Tour 5. La chute de Montfaucon
Le Démon de Marseille conjure 100 élémentaires de terre, qu’il lance contre les Elfes, tandis que ses disciples Jagermeister et Ben Artistim utilisent leur magie pour créer la terreur dans l’esprit des soldats de garnison de la Citadelle Impériale de Montfaucon. Succès complet, les 2/3 des hommes décident de fuir et la fumée engendrée par les immenses feux magiques conjurés la nuit par les nécromanciens leur cache la sinistre réalité : les fantassins orques sont là, juste derrière, ils attendent leurs proies .
Le massacre est complet et seuls quelques rescapés retournent à la Citadelle, havre de paix et de sécurité : les peaux vertes n’attaqueront jamais en plein jour et le Général Coelio va venir les dégager . A midi, l’espoir disparaît : les orques chargent à travers les brèches enflammées puis se jettent en hurlant contre la Citadelle. Leur élan est tel, et la garnison tellement réduite, que la forteresse tombe entre leurs mains ! Chute de la première Citadelle Impériales des Marches, l’Empereur Akmar ne va pas être content .
Cypho et Bubu, mis au courant du succès de leurs confrères, décident de ne pas rester en retrait : leur puissante magie s’abat sur les cavaliers du Reissland, 2.000 sont purement et simplement désintégrés ( double 6 aux dés ). Et le Juggernauth entre à son tour dans la danse, semant la terreur partout où il passe et massacrant les cavaliers du Reissland. Les phalanges des légions noires rejoignent enfin le front, mais les archers ont encore beaucoup de chemin à parcourir : arriveront-ils à temps pour balayer les garnisons impériales avant l’arrivée probable des renforts ?
L’Empereur Akmar, en effet, a réagi au quart de tour en apprenant l’invasion : les légions Impériales des deux provinces du sud se sont immédiatement mises en marche. Toutes les forces Impériales convergent vers le nord de l’Empire : les ténèbres seront repoussés ! Via la route de Troy, tout à l’ouest de la province du nord, les hordes Impériales surgissent : une armée compétente et puissante, mais qui souffre d’un défaut de rapidité ( 40% des troupes sont des phalanges, efficaces, mais très lentes). Des frontières du Reissland à Morgenstern, elles prennent lentement position : l’Empire est en marche !
Dans une mare de sang crée suite à d’innombrables sacrifices humains, Lemarseillais conjure un globe transparent et, d’un mot, fait apparaître la terrible vision : les légions Impériales arrivent déjà ! Il repère tout particulièrement le Général Marlouf, commandant en chef des légions Impériales et posté près de Morgenstern. Puis, alors qu’il remonte sa vision vers le nord, le démon s’étouffe de rage : « Dantoooooon ! Tu es venu… Tu va périr ! ». L’Archimage de la Lumière Danton, entouré de ses disciples les magiciens blancs Chazam, Schnick, Otto et Athax, relève alors la tête et un éclair lumineux jaillit de son poing levé : l’image disparaît immédiatement, l’espionnage marseillais prend fin. Plein de haine mais aussi de jalousie devant la prouesse magique de son ancien Maître, le Magiocrate beugle toute sa rage aux troupes qui l’entourent : « Tuez, pillez, massacrez ! Et laissez moi Danton, il est à moi et rien qu’à moi ! »
« La bête immonde sait que nous sommes là. A nous maintenant et que la Lumière soit avec nous ! ». Les incantations commencent aussitôt : Chazam lance un appel lointain ( à qui ? Patience, ils n’ont pas encore répondu ), Schnick apporte une protection contre la terreur magique à la garnison Impériales de la Citadelle des Trois Frontières ( Montfaucon n’a pas été oublié) et, enfin, Otto et Athax conjurent un mur de brumes toxiques que l’Archimage Danton, avec une violente bourrasque de vent magique, précipite sur les lignes ennemies du Général Comeon : 2.000 fantassins sont dissous par les brumes et, surtout, un signal fort a été envoyé. L’Empire dispose désormais lui aussi de l’utilisation de la magie .
Enfin, une attaque de la cavalerie Impériale parvient à isoler 3.000 démons protoplasmiques qui, isolés du gros des troupes, sombrent dans la confusion et la paralysie : ils sont alors massacrés sans la moindre pitié . Le Général Abbé Coelio et le Prince Elfe Leaz unissent enfin leurs forces pour une contre-attaque commune : les peaux vertes refluent. La lumière du jour, il est vrai, leur pose certains problèmes…
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