais être apaisée ! Cette guerre arrangeait von Aasen, qui voyait ses deux principaux concurrents s'entretuer, sans que l'un ou l'autre n'arrive à une victoire décisive. Lui-même vendait des comédies musicales aux deux, ainsi qu'au reste du monde, sans distinction particulière, engrangeant ainsi un grand profit, qu'il injectait dans de nouvelles merveilles, sans que le trésor impérial ne chute en-dessous de la barre des 4000 lingots d'or.
En 1858, la dernière ville romaine, Ravenna, tomba. César fut pendu au mât d'un des bâteaux de pêcheurs de la ville par ses propres sujets, pour bien signaler son manque d'importance. Les Romains sont écrasés, et le monde entier tremble devant ce peuple qui a lui seul en a déjà balayé deux autres ! Mayence (ex-Pisae) et Lübeck (ex-Ravenna) sont intégrés à l'empire, et les foreurs se pressent en Algérie pour y construire les installations qui permettront d'y récuperer le précieux pétrole. L'uranium est également exploité autant que possible, et von Aasen signe un accord très lucratif avec les Chinois qui n'en possèdent pas. Tokugawa Ieyasu, lui, profite du vent qui tourne en défaveur d'Ashoka, qui perd de plus en plus de villes, pour déclarer la guerre à ce dernier. La traitrise japonaise est sans limites, et von Aasen est bien tenté d'envoyer sa flotte de destroyers, qui dépasse en puissance de loin les anciens bâtiments en bois d'oeuvre. Il lui donne l'ordre de se mettre en route pour Delhi, mais n'entreprend aucune autre action belliciste pour l'instant. Des sous-marins de la base navale de Cologne viendront assister cette flotte, et espionner les agissements ennemis. Entretemps, le peuple allemand édifie de nouvelles merveilles, qui apportent des avantages de plus en plus grand à l'état, régisseur incontesté des terres d'Europe.
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