Le Royaume des Deux Siciles du début de la décennie 1840 est donc un Etat relativement prospère.
Malgré quelques émotions populaires dûes aux bandes criminelles présentes dans les grandes villes, comme la "guerre des gangs" de Messine de l'été 1840.
Cependant, le Royaume vit en cette aube des années 1840 dans un calme inespéré qui surprend tant le gouvernement que les agitateurs mazzinistes qui doivent se résoudre à faire le dos rond en attendant des jours meilleurs.
La tendance des populations du Royaume (militancy) à protester, à se soulever est alors en baisse dans toutes les couches de la population. Aussi bien dans la masse des paysans conservateurs que chez les rares ouvriers de Naples, "clients" privilégié des agitateurs révolutionnaires.
Ce sont de bonnes années sur tout les plans pour le Royaume. 1842 est particulièrement faste pour les arts et la science Napolitaine, encouragés par le Mécennat de Ferdinand qui fonde l'Observatoire du Vésuve. D'autres oeuvres, cette fois académiques et littéraires, sont remarquées dans tout le Royaume, dans toute l'Europe.