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Vieux 04/04/2008, 15h12
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Histoire de Venise






Nous avons vu que Venise était en guerre contre Kalmar suite à l’agression du royaume de Naples, alliés au danois. Malgré les propositions de paix généreuses du Doge, ce dernier ne voulu rien entendre, et la république fut forcée de céder 2 îles des caraïbes : la Jamaïque ainsi qu’une autre île acquise suite à l’accord anglo-vénitien.

Nous étions en effet très menacé par le sultan qui réclamait toujours la Dalmatie. Venise devait honorer ses engagements envers l’Empereur et abandonna donc un morceau à Kalmar afin de se concentrer en collaboration avec Vienne sur le problème turc. La mobilisation fut décrétée, et nos armées conjointes prêtes à engager la guerre au signal du passage des troupes turques en Hongrie.

Et donc le sultan nous déclara la guerre. Seulement c’était sans compter la solidarité des pays chrétiens : l’Espagne en effet, voulant montrer sa puissance nouvelle et son attachement à la croix comme aux chrétiens déclara immédiatement la guerre à l’Empire ottoman suite à cette agression. Mais également le valeureux Tsar de Russie ! Fort désireux qu’il était de recouvrer une partie du Caucase largement annexé à ses dépents lors de sa dernière guerre contre le turc.

L’Empire Ottoman, fort isolé, se retrouvait donc à 4 contre un. C’était en plus sans compter l’Angleterre qui avait auparavant annoncé qu’elle pourrait envoyer des troupes combattre en orient au bénéfice de l’Empereur.

Pourquoi cette réaction internationale ? Il faut dire qu’à cette époque (et c’est toujours d’actualité), l’Empire Ottoman possédait la meilleure armée terrestre du monde (sauf si on la compare à celle de l’Autriche, et encore) : tant au niveau technologique que logistique, quantitatif que qualitatif. En plus, le sultan pouvait compter sur les 5 meilleurs généraux de l’époque formés à l’école militaire d’Istanbul, selon le classement Venise-40 des 40 meilleurs généraux et amiraux du monde connu…

Mais fort sagement le sultan sachant que la défaite était assurée rapidement s’il combattait proposa la dévassalisation de la Wallachie à l’alliance austro-venéto-espagnole.

Nous acceptâmes.

En accord avec l’alliance catholique, la Russie poursuivit le combat. Qu’elle perdit d’ailleurs quelques années plus tard malheureusement.





La course aux armements et la guerre venéto-kalmarienne : préparer la revanche

Le répit offert par la guerre russo-turque permit à la République de poursuivre l’effort naval considérable qui avait été accomplit précédemment.

Ainsi en quelques années c’est plus de 100 navires de guerre qui constituait notre flotte. Kalmar au courant de ce défit se lança également dans la course et au moment de la guerre elle comptait plus de 80 navires, mais bien mieux commandés. Cela avait couté fort cher et le pari était audacieux : il consistait à forcer Kalmar à nous déclarer la guerre quand nous le souhaiterions (c'est-à-dire quand nous serions prêt une fois les technologies navales du niveau danois acquises).

Kalmar a cette époque jouissait d’un prestige naval considérable et remettre en cause une telle puissance effrayait beaucoup de monde à Venise. Mais le Doge leur dit « si nous ne mettons pas un terme à l’impérialisme kalmarien maintenant, alors chaque jour qui passe sera une chance de moins de mettre à bas la tyrannie nordique. Car chaque jour qui passe Kalmar se renforce pour nous écraser dans quelques années. Nous devons frapper les premiers où cela en sera fini de notre République ! »

Un embargo fut donc déclaré, et quelques jours après, l’union de Kalmar nous déclarait la guerre.

La flotte danoise mouillait dans les ports espagnols, et fort sagement Madrid nous laissa également envoyer nos navires dans ses ports.

La première bataille eut lieu au large de Gibraltar : deux escadres de 25 navires vénitiens rencontrèrent deux escadres kalmarienne de même importance. Et ce fut une grande défaite : les 50 navires vénitiens ne revinrent jamais. Par contre Kalmar essuya également de fortes pertes et bien peu de ses navires purent rentrer au port.

Heureusement, Venise possédait encore 2 escadres de 50 navires en tout au large de Corfou. La flotte fut envoyée et confiée à Galmatti. Son objectif était la revanche : certes nous avions perdu la moitié de notre flotte, mais kalmar également car ce dernier possédait moins de navires en tout. Donc si nous remportions cette bataille, la victoire pouvait être à portée ! Les marins danois n’étaient pas invincibles ! Jamais on ne vit à Venise une telle joie à l’annonce d’une défaite. Tout les vénitiens étaient plein d’espoir pour l’avenir de la guerre : cela allait être difficile et Galmatti n’aurai droit qu’à une seule chance, mais cette chance au moins existait !



La flotte fut envoyée, et ce qui devait arriver arriva : au large d’Algers, après moultes mouvements et contre-mouvements la bataille s’engagea : 100 navires, 50 contre 50 !

Et immédiatement elle s’annonça favorable pour nous. Bien que l’amiral kalmarien était un véritable génie (meilleur amiral du monde connu), et que Galmatti ne possédait pas une telle intelligence, les marins de Venise montrèrent un tel professionnalisme, un tel calme et une telle fougue que les danois furent balayés. Leur flotte fut anéantie complètement, alors que celle de Venise sortait quasi-intacte de l’affrontement.

Ne resta que 6 navires danois qui se réfugièrent en Andalousie, demandant l’asile humaintaire à Madrid qui accepta. La flotte de Kalmar n’existait plus, la revanche était totale.

En ce moment même, cette misérable flotte est sous blocus. Les îles des Caraïbes annexées sur le point d’être reconquise, et la Scandinavie est attaquée furieusement par un léger mais efficace corps expéditionnaire de notre allié autrichien.





Diplomatie



A Kalmar : nos revendications n’ont pas changé : nous demandons la cession des 2 îles que vous nous avez prises lors de la dernière guerre. Voyez avec l’Empereur pour connaitre ses propres revendications. Sachez que nous ne voulons pas que vous vous ruiniez en poursuivant une guerre totale perdue d’avance. Signez maintenant et vous serez reçus à Venise avec tout les honneurs pour discuter de l’état du monde et d’une réconciliation venéto-danoise.

A l’Empereur : votre soutien nous va droit au cœur. Nous saluons en vous un allié et ami fidèle, et nous saurons vous montrer à notre tour notre attachement à l’alliance impériale. Ceci malgré les indignes tentatives de débauchages du Sultan nous proposant l’Italie toute entière sur un plateau d’argent. Nous renonçons à cela pour vous




A l’Espagne : gloire à ce grand pays, nos deux pays sous l’égide de l’Empereur semblent enfin avoir trouvé l’harmonie qui sied aux futures alliances. Nous appelons de nos vœux une implication encore plus forte de l’Espagne en Europe au bénéfice de ses intérêts, et de la chrétienté catholique reconnaissant l’autorité du Pape et nulle autre…



Au Sultan : vous n’arriverez pas à faire bouger Venise, nous resterons fidèles à l’Empereur. Vous avez avoué de votre propre bouche rechercher un allié naval. Mais nous sommes persuadé qu’aucun ne souhaitera avoir affaire avec un homme tel que vous : prêt aux pires bassesses et à la trahison au bénéfice de ses propres intérêts…



A l’Angleterre : quel dommage que vous n’ayez pu tester votre armée de terre contre le turc lors de la très brève dernière guerre. En tout les cas ne soyez aucunement inquiet de la flotte vénitienne.


Nous savons que parfois, voir une puissance en bousculer une autre peut faire peur, mais vous ne craignez rien de la part de Venise. Nous n'avons aucuns motifs de conflit avec vous, qu'ils soient diplomatiques et encore moins militaires.

Si vous le souhaitez vous pouvez nous interroger pour connaître nos projets après la victoire contre Kalmar, projets qui ne peuvent qu'associer Venise et Angleterre.




A la Russie : quel dommage que vous ayez perdu la guerre contre l'Empire ottoman. Venise fera tout pour que vous recouvriez le Caucase et pourra même à l'occasion renoncer à certaines de ses prétentions si un jour un conflit avec l'Empire Ottoman devait advenir, au profit de la puissance russe.






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