Tour 5 : (dernier tout joué entièrement)
Consultation intérieure :
Le ministre de l'économie essaye de calmer son collègue ministre d'état, qui veut fermer les frontières à l'Est. Inofficiellement, il rentre en contact avec la fédération soviétique. Le chef de gouvernement (ex-chef de gouvernement de la CEI) explique son regret face aux accusations portées par l'ex- chef de gouvernement d'Europe de l'Est ( en fait le seul à avoir attaqué l'Europe de l'Ouest). Après de longues et âpres négociations (durant une "pause" dans le jeu de 20 minutes), la fédération sovitétique, soumise à une pression extrême, accepte de changer de nom (le changeant en "Fédération Eurasienne"), de faire un discours devant l'ONU où elle s'excuserait devant l'Europe de l'Ouest, et où elle annoncerait clairement qu'elle suivrait un modèle ouest-européen. Sous ces conditions (+ boycott total de la Chine), l'Europe de l'Ouest se déclare prête à poursuivre son programme de modernisation dans l'ex-CEI. Une entrée dans l'OTAN n'est pas exclue.
Aucun nouveau programme n'est lancé, les anciens coûtent déjà assez comme ca.
Inofficiellement, le pacte de solidarité entre l'Amérique du Nord, l'Europe de l'Ouest, le Japon et l'Arabie est renouvellé.
La production a l'air excellente pour cette année. Un énorme excédent de biens industriels (nouvelles usines + productivité augmentée grâce aux programmes), 133 unités, un tout aussi grand excédent dans le domaine agricole (augmentation de la productivité grâce à la productivité), +148 unités, forment d'excellentes nouvelles. L'Europe de l'Ouest compte combler tout le déficit de la fédération eurasienne avec ses surplus, en vue de pouvoir alimenter et équiper la population comme le minimum vital le demande (cela nous evitera des vagues d'immigrants et soulignera les bonnes relations entre les deux regions).
Le Japon pourra être alimenté, et peut-être même l'Asie profitera-elle des éventuels surplus.
Phase de commerce :
La ministre de l'économie de la Fédération eurasienne est très contente que ses déficits soient comblés par l'Europe de l'Ouest sans contrepartie, l'Asie recoit également 20 produits agraires pour 2 milliards de $ (1/30e du prix normal) en guise d'aide de développement (pour que ces foutus centres d'énergie fonctionnent à nouveau !!!), l'Afrique reste sous boycott. L'Asie livre les ressources qu'elle a à disposition dans le cadre de l'accord existant entre nos deux régions (traité sur les investissements) contre quelques points d'industrie comme prévu.
Phase militaire :
La fédération eurasienne déplace nombre de ses troupes vers la frontière chinoise suite à l'accord secret avec l'Europe de l'Ouest ... la frontière avec cette dernière région n'est tenue plus que par quelques troupes de l'ex-Europe de l'Est. L'Europe de l'Ouest rapatrie quelques troupes à l'intérieur de ses frontières, sans toutefois alléger le dispositif impressionant en Asie et au Japon. La Chine crie au scandale.
Sommet de l'ONU :
- la banque mondiale fait un bref résumé de la situation, aucune région mis à part l'Afrique n'a de grands déficits, ceci grâce aux larges donnations opérées par les nations industrialisées. Un certain laissez-aller dans ce dernier tour commence à montrer le bout de son nez ...
- l'Océanie dépose son bilan : la crise de l'année précédente est surmontée.
- l'Amérique du Sud a tout juste réusssi à avoir un bilan à peu près équilibré. Elle remercie tout le monde pour le soutien à son projet de concert international.
- l'Afrique voit de nouveau des unités de guérilla apparaître chez elle, la famine continue à faire rage, avec tout son cortège de malheurs. Le chef de gouvernement africain se rend compte que l'union est-européenne / CEI a changé de nom alors qu'il la critique (

), et s'attaque à l'Europe de l'Ouest en particulier qui la boycotte encore, soulignant leur "responsabilité historique". Le ministre d'état d'Europe de l'Ouest envoie le chef de gouvernement balader en lui précisant que lui devait d'abord prendre en considération sa responsabilité politique actuelle et se joindre à l'embargo contre la Chine.
- la Chine a un excellent bilan avec de forts surplus en industrie. Elle menace directement l'Europe de l'Ouest en particulier, implicitement également le Japon et l'Amérique du Nord.
- La fédération eurasienne annonce de nombreuses choses :
* son changement de nom (fédération soviétique => fédération eurasienne)
* elle s'excuse des paroles mal comprises envers l'Europe de l'Ouest, les relations sont au beau fixe.
* le bilan économique est satisfaisant grâce aux grandes aides d'Europe de l'Ouest.
* remerciements à l'Europe de l'Ouest pour avoir maintenu son programme de modernisation d'industrie.
* et finalement, la plus grande nouvelle de
TOUTE la simulation :
L'Europe de l'Ouest a posé sa candidature à la fusion avec la Fédération eurasienne, a été acceptée, et rejoindra la fédération en 1996 !
- là toute la terre mis à part la fédération eurasienne et l'Europe de l'Ouest, ainsi que la presse mondiale qui a payé 2 milliards pour la nouvelle qu'elle n'a pas encore pu annoncer, a les yeux qui sortent de la tête, et commence tout doucement à s'échauffer -
Les questions de toutes parts fusent immédiatement :
- L'Europe de l'Ouest confirme son entrée avec une joie évidente, le tout saupoudré de quelques gentillesses envers ses nouveaux concitoyens.
- L'Amérique du Nord fulmine, elle est complètement déboussolée, se plaint de ne pas avoir été consultée, voire même prévenue. Elle ne sait pas encore vraiment trop comment réagir.
- La Chine est au bord de la crise de nerf, elle est très moyennement rassurée par l'assurance eurasienne qu'elle ne sera pas attaquée.
Une trentaine ( !!!! Limite plus que pendant tout le reste du jeu !!!!) d'autres questions portent sur des sujets tels que l'OTAN (les pays membres de la fédération comptent y rester et les autres pays veulent y entrer), les buts de cet état, et surtout, surtout la politique intérieure. Aucune région du monde n'est vraiment enchantée, certaines le prennent plus mal que d'autres.
L'ex- chef de gouvernement de la CEI est complétement submergée, le gouvernement d'Europe de l'Ouest lui vient tant bien que mal en secours pour de nombreuses questions.
La direction du jeu (Dieu quoi), visiblement échauffée elle aussi par une nouvelle aussi fracassante, décide sur proposition du ministre de l'économie d'arrêter la tournée de questions, vu que le représentant d'Europe de l'Ouest pourra également encore répondre à des questions.
- l'Arabie montre son grand mécontentement face à la fédération eurasienne, parle de boycott, s'inquiète encore et toujours du danger militaire de celle-ci, malgré les discours de pacifisme et de désarmement de la fédération, et conclu par son très beau bilan économique, surtout en matière d'argent.
- Le Japon critique également la fédération, semble toutefois plus conciliant. Petite anecdote : le ministre de l'économie d'Europe de l'Ouest, dans une pensée rapide, propose au Japon la discussion sur la cession des Kouriles et de Sakhaline au Japonais. La banque mondiale intervient, critiquant le fait qu'un ministre d'une région encore étrangère se permette de parler de concessions territoriales qu'une autre région doit faire. Le ministre européen, voyant que sa formulation était bien trop affirmative, relativise son annonce comme : "annonce de la volonté des ouest-européens de convaincre leurs concitoyens eurasiens d'entamer une négociation sur la question"
- Vient l'Europe de l'Ouest. Le ministre de l'économie parle, envoyé à l'assemblée de l'ONU en raison de son rôle central dans le projet "Fédération Eurasienne". Il parle de :
* l'excellent bilan économique, mettant l'accent sur l'insignifiance de la Chine, qui au prix d'une famine a pu atteindre le tiers des résultats de son économie.
* les quasi-donnations à l'Asie en produits agraires
* la compensation du budget faiblard de la fédération eurasienne.
Et bien sur, de la fédération eurasienne. Voici une traduction de son discours sur ce point (qui clôt son discours devant l'ONU) :
"Nous voyons un nouvel avenir devant nous, un futur dans lequel les peuples eurasiens s'entendent enfin. Le fossé artificel entre les peuples de l'Ouest et de l'Est durant la guerre froide est enfin surmonté ! Nous sommes maintenant une unité politique, faisant face au monde comme modèle de l'entente des peuples !
Vive la Fédération Eurasienne !
(applaudissements et hourras de la part de l'Europe de l'Ouest et de la Fédération Eurasienne)
Suit un nouveau flot de questions (une quarantaine encore !!!). Le ministre se défend de tous les côtés, mais aucun des partenaires de discussion ne parvient vraiment à trouver d'argument particulièrement décisif en faveur ou contre cette fusion.Clivages principaux :
La Fédération est un modèle de paix / elle a de loin la plus grande armée du monde
La Fédération est un modèle d'entente des peuples, les liens entre la culture ouest- et est-europénnes sont évidents / la Fédération n'arrivera jamais à intégrer tout le monde
La Fédération ne demande que la coopération avec les autres régions / Les autres régions voient la Fédération comme une menace.
Devant cette joute rhétorique intense, le ministre d'état d'Europe de l'Ouest abandonne son poste, émigre aux Etats-Unis et y prend un poste de super-ministre économie / état.
Le dernier tour s'annonce mouvementé ...