Dans mon école, dès la 6eme, les profs nous vouvoyaient et nous appelaient par notre nom de famille. Je ne vois pas donc comment nous aurions pu les tutoyer.
En revanche je n'aurais pas accepté qu'un prof a qui je n'avais pas manqué de respect ouvertement puisse porter la main sur moi. (je me souviens meme en 1ere apres une remontrance devant toute la classe pour un problème survenu en dehors du cours, être allé trouver le prof, et lui avoir dit que sa remarque était légitime, mais qu'elle aurait du être faite en privé, ce qu'il a bien volontiers reconnu ... à mon étonnement)
Dans quelques cas, après le 1er trimestre, le prof passait au vouvoiement + prénom. Ce qui etrangement nous semblait etre une marque de respect et de confiance, dont nous etions sans le savoir assez fiers, le prof gagnait ainsi notre respect véritable (à la difference du respect 'imposé' ou 'dû').
C'était d'ailleurs en général les meilleurs profs qui passaient a ce vouvoiement + prénom. J'ai constaté que les meilleurs professeurs (ils se comptent sur les doigts d'une main sur toute une scolarité collège+lycée) n'avaient pas à imposer leur autorité, ils disposent d'un charisme qui fait que personne n'ose moufeter ouvertement.
En revanche il etait possible, à condition de faire preuve d'un certain esprit, de lacher de temps en temps une plaisanterie ou une remarque marrante, les rires s'arrêtant assez vite, le prof autorisant ce petit break, avant de reprendre le cours sans problème.
ce dont je parle se deroulaient avant les années 2000! (bac 1995). Il me semble que desormais les elèves ont changés. POurtant nous n'étions pas non plus des anges, certains profs de remplacement, assez jeunes et arrivés en cours d'année en ont pas mal souffert et n'ont jamais réussi a s'imposer...
J'ai aussi constaté que le respect du prof, et donc la discipline doit s'imposer des les 1ers contacts avec les élèves.
Un prof qui n'avait pas sa classe en main au bout d'un mois ne pouvaient pas, a moins d'imposer une véritable terreur, reprendre l'autorité qu'il n'avait pas su imposer. Mais cela n'était pas une autorité due au respect.
pour le problème d'Oniris, je me demande si la responsabilisation n'est pas la solution : soit le/les coupables se dénoncent, soit c'est toute la classe qui prend une punition ... mais je ne suis pas persuadé qu'avec les animaux actuels tenant lieu d'élèves, cela soit efficace....
je n'ai vu qu'une seule fois un prof perdre ses nerfs et filer une baffe a un élève... (un prof de musique)
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There are two kinds of people in the world my friend, those with a rope around their neck and the people who have the job of doing the cutting
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