[Danton]

Tour 8. La mort des héros




Le Magiocrate, rendu fou de rage par la farouche résistance de ses adversaires, ordonne une gigantesque offensive sur l’ensemble du front : « Dantooooon ! J’arrive, ta fin est proche ! ». Galvanisées par la fureur de leur chef, les légions noires emportent le village de Hurlemind, tandis que Comeon et Cypho poussent encore plus au sud, sans se soucier des autres troupes : des murs de brumes toxiques les séparent tant de leurs alliés que du gros des troupes Impériales. Si rien ne l’ arrête, la cavalerie lourde du Général Comeon sera devant Morgenstern dans moins de six heures…

Les légions démoniaques, elles, achèvent l’encerclement des troupes du Vicomte et deux des trois Princes Démons sortent des rangs pour affronter le valeureux Elvis : « L’heure de ta mort est arrivée, petit homme. Nul ne peut nous résister » ( de fait, les trois Princes Démons sont actuellement les meilleurs unités engagées sur le front, alors deux d’un coup…). « Pour le Reissland ! Pour la Lumière ! Chargez ! » rugit le Vicomte, nullement impressionné . Ses hommes sortent alors de leur prostration paniquée et hurlent à leur tour : tous se précipitent derrière leur intrépide Vicomte pour un ultime assaut. La charge des cavaliers du Reissland est irrésistible et 2.000 cavaliers démons sont balayés, mais les Princes Démons viennent mettre fin à cet héroïsme : le Vicomte Elvis finit par tomber sous leurs coups, non sans leur lancer un ultime cri de défi. Ainsi tomba le Vicomte Elvis, entouré de hordes de démons avides de sang .


Et, comme si cela ne suffisait pas, bien plus loin à l’est, les maléfiques Jagermeister et Ben Artistim utilisent leur magie pour rendre berserker 4.000 fantassins orques, qui mènent la charge et isolent le Prince Leaz et l’Abbé Général Coelio « Fuis, mon Coelionounet, fuis, je les retiens ! ». Et le Prince Elfe se précipite en beuglant contre les berserkers : des dizaines de coups le tailladent, mais le Prince refuse de tomber : « Pour moi, fuis, fuis ! ». Et alors que le Prince Elfe s’effondre, l’Abbé Coelio parvient in extremis à rejoindre les lignes elfiques. Mais comment va-t-il réagir à la perte de son amant, qui s’est sacrifié pour le sauver ? Ainsi tomba le Prince Elfe Leaz, qui sacrifia sa vie devant ses soldats pour sauver son amant humain.

Du val des brumes surgissent de nouveaux renforts pour Lemarseillais : les troupes ogres et les bugbours.





« Vengeance ! Vengeance pour le Prince Leaz ! » ordonne le Général Abbé Coelio, qui contre-attaque à la tête de ses troupes ( essentiellement des Elfes désormais) et massacre les 2.000 berserkers orques responsables de la mort du Prince Leaz. Avertis par magie de la folie meurtrière de l’Abbé, l’Archimage Danton réagit rapidement : « Qu’on lui envoi 4.000 cavaliers avec ordre de se replier vers Morgenstern avant qu’il ne soit trop tard. Il doit boucher la route aux non-humains qui s’avancent, pas périr dans un assaut suicide. Et… Que les cavaliers du Reissland se replient aussi, le lien avec les Marches d’Uzent ne peut être rétabli . Que la Lumière veille sur eux ». Dur, dur d’être commandant en chef des armées impériales, mais il faut bien quelqu’un pour prendre ces lourdes décisions. L’Archimage conjure une centaine d’élémentaires de terre pour couvrir la retraite.

Alors que Chazam sort enfin de sa tour et s’effondre sur le sol en souriant « J’ai réussi, ils arrivent ! », Marlouf, Otto et Schnick contre-attaquent avec violence avec tout ce qu’ils peuvent trouver sous la main : la cavalerie du Général Comeon est balayée, lui-même est encerclé et hurle sa haine : « Noooon, pas si près du but ! Tuez, massacrez, en avant ! »



Morgenstern va-t-il tomber aux mains ennemies ? A suivre