
18/10/2008, 21h24
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Franconaute
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Date d'inscription: septembre 2005
Localisation: Asgard, monde des Ases
Messages: 4 627
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Tour 2. Percée ou pas percée, là est la question
Je ne fais plus le détail par chef, je ne voudrais pas vous ennuyer ( mais si vous insister, je peux le faire )
Sur l’aile gauche ( la mienne, donc sa droite ), rien à signaler. Nous avons tous deux échoués à donner un ordre de ligne qui aurait permis le déplacement de toute l’aile ( réussite qui dépend du niveau stratégique du chef en question. Démétrios, sur mon aile droite, est quasi un commandant en chef, il peut donner un ordre de ligne avec 90% de succès , mais son cas est assez unique) et nous sommes dès lors contentés de poursuivre le combat des bestiaux.
Au centre, idem, archers et éléphants continuent de s’affronter, avec un net avantage pour Eumène. Ma ligne est quasi anéantie, ce qui n’est pas vraiment grave, éléphants et archers comptent pour peu de point dans le calcul de déroute d’une armée. Tout ce que je leur demande, c’est de retarder l’assaut des phalanges ennemies et de limiter le nombre de bestiaux qui se précipitera sur mes propres phalanges avant le dit assaut, afin de les affaiblir.
Mon aile droite a encore une fois été au centre de toutes les attentions. J’y ai d’ailleurs ramené un chef supplémentaire, Nearchos, et mon adversaire a ramené Eudamus. Quelques lanciers ont franchi la brèche et attaqué la cavalerie lourde d’Eumène, mais celui-ci a ensuite habilement profité de mon premier momentum réussi pour me trumper et reprendre la main. Une charge d’éléphants contre mes cavaliers, c’est l’enfer sur terre, il faut retraiter sans cesse et se prendre de la cohésion. Au final, 1500 cavaliers déroutés et une ligne de front parfaitement refermée. Trump réussi d’Antigone après le momentum d’Eumène.
Comme on peut le constater, la situation est bien reprise en main : les éléphants me bloquent d’un côté, la cavalerie lourde de l’autre. Et je n’ai pas intérêt à rester inactif sinon je vais me prendre une nouvelle charge des bestiaux…
Coup de maître du Danton , je rapplique alors mes 10 éléphants que j’avais dépassés avec ma cavalerie et que je tenais en réserve : ils se faufilent à travers mes lignes puis se précipitent contre les lignes ennemies. Au tour de mon adversaire de faire reculer ses chevaux paniqués. Une nouvelle brèche se forme, mais quelle est donc étroite . De plus, les éléphants d’Eumène sont juste à côté et me regardent d’un œil noir.
La question qui se pose maintenant est de savoir si je lance comme un fou mes cavaliers dans la brèche, dépasse sa cavalerie lourde et ses éléphants puis me rabat sur le flanc de ses cavaliers en espérant pouvoir les faire dérouter puis poursuivre sur ma lancée contre ses phalanges, tout cela sans que les éléphants ne bougent . C’est quand même fort risqué et si j’échoue, c’est la charge de flanc des bestiaux et le désastre assuré. D’un autre côté, si je ne fonce pas et me replie, les éléphants vont colmater la brèche et définitivement bloquer mon aile droite. Or, je ne vois pas où d’autre je pourrais vaincre…
Foncer ou ne pas foncer, là est la question. J’ai jusqu’à demain pour me décider.
A suivre
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