Allez, je continue le feu de saturation:
- l'intégrité divisionnaire est exprimé par un "rayon" et non un "diamètre" d'hexagones.
- ce que tu appelle "munitions défensives" (les jerrycans) n'en sont pas à proprement parler puisqu'elles diminuent en fonction des attaques subies, des tours hors ravitaillement et assurrent toutes les fonctions hormis la capacité d'attaque traitée par le ravitaillement offensif (les cartouches).
- les modificateurs sont nombreux et parfois confusément représenté par le même type d'indicateurs. Mais en terme généraux tous les modificateurs cités sont des bonus/malus de colonne de combat et seuls les facteurs shock/anti-shock (tank/AT) sont des modificateurs au dé allant de -1 à +3
- le tir direct n'est plus volontaire contrairement à Bt mais résolu en même temps que chaque assaut par un lancé de dé pour chaque hex de l'attaquant possédant au moins une unité ayant cette capacité et pour chaque unité en défense. D'où l'importance accrue de garder un front continu quand c'est possible.
- petite erreur entre artillerie lourde et classique: seule la première utilisera son dé nominal seul en toute occasion mais modifié par le terrain alors que l'artillerie classique utilisera deux dés sur une cible fortifié. Il n'y a donc pas, sauf défenseur sur terrain dégagé face à de l'artillerie lourde, de perte automatique dans le jeu.
- pour la description du 257 Auf Bn:
* les "munitions (cartouches) dépensées lors de chaque combat" ne le sont que lors de chaque attaque. En défense, elle consommera son ravitaillement défensif (jerrycans). En général, il vaut mieux parler de ravitaillement et non de munitions dans ce jeu malgré la représentation graphique car cette notion englobe plus que des obus et des balles. C'est en effet une valeur comprenant la notion d'usure des combats (au sens fatigue et non pertes): le ratio entre "cartouche jaune" et cartouche verte" indique le nombre d'attaque normale (car les overrun ne consomme qu'une cartouche et certains combat aucune) consécutive qu'une unité peut effectuer.
* la capacité anti-schock est toujours utilisable même quand il n'y a pas de blindé en face. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle est appelée anti-schock et pas anti-tank !
* le potentiel offensif de l'unité passe de 7 à 9 non pas grâce à son QG (le 44 K) mais grâce à l'intégrité divisionnaire (7 + (7 x 35%) = 9 (arrondi à l'entier inférieur). De même en défense les QG ne modifie pas les valeurs de combat mais les bonus de colonne lors des combats...
* "+3" en repérage n'indique pas un repérage à trois hexagone mais un bonus de 3 au calcul de repérage. Cette notion est simulée de manière presque exhaustive puis qu'elle varie en fontion du terrain et de la situation défensive de l'observé, des capacités d'éclairage de l'observateur et de la météo. Ne manque plus que le terrain de l'observateur (hauteur), le type de l'unité observé (unité "furtive") et la reconnaissance aérienne. A noter que le relief introduit par Battlefront n'a pas d'effet connu à ce jour. A l'époque il était question de règle de LOS qui n'ont jamais été implémenté...
- dans l'optique d'une traduction, tu ne devrais pas qualifier les "dé" de "valeur" mais de "potentiel": 1=100% 2=83% 3=66% 4=50% 5=33% 6=16%. Et pour l'artillerie, les dés doubles donnent les probabilités suivantes: double1=100% double2=69% double3=44% double4=25% double5=11% et double6=2%
- dans tes comparaisons de blindés, je ne vois pas en quoi le bataillon de Pz IV est supérieur au régiment de T-34: même potentiels schock, léger désavantage anti schock, valeur d'attaque moindre et de défense légérement supérieure. En fait, c'est l'intégrité divisionnaire qui rend le bataillon allemand supérieur: avec 40% de bonus ces valeurs d'attaque et de défense montent respectivement à 18 et 21. Le régiment de T-34 est "indépendant" et il n'a donc pas de bonus d'intégrité. C'est simple et formidablement bien vu pour retranscrire les différences d'organisations propre à chaque armée et notamment des éléments difficile à simuler comme le ration personnels combattants/personnels non combattants, la qualité et la cohésion du commandement, la qualité et le nombre de matériels de transmission, etc... Les Pz IV (canon court) n'étaient pas supérieurs au T-34 d'un point de vu matériel mais une fois comparé les équipages, leurs capacités à être utilisés en formation et en liaison avec d'autres armes et leur commandement, il retrouvé une supériorité tactique réelle. Le mythe de la supériorité qualitative allemande a été entretenu par quelques matériels emblématiques (le Tigre, le 88, le V1) mais dans les faits cette supériorité qualitative a toujours était très limité dans le temps et l'espace. Sur ce sujet, les débats sont inépuisables, ainsi comme tu l'expliques les Pz III 50mm calibre 42 ont une pénétration à distance courte et moyenne supérieur au 75l24 mais il faut ensuite tenir compte de la disponiblité des obus perforant des capacités opérationnels de chaque modèle, etc, etc... les amateurs de CombatMission en on fait des romans entiers !!!
Dernière modification par zanekin ; 04/08/2008 à 23h26.
|