Discussion: Iddio conservi il Re!
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Vieux 04/04/2009, 17h51
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Une courte présentation de la situation diplomatique et militaire du Royaume des Deux-Siciles au début du règne de Ferdinand II s'impose.


Puissance conservatrice, les Deux Siciles sont alors intégrées à la Sainte Alliance par l'intermédiaire d'une alliance défensive avec l'Empire d'Autriche. Le gouvernement Napolitain n'entend alors guère modifier cette politique et aspire même a des liens plus étroits avec l'État des Habsbourgs. Idéalement, Vienne assurerait la surveillance de l'Italie septentrionale, en modérant l'influence Piémontaise, tandis que Naples exercerait son parrainage sur les États de l'Église. Tel est du moins le dessein de Ferdinand et de son gouvernement.

Les liens diplomatiques sont également poussés avec les cousins Espagnols, malgré les sympathies Carlistes de la monarchie Napolitaine. C'est surtout la France de Louis-Philippe qui est le deuxième allié d'importance des Deux Siciles. Bien que le Roi des barricades, le "gouvernement du juste milieu" moqué par Chateaubriand, n'attirât que peu de sympathie (pour ne rien dire des moqueries et des accusations d'usurpations) au Palais Royal, la France était un partenaire à ne pas négliger. Arrivé sur le Trône porté par la plèbe, le roi des Français et ses gouvernements, bien que se piquant de libéralisme, n'avaient guère bouleversé la politique étrangère d'intégration à la Sainte Alliance lancée par Louis XVIII et poursuivie par Charles X. Bien plus, Paris apportait un contre-poids non négligeable à l'alliance autrichienne.

Hormis ses diplomates, le Royaume Bourbon dispose en 1836 d'un outil militaire relativement modeste mais bien entraîné et moderne.
La flotte aligne péniblement une demi-douzaine d'unités de taille moyenne, mais est surtout remarquable du fait du Ferdinando II. Le premier navire de guerre à vapeur de Méditerranée, un navire à la pointe de la technologie mondiale.




L'armée, quant à elle, est forte de quatre divisions rassemblant 40 000 hommes. Bien dotée en artillerie, elle accueille aussi une prestigieuse division dite "de Suisses", traditionnelle garde d'honneur des Rois Bourbons.


Cette armée manque cependant cruellement de réserves et reste, pour la politique ambitieuse du Roi, bien trop modeste. Développer un système de conscription moderne permettant d'avoir des réservistes en nombres, mais aussi et surtout augmenter les effectifs de l'armée sont deux priorités du Royaume dans les années qui suivent l'avènement de Ferdinand. La Marine Royale elle aussi sera l'objet de l'intérêt du gouvernement.
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Bon... J'ai peut-être fait quelques petites concessions...
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