
20/12/2005, 16h09
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Messager du forum
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Date d'inscription: août 2005
Localisation: Devant toi imbécile !!
Messages: 472
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Quelques constations poste par poste :
L'atmosphère : l'appauvrissement de l'ozone stratosphérique nous menace en raison de l'accroissement du rayonnement ultraviolet à la surface de la Terre, qui peut à son tour endommager ou détruire de nombreuses formes de vie. La pollution atmosphérique près du sol ainsi que les précipitations acides causent déjà bien des dommages aux êtres humains, aux forêts et aux cultures.
Ressources en eau : l'exploitation excessive des réserves d'eaux souterraines non renouvelables met en danger la production alimentaire et d'autres systèmes essentiels à la vie humaine. La forte consommation d'eau de surface sur la planète s'est traduite par de graves pénuries dans quelque 80 pays rassemblant 40 % de la population mondiale. La pollution des rivières, des lacs et des eaux souterraines limite d'autant plus les réserves.
Océans : l'action destructrice sur les océans est grave, surtout dans les régions côtières qui produisent plus de la moitié du poisson consommé dans le monde. La quantité totale d'animaux marins pêchés atteint ou dépasse ce que l'on estime être le rendement équilibré (le maximum de prises). Certains secteurs de la pêche montrent déjà des signes d'effondrement. Les rivières transportant de lourdes quantités de sol érodé dans les océans charrient également des déchets industriels, municipaux, agricoles et animaux, dont certains sont toxiques.
Sol : la perte de productivité du sol, qui entraîne l'abandon considérable des terres, est une conséquence fort répandue des pratiques actuelles d'agriculture et d'élevage. Depuis 1945, onze pour cent de la surface végétalisée de la Terre s'est détériorée, soit une zone plus vaste que l'Inde et la Chine rassemblées, et la production alimentaire par habitant a diminué dans bien des régions du monde.
Forêts : on assiste à la destruction rapide des forêts tropicales humides, ainsi que des forêts tropicales et tempérées de terres arides. Au rythme actuel, certains types de forêt importants auront disparu d'ici quelques années et la plupart des forêts tropicales humides seront décimées avant la fin du siècle prochain. Un grand nombre d'espèces végétales et animales disparaîtront avec elles.
Espèces vivantes : La disparition irréversible d'espèces, qui d'ici 2100 atteindra peut-être le tiers des espèces vivantes actuelles, est particulièrement grave. Nous perdons ainsi les bienfaits possibles que ces espèces recèlent, notamment sur le plan de la médecine, et la contribution précieuse de la biodiversité aux systèmes biologiques de la planète et à la beauté étonnante de la Terre elle-même.
La plupart de ces dommages prendront des siècles et des siècles à réparer sans compter que d'autres sont irréversibles. D'autres situations semblent ajouter à la menace. La présence accrue de gaz dans l'atmosphère en raison des activités humaines, y compris le gaz carbonique provenant de l'exploitation des combustibles fossiles et du déboisement, pourrait fort bien modifier le climat à l'échelle de la planète.
Les prédictions concernant le réchauffement du globe sont encore incertaines, les conséquences envisagées variant de tolérables à extrêmement graves, mais les risques sont énormes. L'altération massive des diverses formes de vie interdépendantes qui existent sur Terre, en plus des dommages causés à l'environnement par le déboisement, la disparition des espèces et les changements climatiques, pourrait avoir toute une série de répercussions néfastes, notamment l'effondrement imprévisible de systèmes biologiques essentiels dont nous ne comprenons pas entièrement les interactions ni la dynamique.
L'incertitude quant à l'ampleur de ces effets ne justifie aucunement que nous adoptions une attitude suffisante ou que nous refusions plus longtemps de faire face à la réalité de la situation.
Bref, que du bonheur en barre.
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