Quand l’heure approcha, Jmlo se leva et passa dans une autre pièce pour prendre son bain. Thrawn le suivit ; quant à Anatole, Jmlo le pria de l’attendre. Il l’attendit donc, tantôt en s'entretenant avec Reborn de ce qu’il avait dit et le soumettant à un nouvel examen, tantôt en parlant du grand malheur qui frappait l'école. Quand il eut pris son bain, on lui amena ses deux accusateurs. Il s’entretint avec eux en présence d'Anatole, leur fit ses recommandations, puis il leur demanda se retirer et lui-même revint trouver Anatole. Le soleil était près de son coucher ; car Jmlo était resté longtemps à l’intérieur.
Après cela l’entretien se borna à quelques paroles ; car l'exécuteur des hautes œuvres se présenta et s’approchant de lui : « Jmlo, dit-il, je ne me plaindrai pas de toi comme des autres, qui se fâchent contre moi et me maudissent, quand, sur l’injonction des magistrats, je viens leur dire d'aller sur l’échafaud. Pour toi, j’ai eu mainte occasion, depuis que tu es ici, de reconnaître en toi l’homme le plus généreux, le plus doux et le meilleur qui soit jamais entré dans cette école, et maintenant encore je suis sûr que tu n’es pas fâché contre moi, mais contre les auteurs de ta condamnation, que tu connais bien. A présent donc, car tu sais ce que je suis venu t’annoncer, adieu ; tâche de supporter le plus aisément possible ce qui est inévitable. » Et en même temps Anatole se retourna, fondant en larmes, pour se retirer.
Jmlo, alors, levant les yeux vers lui : « Adieu à toi aussi, dit-il ; je ferai ce que tu dis. » Puis s’adressant aus deux survivants, il ajouta : « Quelle honnêteté dans cet homme ! Durant tout le temps que j’ai été ici, il est venu me voir et il a parlé de temps à autre avec moi. C’était le meilleur des hommes, et maintenant encore avec quelle générosité il me pleure ! Mais allons, obéissons-lui ; qu’on m’amène sur la planche. Si le couteau est levé, qu'il tombe !!! »
Thrawn lui répondit : « Mais je crois, Jmlo, que le soleil est encore sur les montagnes et qu’il n’est pas encore couché. D’ailleurs je sais que bien d’autres ne vont à la guillotine que longtemps après que l’ordre leur en a été donné, après avoir dîné et bu copieusement, que quelques-uns même ont joui des faveurs de ceux qu’ils aimaient. Ne te presse donc pas ; tu as encore du temps ».
Jmlo rétorqua : « Il est naturel que les gens dont tu parles se conduisent ainsi, car ils croient que c’est autant de gagné. Quant à moi, il est tout aussi naturel que je n’en fasse rien ; car je n’ai, je crois, rien à gagner à y aller un peu plus tard : je ne ferais que me rendre ridicule à mes propres yeux en m’accrochant à la vie et en épargnant une chose que je n’ai déjà plus. Mais allons, dit-il, écoute-moi et ne me contrarie pas. »
Thrawn, à ces mots, fit signe à Anatole, qui se tenait près de lui. L’exécuteur sortit et, après être resté un bon moment, rentra avec ses liens et le nécessaire pour la dernière toilette du condamné.
Quand il arrive enfin sur l'échafaud, il a la présence d'esprit de crier au bourreau, auquel il se livre : « N'oublie pas surtout de montrer ma tête au peuple, elle en vaut la peine ».
Thrawn et Reborn se jetèrent un regard suspicieux avant l'inéluctable : et si l'autre était le dernier Bébertiste !!!!
Ce serait la fin de l'école … La fin des juges rouges … la fin de l'impartialité ….
Anatole montra haut la tête de Jmlo avant de la placer dans le formol
Le liquide vira au
VERT
L'école était sauvée !!!!!!!!!!!!
Auditeurs à l'école
Sent Avocat
GA Magistrat
Mad Magistrat
Coelio Magistrat Amoureux
Arounet Magistrat
Jag Avocat
Reborn Magistrat
Jmlo Avocat
Palpa't expert
Vonck Magistrat amoureux
Locke Notaire