Bon, ben mon premier c'était un Apple II ( avec extension mémoire à 48 Kb, s'il vous plaît ... racheté d'occase, ça coûtait une fortune à cette époque là
)
Je me rapelle encore de l'époque: on louait un appart à 3 (2 d'entre nous travaillions de nuit dans l'horeca) et lorsque Wizardy I est sorti, il s'est rapidement instauré un système permettant d'y jouer + ou - 24 heures sur 24 (j'avais quelques copains accros
) ... résultat des courses: quand je rentrais du boulot et m'étais suffisamment relaxé, je mettais entre une demi heure et une heure à virer les joueurs de ma chambre (où se trouvait l'ordi) pour avoir la permission de dormir
... et dès le lever, les cop's, qui avaient dormis amassés dans les autres chambres, me virait à la cuisine pour que j'y prenne mon café (et qu'ils puissent continuer leur partie collective) ... c'était le bon temps
Mais celui qui m'a le plus marqué n'est pas celui-là, mais bien l'Atari ST 512, que j'ai acheté "tombé du camion" sur les conseils d'un de ces mêmes amis de l'époque Wizardy I ... pour jouer au fabuleux Dungeon Master, de FTL (Faster Than Light), un des meilleurs jeux informatiques créées jusqu'à ce jour) ... non seulement j'y ai joué à des tonnes de jeux, depuis le snooker jusqu'à Car Wars, mais il disposait aussi d'un bureau "à la windows", qui m'a beaucoup appris ... et c'est sur cette machine que j'ai appris à programmer en C, après avoir fait l'investissement d'un deuxième lecteur de disquette ( à l'époque, un disque dur coûtait le prix d'une voiture bas de gamme) ... et il fallait un lecteur pour le compilateur et un pour éditer la source (le programme, kwa') ... je vous dis pas la galère
... tout ça devait être aux alentours de 88-89.
Quelques années plus tard, j'ai fini par céder aux sirênes du PC (notamment pour Ultima Underworld I et Civ I, et parcequ'au boulot, le PC commençait à émerger), mais je me souviens encore avec délices des soirées passées à buter du monstre dans Dungeon Master pour se faire des stocks de bouffe avant de passer au niveau inférieur du donjon ... bon, d'accord, je suis un vieux crouton, mais au moins je l'admets