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Vieux 06/04/2008, 00h26
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Chroniques Impériales 1606 – 1626. La valse ottomane





La menace Mahométane qui pesait sur l’Europe se faisait toujours plus oppressante, plus menaçante , aussi l’Empereur ordonna la mobilisation générale : celle-ci était nécessaire car l’Ottoman disposait non seulement d’une technologie supérieure à la notre, mais aussi d’un manpower 50% plus important . De fait, l’Ottoman était la première puissance terrestre mondiale et seule la Russie semblait en mesure de rivaliser. Mais certains souverains éclairés avaient pris la mesure du danger immense qui menaçait la chrétienté dans son ensemble. Aussi, lorsque le Sultan Infidèle nous agressa sauvagement, il eu l’immense surprise, et ce fut pareil pour l’Empereur, de voir débouler tout ce que l’Europe comprenait de pieux : la Très Sainte Espagne, notre voisin et allié de Venise et, surtout, la redoutable Russie.


Paniqué, le Sultan courut de gauche à droite, suppliant et implorant . Et alors qu’il était l’agresseur, et alors que la Chrétienté avait réussi l’exploit de dresser contre l’Infidèle des forces insurmontables pour lui, l’affaire allait se terminer en sa faveur, tellement était grande sa duplicité innée. Très digne, l’Empereur accepta le repentir du Sultan, qu’il pensait sincère, et la dévassalisation de la Wallachie, enfin libérée du joug de l’Infidèle puis Venise et l’Espagne signèrent une paix blanche. Le Tsar restait seul en lice et, visiblement, le Sultan n’essaya même pas de négocier avec lui. La Chrétienté cependant ne paniqua pas : la Russie était alors la seule nation capable de lutter en duel contre le Sultan, grâce à ses immenses réserves humaines.


Quelle ne fut pas la surprise, désagréable, des chrétiens catholiques quand la Russie, vaincue après quelques années de guerre, céda une province à l’Ottoman , qui sortait ainsi renforcé d’une épreuve qui aurait du réduire un peu son immense puissance : sa duplicité était en cause, pas sa force. De jours sombres s’annoncent et l’Empereur met une fois de plus en garde la chrétienté contre le péril ottoman qui pèse sur l’Europe. Souverains, si vous ne pouvez prendre la croix, faites pleuvoir les ducats sur les deux plus grands champions de la chrétienté contre la menace Mahométane : le Tsar et l’Empereur Dieu.


Nous louons tout particulièrement l’attitude de l’Espagne, qui n’a pas hésité un seul instant à prendre la Croix : ce royaume montre une fois de plus que, malgré toutes les malédictions qui lui tombent dessus, il garde pour principes permanents des notions qui sont malheureusement totalement étrangères pour d’autres : Honneur, Probité, Loyauté. Que le Très Haut répande ses bénédictions sur ce Juste parmi les Justes .



L’Infidèle victorieux devenait de plus en plus orgueilleux et agressif, rêvant d’anéantir la Chrétienté dans sa totalité . Il fallait réagir et, surtout, continuer d’opposer un front unis à la menace Mahométane. Une fois de plus, cependant, ce ne fut pas possible : Kalmar continuait en effet de tout faire pour détruire cette union sainte. La libération du Saint Père ne l’avait pas ramené à la raison et tout était bon pour tenter de diviser toujours plus la chrétienté. L’action la plus grave commise par Kalmar fut ainsi l’annexion pure et simple de Gênes, séculaire royaume Chrétien et membre du Saint Empire Romain Germanique. Gênes après la Papauté… Garant de la Liberté des Peuples et Protecteur du Saint Empire, l’Empereur ordonna de passer à l’étape suivante contre le Kalmar : puisque celui-ci refusait de se calmer et poursuivait son impérialiste politique de destruction des peuples, il était temps de réagir .


Le Kalamar, avec une rare fourberie, se débarassa alors rapidement de Gênes, le cédant à la France, dans le but évident de déclencher un nouveau conflit ente la France et les défenseurs de la Liberté. Il en fut cependant pour ses frais. Gaston III ne voulait pas la guerre et recréa le royaume de Gênes, le gardant cependant sous sa tutelle. Dépité de n’avoir pas su semer les graines de la discorde, Kalmar redoubla alors d’agressivité et finit par déclarer la guerre à Venise. Le Doge étant son allié, l’Empereur se retrouva mêlé à son tour dans le conflit…


Les armées Impériales, mobilisées contre la menace Mahométane, mirent beaucoup de temps à rejoindre le front, mais quand elles y arrivèrent, ce fut pour pousser devant elles tous les Danois et leurs alliés qui osaient les affronter. Bremen et l’Oldenburg tombèrent, le Danemark continental fut envahi. Toutes les tentatives du Kalamar pour reprendre pied sur le continent se sont soldées par de lourdes défaites . La guerre ne fait cependant que commencer et contrairement à ce que certaines mauvaises langues prétendent, l’Empereur a plus que sa place dans celle-ci. Non seulement il vient en aide à un allié attaqué, mais aussi et surtout, il défend la liberté des peuples, ce qui a toujours été sa cause sacrée. Les vassalisations du Kalamar dans le Saint Empire Romain Germanique sont en effet innombrables et cela est inacceptable . En Autriche, personne n’a oublié non plus l’opportunisme de Copenhagen, qui a lancé ses troupes contre Vienne alors que nous étions occupés ailleurs. Quiconque défiera l’Empereur Dieu en payera toujours le prix un jour…


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